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Ça raconte Sarah

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Ça raconte Sarah, sa beauté mystérieuse, son nez cassant de doux rapace, ses yeux comme des cailloux, verts, mais non, pas verts, ses yeux d'une couleur insolite, ses yeux de serpent aux paupières tombantes. Ça raconte Sarah la fougue, Sarah la passion, Sarah le soufre, ça raconte le moment précis où l'allumette craque, le moment précis où le bout de bois devient feu, où l'étincelle illumine la nuit, où du néant jaillit la brûlure. Ce moment précis et minuscule, un basculement d'une seconde à peine. Ça raconte Sarah, de symbole : S

192 pages, Paperback

First published September 6, 2018

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3005 people want to read

About the author

Pauline Delabroy-Allard

15 books70 followers
Pauline Delabroy-Allard (born 1988) is a French writer. Her first novel, All About Sarah, was published in 2018, and received numerous awards and critical acclaim.

****************

Pauline Delabroy-Allard est la fille de l'universitaire vernien et écrivain Jean Delabroy. Après avoir fait des études de lettres classiques, elle devient libraire, ouvreuse dans un cinéma puis, à 23 ans, professeure documentaliste dans un lycée.

En 2018, son premier roman publié, aux Éditions de Minuit, Ça raconte Sarah, obtient une reconnaissance critique importante, et le prix des libraires de Nancy / Le Point et le Prix Envoyé par la poste, et est sélectionné dans la deuxième sélection du Goncourt ainsi que pour le prix Goncourt des lycéens6. Elle est lauréate du prix Liste Goncourt : le choix polonais décerné à Cracovie par un jury d'étudiants polonais en langue et littérature française puis du prix Liste Goncourt : le choix de la Roumanie. Le 20 novembre, elle remporte le Prix du Style, puis le 11 décembre reçoit le prix du roman des étudiants France Culture-Télérama. En mars 2019, l'écrivaine reçoit également pour ce roman le prix Liste Goncourt/Le choix de la Suisse.

Elle publie en avril 2021 un recueil de poésies intitulé « Maison tanière » aux éditions Iconoclastes, dans la collection L'Iconopop.

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1,011 (29%)
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2 stars
470 (13%)
1 star
145 (4%)
Displaying 1 - 30 of 481 reviews
121 reviews3 followers
August 1, 2018
« Ça raconte Sarah " de Pauline Delabroy-Allard

La narratrice décrit sa passion sensuelle et dévorante pour Sarah, magnifique violoncelliste aux yeux verts et « au nez cassant de doux rapace ». Le roman est composé de deux parties inégales.
La première partie pleine d’amour, relate la fusion charnelle et érotique de deux femmes, portées par la musique de Brahms et Schubert. Puis, arrive la deuxième partie, qui explore la perte de l’amour, la maladie et la descente en enfer. Le lecteur est alors confronté à la folie et aux pensées intimes et dépressives de la narratrice. J’avoue avoir été impressionnée au départ par l’écriture de Pauline Delabroy-Allard et intéressée par la première partie. Toutefois, la seconde partie, particulièrement froide m’a laissée de marbre. J’ai même été agacée par l’égocentrisme et la folie du personnage principal. A plusieurs reprises, comme un cheveu sur la soupe, l’auteur se substitue à Wikipedia pour donner des informations succinctes sur l’œuvre de Brahms, Schubert... Cette incursion met mal à l’aise. La narratrice croit-elle peut-être que le lecteur a peu de culture générale ou qu’il n’est pas capable de faire quelques recherches sur internet ?Ou il s’agit peut-être d’un procédé littéraire particulier.
Je me suis demandée aussi , en quoi ce roman « Ça raconte Sarah » pouvait apporter au lecteur ? Que cherche-t-il à exprimer ?
Pour ma part, je n’ai pas trouvé de réponse.
Pour conclure, même si je reconnais des qualités littéraires incontestables à ce roman , je n’ai pas réussi,et je le regrette, à être touchée et intéressée par l’histoire d’amour tumultueuse de Sarah et de sa compagne.
Profile Image for xKarenina.
21 reviews1,248 followers
August 31, 2019
Es gibt ein paar Gründe, dieses Buch nicht zu mögen: vielleicht ist es etwas kitschig, vielleicht ist der Schreibstil zeitweise etwas anstrengend, vielleicht hätte man es um ein gutes Drittel kürzen können.
Es gibt mehr Gründe, dieses Buch zu lieben. Dem Klappentext muss ich das Wort „Sturm“ stehlen, denn es liest sich genau so: mitreißend, zehrend, verheerend; dabei ist es trotzdem so echt, so plastisch, so greifbar. Dieses Buch geschieht, wie es eben geschieht - anders geht es auch gar nicht. Und man steht fassungslos daneben.
Profile Image for Jules.
16 reviews4 followers
September 17, 2018
Je n'aime pas ne pas aimer un premier roman, surtout d'un(e) inconnu(e), envoyé par la poste (tout ce que j'aime <3) et j'avais très envie d'aimer celui-ci avec son titre tellement parfait, son sujet, la rareté aussi, d'avoir des livres qui parlent couple de femmes par des femmes qui savent de quoi elles parlent, mais je n'ai pas réussi, et ai hésité un moment à juste exprimer mon avis. De sorte que je voudrais tout de suite évacuer l'aspect ultra subjectif et personnel de la critique : je ne suis pas la cible de "Ça raconte Sarah", et ce malgré des expériences de vie résonnant avec plus d'une décrite dans ce livre. Il aurait pu me parler en tant que personne mais m'a hélas laissée froide en tant que lectrice qui n'aime pas Duras (ça ne lui enlève rien de son talent) qui n'aime pas non plus, à de rarissimes exceptions, voir l'auteur penché sur son traitement de texte et préfère de loin oublier qu'il y a eu processus d'écriture, être dans le livre plutôt qu'au dessus.

Peut-être suis-je également trop éloignée du mode de fonctionnement de Narratrice, si le sujet de la passion est fascinant, si ses affres sont d'ailleurs très bien rendus (en première moitié du livre) reste que ce sentiment de passivité du personnage (quitte-t-elle au fond jamais cette phase de latence si bien décrite ?), qui préfère, et ce dès le début, se changer en double de l'Autre, se faire Sarah elle-même presque, et de taire ce qui lui fait mal plutôt que de risque de la perdre, plutôt que de juste parler, m'a épuisée moralement, de même que sa réaction en seconde partie est si éloignée de ce que je ferais moi même que l'empathie n'est pas venue.

Cet aveu fait, reste quand même une impression objective d'un éditeur tombant un peu dans le piège du "premier-roman-de-jeune-prodige" (la promotion du livre y fait d'ailleurs un peu songer) et ne touche en conséquence pas une ligne du manuscrit magique, privant le résultat final d'un regard externe, d'une relecture critique qui précéderait celle du lecteur, et de la phase "kill your darlings", douloureuse pour l'auteur mais qui fait de bons premiers jets de bons livres in fine. Or si le style très maniéré et la structure ultra rapide de "Ça raconte Sarah" servent le propos, reste que les nombreuses scories finissent par sortir le lecteur de la narration : les descriptions wikipedia (quand même dommage pour une écriture aussi à vif de vous rappeler tout un coup l'apathie Houellebecquienne), inutiles, les répétitions, ici de pensées sur Sarah, d'adjectifs, de scènes entières presque, là de structure de la pensée ou de structure de la narration, pour un effet qui finit par devenir proprement agaçant (la 2de partie, qui multiplie les "Je me souviens de ça" et les "il faut que je me rappelle" pour n'aboutir à aucun travail sur les souvenirs ou la reconstitution des événements, aurait vraiment gagné à être épurée).

Au delà de la forme, le fond questionne ici : pourquoi ce texte, pour partager quoi au final ? Car le roman a cette particularité de relever de l'ultra intime, de rester collés aux sentiments, aux états d'âme et au vécu de Narratrice, tout est écrit sous la peau, tout en racontant quelque chose de si universel, de si souvent traité par ailleurs qu'au final, le texte ne dit pas, en ce qui me concerne, de choses nouvelles sur la passion, la perte de soi dans l'autre, le deuil, ne dit en somme pas de choses de l'expérience humaine qui n'aient été lues ailleurs.

Que reste-t-il alors de la matière ? La pure expérience littéraire, le style, les mots, la façon dont l'auteur use du langage, en somme.
Pas de chance pour moi, je n'aime toujours pas Duras, et j'ai de la même façon, été trop vite agacée plus que portée par la plume de Pauline Delabroy-Allard.
Mais comme pour Duras, ça ne lui enlève rien de son talent.

Profile Image for Atsu.
95 reviews7 followers
December 10, 2018
Ça raconte Sarah, ça raconte une énième histoire où deux femmes qui s'aiment ne peuvent que se détruire, ça raconte mon épuisement.

Pourtant, la Première Partie vaut le coup. C'est une écriture qui vient des tripes, c'est un tourbillon passionnel, un brin über-sexualisé à mon goût (le cul toutes les 3-4 pages, c'est vraiment pas ma tasse de thé surtout dans un roman aussi condensé), mais loin de moi l'idée de critiquer une autrice qui libère la sexualité de ses protagonistes féminins.
Et puis le tourbillon passionnel se mue doucement en relation abusive, et j'ai eu une révélation. J'étais en train de lire encore "une de ces histoires", celles où évidemment il n'y aura pas de fin heureuse pour ce couple lesbien. Évidemment.

J'essaie de trouver une manière subtile de le dire, mais allons-y franco : la Seconde Partie gâche tout. La Narratrice y devient détestable, égoïste, égocentrique, on sombre dans le pathos, dans l'exagération. L'écriture qui me plaisait tant dans la Première Partie a disparu et m'a laissée seule avec une Narratrice actrice et spectatrice de sa propre tragédie. Elle se complait dedans, et j'ai trouvé ça insupportable.

Et Sarah dans tout ça ? On ne sait pas. Je lui souhaite de devenir le personnage d'un roman qui ne l'utilise pas comme trope tragique.
Profile Image for Lola D..
390 reviews54 followers
November 3, 2019
Je n'en peux plus de ces autofictions de Parisiens ronflantes et égotiques. Avec les fameux passages encyclopédiques pour le côté détaché, presque robotique. Je veux des personnages, de la profondeur, des histoires fantasques, pas 180 pages de phrases sibyllines, qui s'écoutent raconter, mais qui ne racontent finalement pas grand chose ou alors beaucoup pour combler les blessures narcissiques de celui qui l'écrit et peu pour envoûter ceux qui le lisent.

Décrire ce qu'on aime chez une personne, parler de son corps, évoquer quelques ébats sexuels, quelques disputes, quelques mots doux, faire des retours en arrière incessants, finir par une fin tragique, ce n'est pas écrire une histoire d'amour c'est se souvenir. Et ça, je crois qu'il vaut mieux ne pas en faire profiter les autres.
Profile Image for Jenny (Reading Envy).
3,876 reviews3,709 followers
June 1, 2020
A single mother meets a violinist and they embark on a tumultuous relationship - all the blurbs say this is a literary sensation in France and it comes out here tomorrow. I enjoyed the first half more than the second because it does get pretty dark, so if you want to know the difference between a romance and literary fiction about a relationship, this can be exhibit 17. (Part of me is a little weary of relationships between two women ending in disaster, but when one character is referred to as an "unexpected tornado," what can you do.)

The writing about classical music is great and I listened to all works mentioned along the way. It's Pride month so here's a book to add to your list!

I had a copy from the publisher through Edelweiss; it comes out June 2, 2020.
Profile Image for Pauline.
Author 10 books1,385 followers
Read
January 4, 2019
J’avais entendu trop de bien de ce livre, je suis trop profondément déçue. Même pas déçue en fait : en colère. C’est si rare que je n’arrive même pas à donner 1 point sur 5 à un livre, mais là vraiment j’ai cherché de toute mes forces et je n’ai pas pu. (Attention, je crois que je spoile mais je n’arrive pas à m’en soucier)

Les personnages :
Si on sait quelques choses de Sarah à coup de paragraphes qui tentent de la croquer à la va-vite (elle aime ceci, rit comme cela, déteste ci et va là), je n’ai jamais eu la sensation de comprendre aucune des 2 personnages. Dans la 1ère partie je me suis sentie étrangère à la fusion de Sarah et de la narratrice, je me suis sentie voyeuse malgré moi aussi – je suis un peu gênée par le sexe à tout va, c’est mon problème à moi. J’ai trouvé Sarah gênante dans son exubérance et la narratrice totalement transparente. Dans la 2e partie j’ai tout bonnement détesté la narratrice, que j’ai trouvée pathétique et égoïste, ridicule dans sa douleur. (Et sa fille ?!?!?! Sa fille !!!?!)

L’intrigue :
Bon, c’est très français : il n’y en a pas. Deux femmes se rencontrent, s’aiment, se déchirent, meurent. Et là je suis en colère parce que évidemment, dans une histoire d’amour lesbienne, il ne peut pas y avoir de facilité, de tranquillité, de douceur et de bonheur. On est face là encore à un énième cliché, celui de la Romance Homosexuelle Maudite, et j’en ai vraiment par-dessus la tête de ça. Dès le départ la relation entre les deux femmes est too much, et quand enfin elles réalisent toutes deux que c’est trop, elles n’essaient pas de faire en sorte que ça aille mieux. Rien pourtant n’explique, dans leurs passés respectifs par exemple, qu’elles se déchirent et se fassent autant de mal. Leur relation est toxique et abusive, pas romantique, pas belle ni forte. Elles se séparent et la narratrice sombre dans la folie. Ça m’a laissée de marbre, ça m’a exaspérée. La maladie de Sarah est traitée comme un ressort mécanique : on n’en saura pas plus, c’est juste un prétexte pour qu’elle meure et que la narratrice péte son boulon. J’avais cru pourtant en lisant le prologue que ça pourrait être une belle histoire triste d’un amour voué à mourir, mais pas une histoire aussi atroce, entre deux personnes pas équilibrées du tout sans que rien ne l’explique.

Le rythme :
Je me suis ennuyée à mourir pendant 2/3 et puis lors du dernier j’ai eu envie de tout brûler, parce que je voyais bien la descente aux enfers de la narratrice se profiler mais c’était ! Si ! Lent ! C’était plus l’enfer pour moi que pour elle à mon avis.

Le style :
Il y a eu quelques tournures de phrase que j’ai aimé lire et relire, comme on garde une gorgée de vin en bouche pour en sentir tous les arômes. Mais sur 200 pages c’est léger. Les répétitions m’ont fatiguée rapidement, je n’ai jamais compris pourquoi le livre s’appelait « Ça raconte Sarah » et pourquoi l’expression « Ça raconte » était reprise si souvent. Ce n’était pas laid, mais pas beau comme on me l’avait vanté. Alors j’ai été déçue et le peu de plaisir que j’y ai trouvé n’a pas pu sauver tout le reste. La narration à la 1ère personne m’a usée aussi, ça tournait beaucoup en boucle, ça n’allait nulle part. Une autre personne ici a dit « Ça raconte mon épuisement » et c’est ce que j’ai ressenti : de l’épuisement.

Émotions / moment passé à la lecture :
Je n’avais jamais autant vibré de colère en refermant un livre. J’ai passé un très mauvais moment et ça m’emmerde parce que je voulais aimer une histoire d’amour entre deux femmes, je voulais dire wah c’est si beau si touchant, mais non.
Dans le registre des histoires d’amours lesbiennes tragiques, je préfère largement et de loin « Amours » de Léonor de Recondo. Et si vous avez des suggestions d’histoires d’amours lesbiennes *pas tragiques*, je prends !

Edit : j’ai oublié les paragraphes à la Wikipedia pour glisser des faits sur telle place vénitienne et tel film de tel réalisateur de la Nouvelle Vague, qui me sont rapidement sorti par les yeux par leur pédantisme et leur inutilité profonde. Les lecteurs savent utiliser Google, merci.
Profile Image for Marta Silva.
299 reviews102 followers
June 11, 2025
“Tudo isto é Sarah, imprevisível, ondulante, desconcertante, versátil, aterradora como uma borboleta noturna.”

Um livro que exala tanto o que é uma paixão, como um amor doentio, obsessivo, possessivo, pujante.
Teria apreciado mais esta leitura não fosse a segunda parte menos realista, tão delirante e perturbadora.
Profile Image for MA®IBEL.
364 reviews90 followers
June 6, 2020
Me gustó el inicio de la historia. Toda esa pasión desenfrenada de la protagonista hacia Sarah (quién entra como un huracán en su vida), e incluso la manera atropellada en la que está escrito el libro porque le da más credibilidad y realismo. Sin embargo, la trama se vuelve repetitiva, obsesiva, cansina y muy aburrida. Ha sido una total decepción.
Profile Image for Sophie – on semi-hiatus✌.
73 reviews17 followers
February 13, 2024
The story of a an all-consuming, torrid love affair between two young women - one a teacher in a relationship with a young daughter, the other a passionate classical musician, the titular Sarah.

I enjoyed the book and especially the writing- it is very poetic, written in short, occasionally almost staccato-like, sentences - but something about it made it difficult for me to engage fully with the story or the characters. Maybe because the book dives headfirst into the all-consuming part of the love affair without much perspective and stays there.

The narrator mainly exists as a character through her passionate and destructive love for Sarah - a real amour fou - and there is little development or reflections on those feelings. Unlike for instance Annie Ernaux' Simple Passion where the writer tries to make sense of those uncontrollable and intense emotions and how they change her as a person. Which to me was more interesting.
Profile Image for Lieutenant Retancourt.
78 reviews9 followers
October 7, 2018
Dans un style travaillé et poétique, une femme nous raconte sa passion avec une autre femme, Sarah, avec son intensité qui malheureusement n'est pas celle d'une histoire d'amour mais d'une addiction. En dépit de très beaux passages et d'une écriture du désir et de la sexualité entre femmes réussie et sensuelle, la relation entre la narratrice, se présentant sans cesse comme sans volonté face aux besoins émotionnels et physiques de son amante qu'elle veut combler à tout prix, et Sarah, qui n'est ni stable dans ses émotions ni dépeinte au delà du tourbillon de couleurs décrit par la narratrice nous paraissant une femme instable mentalement et émotionnellement, n'a pas cette positivité tant souhaité par beaucoup de lesbiennes aujourd'hui.

Ce genre de livre doit exister et il faut les lire mais que de souffrances et de cris pour revenir à des relations hétérosexuelles (suggéré par une prolespse de la narratrice). Il manque le féminisme, le militantisme lesbien afin de montrer combien les relations entre femmes sont autre chose que des tempêtes destructrices dans la vie de femmes hétéro paumées dans leur vie. Mort, déchirement, solitude et auto-destruction: ce livre est celui d'une blessure non encore renfermée mais qui n'apporte rien de neuf à la représentation de la vie sentimentale et sexuelle des lesbiennes.

Parce que ce genre de littérature est engagée et que de nombreuses femmes lesbiennes la liront, affirmons que ce n'est plus l'heure d'écrire pour montrer que l'amour entre femme existe mais de construire et révéler ce que l'amour entre femmes est.

Nous sommes en guerre pour notre visibilité et notre reconnaissance politiques: faisons des livres nos armes.
Profile Image for Sarah.
1,247 reviews35 followers
March 29, 2020
3.5 rounded down

I think suffered in my estimations from being overhyped in online reviews. A quiet and immersive novel of obsessive love, but not one which will likely linger in the mind for long after putting the book down.
Profile Image for Karen Foster.
697 reviews1 follower
June 19, 2020
Definitely a book a two halves. I loved part one, the gorgeous writing of an intense love affair between an unnamed teacher and a vibrant musician. Our narrator loses herself in an all-consuming passion for Sarah, a whirlwind of volatility and obsession. Part two, which I liked less, is even darker. A portrait of a woman spiraling from loss, grief, guilt and possibly madness. I loved the beautiful spare writing and the stream of consciousness style.
Profile Image for Hiroto.
269 reviews66 followers
November 6, 2018
J'ai adoré la première partie. La plume est évocatrice, sensible, à fleur de peau tout comme sa narratrice. Et puis, arrive la seconde partie et c'est le drame : on tombe dans un pathos insupportable et quasi suffocant, on perd toute empathie pour la narratrice, et on finit par refermer le livre en soupirant : dommage !
Profile Image for Nora Eugénie.
186 reviews175 followers
July 23, 2019
Esto es como cuando tu amiga se enamora de alguien y solo sabe hablar de ello, se vuelve completamente monotemática y aburrida, te das cuenta de que está vacía y te replanteas la amistad. Coñazo. La prosa es cursi y empalagosa, todo es muy artificial e impostado.
Profile Image for Maria Roxana.
590 reviews
November 25, 2019
”Povestea asta este despre tăcerea răsunătoare și zilele pufoase în care plutim când dăruim adevărul.”
Profile Image for Repix Pix.
2,550 reviews540 followers
May 24, 2019
Una primera parte que nos habla de una pasión creciente, devoradora y acaparadora. Maravillosa y poética. Una segunda parte aburrida, repetitiva y sin sentido.
Profile Image for Zorua64.
172 reviews19 followers
July 9, 2025
Bravo les lesbiennes 🔥🔥
Profile Image for Vishy.
806 reviews285 followers
April 29, 2022
I discovered 'All About Sarah' by Pauline Delabroy-Allard recently and was finally able to read it today.

The narrator of the story is a single mom who has a young daughter. She and her husband divorced sometime back. One day she goes to a party and bumps into a woman called Sarah. Sarah is loud, talkative, unconventional, doesn't care what people think. Our narrator is drawn towards Sarah and is deeply attracted towards her. And Sarah responds to that. And as they say, it is the end of life as they know it. I won't tell you anything else about the story here. I'll let you read the book and discover its pleasures.

The book is divided into two parts. The first part describes the love story between the narrator and Sarah. It has short chapters and it is mostly a happy story. The second part is a bit sad, is a bit dark. It has chapters which are a little longer. I liked both the parts, but I loved the first part more. The attraction, the seduction, the love, the fights, the making up were so beautifully described there. Though I loved the first part more, one of my favourite scenes came in the second part in which a minor character appeared and said some beautiful things. My favourite passage from that scene goes like this –

"Isabella insists on taking me to see the castle. When we stop briefly at a café, we talk about love and the agonies you have to experience in order to appreciate the joys. She doesn’t ask any questions when I start to cry silently. She just says – gently, in her irresistible accent – you have to get through the nights and be fulfilled during the day."

Pauline Delabroy-Allard's prose is a pleasure to read and there are many beautiful passages in the book. I've shared some of my favourites below. As Sarah is a violinist who performs in classical music concerts, the whole book has a musical backdrop and Beethoven and Schubert and Vivaldi and others make guest appearances in the book which adds to the charm of the book.

I loved 'All About Sarah'. It is one of my favourite lesbian love stories. Pauline Delabroy-Allard is a beautiful, new find for me and I'm looking forward to reading more books by her.

I'm sharing below a couple of my favourite passages. The second one has three parts from three different places in the book, which I've stitched together, because I felt that they read beautifully together.

"Passion. From the Latin patior, to experience, endure, suffer. Feminine noun. With the notion of protracted or successive suffering: the action of suffering. With the notion of excess, exaggeration, intensity: love as an irresistible and violent inclination towards a single object, sometimes descending into obsession, entailing a loss of moral compass and of critical faculties, and liable to compromise mental stability. In Scholasticism, what is experienced by an individual, the thing with which he or she is associated or to which he or she is subjugated."

"It’s January but yet again the miracle happens. Yet again winter admits defeat, drags its heels a little longer and tries one final flourish, but it’s too late, it’s over, the spring has won...It's a spring like any other, a spring to depress the best of us...It’s a spring like any other, with impromptu showers, the smell of wet tarmac, a sort of lightness in the air, a breath of happiness that sings softly about the fragility of it all."

Have you read 'All About Sarah'? What do you think about it?
Profile Image for Joana.
897 reviews22 followers
June 27, 2025
Another book I found on BiblioLed, and coming highly recommended by a friend of mine, I had to pick it up, and this is such a good exploration of obsession!!!

The book is divided in two parts. The first part is how this two women fell for one another, it's them becoming each other's center, it's the obsession and the desire, and the lack of anything else in their lives - it's also the volatile aspect of love... it's the unhealthy side of it, and it's beautiful to read...

And then there's the second part, and that's a punch to the gut - I had no idea what the second part would be, I think the book intends you not to know, but I'm adding a trigger warning here, in case you need it - - and it's disturbing to read... especially when it dives into slight body horror, which is a "no" for me... there's this running away from feelings and feeling everything and feeling nothing all at once, that she's able to read... and it continues with the obsession, and taking it even further!!!

The obsession is done so well, that our main character is a mother and that barely matters - yes, I spent the entire book wondering where her child was and if she was fine - and that's playing with the idea of motherhood centering womanhood, and here it moves past that, it centers sensuality and romantic attraction!!

This was a really good and disturbing read... be ready to be bothered when you pick it up, but it's a great read on obsession and the worst type of love - in real life, in fiction is really good!!
Profile Image for Anastasia Ts. .
382 reviews
November 14, 2020
Φανταστείτε να έχετε πάει σε ένα ρεβεγιόν με τον σύντροφό σας, να χτυπήσει η πόρτα και να μπει μια γυναίκα που θα δώσει ζωντάνια στην ανιαρή γιορτή. Φανταστείτε τώρα αυτή τη γυναίκα να κάθεται δίπλα σας και να νιώθετε μια ζάλη με την παρουσία της. Η Σάρα μπορεί να σε παρασύρει και να εγκαταλείψεις την μέχρι τώρα συμβατική ζωή σου. Θα παραδοθείς σε ένα πάθος χωρίς όρια. Φανταστείτε έπειτα να σου λέει ότι δεν σ' αγαπάει και ότι δεν σε επιθυμεί πια και θέλεις απαντήσει μέχρι που σηκώνει το τηλέφωνο και την ακούς. Τότε ο κόσμος γκρεμίζεται και τίποτε δεν έχει νόημα...
Η συγγραφέας γράφει ένα μυθιστόρημα με μια ερωτική ιστορία, ο αναγνώστης όμως μετά από κάποιες σελίδες την ξεχνά και παρασύρεται από τα συναισθήματα των ηρώων. Αισθάνεται το πάθος και έπειτα τον πόνο τους.
Η πρωτοπρόσωπη αφήγηση με τον εξομολογητικό χαρακτήρα της αφηγήτριας/ ηρωίδας δεν αφήνει ασυγκίνητο τον αναγνώστη. Γίνεσαι φίλος της αφηγήτριας, την "ακούς", θες να την αγκαλιάσεις, να μετριάσεις τον πόνο της. Ωραιότατο ψυχογράφημα. Σπαρακτική εξομολόγηση.
Profile Image for Lune.
278 reviews59 followers
February 14, 2023
j'ai tout simplement dévoré ce roman. dans un premier temps parce que je ne parvenais pas à le reposer, et dans un second temps parce que j'avais hâte de le terminer, d'en finir. La deuxième partie est très lourde, très angoissante, et j'ai eu l'impression de l'avoir lu sans respirer. Je trouve qu'elle est quand même moins réussie que le début du roman, c'est pour ça que je ne mets pas 5 étoiles
Profile Image for Arianna Suduc.
195 reviews
January 28, 2020
am subliniat trei sferturi din carte, pentru că e totul o Emoție. finalul totuși...aș fi vrut puuuțin mai mult.
Profile Image for Heido.
143 reviews1 follower
March 3, 2025
Ça aurait été bien si c'était pas aussi péteux et parisien
Profile Image for Jennifer Steil.
Author 11 books179 followers
February 10, 2021
There is some exquisite writing here - I love the descriptions of Trieste particularly - but it doesn't feel like enough to hold up such a thin story. I wanted to hear the women's voices, listen to the way they spoke to each other, how they phrased their thoughts, but so much of the book is told in summary rather than in lived-in scenes. I wanted to be in a real-time scene with them, hear them speak, hear and see how they interacted with the child. Because I could never hear or see them properly, I felt that the women remained blurred, rushed over. There were also things that strained belief, such as the complete failure of the mother to consider the child at all for nearly the entirety of the book. When the women first fall in love, they are constantly dashing off to meet each other, always out together, always rushing to trains to other countries. And I thought - wait a minute, single mothers are never allowed such spontaneity! At very least they have to drop the child somewhere on the way - with her father or grandparents or a friend or something. Every time the narrator dropped everything to rush off to meet her lover I thought - where is the child? Did she just ditch the toddler in her apartment alone? How is it possible that a single parent of such a small child manages to be so completely free of managing mealtimes and naps and playing and quarrels and all else? And my constant questions about this distracted me. I get that the whole point is the obsession, an obsession that takes precedence even over parenthood, but still the kid had to be somewhere. I also wanted to know how she ditched the Bulgarian. And I found the ending frustrating and difficult to believe.
2 reviews
August 31, 2022
O carte ca un poem. Un poem de roman. Accentul cade pe trăire, pe sentiment și mai puțin pe firul narativ propriu zis, deși există și o înlănțuire a evenimentelor. Cartea de față te induce in doua mari stări și anume frumusețea iubirii și disperarea iubirii. Trecerea se face ușor, deseori regăsind duplicitatea și paradoxul în același set de fraze. Protagonistele cărții sunt două femei, o profesoară și o violonistă, care se îndrăgostesc și își trec iubirea prin toate fazele: timiditate, pasiune, frenezie, confuzie, nebunie, boală, suferință, disperare, liniște. Cat despre modul de scriere, doamne dumnezeule. Capitolele sunt scurte, uneori mai mici de o pagină, dar conțin un vârtej de imagini artistice, metafore, comparații ce lovesc direct in puterea ta de a rămâne impasibil, indiferent la cele relatate. Recomand acest roman queer tuturor celor care vor să simtă ceva, să evadeze din varianta lor actuală și să descopere noi dimensiuni ale propriului eu, cat și celor care vor sa cunoască in detaliu sentimentele care te încearcă când iubești deplin, dezarmat, incontrolabil.

Citate:

Privesc oamenii trecând, ii invidiez că trăiesc aceasta totală ignoranță de care dau dovada. Îi și disprețuiesc, poate, puțin. Săraci băieți. Sărace fraiere. Nu știți. Cat de mult durează durerea.

Este goala viața fără tine, dacă nu ești aici să-mi dai replica. Ce idee ai avut și tu, să mă lași să te ucid.

Închid fara zgomot ușa apartamentului meu și în plină stradă, incep sa urlu din toți rărunchii, cu pumnii încleștați, ca un lup într-o noapte cu lună plină, urlu până când simt cum îmi arde gâtul, urlu iubirea care dispare.

Mă simt bine sa știu că împărțim același cosmos.
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172 reviews
August 4, 2020
It was a little hard to believe that this was written so recently - it reads a lot like it was written previous to general queer visibility. I didn't love it, but it had some moments which I felt were well done, and while I found both characters extremely flawed, I was a little curious about how it was going to end. Not well, in case you were wondering. Not for our narrator, anyway.

This novel is basically an inventory as a means to archive an infatuation - an inventory of events, sensations, characteristics, moments, abuses. An inventory of falling, over and over again. This is definitely an abusive relationship, and I hardly think it's romanticized, which is interesting. Made me think of Machado and her use of inventory in chronicling her own abusive relationship.

The narrator is insistent that this is all about Sarah. Everything. All the time. All about Sarah. You'll get the point, and wish she would move on, though I think in the end the reason she wants it to be all about Sarah is because she doesn't want it to be at all about herself.

And just another note: the conflation of children and lovers is strange, and one which occurs in (typically older) lesbian novels. It didn't sit well with me in Price of Salt, and it doesn't sit well with me here. I wish the two wouldn't be paralleled so closely. The mothering of a lover is a trope that I wish would disappear. Additionally, the use of the word snatch made me uncomfortable every time it was used. But that's my own bias. And perhaps, that too was the point.
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