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La France n'a pas dit son dernier mot

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J'avais mis au jour dans le Suicide français la mécanique de l'idéologie progressiste qui a conduit notre pays à l'abîme. Mises en danger, ses élites ont compris que la survie de leur projet passerait par la radicalisation du processus de destruction. Rarement nous n'avons été aussi affaiblis, désunis, subvertis, envahis qu'aujourd'hui. Pas un jour sans sa provocation, sans sa déconstruction, sans sa dérision, sans son humiliation.
J'ai décidé de poursuivre le récit des choses vues, des choses tues, trop longtemps tues. Pour que la France ne se contente pas d'avoir un futur mais trace aussi les voies d'un avenir. Pour continuer l'histoire de France.
L'histoire n'est pas finie. La France n'a pas dit son dernier mot

352 pages, Paperback

Published September 16, 2021

27 people are currently reading
86 people want to read

About the author

Éric Zemmour

18 books57 followers
Éric Justin Léon Zemmour; born 31 August 1958 is a Jewish Algerian French polemicist, essayist, political journalist and writer. A household name in his homeland, he gained international attention with the publication of The French Suicide, a best-seller book for which he was awarded the 2015 Prix Combourg-Chateaubriand. Zemmour also received the 2011 Prix Richelieu for the whole of his career as a journalist.

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Displaying 1 - 30 of 33 reviews
Profile Image for PeKaNo.
70 reviews8 followers
October 13, 2021
De l'inutilité du débunk

Contrairement à ce qu'on pourrait croire, la grande majorité du propos politique de ce livre ne se trouve qu'en introduction et conclusion. Le reste, la majorité, n'est qu'une succession de billets plus ou moins intéressants – plutôt moins que plus – sur des rencontres et dîners que Zemmour a pu effectuer ces 20-30 dernières années.
Et bon, à moins que ça vous intéresse de lire Zemmour pleurnicher pendant 2 pages parce que Merluchon lui a pas serré la main en 2014, l'intérêt est quand même salement faible.

Donc je vais parler de l'intro et la conclusion.
Déjà, on peut noter que l'intro est une espèce de soupe confuse qui est pour moi assez symptomatique – et très représentative – des discours d'extrême droite actuels. D'une page à l'autre, d'une ligne à l'autre, l'ennemi change de forme dans une continuité confusionniste à peine dissimulée : les bourgeois, les musulmans, la gauche, les afghans, les banquiers, les communistes, les mondialistes, les marocains, les libéraux, les islamistes, les européistes, les juges et magistrats,...
Bien sûr, cette confusion de l'ennemi est entretenue intentionnellement. Il ne faudrait pas que les gens réalisent que les intérêts de la plupart de ces groupes de gens divergent, voir s'opposent.
Les ennemis sont par ailleurs désignés sur des alternances de faits exacts, d'informations floues ou partiellement tronquées, et de purs mensonges issus des plus hilarantes paniques morales que les médias de droite peuvent nous dégoter aux Etats Unis. C'est ce qui m'a inspiré le titre de cette critique, et ça saute aux yeux : tout ça ne repose que sur un mille-feuille argumentatif, une base aussi friable que du gypse, un fond absolument impossible à débunker car non défini. La position politique de Zemmour et de ses soutiens, ce n'est pas une position de la rationalité, c'est une croyance émotionnelle, une expression des sentiments. Débunkez ce que vous voulez ; ils trouveront toujours le fait divers ou la statistique pour se conforter dans leur idéologie.

La conclusion diffère un peu, car moins à charge ; elle est, dans tout le livre, ce qui s'apparente le plus à un "projet politique". Malheureusement (ou heureusement), difficile encore une fois de faire plus confus. Zemmour appelle les "Français" à se battre pour préserver leur souveraineté contre un ennemi jamais défini, qu'on suppose alors être celui décrit dans l'introduction et parfois évoqué au fil du bouquin : une chimère qui n'existe que dans ses fantasmes, un produit de son besoin psychologique d'identifier le "Mal" qui peu à peu ronge la Nazion.

Qu'est-ce que je pense du livre? C'est mitigé. Toute la partie de billets est plutôt inintéressante, à moins que vous soyez historien spécialisé dans les hommes politiques de droite de la fin du XXème siècle.
La conclusion en revanche, et surtout l'introduction, sont des cas d'écoles formidables si vous souhaitez comprendre mieux la pensée de droite, comment le mille-feuille de rien arrive à former ce repli national socialiste qu'on lui sait si coutumier.
Profile Image for Owlseyes .
1,805 reviews304 followers
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November 18, 2021
"La France est l´homme malade de L'Europe"



This is how a Portuguese paper [Observador] views him: "Even more radical than Le Pen and climbing up in the polls...he's been convicted twice for hate incitement and he's stealing Le Pen's electorate (not only). Like Trump, he grew as a TV celebrity and he's got his eyes on the Élysée"
Profile Image for Maxime N. Georgel.
256 reviews15 followers
October 16, 2021
J'ai découvert Zemmour comme tout conservateur le découvre : avec un premier aperçu satisfaisant. Il est éloquent, instruit, ose dire à la TV ce qu'on espérait plus entendre. Puis une fois qu'on s'est habitué à être d'accord avec lui, les désaccords commencent à faire surface. Sur un point, puis deux, puis dix. Plus qu'une recension de son livre, c'est une recension de Zemmour que j'aimerai proposer ici avec toute la lucidité que j'aimerai avoir face à un candidat qui, malgré tout, me semble être une bonne nouvelle pour la France.

# I. Style et contenu du livre

Des anecdotes qui s’étalent de 2006 à 2020, principalement des rencontres avec des journalistes, des politiques mais aussi des brèves lectures sur des faits de société qu’on connait tous (attentats, victoire de foot, mort de telle personnalité, démission d’un autre, etc.)

Vous n’y retrouverez pas de programme politique. Vous ne retrouverez pas non plus une thèse sur l’état et l’avenir de notre société. Il s’agit plutôt d’une autobiographie politique : comment, moi, journaliste, en suis venu à vouloir être candidat ou du moins à l’envisager. C’est aussi une biographie de la droite, du RPR à l’union avec le centre et sa division entre droite populaire du FN et droite du centre de l’UMP.

Les sections sont d'inégales qualités en terme de réflexion et de style. Je trouve le rapport de l'année 2020 particulièrement réussi.

# II. Zemmour et les femmes

Zemmour critique fortement le féminisme. Il dresse dans ses diverses interventions une analyse réfléchie du phénomène et pose de bons constats. Mais ensuite, lorsqu’il s’agit de proposer une alternative, Zemmour n’a en tête que le mythe du Don Juan. Il admire l’homme de pouvoir à femmes comme un homme « fort ». On le voit dans son analyse des affaires DSK et Tariq Ramadan, dans son admiration pour certains de nos Don Juan nationaux.

Je crains que la jeunesse conservatrice soit en perte de repères et puisse être séduite par diverses idéologies qui pourrait lui donner à nouveau une vision solide pour la masculinité mais qui sont de faux-semblants. Ainsi, certains semblent s’éprendre de l’homme fort de Nietzsche et en faire une lecture anti-féministe. Zemmour semble aduler un Don Juan Napoléonien : l’homme de pouvoir, l’homme à femmes. D’autres sont épris d’un stoïcisme à la Jordan Peterson (et c’est probablement le plus vertueux des trois).

Une fois qu’on a dit cela, il nous reste encore à répondre à ces idéologies. De Natura Boni de Saint-Augustin répond convenablement aux Stoïques. Pour le mythe du Don Juan, il suffit de méditer quelques minutes pour se rendre compte de sa profonde faiblesse. Quoi de plus facile, une fois le pouvoir atteint, que d’être un homme à femmes ? Quelle force de caractère y a-t-il à céder aux passions auxquelles on a la capacité de se livrer. L’homme à femmes n’est en rien plus fort que l’homme qui s’enfile 3 pizzas parce qu’il le veut et le peut. L’homme à femmes est actif sexuellement, mais il ne vaut pas mieux que l’homme castré qu’il dénonce. Et, il y a fort à parier que l’un se changerait en l’autre simplement selon qu’il possède le pouvoir ou non. Bonaparte était vierge avant d’être empereur. C’est donc bien uniquement parce qu’il était puissant qu’il était séducteur. Quelle serait la vraie force, une force étonnante pour un homme ? Ce serait que, pouvant obtenir ce qu’il désire, il maîtrise ses passions pour atteindre un bien supérieur. C’est la soumission des passions à la raison qui témoigne d’une vraie force de caractère et la soumission de sa raison à Dieu qui témoigne d’une vraie sagesse. C’est celui qui, à petite échelle, ne va pas manger ces 3 pizzas parce que sa raison lui indique qu’il y a mieux à faire. C’est encore celui qui, pouvant obtenir un grand nombre de femmes, reste fidèle à la sienne (où l’on comprend que certains qui sont fidèles n’en sont pas pour autant vertueux, l’occasion d’être infidèle ne s’étant tout simplement pas présentée).

Et tout cela nous mène à Sarah Knafo et à mon prochain point…

# III. Zemmour et la morale

Zemmour est un homme à femmes. Il ne s’en cache pas. Quand il raconte avec Copé qu’ils constatent avoir eu les mêmes techniques de séduction à l’université. Quand il rapporte ingénument regarder les jambes dénudées des filles depuis son café parisien. Quand il ne manque pas de noter la présence de jolies filles à un concert de Mick Jagger. Enfin, quand tout le monde politique et journalistique parisien sait bien que c’est un homme à femmes. Oui il est marié et père de 3 enfants. Oui, peut-être que lui et son épouse sont complices et qu’ils s’aiment. Mais, tout le monde le sait maintenant (Paris Match), il n’est pas fidèle.

Un article de Marianne affirmait que seuls ceux qui ne connaissent pas les idées de Zemmour sur la masculinité s’en étonneront. C’est exact. L’article poursuit en affirmant que seuls quelques coincés en seront gênés. C’est scandaleux.

On veut détourner la honte de l’infidèle vers ceux qui sont dérangés par l’infidélité. Après tout, c’est sa vie privée. Ces gens oublient que l’âme humaine n’est pas segmentée de manière imperméable et que ses habitus (ses vertus et ses vices) sont des plis, des habitudes qui imprègnent tout le caractère. Ainsi, un homme qui ne sait pas diriger sa maison, dans la Bible, ne peut pas être pasteur et diriger la maison de Dieu. Je suggère que ce ne sont pas les coincés, mais les gens réfléchis qui devraient être déçus de son infidélité. Elle dénote un homme qui manque de maîtrise, de constance, de vertu.

# IV. Zemmour et l’histoire

« Un juif français doit pleurer plus amèrement sur la défaite de Napoléon à Waterloo que sur la destruction du temple. » aime répéter Zemmour. Au-delà du rapport à la religion et la laïcité que dénote cette citation, j’aimerai surtout la prendre pour illustration de son rapport à l’histoire. Cela me rappelle cette citation de Marc Bloch : « Il est deux catégories de Français qui ne comprendront jamais l’histoire de France : ceux qui refusent de vibrer au souvenir du sacre de Reims ; ceux qui lisent sans émotion le récit de la fête de la Fédération. »

Ces citations supposent qu’on doit approuver ou s’unit à la politique Napoléonienne. Qu’on doit approuver la révolution et sa fête de la fédération. Zemmour semble avoir une approche de ce genre avec l’histoire de France jusqu’à la seconde guerre mondiale : tout ce qu’a fait la France doit être loué, admiré, adulé. J’imagine bien qu’il a une lecture plus conservatrice de la Révolution. Et il sait bien que Jacques Bainville, qu’il admire, n’appréciait pas tant que ça Napoléon. Peut-être qu’il ne donne là qu’un bel exemple pour l’illustration. Mais cette considération que la France l’a fait donc on ne peut pas y porter un jugement négatif ressort de plusieurs de ses interventions.

Oh, bien entendu, c’est infiniment moins grave que la tendance actuelle à mépriser tout ce qui a été fait hier, à brûler les livres et déboulonner les statues de ceux qui ont eu le malheur, il y a 1, 2 ou 5 siècles de ne pas anticiper et adhérer aux folies de notre temps.

# V. Zemmour, la religion et la laïcité

Dans un entretien accordé au Livre Noir (YouTube), Zemmour dit que tous les gens sensés savent que la religion doit être confinée à la vie privée car dès lors qu'on se permet de dire "Dieu a dit" dans l'espace public, plus aucun débat rationnnel et raisonnable n'est possible. En cela, et dans son insistance à penser que la laïcité servira de rempart à l'islam(isme), Zemmour me semble profondément dans l'erreur.

Dans l'erreur premièrement parce que la religion n'est pas irrationnelle ni irraisonnable et qu'une interraction fructueuse entre elle et la politique est possible. Son gout de l'histoire de France aurait dû lui apprendre cela. Deuxièmement, parce qu'on s'illusionne si l'on pense que la laïcité fera rempart à l'islam. Les valeurs de la République ne font plus rêver personne, du moins plus comme on rêvait, dans l'idéal maçonnique de la IIIème République, d'une religion républicaine. D'ailleurs, l'utilisation même du vocabulaire religieux par ces franc-maçons, ou plus récemment par Vincent Peillon ou Jean-Luc Mélenchon démontre qu'ils sont conscients, selon le mot d'André Malraux, qu'"une civilisation, c'est ce qui s'agrège autour d'une religion." Platon avait déjà compris cela.

Vincent Peillon, ex-ministre de l’éducation, l’a bien compris aussi. Dans son livre _Une religion pour la République_(!), publié en 2010 aux éditions Seuil, il ne cachait pas les intentions derrière ses réformes éducatives : « La laïcité française, son ancrage premier dans l’école, est l’effet d’un mouvement entamé en 1789, celui de la recherche permanente, incessante, obstinée de la religion qui pourra réaliser la Révolution comme promesse politique, morale, sociale, spirituelle. Il faut pour cela une religion universelle : ce sera la laïcité. Il lui faut aussi son temple ou son église : ce sera l’école. Enfin, il lui faut son nouveau clergé : ce seront les hussards noirs de la République » (sic.). Et M. Peillon de poursuivre : « Toute l’opération consiste bien, avec la foi laïque, à changer la nature même de la religion, de Dieu, du Christ, et à terrasser définitivement l’Église ».

La différence principale entre un Peillon et un Zemmour tient dans ce mot "universelle" qui vient qualifier religion. Zemmour rêve d'une religion nationale.

"Ce qu’il faut, c’est un nouveau cœur, et non une nouvelle organisation des relations entre la religion et la sphère publique, quelle qu’elle soit. Ce qu’il faut contrer, ce n’est pas la religion des gens religieux, c’est le péché qui est en eux, comme en tous les hommes, qu’ils soient religieux ou irréligieux. Ce qu’il faut donc c’est la propagation de l’Évangile dans notre société, l’acceptation du règne du Christ par des personnes qui ne sont pas encore chrétiennes, et une compréhension approfondie des implications pratiques du règne du Christ sur nos vies par celles qui le sont déjà. L’Évangile : voilà ce qui seul peut faire barrage à l’extrémisme religieux."

- Pierre-Sovann Chauny, La Laïcité comme rempart à l'extrêmisme ? (https://parlafoi.fr/2020/11/14/la-lai...)

Mais Zemmour, et je prends ça pour une salutaire incohérence, reconnait (voir à 1h20min20 de sa conférence à Toulon) qu'une renaissance française ne peut passer que par une renaissance chrétienne française. Il est donc conscient de ce que dit Malraux, puisqu'il aime le citer. Parallèlement à cela, il critique fortement, et plusieurs vidéos compilent ses critiques, et l'universalisme du Pape François (que Mélenchon salue, cf. le discours du pape pour la journée internationnale des migrants) et l'Église catholique post-Vatican II. Il sent donc bien que ce renouveau chrétien ne peut pas, du moins pas aujourd'hui, passer par le catholicisme. Ce serait au contraire destructeur pour la France de suivre la tendance actuelle du pape, de la curie romaine et des encycliques : Emmanuel Macron le fait très bien lorsqu'il répond à l'appel de *Fratelli Tutti* (saluée aussi par Mélenchon) et du catéchisme à abolir la peine de mort dans le monde entier. On constate en même temps que la foi réformée en France est dans un état tel qu'elle ne peut pas non plus encore être la matrice de notre civilisation. J'ai donc une vision assez pessimiste de l'avenir de notre histoire sur ce plan fondamental qui détermine tous les autres. Même si la France connait un quinquennat Zemmour, on sait bien qu'après Trump vient Biden.

# VI. Zemmour et le protestantisme

Richelieu est un homme admirable. Sur tous les fronts, il ne semble avoir eu aucun ennemi autre que ceux de l'État, du moins c'est ce qu'il disait sur son lit de mort. Oui, dans une telle perspective on peut comprendre sa politique envers les protestants : ne risquaient-ils pas de former un État dans l'État ? N'allaient-ils pas du côté de notre ennemi héréditaire britannique ? Il y a ici un certain pragmatisme digne de la Catherine de Médicis que Balzac illustre dans ses *Deux Rêves*. Elle nous dit que si elle avait été anglaise, elle aurait massacré les catholiques comme à la Saint-Barthelemy mais, qu'étant française, il fallait faire cela des protestants, son seul échec étant que le lendemain des protestants étaient encore en vie en France.

Ces politique ne comprennent pas que la religion vaut plus encore que la nation. La gauche ne le comprend pas de l'islam, la droite ne le comprend plus du christianisme et Zemmour ne le comprend pas du protestantisme en particulier. Si la vérité est du côté de la Réforme, alors il est naturel que les réformés aillent jusqu'à troubler l'ordre public pour faire reconnaître cette vérité. Il est aussi naturel qu'ils reçoivent tous les soutiens, y compris ceux des ennemis de la France. N'est-ce pas exactement, en miroir, ce que fit François Premier pour les intérêts de la France ? Alors que les réformés s'unissent aux protestants anglais contre l'État catholique, notre Valois s'unit aux princes protestants allemands (et même aux Turcs !) contre Charles-Quint. Pour François Premier, la nation vallait plus que la religion et il était alors prêt à trahir le catholicisme, que dis-je, le christianisme, pour les intérêts de la France. Pour les réformés, Dieu vaut plus encore que le roi et ils étaient prêts pour l'intérêt supérieur, c'est-à-dire éternel, des français et de la France, à trahir un État qui persécutait la vérité. La France n'aura pas voulu de la Réforme, elle aura eu la Révolution et désormais tente l'impossible alliage, source de toutes ses querelles internes, entre le vieil héritage royaliste et papiste et l'autre héritage laïque et républicain. Zemmour y croit encore : "Autour de Ferry, les Lavisse, les Vidal de la Blache, et bien d'autres, avaient, eux, réalisé une admirable synthèse entre la monarchie et la république, entre l'Ancien Régime et la Révolution, réunissant les ennemis et les massacres d'hier autour de la nation et du sentiment patriotique." Ce sentiment ne soutiendra pas longtemps cette alliance entre les principes contraires qui s'endurcissent chacun dans son couloir dans notre pays depuis des siècles. La Catherine de Médicis de Balzac avait raison : le problème de l'Édit de Nantes, c'est qu'il laissait subsister deux principes contraires dans un même Etat. Tôt ou tard, il serait abrogé. Mon regret est que la Ligue catholique ait obtenu l'abjuration d'Henri IV, notre révolution aurait pu ressembler à l'anglaise et s'achever.

« — Il y avait un fondamentalisme protestant qui était très vindicatif, très méprisant, très arrogant qui agressait cette société catholique. Et cette société catholique s'est sentie agressée par ce fondamentalisme mu... \[sic\], disait Zemmour — et ça justifie les massacres ? »

Jean-Noël Lafargue a bien raison de répliquer :

les guerres de religions démarrent quand le roi a concédé aux réformés le droit temporaire de se rassembler. L'édit spécifiait que ce droit devait s'exercer hors de l'enceinte des villes. À Wassy (Haute-Marne) des protestants se sont rassemblés dans une grange, laquelle grange se situait dans la ville et non à l'extérieur. Le duc de Guise, qui passait dans le coin, décide de leur interdire cette réunion, accompagné de sa troupe. Refus net, les protestants envoient des caillasses, le duc en reçoit une et décide alors de charger : Il y a peut-être eu 150 blessés et 50 morts (les estimations varient, cependant), y compris des femmes et des enfants. Les protestants survivants seront condamnés pour sédition et verront leurs biens confisqués. Ni le Duc de Guise ni ses hommes ne seront inquiétés. Voilà pour la fameuse arrogance vindicative des réformés.

« — ça justifie pas, ça explique, j'essaie de comprendre (...) mais les protestants n'étaient pas en reste, hein, il y a des massacres de catholiques par des protestants, continue Zemmour. »

Indiscutablement, les guerres de religion ont tué des deux côtés. Et aussi tué à côté, puisqu'elles ont eu beaucoup de victimes collatérales. Après, je ne vois pas d'équivalent protestant aux massacres de civils : il y a surtout eu des prises militaires de villes me semble. Zemmour oppose démagogiquement "l'élite protestante" au "petit peuple catholique", mais beaucoup de conflits des guerres de religion ont à la fois divisé la plus haute aristocratie (Condé, Guise, Bourbon, Châtillon, Montmorency), et des populations entre elles. Le bilan est surtout un gros gâchis, mais qui a effectivement permis à la papauté (le "petit peuple" ?) de conserver sa mainmise sur la monarchie française et sur le pays entier. La Saint-Barthélémy (24 août 1572) était une réaction, dans les hautes sphères catholiques, à la politique royale d'apaisement envers les protestants, concrétisée par le mariage entre la sœur du roi, Marguerite de Valois, et le protestant Henri de Navarre (futur Henri IV). Toute la noblesse française, protestante et catholique, est alors à Paris. Le 22 août, un sniper équipé d'une arquebuse tire sur l'amiral de Coligny, protestant populaire qui a de l'influence sur le roi. Coligny est blessé à la main. On débat encore de l'identité des commanditaires de l'attentat... Des protestants accourent pour protéger Coligny mais des amis du duc de Guise finissent par pénétrer chez ce dernier, l'achèvent, l'éviscèrent, l'émasculent, le défenestrent, le traînent puis le pendent. C'est le déclenchement de plusieurs jours de meurtres de protestants par des catholiques, à Paris et dans plusieurs villes de France. Entre 10 000 et 30 000 morts.

Peut-être Zemmour pensait-il au baron des Adrets, qui n'agissait pas pour la cause d'une religion mais en tant que militaire, il est d'ailleurs devenu catholique peu après.

Quoi qu'il en soit, opposer petit peuple catholique aux élites protestantes et laisser entendre que les deux ont fait des choses comparables en France (et même ailleurs), c'est absurde. Toute l'Europe a frémit de la Saint-Barthelemy et bien des contemporains ont vu dans la Révolution son jugement. Le roi même qui l'avait permise a été pris de cauchemars jusque sur son lit de mort.

Et Zemmour, qui nous offre cette lecture dans *Destin Français*, pense pouvoir citer Montaigne pour l'appuyer et il se trouve après recherche que la citation est aprocryphe et que Montaigne n'a jamais soutenu pareille chose.

Mais, à part ces grossières relectures de l'histoire, puis-je reprocher à Zemmour de ne pas voir dans le protestantisme huguenot ce qui aurait pu être une matrice gallicane chrétienne, à la manière des anglicans, quand l'EPUdF et la FPF qui le représentent n'offrent rien qui ressemble de près ou de loin aux idées des premiers réformés ? Il est naturel qu'un politique ait une lecture purement sociologique des religions...

(suite en commentaire)
Profile Image for Etienne OMNES.
303 reviews14 followers
October 8, 2021
La France n'a pas dit son dernier mot est un livre d'Eric Zemmour, dont l'objectif semble être de compléter son précédent livre d'un volet plus affirmatif et orienté vers l'action, et appeler dans sa conclusion à la venue d'un homme providentiel, dont toute la structure précédente a montré que c'était Zemmour.

Le livre prend la forme d'une série d'anecdotes (généralement des petits mots prononcés par différents politique lors de déjeuners) arrangées par ordres chronologiques, qui décrivent d'une façon historique l'avènement de Zemmour dans cette posture d'homme providentiel. Chacune de ces anecdotes fonctionnent comme une prophétie ou une confirmation de ses idées, et de son destin.

A cause de cette structure en petits chips narratives, le livre est très facile à lire, et on a du mal à arrêter. La structure globale est plutôt bien imaginée, pour un livre de campagne (si c'est un livre de campagne). Le mauvais côté est que ce n'est pas un programme politique, et si ce livre est fait pour une campagne, alors il faut bien avoir conscience qu'il ne présente qu'un (auto) portrait et non des idées à proprement parler. Réussi dans la forme, mais je ne saurais dire ce qu'il en est sur le fond, parce qu'il faut des éléments extérieur pour juger ce fond.
Profile Image for Hugo Falque.
72 reviews6 followers
October 9, 2021
Habitant à l'étranger, je n'ai pas l'occasion de voir Éric Zemmour à la télévision. Je le connais comme l'auteur de Destin Français, un livre qui offrait une perspective originale sur l'histoire de mon pays. Il y décrivait une nation rare avec une passion vive que j'observe souvent chez les historiens Américains.

Cette fois malheureusement, l'auteur ne parle que de politique. En hommage à Victor Hugo, il écrit ici une centaine de billets sur des journées de sa vie ou des personnes célèbres qu'il a rencontrées. C'est une bonne idée mais le résultat fait plutôt penser à Nabe: sans souffle littéraire, la chronique est vite nombriliste. Ces anecdotes donnent l'impression que monsieur Zemmour est un majordome de la maison politique française qui réalise soudain que le trône du maître est vide. C'est son programme plus qu'un idéal que je vois en filigrane (et je n'y comprends rien).
Profile Image for Louve de France.
56 reviews
January 11, 2023
Intéressant de revoir la politique française de ces dernières années ; ayant vécu hors de France une bonne partie des années décrites, c'était pour moi d'un intérêt particulier. Ce livre est principalement sous forme de petits billets, petits chroniques - passant sur différents évènements, différents personnages politiques, donc à lire par petits morceaux pour digérer les différents sujets.

Si vous êtes dans l'analyse politique fine, ce livre sera probablement trop épisodique / superficiel pour vous satisfaire ; mais pour un rappel raisonné et mi figue-mi-raisin des années précédentes, c'est très agréable.
Profile Image for Victor.
117 reviews6 followers
October 26, 2021
mieux que le livre de Macron, moins bien que Faire de François Fillon
7 reviews
September 21, 2021
Livre dans lignée des précédents livre de Zemmour, efficace, bien écrit, et érudit. Une analyse politique sans conession et convaincante pour qui n'a pas d'oeillières ni de conditionnement olfactif.
9 reviews
November 4, 2021
C'est un bon orateur, certes. Mais même si on met de côté ses idées degueulasses, ce livre est vraiment écrit comme un torchon. Rien à sauver.
Profile Image for John Andrianarisoa.
24 reviews10 followers
November 14, 2021
L'ultime crainte qui anime toute la pensée de Zemmour se résume dans ce qu'exprimait merveilleusement bien Edgar Quinet : "Le véritable exil n'est pas d'être arraché de son pays ; c'est d'y vivre et de n'y plus rien trouver de ce qui le faisait aimer".

De cette crainte, il nourrit sa plume. De sa connaissance chirurgicale de l'Histoire de France, il argumente son idéologie. Personne, je dis bien personne, à la droite dure de l'échiquier, et encore moins à l'extrême-droite, ne peut se targuer d'être aujourd'hui un "penseur de la droite" plus efficace que Zemmour. Il parvient, par un complexe exercice de style et de moult références historiques, à phagocyter et une partie de l'électorat traditionnel du FN, et une partie de l'électorat partisan de la droite républicaine.

Son livre pose évidemment les bases idéologiques de sa (presque) campagne présidentielle. Là aussi, il y a une ruse. Le bouquin retrace son propre parcours, précisément du 22 avril 2006 au 2 décembre 2020, en sélectionnant méticuleusement les dates à chaque fois. Il emmène le lecteur par la main d'un lieu à un autre, d'un événement à un autre, d'une rencontre à une autre, en mettant sur la table des détails littéraires souvent croustillants, des faits d'histoires glissés à bonne dose, et des références aguicheuses aux grandes figures passées de la France comme pour mieux courtiser sans relâche les adeptes du patriotisme-nationalistes dorénavant veuves ou orphelins.

La forme (bien trouvée) qu'il a donné au livre lui octroie une souplesse qui lui permet de passer sans vergogne de Napoléon à Macron, de Valeurs Actuelles à Balzac, de Victor Hugo à Twitter, en passant par Bayrou, Charb, Mélenchon, Ardisson, Sibeth Ndyaye, Pasqua, Valls, les LGBTQ+, les écolos (spoiler : il ne les aiment pas), et j'en passe. On est sur 318 pages de règlements de compte pour la plupart, de clarification souvent, de déclaration d'amour -à de Gaulle surtout, et parfois de discussions privées rendues public.

Au demeurant, qu'on l'aime ou pas, Zemmour a vraisemblablement préparé son point de chute depuis longtemps. Sa force réside dans sa capacité à mettre en perspective tout ce qu'il affirme. De plus, contrairement à ses adversaires -j'en exclus le seul Mélenchon, il a indéniablement pris le temps de faire le tour de ses idées. De boucler la boucle, comme il se dit. C'est à mon avis ce qui lui permet d'avancer ébaudi comme le moindre partisan de sa déferlante tournée nationale, rassemblé autour de ses 5i : identité, immigration, indépendance, instruction, industrie.

Moi, ce que j'en pense ? Je vais reprendre Zemmour lui-même lorsqu'il cite Bainville au début de son histoire de France : "Les Français ne sont ni une race ni un empire ; ils sont mieux, ils sont une nation." (p.312)

Ce fut une belle lecture.
Profile Image for Sarah Choubane.
118 reviews2 followers
March 18, 2023
Gardez votre argent, j'ai fait deux AVC à cause de ce bouquin. Bisous
204 reviews32 followers
January 2, 2023
C'était un livre très interessant pour moi. Je suis Autrichienne et pendant les élections française je me suis intéressé de plus près à la politique française. Je pouvais comprendre certaines des choses dont il parlait. Peu importe ce que l'on pense de lui, il est bon de savoir ce qu'il pense. Il est un personnage haut en couleur.
2 reviews
December 18, 2021
Je n’ai pas lu ce bouquin c’est mon mari qui l’a lu. Zenmour passe son temps à dire des âneries pour faire parler de lui.
Profile Image for Alexander Gurris.
39 reviews
December 31, 2022
Es handelt sich um ein Buch, das ich immer mal wieder für länger weggelegt habe, um es dann wieder widerwillig, fertig zu lesen. Ich wollte erfahren, wie der neue Star der französischen Ultrarechten so tickt. Tja, Zemmour gefällt sich sehr in der Rolle des Underdogs und des Dandys, der nach seiner Meinung allen Kritikern ständig aufzeigt, wie dumm sie doch sind. Zwei Szenen sind mir leider in Erinnerung geblieben. Zemmour musste zu Gericht, weil er über eine Aussage von ihm verhandelt wurde. Die Richterinnen waren alle Frauen. Für Zemmour war das klar, denn Äußerungsrecht setze keine große Intelligenz voraus. Bei solchen Aussagen wird klar, dass er den Anschluss an die Zeit verpasst hat und er immer noch der Vergangenheit hinterhertrauert, als man als Mann Frauen ungefragt auf den Hintern hauen konnte. Für Menschen mit Migrationsgeschichte hat er ebenfalls nur Verachtung übrig. So interpretiert er den wunderbaren Film "M. Claudes Töchter" dahin gehend, dass es sich um eine Parabel für Frankreich handele. M. Claude, gespielt von Christian Clavier, ist gezwungen, seine bildhübschen, gebildeten Töchter mit Ausländern zu verheiraten. Dass sich die Töchter die Männer selbst aussuchen, gilt für ihn nicht. Bitte nicht lesen!
Profile Image for JEAN-PHILIPPE PEROL.
672 reviews16 followers
November 2, 2021
Comme dans ses livres précédents, Zemmour montre dans ce livre tous ses talents de polémiste, appuyés sur une passion de la France et une profonde connaissance de son histoire. Toujours brillant, il nous fascine avec ses descriptions intenses et acides de la plupart de nos hommes politiques que son insolence, ses connaissances et son franc-parler desarçonnent. Comme dans ses livres précédents, son obsession islamiste l'empêche de trouver des réponses à cette décadence française qui l'angoisse. Alors qu'il pressent pourtant que ce sont Bruxelles, Francfort et Washington qui étranglent lentement la souveraineté, le droit, la culture et la langue francaise, il continue de polémiquer sur une immigration musulmane qu'il caricature à outrance. Si le livre esquisse des thèmes à travailler comme perspectives d`avenir, identité, immigration, indépendance, instruction, industrie, thèmes chers à tous les souverainistes colbertistes, Zemmour est encore loin de vraies propositions permettant de positionner un homme d'état ou même un candidat.
Profile Image for Pauline B.
1,016 reviews16 followers
November 11, 2021
Premier livre de Zemmour, et j'ai beaucoup apprécié. C'est un plaisir de pouvoir entendre sa version de l'histoire, ses idées, sa vision, sans qu'elles ne soient interrompues en permanence par un adversaire qui crie au scandale (une des raisons pour lesquelles les débats télévisuelles m'horripilent; tout le monde se coupe la parole en permanence et personne ne dit rien).

Bien entendu, ma culture de la France n'est pas si étendue, et quand on parle politique, j'ai de la peine à suivre. C'est pourquoi, beaucoup de noms, de mouvements, ne m'ont pas parlé, ne les connaissant pas. Mais certaines anecdotes m'ont parlé, et d'autres m'ont appris des choses.
J'ai malgré tout beaucoup apprécié cet ouvrage, découpé année après année, depuis 2007 jusqu'à 2020.

En espérant que le Z continue sur sa lancée !
Profile Image for Céline FrenchAlps.
479 reviews
June 8, 2022
La seule raison pour laquelle j'ai voulu lire ce livre est simplement parce qu'il avait fait le buzz. N'étant pas une grande fan de Zemmour, je savais d'avance qu'il ne me convaincrait pas. Néanmoins, j'ai apprécié le lire.
Construit comme un journal intime, Éric Zemmour rapporte les entretiens ou événements qui l'ont marqué. En fait, cela m'a donné envie de lire ses autres ouvrages car j'ai bien senti que ce livre-ci n'était qu'une continuation des précédents : j'ai appris pas mal d'anecdotes et je regarde le monde politique d'un autre oeil.
Seules l'introduction et la conclusion pouvaient laisser présager son programme politique aux élections de 2022, ce qui ne représente vraiment pas grand-chose sur la totalité de l'ouvrage.
6 reviews
September 18, 2021
Bravo ! Un regard sans complaisance sur la bobocratie…

Pas vraiment un manifeste qui laisserait augurer une candidature, un appel à l’urgence d’un redressement immédiat, « quoiqu’il en coûte ».
C’est vrai, sa loyauté est un handicap dans le panier de crabes où il est obligé de se mouvoir. Ça pourrait devenir un atout dans les circonstances exceptionnelles où se trouve le pays.
Reprenant le mot du Général sur le Président Lebrun, peut-il être un chef de l’Etat ? On le saura bientôt, gageons qu’il ne restera pas longtemps à 10% dans les sondages, s’il venait à annoncer sa candidature.
Profile Image for Thomas.
96 reviews1 follower
December 31, 2021
Quel plaisir de lire ce livre ! Eric Zemmour nous conte sa vie, ses réflexions et son regard sur l'actualité depuis les années 2000.
Zemmour rend hommage à certains hommes/femmes de ces derniers années, relate ses rencontres avec les politiciens et commence à prendre la stature d'un homme politique (un vrai, pas un médiocre technocrate).
A lire à tout prix si vous aimez le personnage. Sinon, je vous le conseil tout de même. Qui sait, vous ouvrirez peut-être les yeux un jour.
218 reviews
September 30, 2021
Livro de lancamento da sua provavel candidatura. Na realidade é um diario de 2005 a 2021, com um prologo e uma conclusao. Escolheu dias em que teve contato com personalidades, ou marcados por eventos importantes. Aparece levemente um lado misogino do personagem. Escrito de maneira decapante e pragmatica. Excelente texto de frances. Facil de ler.
Profile Image for Nawar Kassomeh.
12 reviews
January 15, 2022
Rien de nouveau ! Il suffit de lire l’introduction et la conclusion pour comprendre que ce livre est une répétition ennuyeuse de ce qu’il dit habituellement dans les médias.
M. Zemmour "remplacera"-t-il Mme. Le Pen après ce "chef-d’œuvre"? À mon avis, la réponse est NON!
38 reviews1 follower
May 11, 2022
Un vide intersidéral dans ce livre centré sur Eric Zemmour et ses justifications de rencontres ou de paroles. On apprend rien je m’attendais à une analyse de l’actualité, de l’histoire mais rien. Je suis allée au bout de ce magmas juste pour le prix ! Une perte de temps et d’argent !
2 reviews
October 10, 2021
En fait, pas mal

Livre sous forme de Journal; j ai prefere son Destin Francais, mais plusieurs tres bonnes chroniques dans ce recueuil dont celle sur Claude Levi Strauss
287 reviews1 follower
December 20, 2021
Comme on dit sur lui dans un article suédois. *Zemmour ce n’est pas Trump mais Houllebecq*.
Profile Image for Madame Miou-Miou.
102 reviews
January 15, 2022
Intéressant livre sur les hommes/femmes politiques et l'histoire de France, malgré des propos parfois un peu surprenants. Je le recommande pour quiconque aime suivre la politique en France.
6 reviews
May 17, 2022
Un livre qui montre malheureusement la réalité de notre pays. C'est un livre à la fois intéressant et sympa à lire !
Profile Image for Léa Merceron.
4 reviews1 follower
July 23, 2025
Une grosse merde bien puante🔥🔥🔥✍️✍️✍️✍️🕯️🕯️🕯️🕯️🕯️
Displaying 1 - 30 of 33 reviews

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