Un manuel de résistance à l'intention des nouvelles générations.
Que dire à des jeunes de vingt ans pour leur conduite dans ce monde qui part à la dérive ? La civilisation s'effondre, les valeurs s'inversent, la culture se rétrécit comme une peau de chagrin, les livres comptent moins que les écrans, l'école n'apprend plus à penser mais à obéir au politiquement correct, la famille explosée, décomposée, recomposée se retrouve souvent composée d'ayants droit égotistes et narcissiques. De nouveaux repères surgissent, qui contredisent les anciens : le racisme revient sous forme de racialisme, la phallocratie sous prétexte de néo-féminisme, l'antisémitisme sous couvert d'antisionisme, le fascisme sous des allures de progressisme, le nihilisme sous les atours de la modernité, l'antispécisme et le transhumanisme passent pour des humanismes alors que l'un et l'autre travaillent à la mort de l'homme, l'écologisme se pare des plumes anticapitalistes bien qu'il soit le navire amiral du capital – il y a de quoi perdre pied. J'ai rédigé une série de lettres à cette jeune génération pour lui raconter les racines culturelles de notre époque : elles ont pour sujet la moraline, le néo-féminisme, le décolonialisme, l'islamo-gauchisme, l'antifascisme, la déresponsabilisation, la créolisation, l'antisémitisme, l'écologisme, l'art contemporain, le transhumanisme, l'antispécisme. L'une d'elles explique en quoi consiste l'art d'être français : d'abord ne pas être dupe, ensuite porter haut l'héritage du libre examen de Montaigne, du rationalisme de Descartes, de l'hédonisme de Rabelais, de l'ironie de Voltaire, de l'esprit de finesse de Marivaux, de la politique de Hugo.
Michel Onfray is a French philosopher. Born to a family of Norman farmers, he graduated with a Ph.D. in philosophy. He taught this subject to senior students at a technical high school in Caen between 1983 and 2002, before establishing what he and his supporters call the Université populaire de Caen, proclaiming its foundation on a free-of-charge basis, and the manifesto written by Onfray in 2004 (La communauté philosophique). However, the title 'Popular University' is misleading, although attractive, as this 'University' provides no services other than the occasional delivery of lectures - there is no register of students, no examination or assessment, and no diplomas. After all, 'ordinary' French University lectures are open to all, free of charge. Nor is the content of the Université populaire de Caen radical in French terms, it is in its way, a throwback to less democratic traditions of learning. Both in his writing and his lecturing, Onfray's approach is hierarchical, and elitist. He prefers to say though that his 'university' is committed to deliver high-level knowledge to the masses, as opposed to the more common approach of vulgarizing philosophic concepts through easy-to-read books such as "Philosophy for Well-being".
Onfray writes obscurely that there is no philosophy without psychoanalysis. Perhaps paradoxically, he proclaims himself as an adamant atheist (something more novel in France than elsewhere - indeed his book, 'Atheist Manifesto', was briefly in the 'bestsellers' list in France) and he considers religion to be indefensible. He instead regards himself as being part of the tradition of individualist anarchism, a tradition that he claims is at work throughout the entire history of philosophy and that he is seeking to revive amidst modern schools of philosophy that he feels are cynical and epicurean. His writings celebrate hedonism, reason and atheism.
He endorsed the French Revolutionary Communist League and its candidate for the French presidency, Olivier Besancenot in the 2002 election, although this is somewhat at odds with the libertarian socialism he advocates in his writings.[citation needed] In 2007, he endorsed José Bové - but eventually voted for Olivier Besancenot - , and conducted an interview with the future French President, who he declared was an 'ideological enemy' Nicolas Sarkozy for Philosophie Magazine.
Onfray himself attributes the birth of a philosophic communities such as the université populaire to the results of the French presidential election, 2002.
Un livre qui étonne le lecteur avec un titre totalement déconnecté de son contenu. Après une fresque baclée prétendant définir, hors de nos racines gréco-latines, un art d'être français construit de Montaigne à Victor Hugo, Michel Onfray attaque dans la plus pure tradition de l extrême droite d'avant guerre, ses penseurs les plus detestés. Obsédé par Freund, délirant sur l'"islamo gauchisme" - nouvel habillage de la haine autrefois vouée au "judeo bolchevisme"-, voulant se dédouaner d'un fascisme reinventé comme avatar du communisme, incapable de définir la France autrement que par des références à un Occident très imprécis ou des références religieuses inspirées des néo évangélistes, il termine sur une pirouette pessimiste après quelques fléches sur un Elon Musk qui n'avait rien demandé.
Comme toujours c'est très bien écrit, et avec tellement de sources qu'on se noye un peu sous les données. Mais finalement c'est beaucoup de hargne contre tout le monde. Il faut que j'arrête de lire ses livres!
Les rappels historiques sont très bienvenus , Montaigne,Rabelais, Descartes, Hugo … ensuite les chapitres à charge sont malheureusement moins bien documentés, et les sources moins riches … On sent la colère sous jacente et moins l’analyse
Livre pedant qui lance en vrac des references philosophiques et historiques dont je ne peux juger la validite. Cependant Onfray montre bien l'influence de Sartre et comment les idees de penseurs peuvent etre deformees a des fins politiques, notamment ce que Simone de Beauvoir a dit sur la femme. Onfray critique les grandes ruptures de societe que la France vit en regardant dans le retroviseur. D'une facon plus juste il montre comment les gens au pouvoir utilisent les idees pour renforcer leur pouvoir sur une population qui ne sait pas tres bien ce qu'elle veut et qui ne comprend pas tres ce qui lui arrive. Ce livre vient bien d'un probleme de societe qui doit changer plus mais qui ne sait pas vraiment comment faire face a de nombreuses failles que ce soit du feminisme a l'integration des immigres et de leurs descendants et a la perte du role de l'eglise dans la societe francaise. Livre reactionnaire qui peut cependant faire reflechir.
Mon premier d’Onfray. C est très intelligent mais déprimant. Contre tout et tout le monde il est impossible de savoir ce qu il apprécie, admire. C est un livre amer et coléreux. Je ne dis pas que je n en lirais pas d autre mais je ferai peut être plus attention de en sonder le contenu. Finalement ayez sous la main un bon livre de plage ou une comédie sur Netflix après avoir lu ce livre pour éviter de penser que nous sommes tous perdus.
Brillant! MO défonce avec ironie et humour les pseudo philosophes français, les Sartre, Foucault, Deleuze, BHL etc. dont les idées tordues nous pourrissent encore la vie maintenant qu’elles ont été reprises avec violence par la gauche les woke et autres bras cassés. Seul le chapitre sur l’art contemporain m’a déçu, le reste se lit avec un extrême plaisir.
Je ne suis pas capable de juger de l’exactitude de l’analyse. Je la trouve intéressante cependant. Mais j’ai eu beaucoup de mal à trouver une consistence entre les chapitres. Quant au titre, il ne me semble pas correspondre au contenu.
Ce livre est conçu comme un vademecum philosophique au sujet de notre civilisation occidentale à l'agonie. Dans un style toujours aussi éblouissant Michel ONFRAY éclaire le lecteur sur les errances de notre temps.