Pour la narratrice, à une déclaration d'amour entre deux enfants de quatre ans, pendant une classe de musique.
Ou à leur rencontre en plein hiver, quarante ans plus tard, dans une rue de Paris.
On pourrait aussi évoquer un rock'n'roll acrobatique, la mort d'une mère, une exposition d'art contemporain, un mariage pour rire, une journée d'été à la campagne ou la vie secrète d'un gigolo.
Ces scènes - et bien d'autres encore - sont les images où viennent s'inscrire les moments d'une existence qui, sans eux, serait irrévocablement vouée à l'oubli.
Car tout ce qui n'est pas écrit disparaît.
Conjurer l'oubli : tel nous apparaît l'un des sens de ce roman animé d'une extraordinaire vitalité, alternant chutes et rebonds, effondrements et triomphes, mélancolie et exaltation.
OEuvre majeure d'une romancière passionnée par l'invention des formes, L'Eternel Fiancé confirme son exceptionnel talent : celui d'une auteure qui a juré de nous émerveiller - et de nous inquiéter - en proposant à notre regard un monde en perpétuel désaccord.
Толкова френскост има в този роман. Да, знам, няма такава дума, обаче пасва идеално на тези 220 страници. Ако ви кажа, че книгата се чете на един дъх ще ви излъжа. В нея има философия, абстракция, музика. На моменти се обърквах и се лутах из времевата линия и героите, но смятам, че си заслужаваше. Има толкова елегантност и естетика във френските автори, че ме привличат неудържимо.
Книги като тази ме замислят много за любовта и нейните измерения. За това важно ли е да споделяме живота си с голямата любов или тя трябва да си остане онази несподеленета…
“Етиен играе ролята на безвреден разтворител, който не дава възможност отровата, разпространявана от Мартен, да убие когото и да било. Разрежда съвършенството.”
“Когато момче на четири години казва “обичам те” на малко момиченце, дали думите имат същия смисъл, както когато е на петнадесет години? Да, имат абсолютно същия смисъл.”
“… и се питам дали, когато сме съответно на осемдесет и деветдесет и две години, ще мога все още да го използвам като кресло.”
Корицата на романа е самото съвършенство и абсолютно произведение на изкуството ❤️❤️❤️
Не се разбрахме с тази книга, а така исках да ми хареса. Прекалено абстрактна беше за мен. От описаните в анотацията "хумор, виталност, меланхолия", усещах само последното и дори ми дойде в повече тази вечна меланхолия, сякаш обримчила животите на героите от край до край. Корицата обаче е едно от най-красивите творения само по себе си - наистина е пленителна!
L'écriture est jolie et agréable, et c'est une manière originale de raconter l'amour. Mais je n'ai pas aimé, tout simplement. Je n'y ai pas trouvé d'intérêt, je n'ai pas été touchée par les personnages, ni emportée par le récit. Je l'ai trouvé dans une boîte à livres, je le déposerai dans une autre.
"Имах чувството, че съм прекарала живота си в очакване да стана самата себе си, без дори да се приближа до истинската си същност."
Роман за времето като мерна единица за спомените, от които е съставена личността ни, за невъзможността да се отърсиш от наслояванията му и да съществуваш в настоящето, но и за тихата трагедия на тяхната липса и недостатъчност.
Un roman inégal à mes yeux. Un début très réussi avec des personnages justes et vivants. Puis la magie disparaît : l’histoire se dilue, les digressions s'accumulent, nos héros deviennent passifs... et ça rend le tout un peu ennuyeux.
L’amour est totalement présent dans le dernier roman de Agnès Desarthe, L’éternel fiancé. Car, lorsque une déclaration d’amour a lieu à tout juste quatre ans, difficile de ne pas en garder un goût nostalgique tout au long de sa vie et un sentiment de ne jamais plus être à la hauteur de cette amour enfantin. En effet, la narratrice se retrouve à l’école maternelle, haute comme trois pommes, confronter à recevoir un message d’amour d’un autre enfant, Étienne, à peu près du même âge, lors de la fête de l’école. – « Je t’aime parce que tu as les yeux verts » lui dit-il, – » Je ne t’aime pas. Parce que tu as les cheveux de travers » lui répond-elle. En fait, elle regrettera toute sa vie cette réponse qu’elle aurait aimé ne pas avoir prononcé. Et, voilà une vie racontée au fil du temps qui passe, interrompue par des rencontres avec Étienne sans qu’il ne se souvienne de ses propos. Comment apprécier le goût du quotidien lorsque plane sur sa tête cette immensité de tendresse qu’on a refusé ? La vie a-t-elle le même goût lorsque on se met ainsi d’emblée en réserve. Heureusement, comme un morceau de musique accompli par le groupe familial, il y a une harmonie à trouver. C’est souvent assez drôle. Ainsi, le lecteur suit le temps qui passe et le récit d’une vie qui s’écoule entre hauts et bas naturels. Ça part dans tous les sens et je n’arrive pas à le raconter ! La suite ici https://vagabondageautourdesoi.com/20...
À quoi ressemble une vie ? Pour la narratrice, à une déclaration d'amour entre deux enfants de quatre ans, pendant une classe de musique. Ou à leur rencontre en plein hiver, quarante ans plus tard, dans une rue de Paris. On pourrait aussi évoquer un rock'n'roll acrobatique, la mort d'une mère, une exposition d'art contemporain, un mariage pour rire, une journée d'été à la campagne ou la vie secrète d'un gigolo. Ces scènes - et bien d'autres encore - sont les images où viennent s'inscrire les moments d'une existence qui, sans eux, serait irrévocablement vouée à l'oubli. Car tout ce qui n'est pas écrit disparaît. Conjurer l'oubli : tel nous apparaît l'un des sens de ce roman animé d'une extraordinaire vitalité, alternant chutes et rebonds, effondrements et triomphes, mélancolie et exaltation. Oeuvre majeure d'une romancière passionnée par l'invention des formes, L'Eternel Fiancé confirme son exceptionnel talent : celui d'une auteure qui a juré de nous émerveiller - et de nous inquiéter - en proposant à notre regard un monde en perpétuel désaccord.
Pour la narratrice, à une déclaration d'amour entre deux enfants de quatre ans, pendant une classe de musique.
Ou à leur rencontre en plein hiver, quarante ans plus tard, dans une rue de Paris.
On pourrait aussi évoquer un rock'n'roll acrobatique, la mort d'une mère, une exposition d'art contemporain, un mariage pour rire, une journée d'été à la campagne ou la vie secrète d'un gigolo.
Ces scènes - et bien d'autres encore - sont les images où viennent s'inscrire les moments d'une existence qui, sans eux, serait irrévocablement vouée à l'oubli.
Car tout ce qui n'est pas écrit disparaît.
Conjurer l'oubli : tel nous apparaît l'un des sens de ce roman animé d'une extraordinaire vitalité, alternant chutes et rebonds, effondrements et triomphes, mélancolie et exaltation.
OEuvre majeure d'une romancière passionnée par l'invention des formes, L'Eternel Fiancé confirme son exceptionnel talent : celui d'une auteure qui a juré de nous émerveiller - et de nous inquiéter - en proposant à notre regard un monde en perpétuel désaccord."
Lorsque la libraire m’a dépeint le scénario, j’ai été conquise par l’éventualité d’une histoire d’amour intemporelle, dans lesquels les amants sont à tout jamais épris sans jamais partager leur amour. La vérité que j’ai découverte au cours de ma lecture était au contraire d’une tristesse macabre. L’éternelle fiancée est en réalité amoureuse dans l’ombre. Elle est condamnée à ne connaître de son bien que de loin, sans jamais, ou très rarement, lui adresser la parole. Elle ne connaît pas le goût de ses lèvres et pourtant elle sais chaque détail de sa vie. L’admiration secrète de la narratrice est effrayante et mélancolique. On aurait presque envie d’aller rapporter à sa place ses sentiments à l’homme pour qui elle les éprouve. Tellement désespérée qu’elle choisit de vivre par dépit, avec un homme qu’elle n’aime pas vraiment et des enfants dont elle ne parle jamais.
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« J’avais le sentiment d’avoir passé ma vie à attendre de devenir moi-même sans jamais m’en approcher. Être soi, quelle solution décevante, un résultat piteux, surtout lorsqu’on le compare à la beauté de l’équation que pose toute existence ». Quelle beauté que ce livre ! L’auteure parvient avec une telle acuité, un tel talent à parler de l’existence, du temps qui passe, de ce qu’on en fait, des choix qu’on opère et des gens qu’on aime, de la nostalgie, des souvenirs qui nous restent, de nos parents et de notre enfance, de nos amours. De l’équation et du foisonnement de la vie en somme. Ce roman m’a profondément émue et émerveillée.
Bon, je ne vais pas mentir, j'ai vraiment peiné à terminer ce roman. Je n'ai pas accroché à l'histoire, ni aux personnages. Je n'ai pas aimé la façon d'écrire d'Agnès Desarthe avec des accumulations sans cesse, même si je comprends l'idée et à quel point ça renforce ce qu'elle veut faire passer comme message. J'ai juste tout lu en diagonale car j'avais juste hâte d'en finir. C'est dommage pourtant car j'ai trouvé le début très sympa, avec un petit air à la "En attendant Bojangles". Mais très vite j'ai perdu ce goût là et j'ai juste trouvé l'histoire inintéressante...
Désolée, j'avais vraiment envie d'aimer ce roman mais ça n'a pas marché.
Ce livre est une valse à mille temps, un cumul de désordres émotionnels qui mêle amours de jeunesse, fratries, vies de couples, liens distendus puis renoués, mort d’une mère, souvenirs, hommages, mariage et vie secrète d’un gigolo… un sacré désordre qu’on a parfois du mal à suivre !!! Et même si le texte est fluide et élégant je ne saurais pas dire si j’ai vraiment accroché tellement mon avis est mitigé
Un début de roman prometteur, mais je n'ai plus accroché sur la fin où le fil rouge, l'éternel fiancé des années de maternelle, est de plus en plus ténu. Tout tourne autour du thème de l'amour que l'on aimerait parfait, mais le récit s'éloigne de plus en plus du personnage principal pour raconter d'autres histoires d'amour plus ou moins intéressantes. J'ai trouvé ennuyeux le long passage sur la vie du chef d'orchestre atteint d'Alzheimer et de sa jeune femme dévouée.
Superbe écriture et campement de la psychologie des personnes centraux qui évoluent au fil des années. Mon seul bemol est sur la dernière partie du livre qui se passe entièrement dans la tête de la protagoniste… il y avait trop de moment obscurs où je me suis perdue dans une forêt de signes au point de décrocher un peu. Mais dans l’ensemble, une lecture très agréable et une belle histoire!
Frustrant, j'ai ressenti de l'impatience pendant la majeure partie de ce livre. Le début était prometteur, et après la première partie, l'histoire est partie en couille. Elle donnait un peu et puis écrivait des bêtises pendant des chapitres sans aucune mise à jour. Le personnage principal n'a pas beaucoup d'intégrité non plus, c'était donc une lecture douloureuse qui me deçu
Après une 1ere partie haute en couleur avec des personnages profonds qui sonnent juste, tout disparaît dans la 2eme partie ou tout se met à flotter dans un malheur qui sonne faux. Le personnage de Clyde Spencer et son handicap n'apporte rien. Donc plutôt déçue malgré un début très, tres prometteur. Dommage ! Le style est fluide et agréable avec un texte de qualité .
"Et moi, comment ferai-je ? me dis-je en surprenant le regard qu'Étienne échange avec lady Spencer, parce qu'à cet instant, je suis convaincue que je ne le reverrai jamais. Il n'a plus besoin de moi. Le sortilège est levé."
On se promène de l’enfance à l’âge adulte au bras de la narratrice. L’écriture d’Agnes Desarthe est un temps joyeuse, un temps décidée, ou plus mélancolique. On traverse les émotions comme on regarderait passer les paysages à la fenêtre du train. C’est doux et triste à la fois.
Un peu déçue par la fin de ce roman, pourtant bien écrit et captivant qui déroule un amour impossible et unilatéral d'une petite fille pour un petit garçon rencontré dans la salle des mariages et jusqu'à l'âge adulte. Beaucoup de douceur mais aussi de violence symbolique dans ce texte.
Je ne sais pas si je suis passé à côté de quelque chose mais pour moi ces vies qui ne sont pas connectées les unes aux autres n'a pas produit l'émotion ou le goût escompté.