Dans un quartier populaire, des destins s’entrecroisent. Ceux d’enfants meurtris ou lumineux, ceux d’adultes qui cherchent la beauté en fuyant les petites et les grandes misères du quotidien... Comme elle l’avait fait avec Les cordes à linge de la Basse-Ville (Lévesque éditeur, 2018), Lyne Richard nous entraîne dans les rues de Saint-Sauveur, à la rencontre de personnages simples et vrais. Cette fois, la couleur rouge accompagne ce défilé tantôt déchirant, tantôt attendrissant, mais toujours empreint d’humanité.
Il est rarissime que les nouvelles me fassent vivre autant d'émotions. Prismacolor no 325, ce sont des nouvelles reliées entre elles très habilement. Je me suis laissé porter par plusieurs d'entre elles, sans réfléchir, et je ne pourrais pas expliquer tous les liens qui les unissent, certains étant plus évidents que d'autres. Cependant, j'ai franchement apprécié que le style fluctue tout en demeurant fin et efficace, que les thèmes varient pour faire valser les émotions du lecteur et que les personnages colorés se retrouvent. C'est poétique, touchant, choquant, marquant.
Je présenterai certaines d'entre elles à mes élèves, parce qu'elle sont absolument remarquables et plus accessibles quant aux thèmes qui les intéressent.
Pour être honnête, je suis loin d’être une fan de recueil de nouvelles. Je les trouve trop souvent inégaux. J’essaie de m’en tenir loin pour la simple et bonne raison que je veux éviter d’être déçu.
Avec Prismacolor, ça été différent. J’ai été attiré, hypnotisé par le résumé. Lors de ma lecture, j’ai été absorbé par chacune des nouvelles. La première m’a laissé sans mot, la deuxième m’a ébranlé alors qu’une autre m’a fendu le coeur et que la dernière m’a émue. Je les ai dévoré. Toutes. Je les ai savouré. Toutes. Je n’ai jamais autant aimé un recueil de nouvelles. L’autrice tisse des liens très intéressants, laissant ses personnages se côtoyer dans la joie et la tristesse. Un fil invisible reliant les histoires entre elles.
C’est un livre qu’on veut faire durer tant la plume de l’autrice est addictive. Ses mots se sont frayés un chemin jusqu’à mon coeur. J’ai annoté beaucoup de passages afin de les relire. Je ne connaissais pas Lyne Richard. Je relirai cette autrice à coup sûr.
J’aurai décidément bien peu lu cette année si la tendance se maintient. Par contre, il faut dire que je fais beaucoup, beaucoup d’autres choses. La lecture de ce recueil de nouvelles, campé dans un univers sombre, mais éclairé de trouées de lumière et de couleurs, est passée très très vite. Chaque personnage a un petit quelque chose d’unique. Simplement, je ne sais pas ce qui se passe avec moi, on dirait que les comptes rendus ou les impressions de lecture que je prenais tant de plaisir à rédiger m’ennuient un peu ces temps-ci.
J'avais entendu parler de ce recueil et comme j'ai adoré colorier avec mes Prismacolor toute ma jeunesse, j'ai eu envie de le lire. Et comme plusieurs personnages, mon no.325 était souvent le plus usé de la boite. Quel tourbillon d'émotions! J'ai aimé le croisement entre les destinées de plusieurs personnages, même si plusieurs d'entre elles m'ont bouleversées.