Jump to ratings and reviews
Rate this book

Het laatste kind

Rate this book
Anne- Marie neemt afscheid van haar jongste zoon, Théo. Hij gaat studeren, en na zijn vertrek zullen al haar drie kinderen het huis uit zijn. Het laatste kind is het verslag van de zondag waarop Théo naar een eigen appartement vertrekt. Anne-Marie helpt haar zoon met de verhuizing en merkt dat ze zijn afscheid bijna niet aankan. Ze zegt tegen zichzelf dat ze zich niet moet aanstellen, maar de kleinste handelingen duizelen haar. Het vooruitzicht van een leven zonder Théo is bijna onvoorstelbaar.

173 pages, Hardcover

First published January 7, 2021

17 people are currently reading
300 people want to read

About the author

Philippe Besson

62 books1,281 followers
In 1999, Besson, who was a jurist at that time, was inspired to write his first novel, In the Absence of Men, while reading some accounts of ex-servicemen of the First World War. The novel won the Emmanuel-Roblès prize.

L'Arrière-saison, published in 2002, won the Grand Prix RTL-Lire 2003. Un garçon d'Italie was nominated for the Goncourt and the Médicis prizes.

Seeing that his works aroused so much interest, Philippe Besson then decided to dedicate himself exclusively to his writing.

Ratings & Reviews

What do you think?
Rate this book

Friends & Following

Create a free account to discover what your friends think of this book!

Community Reviews

5 stars
65 (11%)
4 stars
196 (34%)
3 stars
221 (38%)
2 stars
75 (13%)
1 star
16 (2%)
Displaying 1 - 30 of 77 reviews
Profile Image for Mika.
303 reviews195 followers
January 6, 2021
Lassitude, ennui et déception.
Philippe Besson fait depuis longtemps partie de ces gens dont je lis les livres automatiquement, sans me poser de questions, parce que je sais qu’il sait me parler. Malheureusement, son nouveau roman a eu l’effet d’un pétard mouillé : sujet vu et revu, écriture sans envergure, personnages non incarnés, presque des caricatures d’eux-mêmes.
Quel dommage. L’auteur possédait un sujet en or, avait la possibilité de s’éloigner des sentiers battus (même brûlés, à ce stade) mais ne l’a pas saisie.
Profile Image for Seregnani.
738 reviews34 followers
September 19, 2024
È il secondo libro di Besson che leggo, e l’ho scelto proprio perché il primo mi era piaciuto tantissimo. La sua scrittura, anche qua, è semplice e schietta. Una madre che non vuole “abbandonare” il suo ultimo figlio che desidera andare a vivere da solo e indipendizzarsi. L’amore di una mamma verso i figli è sempre enorme e qua lo si nota tantissimo. 4,5 ⭐️ per Philippe!
Profile Image for Zéro Janvier.
1,707 reviews125 followers
January 7, 2021
Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu un livre d'une seule traite, ou en tout cas en une seule journée. C'est le cas aujourd'hui avec Le dernier enfant, le nouveau roman de Philippe Besson.

J'ai lu tous les livres de Philippe Besson depuis son premier roman En l'absence des hommes, qui m'avait bouleversé lors de sa publication en 2001. A l'époque, j'avais été emballé par son écriture simple mais ciselée, capable de décrire des émotions universelles en donnant l'impression que les mots avaient été directement extraits du coeur du lecteur.

Depuis maintenant 20 ans, au rythme d'un roman presque tous les ans, il nous a proposé des oeuvres dans lesquelles j'ai souvent retrouvé l'émotion du premier, comme Un homme accidentel ou Retour parmi les hommes, mais aussi d'autres - plus rares - qui m'ont moins plu.

Dernièrement, il a publié une série de trois romans semi-autobiographiques dont la qualité allait malheureusement en décroissant. "Arrête avec tes mensonges", le premier de cette trilogie auto-fictionnelle, m'avait beaucoup plu et reste encore aujourd'hui l'un de mes livres préférés de Philippe Besson. Le deuxième, Un certain Paul Darrigrand, restait sympathique mais sans le souffle du premier. Quant au troisième, Dîner à Montréal, il m'avait franchement agacé, rassemblant tous les défauts récurrents des oeuvres de son auteur sans les qualités que j'avais tant aimées dans ses romans précédents.

J'étais donc un peu inquiet en commençant son nouveau roman, publié dans le cadre de la rentrée littéraire d'hiver 2021. J'avais peur que l'auteur soit désormais sur une pente descendante, condamné à se répéter et à tourner en rond.

Le dernier enfant est un court roman, tout juste 120 pages d'après ma liseuse. Le récit se déroule le temps d'une journée, un dimanche de fin d'été où Anne-Marie et son époux Patrick aident leur fils à déménager. Théo, dix-huit ans et bachelier, quitte le nid familial pour s'installer dans un appartement dans la ville la plus proche en vue de ses études. C'est le benjamin d'une fratrie dont les deux aînés ont déjà quitté la maison depuis plusieurs années. Anne-Marie appréhende le départ de son fils préféré, de son dernier enfant.

Chaque détail au cours de cette journée est une occasion de replonger dans les souvenirs familiaux, chaque moment de cette journée est une lutte contre les émotions qui remontent.

Très vite, on reconnaît la plume de Philippe Besson : simple, limpide, avec ses tics stylistiques habituels. C'est à la fois confortable, comme quand on enfile un vieux pull qu'on adore, et agaçant, parce qu'on craint que ce style caractéristique soit l'annonce d'un énième roman qui tourne en rond sur les mêmes thématiques.

L'impression se confirme : on lit des banalités, il s'installe une sensation de déjà vu, de déjà lu, quand soudain, on tombe sur une phrase, un passage, qui saute aux yeux, qui prend aux tripes, qui touche au cœur. C’est ce qui m’a toujours marqué et plu chez Philippe Besson : cette capacité, au détour d’une page somme toute banale, de décocher une flèche qui touche directement sa cible. Toujours dans son style simple, mais avec une efficacité de tireur d’élite.

Finalement, on se laisse emporter par la mélancolie lancinante de ce roman, par la triste nostalgie d'une mère accrochée à son fils et à son passé. Ce n'est sans doute pas le meilleur roman de Philippe Besson, on y retrouve quelques uns de ses défauts caractéristiques, mais on prend plaisir à suivre cette journée à la fois unique pour ses personnages et universelle pour des générations de parents et d'enfants. De quoi me réconcilier avec Philippe Besson, ou en tout cas d'atténuer mes craintes et de me faire attendre son prochain roman avec plus d'impatience que d'indifférence.
Profile Image for Patrick Martel.
374 reviews47 followers
April 24, 2021
(4,5/5, I really really liked it)
Un livre simple. Une histoire simple. Un évènement naturel, anodin, vu de l’extérieur, mais bouleversant, vécu dans l’intimité de la cellule familiale : le dernier enfant, celui du titre, quitte le bercail. L’auteur, Philippe Besson démontre avec élégance et savoir-faire qu’un drame n’a pas besoin d’être explosif pour être réel.

Le livre se déroule du lever jusqu’au soir d’une même journée, pour une mère et un père qui iront aider leur grand garçon à emménager dans son premier logis, puis se retrouveront seuls dans leur grande maison.

J’aurais aimé un chapitre où on aurait vu le fils, seul, dans son studio, en effet miroir des parents, seuls dans leur pavillon.

Une conclusion touchante, toute en réserve. Une plume délicate et chaleureuse, efficace et maîtrisée, subtile et respectueuse. LE DERNIER ENFANT : Un coup de cœur.
____________________
Philippe Besson écrit si bien :
[la mère pense] « Les jeunes n’ont pas tellement d’accès de nostalgie, ils ne connaissent pas vraiment la mélancolie, ils ne savent pas la chance qu’ils ont. »

« La vérité, c’est qu’elle pense à tout ce qui se joue en dehors d’elle, tout dont elle est exclue, tout ce que son fils ne lui confie pas, parce qu’un garçon de cet âge parle avec ses amis, pas avec ses parents, elle songe que son fils cloisonne naturellement son existence et que désormais elle se tient du mauvais côté de la cloison … »

[au resto] « Patrick, qui se glisse sur une des banquettes, bientôt rejoint par sa femme, tandis que leur fils s’installe face à eux. Ils auraient pu opter pour une configuration différente. La mère à côté du fils, par exemple, pour rappeler l’intimité entre eux. Et le père, seul, pour souligner son autorité. Ou simplement pour que les adultes paraissent moins serrés et le fils moins flottant. Mais non, ils ont voulu implicitement, sans le formuler, que le fils soit détaché, exposé, contemplé, puisque c’est lui qui est à l’honneur, puisque c’est son jour. »
Profile Image for Luca .
77 reviews1 follower
July 16, 2021
Une purge... Philippe Besson est parmi mes auteurs préféré et là je comprend même pzs comment il a pu écrire ça. Décevant de la première a la dernière page. On ne retrouve aucunement la poésie habituelle de sa plume, ni sa subtilité.
Les personnages sont caricaturaux, surtout Anne Marie dont chaque pensées m'agacent. Il met pleins de références moderne sur Instagram et Facebook et Ed Sheeran comme si il voulait montrer un compréhension de la jeune génération qu'il n'as clairement pas.
Je pense que je ne m'acharnerais pas si je n'étais pas aussi fan de ses autres livres, mais là, je n'ais pas les mots pour exprimer ma déception.
Bref, on va faire semblant de pas l'avoir lu et qu'il n'était pas de Besson.
Profile Image for Kees Paalvast.
412 reviews6 followers
August 19, 2021
De meester van de melancholie heeft weer een mooi boek geschreven. Heel herkenbaar, hoewel geschreven vanuit het perspectief van de moeder. Besson weet het alledaagse allure te geven en het gewone bijna buitengewoon te maken.
Profile Image for La Bibliothèque de Juju.
55 reviews19 followers
January 12, 2021
C’est l’histoire d’une mère. Une histoire, banale à pleurer, belle à chialer. C’est l’histoire d’un enfant, d’un grand garçon, qui quitte le nid.

Ce matin, Théo part, oui, il déménage, il s’en va vivre ailleurs.

La dernière fois que j’ai lu Besson, c’était le temps d’un dîner. Ici, tout se déroule sur une journée. Le temps d’un déménagement, d’un emménagement, le temps de tout bouleverser pour cette mère qui laisse partir le petit dernier, le temps de voir sa terre trembler de l’intérieur.

J’ai été ému par cette mère, simple et follement réelle, Anne-Marie.

Anne-Marie. C’est le prénom de cette madame tout le monde à qui Besson donne de la voix comme personne. Anne-Marie, c’est un prénom d’anti-héroïne. Ou alors de celles qu’on croise dans la vraie vie. Ni Scarlett, ni Juliette ou Bérénice, juste Anne-Marie.

« Elle dit : « C’est passé vite quand on y pense. »

Elle parle de la vie. Elle parle de sa vie. »

Une fois de plus, Philippe Besson, horloger de l’intime, dissèque les rouages de ce qui se cache à l’intérieur des êtres. Ces émotions subtiles, universelles, qu’il dépiaute avec bonheur, qu’il épluche avec minutie. Cette mélancolie, cet au revoir, dont les accents de vérité ne peuvent qu’émouvoir le lecteur.

Portrait de femme, de maman, face à elle-même, entre pudeurs et cris rentrés.

J’ai aimé ce roman. Car Besson est là où je ne l’attendais pas, dans la tête de cette femme qui se retrouve fort dépourvue à l’heure des au revoir. Cette journée prend au cœur, fascinante dans sa banalité, dans son universalité, dans ce basculement vers une forme de néant.

C’est un roman qui ne fait pas de bruit, qui ne sort de son chapeau qu’une infime vérité et une douce mélancolie de vivre, sans folie, mais oh combien réelle, palpable.

Autopsie d’un cœur gros comme l’amour d’une maman. Un roman, encore une fois, beau comme l’élégance des sentiments.
343 reviews11 followers
September 21, 2022
J'ai entendu Philippe Besson raconter dans une émission qu'à la lecture de son roman Le Dernier enfant, sa mère avait pleuré, comme elle avait pleuré toute la route du retour le jour où elle et son mari l'ont installé, lui, le dernier enfant de la fratrie, dans la ville où il allait faire ses études. Je ne connais pas la mère de Philippe Besson, mais comme je la comprends !...
À travers ce roman magnifique, l'auteur raconte un dimanche particulier de fin d'été, celui où Anne-Marie et Patrick accompagnent Théo, leur "petit dernier" pour l'aider à s'installer dans son studio.
Ce dimanche, je l'ai personnellement vécu il y a quelques semaines, c'est pourquoi cette lecture a eu pour moi une résonance particulière et m'a vraiment touchée, émue, tant les détails du récit ont fait écho à ce que j'avais ressenti. Je me suis complètement identifiée au personnage d'Anne-Marie, à son angoisse qu'elle peine à cacher, au vertige qui la saisit au moment de laisser son fils quitter le nid sécurisant où il a si vite grandi. Plus l'heure de se séparer approche, plus Anne-Marie "sent une panique sourde l'envahir". Philippe Besson décrit avec beaucoup de justesse et de pudeur les émotions de ce trio de personnages conscients qu'une page se tourne pour la famille. Philippe Besson signe un très beau roman sur le syndrome du nid vide. Une lecture coup de cœur, que je n'oublierai pas.
Profile Image for Kevin.
311 reviews42 followers
January 17, 2021
Un sujet simple, une journée que toutes les mères ont probablement vécu, mais le tout si bien raconté. Des situations qui me sont très familières, que j’ai vécues parfois au détail près, en étant du côté de l’enfant. C’est fort.
45 reviews1 follower
April 27, 2021
Déçue... j'en attendais peut-être trop.
Profile Image for Manon.
195 reviews
May 28, 2023
Il faudrait que je puisse le relire plus âgée pour vraiment le comprendre
Profile Image for ines_abdh.
130 reviews4 followers
January 14, 2024
Le rércit touchant d’une séparation aussi inévitable et commune que douloureuse.
Profile Image for Barbara The MarSienne.
264 reviews4 followers
December 1, 2022
Mon premier Philippe Besson et j'ai bien aimé le thème abordé même si pour moi c'est encore loin. Cette mère qui vit le départ de son petit dernier comme une déchirure est touchant.
Profile Image for Marie-Hélène .
467 reviews11 followers
April 13, 2022
Philippe Besson est un maître pour décrire les émotions, les bouleversements intimes, les non-dits et même les petites choses de la vie. Son écriture est fine, délicate, pleine de pudeur mais cette fois toutes ces qualités ne m'ont pas suffit. Je me suis ennuyée dans la description de ces 24h de la vie d'une mère.
On s'enlise dans un texte trop long, répétitif, et surtout plein de clichés énormes sur la vie des classes moyennes provinciales. C'est parfois même un peu condescendant ce qui casse l'émotion qu'aurait pu me susciter cette maman. C'est dommage, c'était un beau sujet !
57 reviews1 follower
April 28, 2022
Plutôt cute, surtout la fin avec son mari. Mais c’était tellement obvious qu’elle avait un enfant un enfant préféré et kinda mère hélicoptère so je laissais pas tant que ça mais le reste avec les autres personnages yeah nice
Profile Image for Carla.
100 reviews1 follower
May 26, 2025
partagée entre l’admiration (de par sa capacité à trouver un fil rouge entre d’innombrables mères), et l’ennui (caricatural tout de même)
Profile Image for Émilie  B..
109 reviews1 follower
April 24, 2025
J'ai commencé ce livre, en livre audio et la voix de la narratrice m'était insupportable. En revanche le thème me donnait envie d'en savoir plus. J'ai trouvé ce roman à la bibliothèque et je l'ai poursuivi en le lisant de manière traditionnelle.

J'ai apprécié ce court roman car je me suis projetée de ce que serait ma vie quand mes enfants partiront et quitteront la maison. Aujourd'hui, ils sont ma priorité, demain ils seront indépendants et il faudra apprendre à se renouveler.
Un livre qui m'a interrogé sur moi-même.
89 reviews1 follower
August 13, 2021
Mooi gegeven: een vrouw die met leedwezen haar 3e
Kind op kamers ziet gaan. Het hele
Boek beslaat 1 dag: de dag van de verhuizing.
Maar godallemachtig, wat een zeikwijf is die hoofdpersoon! Het is goed geschreven en waarschijnlijk zeer to the point voor bepaalde mensen, maar niet voor mij, helaas. Of
Gelukkig
Profile Image for Astrid Inge.
347 reviews3 followers
March 24, 2024
Het laatste kind vertelt het verhaal van een zoon die als laatste het ouderlijk huis verlaat en wat dit doet met zijn moeder. Daarnaast is dit het verhaal van een echtgenoot die zijn vrouw weer thuisbrengt. Mooi geschreven maar voor mij mist het de kracht van Lieg met mij.
Profile Image for Sniv.
170 reviews6 followers
December 15, 2021
Il est venu lui dire que les épreuves, on les surmonte toujours, même celles qu’on croit insurmontables, surtout celles-là.

Sa vie a passé, la chanson est restée.
Profile Image for Nathalie Vanhauwaert.
1,087 reviews43 followers
March 22, 2021
Anne-Marie et Patrick occupent leur pavillon depuis 30 ans, tout est impeccable, ordonné, rangé, comme leur vie. Ils ont trois enfants, et aujourd'hui, Théo le dernier, va quitter le nid familial et voler de ses propres ailes.

Une journée qui pourrait être banale mais pas pour Anne-Marie qui va vivre 24 heures compliquées, c'est ce que nous propose de vivre Philippe Besson, la dernière journée, celle de la séparation où pour Anne-Marie tout s'écroule !

On commence par le petit déjeuner, le dernier matin de Théo qu'ils iront installer tout à l'heure dans son 22 m². Philippe Besson nous emmène vraiment dans la tête d'Anne-Marie, il nous transmet ses émotions, ses réflexions avec délicatesse et beaucoup d'émotions.

Anne-Marie observe son fils avec amour, elle pense à tout ce qu'ils ont vécu ensemble, à tout ce qu'ils ne feront plus, à tout ce qu'elle ne pourra plus lui demander, le questionner, le protéger, veiller sur lui.

Elle est d'abord nostalgique, revoit "leur vie".

"C'est passé vite quand on y pense."

Elle mesure déjà le manque que va susciter cette séparation, c'est comme un deuil à faire. La douleur est intense, un grand vide s'installe car lui, Théo remplissait ses journées, elle devait veiller sur lui, il était sa raison de vivre, occupait ses pensées, prenait tout son temps.

Comment vivre à deux après? C'est la peur, le désarroi qui s'empare d'elle à présent.

J'ai vraiment été émue, touchée par ce texte. Je sais aujourd'hui à quoi m'attendre quand mon fils quittera la maison !

J'ai aimé la délicatesse de l'écriture et ce pouvoir d'empathie, se glisser dans la tête d'Anne-Marie est une réelle prouesse, une énorme sensibilité.

Un texte tout en nuances semant le vertige et la peur du basculement à tout moment face à la solitude à venir des jours nouveaux.

Ma note : 9/10

Les jolies phrases

Et le silence, est-ce que ça ne dit pas davantage ?

Il n'a pas conscience que cet ordinateur est devenu son compagnon le plus sûr, une prothèse, un prolongement de lui-même.

Les mères n'oublient jamais quand elles ont cru, un jour, perdre leur enfant. Elles ne se débarrassent jamais de la frayeur non plus. Elles vivent chaque jour en redoutant qu'un autre accident survienne.

Après tout, ils ont construit un foyer, fait trois enfants, qu'ils ont amenés sans encombre jusqu'à l'âge adulte, ils sont toujours ensemble trente ans après, et il ne les a jamais vus se disputer. C'est peut-être ça la vraie originalité, c'est peut-être ça le vrai amour. Plutôt que des incendies qui finissent par s'éteindre.

Et parfois il faut se détacher de ses parents pour s'apercevoir à quel point on tient à eux, même si on le nierait, y compris sous la torture.

Ce faisant, il apprend une leçon nouvelle : les fils parfois rassurent les mères, le rapport un jour s'inverse et c'est maintenant, c'est maintenant que ça se passe, elle a toujours pris soin de lui, elle prend encore soin de lui alors qu'il a vingt-sept ans et voilà que, dans un inattendu retournement, il doit prendre soin d'elle, se montrer attentif, attentionné, prononcer des mots réconfortants : 'T'inquiète, il s'en sortira très bien. Il est dégourdi, Théo."

A un moment, nos attentes, ou nos frustrations, on s'en fiche, tu comprends. Il faut juste qu'on accepte les événements.

Donc, elle n'abdique pas : "En fait, c'est tout bête : mes enfants m'ont rendue heureuse. Maintenant qu'ils sont partis, qu'ils sont tous partis, est-ce que je suis condamnée à être moins heureuse ?"

Combien de fois ont-ils clamé que les enfants c'est bien sympathique, on les adore mais quand même ça prend toute la place alors vivement qu'ils s'en aillent pour qu'on puisse souffler et profiter ? Combien de fois ont-ils laissé entendre qu'ils avaient hâte de cesser d'être des parents pour redevenir des époux, parce que bon, hein on a le droit de penser à nous aussi, pas vrai ? Sauf que voilà, c'est maintenant, c'est tout de suite et elle n'est pas certaine de se rappeler comment on fait.

https://nathavh49.blogspot.com/2021/0...
Profile Image for Federica Rampi.
701 reviews229 followers
July 15, 2022
La casa vuota


Cosa succede nel cuore di una madre quando l’ultimo figlio va via di casa?

Senza ammetterlo, Anne-Marie teme da mesi questo momento
Oggi il figlio più giovane, Théo, lascia il nido di famiglia, come avevano fatto già il fratello e la sorella maggiori, ma senza traumi.
Dall'ultima colazione di famiglia in tre intorno al tavolo della cucina al momento in cui la sagoma del figlio scompare dal finestrino posteriore del furgone con cui l’hanno aiutato a fare il trasloco, Anne-Marie dovrà affrontare che niente sarà più come prima.
La prospettiva di una vita senza Theo (che si sta trasferendo per motivi di studio in un monolocale in una città vicina), è quasi inimmaginabile.

“Lei pensa: non ho notato che è diventato grande. No, non ha notato che stava cambiando, che stava per sfuggirle, che non poteva essere altrimenti.”
"E quando se ne è resa conto, era troppo tardi"

Durante queste ventiquattr’ore , Anne-Marie, instabile e confusa, goffa e commovente, rivisita i momenti più importanti della sua vita, in gran parte dedicata alla maternità, tra l'oblio di sé stessa e la gioia di essere il centro di gravità della famiglia.
Anne-Marie e suo marito Patrick si erano conosciuti sul lavoro, entrambi impiegati nei grandi magazzini Leclerc.
Trent'anni dopo,hanno ancora la stessa routine, lo stesso lavoro ; Patrick è rimasto burbero e silenzioso, incapace di mostrare affetto ed empatia verso la moglie e Théo in questo è simile al padre, un ragazzo poco espansivo, che non mostra entusiasmo per niente che non siano i videogiochi e la musica di Ed Sheeran, sempre a disagio con la madre quando riceve i messaggi sul telefono, al punto da farla sentire un’esclusa

Con il suo ultimo figlio che ora vola via da solo, come può reimparare a vivere accanto a Patrick, e dare un nuovo senso per la vita che verrà ?
“Come si ripensa il proprio ruolo"

Philippe Besson riesce a portare un evento ordinario a momento sublime e commovente.
Con il suo stile elegante, preciso e dettagliato , scruta le emozioni contraddittorie, i pensieri segreti di una donna che si sente espropriata della sua maternità, vacillante di fronte all'orizzonte sconosciuto che si apre davanti a lei.
Una dolce malinconia e una follia impalpabile sfiorano questa madre mossa dalla sua infinita angoscia davanti a tutto questo spazio improvvisamente vuoto, percepito come un lutto
Un romanzo di infinita tenerezza fatto di emozioni sottili e universali
Profile Image for L'atelier de Litote.
651 reviews41 followers
May 4, 2021
Voici un très beau roman empreint de nostalgie et de souvenirs de tout ce qui fait une vie. Que devient-on une fois que nos enfants quittent le nid. Nous allons suivre une famille donc le dernier enfant âgé de 19 ans, s'apprête à poursuivre ses études dans une autre ville et à prendre un petit appartement. Tout au long du roman nous avons le point de vue unique de la mère. Savoir que son enfant va prendre son autonomie et quelque chose de douloureux pour elle. Elle a déjà vécu cela pour ces deux premiers enfants mais pour celui-ci c'est quelque chose de spécial, c'est le petit dernier. Au fil des lignes on va suivre le cheminement mélancolique de ses pensées. Elle n'est pas seule à vivre cette épreuve son mari est à ses côtés pourtant il ne semble pas être autant touché. C'est un caractère plus introverti, tout en retenu. On entre dans l'intimité des personnages et bien entendu comme toujours avec Philippe Besson, on est amené à se dire que c'est ce qu'on a vécu ou ce que l'on sera amené à vivre peut-être. Une histoire universelle, la justesse, la précision et tous les sentiments évoqués font résonance. Une lecture en demi-teinte entre réalité et futur programmé. Dire que ce livre m'a parlée et en de ça de la vérité. Il évoque pour moi un passage obligé. Que reste-t-il de cette famille sans enfants ? Un couple qui tourne une page essentielle de ce qui faisait leur vie. Se retrouver un beau matin, au-dessus du vide face à l'inconnu, de ce que sera la vie après. Cette angoisse nous est livrée avec des mots simples qui viennent nous toucher au cœur. Un roman qui pose la question de ce que c'est que d'être mère. En donnant naissance à nos enfants nous savons déjà qu'il nous quitterons, notre tâche consiste donc à les aimer, les éduquer afin de pouvoir les laisser s'envoler quand ils seront prêts. Savoir cela n'empêche pas de ressentir ce vide abyssale et douter de savoir comment faire pour poursuive le chemin seule. Savoir poser des mots sur tout ce que l'on peut ressentir lors de ce moment difficile, c'est le grand talent de l'auteur. Explorant cette fracture avec une justesse et une émotion qui viendront à coup sûr toucher le lecteur. Bonne lecture.
http://latelierdelitote.canalblog.com...
Profile Image for Vincent Dufour.
9 reviews
January 23, 2022
J'étais inquiet avant cette lecture. Je suis un grand fan de Besson, il s'agit sans aucun doute de l'auteur que j'ai le plus lu dans les deux dernières années. Les critiques étaient partagées et le sujet ne m'attirait pas particulièrement. Je suis heureux de pouvoir dire que Besson m'a prouvé que je m'inquiétait pour rien.

On suit la journée difficile d'une mère le jour du déménagement du dernier enfant de la famille hors de la maison familiale. Premièrement, j'ai été impressionné par la capacité de Philippe Besson à écrire dans la perspective d'une mère de famille d'une cinquantaine d'année. Mission réussie. La beauté de ce roman vient de la façon habile que la routine, les tâches quotidiennes et la vie de tous les jours y sont décrits. Il n'y a pas d'événement déclencheur, il n'y a pas de moment critique. Il est facile d'être déçu par se roman si on s'attend à ce genre de déroulement.

Bref, bien qu'il ne s'agit pas de l'histoire la plus intéressante qui existe, l'écriture de Besson et la justesse de ces descriptions font de ce roman une bonne lecture.
Profile Image for Eloane Davezac.
10 reviews
June 9, 2024
J’ai étonnamment apprécié cette lecture.
J’ai dévoré le livre en une après-midi alors que c’est pas ce que je lis d’habitude, mais ça m’a tellement aidé à comprendre et à décortiquer pleins d’aspects de ma vie. Je vois différemment la relation que j’ai avec mes parents, ma manière de remettre en question mes aspirations à l’indépendance et ça m’a encouragée à tout considérer à travers un nouveau prisme.
Cependant, les personnages sont assez caricaturaux et parfois, je ne m’identifiais pas du tout à « l’adolescent cliché qui veut quitter le nid ». C’est aussi le portrait d’un modèle familiale assez archaïque qui fait juste de la peine de temps en temps lorsqu’on voit la pauvre femme seule et pas épanouie dans son mariage avec le patriarche taiseux. La fin m’a carrément prise de court.
Bref, c’était un peu les montagnes russes ce livre, mais j’en sors grandie.
Profile Image for João Roque.
342 reviews16 followers
August 14, 2023
E li pois o penúltimo livro deste autor de que tenho toda a obra e qu eu aprecio muito.
"Le dernier enfant" é mais a história de uma mãe do que a história da sua separação do filho mais novo.
Esta separação serve assim, para esta mulher sofrida, ferida desde criança pelo desaparecimento dos pais ir contando a sua vida, o homem da sua vida e os filhos que teve...
Claro que quando Theo, o mais novo, e aquele que mais a marcou, se separa do lar materno ela sofre uma vez mais e de uma forma profunda, como só as mães sabem sofrer.
Por isso este livro é uma homenagem de PB a sua mãe e a todas as nossas mães, que passaram certamente pela mesma situação.
Destaco o pequeno último capitulo, muito bonito e que é uma enorme prova de amor.
Profile Image for Anneleen DM.
68 reviews1 follower
September 22, 2024
2,5 ⭐️

Het boek beslaat 1 dag in het leven van een moeder van 3 kinderen waarbij haar jongste zoon het huis uit gaat. De idee voor een boek daarover vind ik heel mooi en ik denk dat ik mijn toekomstige zelf erin zal herkennen 🥹. Je volgt mee met elke gedachtengang wat ergens mooi is omdat het om zo gewonen dingen en gedachten gaat. De manier waarop het geschreven is, vond ik minder mooi. Einde dan wel weer heel mooi.

“De gelukkige dagen komen nooit meer terug. Het is voorbij, geen voldoening, geen volmaaktheid meer, niet meer de zekerheid volledig op haar plaats te zijn, in haar rol te zitten, niet meer dir vaste overtuiging dat iedereen een betekenis aan zijn leven geeft en dat zij de hare had gevonden en dat ze die verloren heeft”
Profile Image for Lella52.
237 reviews4 followers
April 12, 2024
L’ultimo figlio” di Philippe Besson è un libro che racconta una storia “vera”, perché è una storia che noi madri conosciamo bene: il vuoto che i figli lasciano quando se ne vanno da casa per costruirsi la loro vita.
Il romanzo ripercorre la giornata in cui due genitori si separano dal figlio che va a vivere da solo. È un romanzo intriso di malinconia, che scandaglia con grande vivezza i sentimenti, le paure, i ricordi della vita di coppia e di famiglia della madre, che non si rassegna all'inevitabile, che si sente schiacciata da questo evento.
Scritto benissimo nello stile semplice e raffinato di Besson, io trovo però che manchi della forza e dell'intensità di “Non mentirmi”
Displaying 1 - 30 of 77 reviews

Can't find what you're looking for?

Get help and learn more about the design.