En 2018, Sylvain Tesson est invité par le photographe animalier Vincent Munier à observer aux confins du Tibet les derniers spécimens de la panthère des neiges. Ces animaux discrets et très craintifs vivent sur un gigantesque plateau culminant à 5 000 m d'altitude, le Changtang. Situé au Tibet septentrional et occidental, il s'étend sur environ 1 600 km, du Ladakh à la province du Qinghai, et il est habité par les nomades Changpas. L'équipe atterrit à Pékin, puis prend la route à bord d'un 4X4 en direction du Tibet. Au fil des jours le convoi s'achemine vers des panoramas de plus en plus grandioses et déserts : là où la population recule, la faune avance et se déploie, protégée des effets nocifs de la civilisation. Sylvain Tesson décrit une sorte de savane africaine qui serait perchée à 4 000 mètres d'altitude, où l'on croise des troupeaux d'antilopes, des chèvres bleues, des hordes de yacks qui traversent de vastes étendues herbeuses où s'élèvent des dunes. L'équipe s'enfonce toujours plus loin, se hissant à des hauteurs qui dépassent largement ce que nous connaissons en Europe. À 5 000 m d'altitude s'ouvre le domaine de la panthère des neiges. Dans ce sanctuaire naturel totalement inhospitalier pour l'homme, le félin a trouvé les moyens de sa survie et de sa tranquillité. Les conditions d'observation deviennent très difficiles, il faut parfois rester immobile pendant trente heures consécutives par -30° C pour apercevoir quelques minutes le passage majestueux de l'animal... Sylvain Tesson entrecroise habilement le récit d'une aventure exceptionnelle aux confins du Tibet avec des réflexions d'une pertinence remarquable sur les conséquences désastreuses de l'activité humaine envers le règne animal. À travers l'exemple de la panthère des neiges, l'auteur s'interroge sur la morphologie d'un monde où toutes les espèces viendraient à se raréfier puis à s'éteindre. Il nous entraîne dans cette aventure singulière où l'on s'intéresse autant à l'art de l'affût animalier qu'à la spiritualité asiatique.
Sylvain Tesson est le fils de Marie-Claude et Philippe Tesson et le frère de la comédienne Stéphanie Tesson et de la journaliste d'art Daphné Tesson.
Géographe de formation, il effectue en 1993 un tour du monde à bicyclette avec Alexandre Poussin avec qui il traverse l'Himalaya à pied en 1997. Il traverse également les steppes d'Asie centrale à cheval avec la photographe et compagne Priscilla Telmon, sur plus de 3 000 km du Kazakhstan à l'Ouzbékistan. En 2004, il reprend l'itinéraire des évadés du goulag en suivant le récit de Sławomir Rawicz : The Long Walk (1955)1. Ce périple l'emmène de la Sibérie jusqu'en Inde à pied. Sylvain était également un « escaladeur de cathédrales » et au sein d'un cercle d'acrobates on le surnommait « le prince des chats », tandis qu'il escaladait Notre-Dame de Paris, le Mont-Saint-Michel, l'église Sainte Clotilde et d'autres monuments (principalement des églises) à Orléans, Argentan, Reims, Amiens ou encore Anvers. En 2010, après avoir fait allusion à ce projet de nombreuses fois, Sylvain Tesson passe six mois en ermite dans une cabane au sud de la Sibérie, sur les bords du lac Baïkal, non loin d'Irkoutsk. Selon ses propres dires : « Recette du bonheur : une fenêtre sur le Baïkal, une table devant la fenêtre ».
Il voyage la plupart du temps par ses propres moyens, c'est-à-dire sans le soutien de la technique moderne, en totale autonomie. Ses expéditions sont financées par la réalisation de documentaires, par des cycles de conférences et par la vente de ses récits d'expédition.
Il écrit également des nouvelles. Il signe de nombreuses préfaces et commentaires de films. Il collabore à diverses revues. On peut retrouver ses bloc-notes chaque mois dans le magazine Grands reportages. Depuis 2004, il multiplie les reportages pour Le Figaro Magazine avec le photographe Thomas Goisque et le peintre Bertrand de Miollis. Il signe plusieurs documentaires pour la chaîne France 5. Il obtient le prix Goncourt de la Nouvelle en 2009, pour Une vie à coucher dehors (éditions Gallimard, 2009) et le prix Médicis essai en 2011 pour Dans les forêts de Sibérie.
There are two main characters in this travel-memoir of Tibet: the snow leopard and Sylvain Tesson. One is depicted in its majesty and beauty, the other much less so. Sylvain Tesson remarks several times in the memoir how difficult it was to remain quiet while hiding in ambush to photograph the snow leopard because he likes to talk. Indeed. One gets the impression that he is the kind of fellow who is very much in love with the sound of his own voice. More snow leopard and less Sylvain would have greatly improved this work.
De belles descriptions de paysages plombées par une littérature un peu trop sentencieuse. Dans son dernier ouvrage, Sylvain Tesson part à la recherche de la panthère des neiges dans un endroit qui n’est pas révélé pour que les chasseurs ne puissent aller la déranger et que le mystère soit gardé. Il nous emmène par courts chapitres dans les confins de l'Asie et, avec son sens de l’image très développé, nous livre des descriptions magnifiques. En plus de son côté aventurier malin, il possède un vrai talent de passeur et de poète. J’aurais aimé cependant être un peu surpris par rapport à ses précédents ouvrages. Ici, rien de neuf, je ne suis pas ennuyé, mais je n’ai pas été bouleversé non plus. Le deuxième aspect du livre qui me gêne plus est la posture contradictoire adoptée par Sylvain Tesson. Avec "La panthère des neiges", il écrit un très beau documentaire animalier, mais qui bascule malheureusement trop souvent dans l’anti-humanisme (les hommes sont méchants et détruisent la planète) et l’anti-modernisme (la modernité nous rend tristes). Il déplore que le progrès permette aux hommes de se promener aux quatre coins du monde en le détériorant, mais il en fait pourtant son fonds de commerce depuis de nombreuses années. J’aurais aimé que cette posture contradictoire soit explorée par l’auteur et expliquée au lecteur. J’aurais apprécié également un récit plus humaniste et une analyse plus profonde des relations entre les membres de l’expédition. Au contraire, Sylvain Tesson préfère délivrer des leçons de morale ou des blagues pour clore ses chapitres. Tout cela produit un discours écologique certes gentil et sympathique, mais naïf et finalement limité. C’est dommage.
Ce qui est bien c'est d'avoir découvert Munier. Mis a part ça, l'écrivain est insupportable. Il se croit philosophe et poète, mais rend vraiment pénible la lecture.
DNF at 55% I did not go into this expecting a non-fiction about snow leopards, luckily, that would've been an even biger disappointment, but I did expect a bit more about these animals considering it's the reason they're in Tibet to begin with. The author of this book just loves the sound of his own voice a little too much. The opening line compares female ski isntructors to snow leopard as they both make love in a world covered in white. That line already made me cringe but it certainly wasn't the only one. I ended up liking all of the other people mentioned in the book, maybe I was just clinging to any other human being in the book to help me escape the authorial voice. Many hollow reflections on humanity, consumerism, modern development, the destruction of the natural world. They didn't just not come across as being sincere they also led nowhere. I also felt very uncomfortable with the way he would describe the local people there. Maybe it was down to the dutch translation. Would I have liked getting to the part where he actually does encounter a snow leopard? Yes, but probably his self-centered description of them would ruin the experience in any case.
Would recommend checking out Munier's instagram for some nice animal photography.
basically a 200-page tinder profile. my heart goes out to Munier, Léo, and especially Marie for enduring weeks in freezing cold, remote wilderness with this narrator and his philosopher dad jokes.
„Upravo sam shvatio sledeće: čovekova bašta naseljena je raznim prisustvima. Ona nam ne žele zlo, ali nas drže na oku. Ništa od onog što učinimo ne može da promakne njihovoj budnosti. Zveri su čuvari parka, a čovek se tu igra obručem, verujući da je kralj. Bilo je to otkriće. Nije bilo neprijatno. Sada sam znao da nisam sam.” (46)
Poput „U očima zveri” Nastasje Marten, Teson sjajno pokazuje da i dalje postoje tačke na planeti u kojima nismo domaćini, već gosti. Pišući o svojoj avanturi – putu na Tibet u potrazi za snežnim leopardom – Teson drži i predavanje o strpljivosti, percepciji, pažnji i saživljavanju sa okolinom. Toliko me ushićuje taj fizički, ali i emocionalni uspon, da sam sklon da prenebregnem i neke omašenosti, pa i upućivanje na opšta mesta ekološke filozofije. Ipak, podsticajne teme premašuju ono što se delu može prigovoriti, a trenutno razmišljam o tome šta pejzaž čini pejzažom. Da li je predstavlja samo kategoriju vezanu za ljude, ili pejzaž mogu imati i drugi životni oblici?
Pejzaž je ujedno i detektivski posao i igra očekivanjima. Iako ga možda posedujemo svojim pogledom i formatiramo u odnosu na to šta kultura može o pejzažu da kaže – nikada ne može potpuno biti naš jer se celina uvek opire pogledu. I ne samo što nikada nećemo biti svesni svakog svojstva pejzaža – biološkog, istorijskog, geološkog – nego svaki pejzaž može generisati mnoštvo novih, mikro i makropejzaža. Pogled putuje dalje od nogu, a misao pretiče pogled.
Nije čudo što je Teson pronašao na Tibetu i tao i geopoetiku, pa i to da Prust može da se poveže sa principom vrebanja u lovu (123–124). Tekst je nastavak putovanja drugim sredstvima.
A i sve je ovo izlišno u odnosu na predivnu pesmu Nika Kejva pisanu baš za dokumentarac sniman po ovoj knjizi: https://www.youtube.com/watch?v=kGVhw... Ko u njoj pronađe nešto blisko, biće dobar čitalac Tesonovog dela.
This book was like listening to the stoned rants of the most pompous, cynical hipster you could ever imagine. He hates everything. He hates Peter Matthiessen, who’s book “The Snow Leopard” was an infinitely more affecting account of the subject. He hates humans. And not in the sarcastic, weary way that all lovers of the natural world do, but his hatred emanates from the page with all the wit and subtlety of a 16 year old who just discovered nihilism. He is smarter than everyone. He is better than everyone. His story is more interesting than anyone’s. He saw the snow leopard, and anyone who hasn’t isn’t worth hearing from. Of this he is certain. In reality this nothing of a memoir left me feeling nothing, learning nothing, and no better for having opened it. I only finished as a an act of will, to see how long I could bare to listen to the inner monologue of this whiney narcissist.
Nel corso della lettura di questo libro la mia attenzione ha oscillato tra due sentimenti contastanti. Da una parte il fascino straordinario dei luoghi, le valli dell’immenso altopiano tibetano con la sua scarsa vegetazione ma con una fauna variegata, popolato da lupi, “pecore blu”, uccelli necrofagi, piccole mandrie di yak, grandi ungulati che come osserva Tesson “…vengono da epoche immemoriali. Sono i totem della vita selvaggia. Erano sulle pareti del Paleolitico e non sono cambiati…”.
Soltanto in queste terre, che raggiungono costantemente temperature di 20-30 gradi sottozero, e non altrove, si verificano i rari avvistamenti dell’animale chimera cui è dedicato questo libro, la Panthera Uncia (o pantera delle nevi), che come un miraggio appare e scompare alla vista degli uomini appostati.
Quando nel prologo uno scrittore viaggiatore, come è definito Sylvain Tesson, si imbatte in un fotografo naturalista (Vincent Munier, affetto da “una forma pacifica e continentale della sindrome di Moby Dick. Invece di una balena cercava una pantera e non voleva arpionarla bensì fotografarla. Ma in lui ardeva lo stesso fuoco che aveva divorato l’eroe di Herman Melville”) si immagina già la piega che prenderanno gli eventi, a scaraventare un piccolo team di ricercatori (nel senso letterale del termine) nel gelo tibetano fra mille disagi, marce forzate con gli occhi bene aperti.
Esiste peraltro anche una versione cinematografica dell’impresa (presentata a Cannes 2021), con la regia di Munier e della sua compagna, che sono molto ansioso di vedere e comparare con le suggestioni che mi sono sorte dalla descrizione dei luoghi (alimentate da una minuziosa ricerca sugli atlanti geografici che possiedo e da immagini in rete; immagini scarse poiché, come prevedibile e direi per fortuna, google map non arriva ancora lassù, così che la nostra fantasia può sprigionarsi liberamente…!).
Ma, come premettevo, c’è nel libro un aspetto che tende a confliggere con questa bellezza e a ridurre il piacere della lettura: è un elemento ben descritto nel commento di un lettore americano che osserva ”… Ci sono due personaggi principali in questa memoria di viaggio del Tibet: la pantera delle nevi e Sylvain Tesson. Uno è raffigurato nella sua maestosità e bellezza, l'altro molto meno… Si ha l'impressione che sia il tipo di persona molto innamorata del suono della propria voce. Più pantera delle nevi e meno Sylvain avrebbero notevolmente migliorato questo lavoro”.
Dato per scontato che il racconto sia narrato in prima persona dall’autore, si ha tuttavia la continua (e un po’ fastidiosa) impressione che Tesson ami tirarsela alquanto, con le continue spesso gratuite citazioni di località in giro per il mondo visitate in altri viaggi (a volte sembrano quasi sottintendere: io viaggio e voi no!), con le riflessioni ecologistiche, condivisibili certo ma quanto meno di seconda mano, e con l’insopprimibile tendenza a parlare sempre di sé stesso, caratteristica che pare una prerogativa degli autori francesi, ma Tesson esaspera, soprattutto a confronto con la silenziosa sacralità che i territori esplorati emanano.
Aggiornamento 05/02/24: Dopo poco più di un anno ho visto il film, il documentario girato da Marie Amiguet e Vincent Munier sulla stessa esperienza che ha ispirato l’omonimo libro, firmato da Sylvain Tesson, il terzo componente della spedizione. E’ tutto bellissimo, il documentario, i luoghi, gli animali, è incredibile pensare che luoghi in apparenza così deserti e desolati, pullulino in realtà di tanti animali di innumerevoli specie diverse: uccelli, yak, roditori, felini, ungulati di ogni tipo e razza, volpi, orsi, lupi. Anche il difetto principale del libro, la verbosità e l’egocentrismo di Tesson qui è molto mitigato; anzi, a lasciare rari commenti sussurrati alle immagini, già di per sé eloquenti, è soprattutto Munier e lo fa con la misura e la proprietà di un vero camminatore, osservatore e amante della natura. La pantera, forse perché lungamente attesa, è meravigliosa.
In quasi absolute stilte liggen wachten, bij -30 graden Celsius, op een mythisch dier dat zich verborgen houdt op de Tibetaanse hoogvlakten en zich misschien helemaal niet zal vertonen, dat is de insteek van dit reisverslag van Sylvain Tesson. De Franse schrijver, reiziger en zelfverklaard filosoof doet dit in een beeldrijke en heel visuele taal. "Bij dageraad werd het nachtelijk duister door een goudgeel lemmet opgelicht en twee uur later bespikkelde het zonlicht de lakens van keien, waar her en der toefjes gras onder uitstaken. De wereld was de eeuwigheid in ijs gevat. Het leek onbestaanbaar dat de pieken in deze kou ooit nog verder konden afbrokkelen."
Naast de lange en verre trip, is het boek tegelijk een innerlijke reis, waarin de hoofdpersonages zichzelf meermaals tegenkomen, ook al krijgen we enkel inkijk in de gedachten van de verteller. Die vergelijkt de zoektocht naar de sneeuwpanter o.a. met het gemis van zijn vriendin, met wie de relatie een tijd geleden uitgedoofd is : "Een veelvoorkomend verschijnsel: iemand die je mist, zie je overal om je heen." De andere drie reisgezellen, de beroemde natuurfotograaf Vincent Munier en zijn vriendin Marie, en Léo, de filosoof van het gezelschap, worden herleid tot figuranten in het verhaal van de ik-figuur.
Tussen de beschrijvingen van de natuur, de dieren en de activiteiten van de vier protagonisten door, maakt de verteller tijd vrij om vrijelijk kritiek te spuien op onze huidige consumptiemaatschappij, de lelijkheid van de bewoonde wereld en de grote steden, en reserveert daar een speciaal plaatsje voor China, dat het als politiek en socio-economisch systeem meermaals moet ontgelden:
"De Chinese regering had haar oude plan om Tibet onder haar heerschappij te brengen verwezenlijkt. Beijing hield zich niet meer bezig met het vervolgen van monniken. Om een gebied onder controle te houden is er een principe dat beter werkt dan dwang: humanitaire ontwikkeling en ruimtelijke ordening. Wanneer de centrale staat comfort biedt, verstomt het rumoer. En als het gepeupel dan toch in opstand komt, roepen de autoriteiten: 'Wat? Oproer? Terwijl wij scholen bouwen?' Lenin had deze methode honderd jaar geleden al uitgeprobeerd met zijn 'elektrificatie van het land'. Vanaf de jaren tachtig had Beijing deze strategie toegepast. De revolutionaire retoriek had plaatsgemaakt voor logistiek. Met hetzelfde doel: grip op het gebied."
Tot halverwege het verhaal werkt dat, maar daarna herhaalt de verteller zich te vaak. In die mate zelfs dat het naar het einde toe een beetje drammerig wordt. De oproep tot traagheid en introspectie enerzijds en het respect voor de natuur en de oproep om niet elk plekje en elke soort op aarde te domesticeren of voor toeristen open te stellen anderzijds, passen perfect in het reisverhaal, maar het veelvuldig afgeven op de mensheid als vernietiger van de aarde en het ecologische discours - helemaal in de geest van de tijd - is er soms wat over.
Al bij al ontspannende en trage lectuur, die je meermaals tot nadenken stemt. Alleen omwille van deze redenen is het boekje de moeite van het lezen waard. Hier en daar krijg je bovendien wat citaten en aforismen cadeau uit de Tao, de Bhagavad Gita en de leer van de Boeddha. Mooi meegenomen.
Ach herrje. Da lese ich grad im „Glasperlenspiel“ über Bambusgebüsche und Fische in Teichen und denk mir, "ja son Naturforscher Buch das wär jetzt perfekt"... und dann hör ich hier rein und bin völlig fassungslos wie hart im symbolischen der Typ hier rumstokelt, ohne jegliches Feingefühl für Dynamik und die stille Einkehr, das Versenken in Gedanken. Völliger Murks! Der hat null Gefühl für Sprache.
Wow, manche Bücher sind einfach absolut grundlos über-hypt. So wie dieses hier. Wenn jemand ein Buch über seine Reise nach TIbet schreibt, um dort den sehr seltenen Schneeleoparden zu sehen, dann sollte man als Leser auch irgendwann mal was über Tibet und Schneeleoparden erfahren. So jedenfalls meine naive Erwartungshaltung.
Stattdessen schreibt der Autor immer nur über sich selbst bis hinein in irgendwelche tragisch endenden Liebesgeschichten mit Pferdezüchterinnen in Frankreich, bei denen er vom Dach gefallen ist. So habe ich es jedenfalls verstanden.
Das ganze Elend wird dann überbaut mit im wahrsten Sinne des Wortes Sinn-losem philosophischem Überbau, bei dem der Autor schiefe Bilder und abstruse Metaphern bemüht und generell auf die Taktik setzt, einfach mal irgendwas zu behaupten, was schon hoffentlich irgendwie tiefsinnig klingen wird, ohne dass es irgendein Fundament in der Realität hätte.
Als Nature Writer versagt Tesson völlig. Wer stattdessen was über einen Autor erfahren will, der die ihn umgebende Natur immer nur als Spiegel seiner eigenen Existenz wahrnehmen kann - bitte sehr. Für mich war das nichts.
Am vrut să-i dau cinci stele de gheață, dar între timp s-a topit zăpada și puhoaile primăverii m-au invadat...Cartea asta reprezintă o experiență lecturală aproape unică pentru mine, nu am mai citit așa ceva demult pentru că imaginile fascinante cu animale sălbatice de pe National Geographic Wild îmi stau în minte, leopradul zăpezii este un animal scump la vedere care locuiește la 5000 m altitudine și e practic imposibil să-l vezi vreodată în viață, dar exploratorul Sylvain va reuși, pe un ger cumplit în zile lungi și hibernale de așteptare...Oare cum e la minus 30 de grade cu o ceașcă de cafea aproape înghețată în mână așteptând acest împărat, acest animal- rege sofisticat și plin de prestanță și solitudine aferentă, e umitor, e sclipitor ca întreaga agonie a zăpezii virginale de pe platoul muntos Changtang, Tibet;Autorul are un stil textual volatil și atât de simplu, parcă și-ar descrie o vacanță de lux și nu o experiență mai presus de comoditatea și comfortul omului de rând,incertitudinea crasă și masacrul sufletesc al asteptării, dar mai presus de toate și de toate speranța divină a apariției fulgerătoare a acestui animal capricios doar pentru o simplă fotografie m-au cucerit.O carte cu adevărat revelatoare pentru mine, mă bucur că mi-a apărut în cale, întâmplător, dar agasant, o aștept de ceva timp și acum a fost prima cu care mi-am început lecturile mai intense din acest an, recomand celor cu suflet de explorator care încă nu au trecut la fapte concrete, ca și mine, de altfel, care încă comoditatea holistică mă întreține...
Eenvoudig mooi. De desolaatheid, de stilte, Tibet, bergen en zijn bewoners, allemaal dingen die me aanspreken. 'Dieren kijken is bidden', ja daar kan ik me in vinden, samen met Emily Dickinson:
' Some keep the Sabbath going to Church – I keep it, staying at Home – With a Bobolink for a Chorister – And an Orchard, for a Dome –'
Volgens Tesson - maar volgens mij al erg beïnvloed door Munier - moet je tijdens het dieren spotten je geest bij de les houden en alle zintuigen op scherp zetten. De wereld observen is een gedragslijn die voorkomt dat het leven ongemerkt aan je voorbijgaat. Je kunt het doen onder de lindeboom beneden bij jou in de straat, kijkend naar de wolken in de lucht of zelfs bij vrienden aan tafel. Er gebeuren meer dingen in de wereld dan je denkt.
Mooi geschreven, maar toch voel ik dat ik liever een week op een berg in Tibet zou willen zitten met fotograaf Munier dan met Tesson; ik denk dat onze karakters beter zouden matchen.
***(*) Samen met 3 andere mensen, waaronder een natuurfotograaf, gaat de auteur naar Tibet, naar de Himalaya, in de hoop daar een glimp van de bijna uitgestorven sneeuwpanter op te vangen. Méér dan over dit dier gaat dit boek over de totaal andere wereld waarin het viertal terechtkomt en over de onvermijdelijke vertraging in het jachtige bestaan dat dit meebrengt. We krijgen een aantal mooie natuurbeschrijvingen in dit boek, maar het mooiste van alles vond ik de beschouwingen over de aanvang van het leven, het ontstaan van onze wereld uit de oersoep, verleden en heden die samenkomen en de passages over het geduld.
En de sneeuwpanter, wordt die gezien? Jazeker, dit machtige dier wordt koninklijk beschreven. We leren uit dit boek dat vertragen een noodzaak is, dat enkel vooruitgang willen eerder onze ondergang kan worden, dat er niets fout is met stilstaan en observeren, een eigenschap waarin ik me nog meer wil bekwamen.
Waarom dan toch maar 3,5 sterren voor dit boek. Sommige passages zijn ronduit stroef, sommige beschrijvingen zijn erg gezocht en de vertaling is ronduit te Hollands te noemen. Jammer. Misschien had ik dit boek eens in het Frans moeten lezen.
"De wereld observeren is een gedragslijn die voorkomt dat het leven ongemerkt aan je voorbijgaat. Je kunt het doen onder de lindeboom beneden bij jou in de straat, kijkend naar de wolken in de lucht of zelfs bij vrienden aan tafel. Er gebeuren meer dingen in de wereld dan je denkt."
Една от най-хубавите книги за дивия свят, която съм чела. Нежна, медитативна, следваща дзен философията. Сякаш и аз съм била там, по скалистите хребети, в дебнене на снежната пантера.
Ich weiß nicht so recht, was ich von diesem Buch halten soll. Beim Lesen des Klappentextes hatte ich einen ganz anderen Werdegang der Lektüre erwartet, aber sie schlug dann doch eine andere Richtung ein.
In dem Buch geht es jedenfalls um den Tierfotografen Munier und den Schriftsteller Tesson. Munier lädt den Schriftsteller ein ihn und seinen Gefährten bei einer Reise zu begleiten, um seine größte Leidenschaft in einem Bild festzuhalten: den Schneeleoparden. Leider dreht sich das Buch weniger um den Leoparden, oder Munier, sondern hauptsächlich um Tesson und das enttäuscht mich ein wenig. Ich hatte erwartet mehr über die Reise mitzubekommen, den Schwierigkeiten so einem seltenen Tier anzutreffen oder wenigstens Eindrücke über einen Tierfotografen zu bekommen. Stattdessen philosophierte Tesson, unter anderem, über den Sinn des Lebens oder der Evolutionstheorie, was für mich, in diesem mageren Kontext, unglaublich uninteressant zu lesen war. Bei einer "meditativen Reise" stellte ich mir etwas anderes vor, als sich permanent "Wie"- und "Warum"-Fragen zu stellen. Man hätte so gut die Reise detaillierter beschreiben können, die faszinierende Landschaft Tibets, das Leben in so weiten Höhengraden oder das Zusammenspiel der Tiere dort. Leider entschied sich Tesson aber dazu seine eigenen Gedanken auf der Reise in dieses Buch zu packen, statt die eigentlichen Geschehnisse festzuhalten. Somit kommt es mir eher so vor als wäre die Suche nach dem Schneeleoparden zweitrangig und stattdessen Tessons eigenes Ego im Mittelpunkt. Wirklich sehr schade.
Andererseits ist das Cover wirklich unglaublich hübsch, auch ohne den Schutzumschlag bin ich begeistert von der Gestaltung des Buches. Nur deswegen bekommt das Buch von mir zwei Sterne.
Questo libro riesce a descrivere quello che noi umani stiamo facendo alla Natura, agli equilibri del pianeta, in un modo che non può non rimanere impresse e far riflettere.
Lo scrittore accompagna il premiato fotografo naturalista Vincent Munier alla ricerca del felino più schivo e raro della Terra, la pantera delle nevi appunto. La loro ricerca (vera, non è un racconto inventato ma una sorta di resoconto di viaggio) si svolge in inverno ed i due protagonisti promettono di portarci in luoghi immacolati e senza tempo, a latitudini proibitive dove la presenza dell'uomo rimane ai bordi o non è presente. Arriveranno anche a pochi passi da molte specie animali a rischio d’estinzione tra cui la nostra già citata, bellissima e rarissima pantera delle nevi. La stessa pantera delle nevi qui diventa il simbolo della natura incontaminata, metafora di un mondo in pericolo, di un ecosistema delicato e prezioso che stiamo mettendo pericolosamente a rischio e che, senza interventi decisivi, potremmo rischiare di non vedere mai più. Tra queste pagine troviamo anche delle riflessioni importanti sulla relazione uomo-natura che tutti noi dovremmo farci. Di questo libro nel 2021 è uscito nelle sale cinematografiche francesi il documentario del loro viaggio; nell'ottobre 2022 è uscito in Italia.
با تک تک توصیفها و احوالات تسون کیف کردم انگار خودم هم آنجا بودم ... تبّت شگفتانگیز...
چهار نفر میروند تبّت تا پلنگ برفی را ببینند و اگر شد تصویرش را ثبت کنند ... حیوانی که به سختی خود را نشان میدهد ... و صبر ... صبر ... سکوت ... ساعتهای طولانی در دمای منجمدکننده ارتفاعات تبّت شرقی ... چه توصیفهای درخشانی دارد. جاهایی میروند که کمتر چشم انسان به طبیعت بکر آنجا افتاده مگر بومیانی که فارغ از همه دنیا هستند و کودکان و خردسالانی که قوانین طبیعت را با جان پذیرفتهاند. این انسانهای مدرن هم باید تن به این جهان کهن و باستانی بدهند و با سازش کوک شوند. غژ گاوها... که انگار همانهایی هستند که در کندهکاریهای باستانی غارها نقش بستهاند... غزالها ... خرگوشها ... گرگها ...
سیلون تسون همچنین با تیزبینی در مسیر رسیدن به مکان پلنگ برفی (و نیز در بازگشت) سیاستهای چین کومونیست را هم توصیف میکند.
Not my favorite of his, but even a lesser book of Sylvain Tesson’s is still pretty great. It’s his usual blend of philosophy, observation, musings, melodrama that suddenly segues into humor, self deprecation, beautifully rendered glimpses of his strange explorings. I love it all.
I wasn’t crazy about the translation - I was constantly looking up words that ended up being archaic or formal versions of words that would’ve made more sense in the context. This bothers me. His other two books translated into English had seamless-feeling translations to me but this one just felt clunkier in comparison.
La Panthère des neiges déçoit. Là où Sylvain Tesson pouvait parler de ses semaines de solitude sans créer l'ennui dans Les Forêts de Sibérie, il devient au Tibet la caricature de lui-même, à aligner des formules plus ou moins vides et souvent sentencieuses. De belles pages mais dans l'ensemble ennuyeux - sans doute comme peuvent l'être ces heures d'affût à attendre la bête.
Roman par excellence pour les geek de géographie et d'animaux rares. Les phrases prennent parfois trop d'envolées, mais les superbes descriptions de paysages et d'animaux nous ramènent vite dans les désertiques montagnes tibétaines avec l'auteur. Un voyage littéraire de contemplations et de splendeurs.
«Dans ce haut parvis de la vie et de la mort, il se jouait une tragédie, difficilement perceptible, parfaitement réglée : le soleil se levait, les bêtes se pourchassaient, pour s’aimer ou pour se dévorer.»
Récit contemplatif d’une expédition dans l’arrière-monde, d’une quête, d’un périple au cœur du froid tibétain, au cœur du beau, au cœur du presqu’intouché. Un écrivain, un célèbre photographe, une cinéaste et un apprenti-philosophe devenu aide de camp se lancent à la recherche d’un rare félin, la panthère des neiges. Le but: non pas de la chasser, mais bien de l’observer, la contempler. Avant la première apparition, ils auront côtoyé au quotidien des centaines de yacks, de gazelles, d’ânes sauvages et d’antilopes. Ils auront observé loups, renards et autres carnassiers dans la danse du prédateur. L’occurrence de ce spectacle est si abondante que les témoins se forcent pour ne pas en banaliser l’expérience.
«Après dix jours, croiser ces animaux relevait de l’ordinaire. Je m’en voulais de m’habituer à ces apparitions.»
Ils longent le Mékong, côtoient le Lac du Tao (en se remémorant les vertus qui en émanent) en montant vers les sommets où l’espoir d’un rendez-vous non manqué les tire et leur fait accepter ce froid incessant. Puis, c’est la première apparition.
Nos aventuriers ont parcouru des centaines de kilomètres pour atteindre leur but. Le lecteur, quant à lui, a parcouru plus de moitié du bouquin pour y arriver. Les efforts ne sont pas comparables, mais la beauté —des parages pour certains et des mots pour d’autres— a certes écimé toute longueur qui aurait pu précéder cette vision.
«J’ai appris que la patience est une vertu suprême, la plus élégante et la plus oubliée.»
Pour ce même lecteur, l’attente a été rentable. Les descriptions de la bête, de ses réactions et de ses alentours ainsi que l’impact sur ceux qui l’admirent sont formidablement énoncés par l’auteur, Sylvain Tesson.
«Je la croyais camouflée dans le paysage, c’était le paysage qui s’annulait à son apparition.»
LA PANTHÈRE DES NEIGES est un charmant récit dans lequel l’action déambule à travers la réflexion et la contemplation —autant dans l’attente que dans le mouvement—. Une agréable réussite littéraire.
“You could invest all your energy into exploring the world and go right past the living.”
Sylvain Tesson offers us an uncommon narrative. Unlike a traditional American nature adventure or natural history, it doesn’t dwell on the scientific details of the quarry nor the heart-pumping derring-do of a chase. To best appreciate this book, read it the same way it was written. Read with stillness and with expansiveness. Read with the mind of a philosopher and the heart of an artist.
Tesson’s story is not just about the snow leopard but about the region’s many creatures and their interactions, including those with and between humans. He delves into topics as diverse as whether or not there is an animal morality. Elsewhere in his story, he considers the Chinese Taoism principle of seeing the unseen.
Tesson states that he is not typically patient. Consequently, the waiting, the trek, and the unaccustomed environment stimulate some deep reflection. Even where the prose felt as jagged as the landscape, I highlighted many passages to prompt my own consideration. Frequently, these philosophical bits make one feel uncomfortable with their truth.
“After ten days, encountering such animals now seemed commonplace. I resented myself for growing accustomed to these apparitions.”
How often do I experience the same diminishing sense of appreciation after repeatedly seeing an extraordinary sight?
The Art of Patience is more than a book about a journey to see an elusive creature and capture its essence through photography. Savor the descriptions and ponder the messages.
Why you should not miss this one: stretch yourself beyond the familiar format of American-style nature adventures reflect on some philosophical lessons presented by nature if you’ve ever wanted to photograph a secretive species in a challenging habitat, this story will spotlight the dedication necessary to succeed
Thanks to NetGalley, Penguin Press, the author, Sylvain Tesson, and the translator, Frank Wynne, for the opportunity to read a digital copy in exchange for this review.
Tesson ci porta in Tibet con Marie, cineasta naturalista, Léo pensatore taciturno e Munier fotografo naturalista. Un Tibet spezzato: da un lato spellato vivo dall’aria metallica e dall’altro la valle degli Yak a 5000 metri di altitudine dove sosteranno per dieci giorni a 25° sotto zero ad imparare l’arte dell’appostamento e ad attendere la regina: la pantera delle nevi. Ed è partendo dalla storia degli Yak, anime primordiali, presenti sulle pareti del paleolitico, che inizia un’importante riflessione sul ciclo della vita e l’inadeguatezza dell’uomo in un mondo di cui non è il custode ma distruttore col suo tentativo di globalizzazione e sete di potere. Tesson ci mostra gli occhi di Munier “occhi dell’artista”, ci guida nell’arte dell’attesa appostandosi per ore con la consapevolezza che nulla potrebbe mostrarsi. Sganciato dalla frenesia e dai display elettronici, fa capire quanto ci lasciamo sfuggire, troppo abituati a vedere solo contorni e mai l’essenza. Appostamenti che mostrano un ciclo della vita che nulla ha a che fare con le uccisioni perpetrate dall’uomo. L'erbivoro, il carnivoro, il rapace… Sanno che quella è la loro natura: nascondersi, scattare, sorvolare aspettando vittime. L’uomo, essere multicentrico, con l’innata e lucida capacità di distruggere, alla ricerca dell’assoluto... con che diritto annienta, interviene geneticamente e s’appropria di tutto? Affamato di simultaneità e potere non comprende che pazientare e attendere l’invisibile è la vera bellezza, che avere tutto sotto controllo non salva e che deve invece ammirare questo mondo primordiale che tenta di sfuggire all’estinzione, che non necessita pubblicità né si manifesta. Un libro che è riuscito a commuovermi, che contrappone il mondo animale (con la sua autonomia e libertà) all’impareggiabile capacità dell’uomo di portare a termine il suo ruolo di “addetto alle pulizie”, alla sua indecisione, al suo trasgredire e distruggere ciò che lui stesso crea. Vorrei dirvi ancora tantissime cose su questo libro, ma le lascio scoprire da voi e mi raccomando: “non abbiate paura del freddo, non mettete tappi di cera nella notte, perché, qui, i lupi cantano”.
Comment écrire un livre sur l'attente ? Lorsqu'on est connu pour ses kilomètres parcourus, ce n'est sans doute pas facile ("Je tenais l'immobilité pour une répétition générale de la mort", avoue-t-il). Mais l'auteur s'en tire bien.
De l'un de ses compagnons de voyage, il déclare : "En voyage, toujours emmener un philosophe avec soi."
Lui décide d'emmener le Tao te King et nous fait profiter de ses réflexions sur la "singularité première". Lorsqu'on passe des heures à l'affût, des réflexions on en a beaucoup. Pas toujours les plus philosophiques, ni les plus poétiques. Et non sans une certaine auto-dérision, Sylvain Tesson partage quelques-uns de ses aphorismes avec nous, conscient de son bavardage. À lire, cela fait sourire. Il n'empêche que je ne suis pas certaine que ce serait mon compagnon de voyage de prédilection.
La première apparition de la panthère donne lieu à une description magistrale, peut-être un peu ampoulée pour certains, mais qui fait mouche chez moi. Quelques lignes plus bas, cette conclusion : "Je la croyais camouflée dans le paysage, c'était le paysage qui s'annulait à son apparition."
Pour moi, Sylvain Tesson écrit bien. Avec sa misanthropie plutôt misogyne, un peu raciste, il ne m'est guère sympathique, mais chacun de ses livres est une invitation au voyage, à l'appréciation de la beauté de la nature qui nous entoure.