Précédé de Orwell et l'Empire maastrichien "Il est admis que 1984 et La Ferme des animaux d'Orwell permettent de penser les dictatures du XX ? siècle. Je pose l'hypothèse qu'ils permettent également de concevoir les dictatures de toujours. Comment instaurer aujourd'hui une dictature d'un type nouveau ? J'ai pour ce faire dégagé sept pistes : détruire la liberté ; appauvrir la langue ; abolir la vérité ; supprimer l'histoire ; nier la nature ; propager la haine ; aspirer à l'Empire. Chacun de ces temps est composé de moments particuliers. Qui dira que nous n'y sommes pas ? "M. O.
Michel Onfray is a French philosopher. Born to a family of Norman farmers, he graduated with a Ph.D. in philosophy. He taught this subject to senior students at a technical high school in Caen between 1983 and 2002, before establishing what he and his supporters call the Université populaire de Caen, proclaiming its foundation on a free-of-charge basis, and the manifesto written by Onfray in 2004 (La communauté philosophique). However, the title 'Popular University' is misleading, although attractive, as this 'University' provides no services other than the occasional delivery of lectures - there is no register of students, no examination or assessment, and no diplomas. After all, 'ordinary' French University lectures are open to all, free of charge. Nor is the content of the Université populaire de Caen radical in French terms, it is in its way, a throwback to less democratic traditions of learning. Both in his writing and his lecturing, Onfray's approach is hierarchical, and elitist. He prefers to say though that his 'university' is committed to deliver high-level knowledge to the masses, as opposed to the more common approach of vulgarizing philosophic concepts through easy-to-read books such as "Philosophy for Well-being".
Onfray writes obscurely that there is no philosophy without psychoanalysis. Perhaps paradoxically, he proclaims himself as an adamant atheist (something more novel in France than elsewhere - indeed his book, 'Atheist Manifesto', was briefly in the 'bestsellers' list in France) and he considers religion to be indefensible. He instead regards himself as being part of the tradition of individualist anarchism, a tradition that he claims is at work throughout the entire history of philosophy and that he is seeking to revive amidst modern schools of philosophy that he feels are cynical and epicurean. His writings celebrate hedonism, reason and atheism.
He endorsed the French Revolutionary Communist League and its candidate for the French presidency, Olivier Besancenot in the 2002 election, although this is somewhat at odds with the libertarian socialism he advocates in his writings.[citation needed] In 2007, he endorsed José Bové - but eventually voted for Olivier Besancenot - , and conducted an interview with the future French President, who he declared was an 'ideological enemy' Nicolas Sarkozy for Philosophie Magazine.
Onfray himself attributes the birth of a philosophic communities such as the université populaire to the results of the French presidential election, 2002.
Michel Onfray fait un parallele entre 2 livres de George Orwell, 1984 et la Ferme des Animaux, et notre monde actuel. L'analyse des deux livres donne une serie "d'instructions pour etablir une dictature". Elles sont assez proches de celles decrites par Ece Temelkuran dans "How to Lose a Country".
Ensuite, il tente d'etablir combien nos societes actuelles vont dans la direction de ces dystopies. Mais ici, il se trompe de route: il decrit l'Europe maastrichienne comme une sorte de Big Brother moderne, sans voir a quelle vitesse le nationalisme extreme que nous voyons surgir peut etre une source bien plus inquietante de dictature - a mon humble avis.
Testo che convince poco. Per le tante pagine “sprecate” a riassumere Orwell (forse utili a scopo divulgativo, si dirà: ma chi non l’ha mai letto comprerà mai questo libro?). Per il franco-centrismo che rende la riflessione limitata. Per il modo non chiaro con cui maneggia il termine “sovranismo”. Per le proposte positive in buona parte prevedibilmente deboli.
Très intéressant ça permet de comprendre des choses sur lesquelles j’étais passé à côté sur 1984 et là ferme des animaux La fin est un peu maladroite mais importante
Avec l'ouvrage Théorie de la dictature, Onfray nous propose une analyse de deux dictatures par deux ouvrages de Orwell, 1984 et la Ferme des Animaux. Au cours de cet ouvrage, l'auteur nous offre une analyse de deux classiques. Il émet une similitude entre 1984 et la Ferme des Animaux (Union européenne libérale) actuelle qu'il considére comme une dictature. Une de ses similitudes que je trouve exacte est l'appauvrissement de la langue pour asservir le peuple de façon politique, libérale dans notre cas. Ainsi que la perversion des mots ayant pour but une finalitée politique comme les mots souveraineté, extrême-droite, extrême-gauche ou progressisme. Qui sont aujourd'hui perverti pour des buts politiques (libérale européenne) afin de les imposer au plus grand nombre. Le non-sens de ses mots peut amener à ne plus voir ce qu'est réellement l'extrême-droite ou l'extrême-gauche est le jour venu, ne pas le voir venir. Il s'agit dans cette ouvrage, de démontrer selon lui, l'asservissement du peuple de façon non-autoritaire mais par des façons dérivées : la propagande médiatique, l'appauvrissement de la langue ou l'histoire instrumentalisèe.... Onfray s'en prend à l'entre-soi journalistique, qui dénigrais certaines opinions au lieu de faire un débat. Il s'en prend aux médias et à la presse de préférer les petites phrases et les guerres politiciennes qui engendrent une violence politique et societale. Au lieu de préférer des débats de fonds. L'auteur nous analyse la servitude volontaire envers les technologies et la société imposant une pensée dominante, le sens contraire serait "réactionnaire ou rétrograde". On peut voir dans son ouvrage, une sorte de société décadente rejoignant la mode littéraire de ses derniers temps.
Michel Onfray nous propose ici une interprétation de deux des livres d'Orwell, ses plus célèbres, à savoir 1984 et la ferme des animaux. Interprétation juste puisque facile et déjà pratiquée à de maintes reprises. Cette partie reste intéressante pour ceux n'ayant pas lu ces 2 livres car ils y sont largement et exhaustivement résumés et expliqués. Ceux qui ont prévus de les lire vont par contre être spoilés 😁 Commencez par ses deux livres, ils sont déjà incroyablement source de réflexion sur le monde d'hier, d'aujourd'hui et de ce qu'il ne faudrait pas qu'il devienne demain.
L'auteur livre aussi sa critique du monde d'aujourd'hui, de notre Europe libérale et de la France avec sa vision dont on peut supposé sous influence Orwellienne. Ayant déjà lu les deux livres et ayant eu la même interprétation que je partage, je n'ai pas totalement adhéré aux différentes références au monde d'aujourd'hui. J'en partage certaines évidemment, mais on a tous une vision qui nous ai propre. Sa conclusion n'est pas exempte de contradictions et le talent dans son maniement de la langue française cache mal certains points de vu contradictoires. Mais qui n'a pas de contradiction ?
Ok, facciamo un passo indietro. Per la maggior parte della lettura sono rimasta affascinata nel leggere alcune argomentazioni dell’autore, tanto che avevo intenzione di dare un punteggio alto per questo libro. L’intenzione dell’autore – almeno, inizialmente – era quella di esporre la sua tesi sulla dittatura in base ai fatti storici degli ultimi tre secoli, prendendo anche in considerazione due testi fondamentali per la comprensione dei sistemi totalitari del XX secolo, ovvero 1984 e La Fattoria degli Animali. Quindi, dopo una breve introduzione con qualche accenno storico su Maastricht e della recente situazione in Francia, l’opera si dedica all’analisi delle due opere di George Orwell, dove alla fine denuncia ogni tipo di estremismo e progressismo.
È quando sono giunta all’epilogo, cioè alle conclusioni tratte dall’autore dopo le sue analisi, che mi si sono rizzati i peli. Non capisco… se l’autore, durante le analisi di 1984 e La Fattoria degli Animali, stava dalla parte del popolo descrivendolo come il gradino più basso della scala gerarchica – il gradino più vulnerabile e debole che fa le spese di tutti –, come mai nelle conclusioni ritiene che l’uguaglianza sia qualcosa da annullare da ogni punto di vista? Cioè… nelle ultime trenta pagine ne ho lette di tutti i colori, soprattutto per quanto riguarda la “teoria gender”, “l’educazione a scuola meccanizzata”, “l’inseminazione artificiale per i transgender che negano la loro natura”, “il politicamente corretto che ‘soppianta i classici’”, “l’uomo come il solo capro espiatorio per i cambiamenti climatici”, “la fabbricazione di bambini con l’utero in affitto”, “la teoria dell’uguaglianza dove anche gli uomini possono ingravidarsi”, “la lotta contro il razzismo, che è inutile se già con questa parola ammettiamo che esistono più razze di uomini”… e potrei andare avanti ancora!
Queste ultime pagine ho fatto fatica a leggerle. Insomma: Michel Onfray ha associato il Progressismo con tutto questo. Non sto dicendo che quello che ha scritto era sbagliato… i suoi ragionamenti erano anche giusti, ma quello che mi ha fatto arrabbiare è il fatto che ha dovuto mettere in ballo delle questioni sociali sparando delle cose abominevoli per sostenere la sua tesi… una tesi che va completamente in contrasto con tutto quello che aveva affermato nei capitoli precedenti! Non si può dire che i fisici stanno facendo di tutto per “uniformare” l’opinione accusando l’uomo per il riscaldamento globale. Uniformare è diverso da “sensibilizzare” (che è questo quello che gli studiosi stanno in realtà facendo). E non si può neanche dire che stiamo abolendo il sesso per diventare tutti uguali, come dei robot al servizio dei governi. Uguaglianza non significa questo. Ma soprattutto, l’autore ha generalizzato la società, escludendo così le molteplici varianti di diversità, ed è andato avanti con le sue affermazioni senza tenere conto delle tante altre direzioni in cui il ragionamento poteva andare. Non mi sembra tanto diverso da quello che un politico dice durante i suoi comizi, dove si sfrutta l’ignoranza per generare paura e consenso.
Sono quindi rimasta delusa – se non indignata – di fronte alle conclusioni di questo libro. Non mi sorprende se i politici di destra abbiano letto questo saggio: le loro ideologie si riflettono in tutto per tutto qui. Nonostante ci fossero vari spunti interessanti (anche nell’ultima parte), è un’opera che alla fine sconsiglio. Non sono d’accordo con i suoi ragionamenti finali, che mi sono sembrate troppo estremizzate, però devo dire che le analisi sulle due opere di Orwell non erano male.
Un essai acheté à la volée à la gare de Saint Nazaire pour m'occuper pendant tout le trajet retour des vacances. Je le trouve très intéressant car très accessible, et bien plus concis que le précédent que j'ai pu lire - Des hommes justes-. Il résume deux grands classiques de la littérature - 1984 et La Ferme des animaux de George Orwell- afin d'en tirer une théorie de la dictature, entrecroisée par celle de la Révolution. J'ai donc l'impression d'avoir lu trois livres en un! Avoir lu ces deux classiques m'aurait permis de m'imprégner de cet essai plus efficacement, mais j'ai tout de même réussi à me plonger dans son argumentation. Je suis néanmoins mitigée sur sa prise de position parfois trop extrêmes à mon goût, sans véritable justification, en tout cas à ma connaissance. Par contre, dans sa conclusion, il explique son point de vue sur notre société actuelle, et prouve qu'elle répond aux sept étapes qu'il définit pour instaurer une dictature. Je suis d'accord sur de nombreux points de cette partie de l'essai. J'aimerais lire l'essai qui le précède : Orwell et l'Empire maastrichien.
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Livre bien intitulé, c'est avant tout un résumé des oeuvres d'Orwell, c'est un peu plat car rien de bien nouveau ni d'audacieux et quand l'auteur tente des parallèles et des comparaisons avec notre présent et nos dictatures modernes et là c'est à la fois très juste et complètement à côté (ou trop simplifier). Un livre finalement assez redondant et qui ne propose qu'un résumé avec d'excellents pointeurs de la théorie d'une dictature idéale mais jamais d'une dictature concrète.
Une analyse très sommaire des romans d’Orwell La Ferme des Animaux et 1984. Et un rapprochement un peu douteux des dictatures de l’époque (Nazisme et Marxisme-Léninisme) à “l’Empire maastrichien”. Onfray est un bien meilleur orateur qu’écrivain. Il m’a donné envie de lire Le Discours de la Servitude Volontaire de La Boétie, et pour ça, je lui en suis reconnaissant.
Quelques arguments franchement tirés pour construire sa thèse, ce qui la rend assez fragile. Seule idée créative se retrouve dans la conclusion, qui est la seule partie que j'ai vraiment apprécié, le reste du livre a la profondeur d'une analyse de sparknotes. Je suggère de le lire, uniquement car critiquer ce que dit Onfray est intéressant comme tâche.
WOW! Onfray synthétise l’œuvre de Orwell (1984 et Animal farm) pour se lancer dans une critique du progressivisme en sept thèses qui à mon sens ne peuvent être que qualifiées de justes, précises et déconcertantes. La conclusion de ce livre, de cet œuvre, est délicieuse. Ma lecture de l’année.
Nul. Le résumé évoque l'idée qu'il analysera Orwell, mais en fait l'auteur fait des hypothèses populistes. J'ai commencé à lire ce livre, après 20 pages j'ai compris que l'auteur est proche à la pensée de la droite et au populisme. Donc, je l'ai quitté.
Si se han leído Rebelión en la Granja y 1984 la mayor parte del libro sobra. El prólogo y las conclusiones merecen la pena porque expresan hacia dónde nos llevan, aunque con un punto de exageración irónica.
Michel Onfray se livre à une relecture de deux œuvres majeures d'Orwell, 1984 et La ferme des Animaux. A partir de là il théorise la dictature "douce" vers laquelle glissent actuellement nombre de républiques occidentales dont la France. C'est comme de coutume fort bien écrit et très éclairant. Je ne crois pas, à rebours d'autres commentaires, que ce soit inutile ou superflu au vu de la chape de plomb régnante.
Non è un libro che mi abbia entusiasmato. È costruito in gran parte su una parafrasi di Orwell e nella parte finale un saggio dell'autore, su come si costruisca una dittatura. Non dice granché di nuovo o di illuminante, un approccio da filosofia spicciola del senso comune ovvero filosofia puramente ricognitiva. Vale come memento di concetti già noti ma che è bene tenere a mente come ad esempio il concetto che l'impoverimento del linguaggio, con la sua stretta relazione col pensiero, è il viatico delle dittature.