Au sommet d’une montagne vit une petite fille nommée Astrée, avec pour seule compagnie de vieilles machines silencieuses. Un après-midi, elle est dérangée par l’apparition inopinée d’un faune en quête de gloire et de savoir. Le faune veut appréhender le destin qui attend sa race primitive. Astrée, pour sa part, est consumée d’un ennui mortel, face à un cosmos que sa science a privé de toute profondeur et de toute poésie. Et sous son apparence d’enfant, se cache une très ancienne créature, dernière représentante d’un peuple disparu, aux pouvoirs considérables. À la nuit tombée, tous deux entreprennent un voyage intersidéral, du Système solaire jusqu’au centre de la Voie lactée, et plus loin encore, à la rencontre de civilisations et de formes de vies inimaginables
Ce livre a été lu dans le cadre d’un service presse. Merci aux éditions Albin Michel Imaginaire pour leur confiance !
Un faune, Polémas, vient au sommet de la montagne où vit Astrée, fillette en apparence mais en réalité âgée de plusieurs millénaires et dernière représentante d’une race éteinte. À la demande du faune, elle l’entraîne pour un extraordinaire voyage aux confins de la Voie Lactée. Un voyage cosmogonique qui les marquera à jamais et qui révolutionnera pour l’un, sa conception primitive de l’Univers, pour l’autre, son éternel ennui.
Ces quelques mots résument l’intrigue et pourtant, ils sont loin d’en refléter toute la profondeur ! La Nuit du Faune, c’est un mélange des genres : il y a du space opera, avec ce voyage dans la Voie Lactée. Plusieurs civilisations, habitant divers lieux de la galaxie, apparaissent et nous voyageons aux côtés de Polémas et d’Astrée, mais si l’aspect « voyage spatial » du space opera est bien là, ainsi que quelques aventures, il n’y a pas sa légèreté.
Il y a, en revanche, des réflexions philosophiques et des explications complexes qui apparentent également La Nuit du Faune à la hard science. Théories physiques, machines évoluées, civilisations tellement développées qu’il est malaisé de les appréhender, réflexions métaphysiques, découverte de la cosmogonie, autant de thèmes abordés plus ou moins de front.
La Nuit du Faune, c’est un voyage spatial et philosophique. Romain Lucazeau nous entraîne, à la façon d’Astrée, et nous replace à notre échelle dans l’Univers, c’est-à-dire de simples grains de poussière. Il nous invite à réfléchir sur la nature humaine, sur le devenir des civilisations intelligentes, sur les cycles ou non-cycles de la Vie, sur le vaste vide étoilé qui nous entoure, sur les mystères qui nous échappent, sur bien des choses !
Si je devais résumer cet ouvrage en un mot, ce serait : vertigineux. Car j’ai souvent été saisie de vertige, au cours de ma lecture. Tellement de réflexions profondes, tellement de questionnements qui en découlaient, parfois je m’interrompais dans ma lecture, tant j’avais le souffle coupé. J’ai même parfois été frustrée de n’avoir pas le bagage intellectuel suffisant pour en saisir pleinement toutes les nuances, de ces réflexions, car j’en effleurai la puissance, le vertige qui me prenait en était la preuve.
Un roman de science-fiction philosophique, voilà ce qu’est La Nuit du Faune. Une lecture exigeante, mais ô combien saisissante. Une lecture vertigineuse, comme si l’on se retrouvait au sommet de cette montagne, avec Astrée et Polémas, puis en route dans l’espace, à leurs côtés, petites lumières errant dans l’obscurité de l’espace, seuls avec nos pensées et ce vaste, si vaste Univers.
Insoutenable de suffisance et ampoulé a vous en donner la nausée.
Je lui accorde néanmoins 2 étoiles au lieu d’1 car j’ai quand même pu le finir.
Pâle mélange de 2001 l’odyssée de l’espace et de Donnie Darko dans ses thèmes, aucune poésie ne ressort de ce livre pourtant écrit d’une plume qui se veut lyrique. Le texte est simplement pompeux et lourd, inondé de virgules qui coupent le souffle du récit. On a l’impression que Lacazeau venait avec des phrases qu’il trouvait jolies et essayait d’organiser son récit autour de celles-ci, en s’autocongratulant et en se regardant le nombril.
Les liens prétendus amicaux des personnages principaux ne se font jamais ressentir. Aucune émotion n’en ressort, aucune tendresse, aucune tension, rien.
Aucune inventivité non plus ni grâce ne ressort du gloubiboulga de théories et principes scientifiques et philosophiques sur lesquels Lacazeau s’appuie pour masquer son manque de créativité.
Ennuyeux, pompeux et paternaliste, j’ai eu l’impression que l’auteur voulait simplement asseoir ses connaissances plutôt que de partager quoi que ce soit avec ses lecteurs. On nous assène des faits basiques comme s’ils avaient été des révélations faites à l’auteur par son intelligence supérieure.
Les personnages sont moqués quand ils prétendent déjà savoir ce qu’on essaye de nous fourrer au fond de la gorge, n’ont aucune substance, ne sont pas attachants et n’ont qu’un développement bien léger.
Une immense déception et du temps simplement gâché. Lacazeau dit que la littérature, la science fiction n’ont pas à être politiques. C’est son avis, que je ne partage pas. Pourtant, il en ressort des idées politiques qui ne semblent même pas être conscientisées et qui sont d’un ennui phénoménal.
Tout ce que je retiendrai de ce roman et de l’encart en quatrième de couverture qui nous apprend le parcours académique et professionnel de Lacazeau, c’est surtout l’ego de l’auteur, l’ennui profond et l’énervement qu’il m’a fait ressentir dans cette lecture courte mais vraiment pas intense.
Quant au faune… j’ai du mal à comprendre que l’on s’appuie autant sur la science mais qu’on ne sache pas qu’une créature à moitié bouc a des ongles et non des griffes, mais j’imagine que je pinaille parce que je suis biaisée.
Une friandise, parce que trop court. Un festin, parce que dense et complet. Un régal, parce que beau, poétique, intelligent.
Découvrez les mystères de l'univers et le sens de la vie en suivant le parcours initiatique d'un 🦁, d'une petite fille et d'un robot. Derrière le clin d'œil au Magicien d'Oz, il y a surtout une référence à un roman culte datant du 17eme siècle. Une réflexion sur les mêmes thèmes de justice, paix et bienveillance. Le tout est articulé dans un space opéra cosmique avec une simple mais rigoureuse et passionnante vulgarisation de l'astrophysique, de la physique atomique, de la chimie, des mathématiques et de l'informatique... Spins, intrication et mécanique quantique au menu, électrons, photons, neutrinos et baryons, intelligence artificielle, vie et conscience... On ressort de cette délicieuse aventure instruit, curieux, amusé, ébahi, rassuré peut-être même.
La Nuit du Faune est un conte SF poétique et philosophique, à la fois terrifiant et fascinant. Le futur lointain ou l’infini déploiement des grandeurs numériques dans une métacivilisation. Une expérience littéraire absolument géniale, magnifique et inoubliable.
« Quel mortel n’avait un jour soupçonné, sous la fine couche de poésie et de beauté, sous la luxuriante nature et le foisonnement de la vie, sous les plaisirs des sens, derrière le joli ciel bleu d’une après-midi d’été, non pas la mort, mais bien pire. »
« Puis-je m’enquérir de votre nom ? – Dans le langage d’Astrée, je suis Polémas, répondit le faune. – Et moi, vous pouvez m’appeler A-L-X.354.14.37.29.10.pi-rho-thêta… – Et si, l’arrêta Astrée d’un air effronté, nous nous contentions d’Alexis, pour faire court ? »
Je suis déjà heureuse d’avoir enfin terminé un livre de Romain Lucazeau tout en sachant malheureusement que je ne réitérerai probablement pas l’expérience. La nuit du faune est un roman vertigineux, riche, original et impressionnant qui peut créer une véritable fascination tant la plume est travaillée et la quantité de savoirs et de références est impressionnante. Mais si le style d’écriture ne nous accroche pas et qu’on ne possède pas les connaissances nécessaires pour entreprendre le voyage, on passe à côté avec un sentiment de frustration plutôt décevant…
En fait c'est un peu comme Emilie Jolie j'ai trouvé, sauf qu'aucun des personnages ne fait rien et subit de longues explications sur le pourquoi du comment à chaque rencontre avec un nouveau perso/civilisation, sans jamais prendre part à l'action. Ils sont douchés par des phrases de 7 lignes de long en moyenne (j'ai compté) sur de la physique tout ça pour qu'à la fin, O suprise Et SPOILER on nous dise que les habitants de la Terre sont les élus.
Mais la description de Jupiter était vraiment très belle !!!!
"Vous ignorez le grand enfermement, la malédiction du savoir absolu, la certitude que rien de nouveau ne viendra nous transformer, et qu'il ne sert à rien de gravir les falaises pour découvrir les hauts plateaux, car en rien ceux-ci ne diffèrent de la plaine où nous nous trouvons."
Ce livre est franchement unique en son genre car c'est à la fois de la science-fiction et de la philosophie. C'est une invitation onirique à assister à un voyage interstellaire qui va permettre à Polémas de comprendre la grandeur de l'univers, la possible inutilité de son entreprise, mais aussi de se rendre compte que chaque individu n'est rien du tout comparé à l'immensité de l'univers. Dans cette optique, je trouve que ce roman permet de freiner l'ego humain à se croire très important au milieu de tout ça.
Autant le dire tout de suite, ce livre n'est pas pour tout le monde. Il y a des passages très scientifiques où il faudra vous accrocher; mais si vous y arrivez, vous allez assister à un voyage sans égal. L'auteur a une très belle plume, particulièrement recherchée, soit une autre raison pour laquelle il faut prendre son temps pour le lire. C'est un livre principalement descriptif, et les rares dialogues sont toujours des invitations à philosopher sur le sens de la vie et de ses actions. Je pense que l'auteur n'a pas laissé un seul mot au hasard.
C'est donc un projet ambitieux et laborieux, mais très envoûtant. Je pense que l'on peut applaudir sa tentative plutôt réussie de décrire des choses qui ne peuvent être décrites. Ce livre est aussi une invitation à réfléchir à la place de la technologie car, en effet, le transhumanisme (puis la robotisation complète) permet de survivre sur le long terme en tant qu'espèce, mais cela vaut-il le coup face à l'art et l'imprévisible ?
Nota bene: oui, il y a quelques passages où je n'ai pas compris ce dont il était question. c'était rare mais ça arrivait. mais ça ne m'a pas empêché d'apprécier tout le reste !
Ce livre est complexe, avec un langage un peu vertigineux des fois, mais je crois qu'il ne tombe pas dans le pédant. J'ai choisi de me laisser porter, de ne pas m'attarder sur le technique pour plutôt prendre de plein fouet les concepts et les questions et les tableaux que l'auteur dresse a travers les yeux de ses protagonistes. Une gamine qui comprend tout, un robot qui veut toujours avoir raison et un faune qui n'est franchement pas dans son élément, ce trio équilibré soulève des questions qui à mon sens sont importantes et m'ont fait réfléchir. Qu'on soit croyant, athée, spirituel ou bien terre à terre, je pense qu'on peut se retrouver dans ce livre, et j'encourage les gens à prendre leur temps pour le lire.
Dans ce court roman, un habitant d'une terre post-humaine rencontre une jeune fille, elle aussi post-humaine, mais d'une époque bien antérieure (parce que ça n'est pas une jeune fille). Ils partent ensemble faire un long voyage initiatique les emmenant à travers l'univers. Pourquoi ce voyage ? Pour partir à la recherche de formes de vies différentes, et d'avenirs différents pour les espèces vivantes. Il s'agira donc, peut-être, d'un voyage initiatique. J'ai acheté ce roman sur la foi de Latium, que j'avais trouvé assez brillant. Mais dans cette oeuvre, je pense que l'auteur se laisse emporter sur plusieurs axes, qui transforment le livre dans une direction qui ne m'a pas trop plus. La première transformation, c'est celle du niveau de langage. L'auteur abandonne ici à mon sens toute envie d'accessibilité pour adopter une langue particulièrement érudite, alliée à des tournures de phrase faisant (à mon avis) hommage aux philosophes du siècle des lumières. L'hommage est là, mais est-ce qu'une oeuvre doit être un hommage formel à une littérature d'il y a deux siècles, et que j'ai toujours trouvée beaucoup trop lourde ? La deuxième transformation, c'est celle de l'histoire. Si Latium racontait une histoire, cette nuit du faune raconte un voyage dans lequel les différents personnages ne s'impliquent que très rarement, et très légèrement dans les événements qu'ils décrivent. Et le plus gênants, c'est que les événements décrits sont, pour leur immense majorité, des guerres. Manifestement, pour l'auteur, les chocs de civilisations existent, et ces chocs ne se matérialisent que par la guerre. Je trouve ça triste, réducteur, et d'un manque d'imagination navrant. La troisième transformation est dans l'oeil de l'auteur. Bien des hypothèses civilisationnelles sont présentées dans ce roman, et nombre d'entre elles sont prises avec une condescendance qui fait peu honneur à l'auteur. On pourrait me rétorquer que c'est le personnage de guide qui ne donne que son opinion. Et ce serait vrai, si cette opinion était présentée avec un contrepoint. Mais comme ce contrepoint n'existe pas, l'opinion présentée prend pour moi valeur de message passé par l'auteur. Et je trouve assez triste de voir un auteur utiliser un style, une faconde d'ouverture à l'autre pour montrer un récit qui est en fait un éloge réactionnaire.
Astrée est une petite fille en apparence, mais en fait très âgée et appartenant à une civilisation ancienne, vivant au sommet d’une montagne, dont la solitude n’est partagée que par des machines. Un après-midi, un faune vient lui demander de partager son savoir. Ensemble, ils font un voyage au travers du cosmos pour en apprendre plus sur la vie, le monde, et ce qui le peuple.
Vous avez déjà lu du Olaf Stapledon, Last & First Men plus précisément ? Voilà. C’est sensiblement pareil, avec une prose poétique en plus pour faire passer la pilule SF, des personnages détestables et paternalistes au possible (Astrée, ça te dérangerai de ne pas considérer tout le monde comme inférieur parce que différent, toi qui est si vieille et sage ?), une histoire qui aurait pu être sympathique si moins convolue. Je n’ai juste pas accrochée au babillage pseudo scientifique, à la manière de parler totalement littéraire et improbable.
C’est un peu un conte philosophique mais dans l’espace, dans l’ensemble c’est bien les réflexions sont intéressantes et poétiques même si un peu angoissantes mais par contre c’était lourd à lire tous les termes scientifiques la, même avec une licence de physique j’ai pas toujours tout compris
Un livre qui me paraissait au départ très prometteur. Peut être n’était-ce pas le bon moment, ou simplement n’était-ce qu’une question de goût littéraire. Toujours est-il que j’ai trouvé la plume de l’auteur, bien que très jolie, beaucoup trop lourdes à la lecture. N’ayant aucune familiarité et connaissances quant à tout ce qui tourne autour de la galaxie, ou des système des neutron, d’ions ou que sais-je encore? J’ai eu la sensation d’être ensevelie sous une montagne d’informations. Je ne pense pas lire à nouveau un livre de cet auteur.
Quant a l’histoire, qui paraît prometteuse au premier regard, je pense être passé à côté, justement à cause d’un surplus d’informations, qui rend finalement l’écriture lourde et peu agréable (alors que l’ont sens dès le départ que l’auteur a une jolie plume). Le sujet traité est pourtant très interessants, et effrayant aussi.
Voici un roman de science-fiction vraiment hors de l'ordinaire! Plutôt un conte initiatique à la sauce cosmique, un peu comme un "Petit prince" ou un "Magicien d'Oz" pour adultes, version hard sci-fi! J'ai aimé le choix des personnages : une fillette millénaire et un faune qui a tout à apprendre. Ensemble, ils se lancent dans une traversée lyrique de la Voie lactée, à la recherche du sens de la vie et des secrets de l'Univers.
Il n'y a pas vraiment d'action, les protagonistes agissent plutôt à titre de témoins et de commentateurs. Leur aventure astrale n'est que prétexte à discours métaphysiques sur la morale, l'évolution, le transhumanisme, la guerre, la crise environnementale, la religion, etc. Ainsi, leur exploration métaphorique de la galaxie conduit à l'élaboration d'une nouvelle cosmogonie basée sur la science, dans laquelle les lois qui régissent notre univers et le divin se confondent.
L'écriture touffue entrelardée de théories scientifiques n'est pas toujours facile à suivre, mais fait tout le charme du roman. L'auteur parvient à poétiser l'astrophysique, ce qui n'est pas rien! Les descriptions kaléïdoscopiques transforment le vide sidéral en paysages magiques, oniriques. Et si les notions abordées sont parfois ardues, elles sont toujours bien vulgarisées.
J'ai vraiment adoré cette quête de sens interstellaire! J'ai eu l'impression d'être transportée dans une autre dimension! J'ai été happée, éblouie, carrément... sidérée! Mais c'est un roman très "contemplatif", qui ne sera pas au goût de tout le monde...
Lu dans le cadre du jury du prix de l’imaginaire 2024 par le Livre de poche
Je ne connaissais pas du tout ce titre et je peux vous dire que je suis heureuse d’avoir pu faire cette découverte ! ( Mais ne faite pas comme moi, ne le commencer pas à 7h du matin tapante, c’est une lecture à faire en étant bien réveillé !)
On commence cette histoire par un faune, qui durant toute sa vie a entendu qu’une divinité se trouvait en haut d’une montagne. Il part en quête pour lui demander la connaissance absolue pour le bien ce son peuple. Belle désillusion quand il se retrouve devant une petite fille solitaire entourer de machine, le tout dans un cadre maison de poupée.
« -Je ne peux pas vous croire. -Je ne peux pas vous convaincre. »
S’ensuit une quête, un voyage de l’esprit, un voyage philosophique, scientifique. ( Et je remercie toutes les émissions parlant de géante gazeuse, de naine brune (…) qui m’ont permis de me sentir moins larguée dans cette immensité ( que je n’arrive toujours pas à m’imaginer ni à le concevoir)
Une lecture que j’ai trouvé très exigeante, mais si belle ! Tellement belle, une confrontation et un partage de point de vue, de vision des choses, une vision de l’infini. On se rend compte qu’Astrée et le faune on autant besoin l’un de l’autre dans leurs quêtes respectives.
C’était magnifique, je n’ai sûrement pas tout compris au vu du nombre de noeuds au cerveau que cela m’a donné, mais tel un poème où l’on ne comprend pas le sens profond, on ressent la beauté de l’instant.
Un livre pédant et au final ignare. William Gibson, auteur de Neuromancer a dit que le futur existait déjà, qu'il était simplement mal réparti sur Terre. Ce roman en est un parfait exemple. Sur le fond, Olaf Stapeldon a écrit le même roman... en 1930, The Last and First Men. Sur la forme, Lucazeau croit naïvement que pour être reconnu comme un vrai auteur qui s'abaisse à faire de la 'petite science-fiction', il faut démontrer une grande qualité de language. Hélas, grande écriture ne veut pas dire grand vocabulaire. Les lacunes de Lucazeau dans la narration sont immenses. Cher lecteur, oubliez la phrase fluide et souple, agréable à lire, quelqu'en soit son contenu, oubliez les personnages, les beaux dialogues, l'émotion, les belles descriptions. Vous avez à faire ici à un auteur qui croit révolutionner le monde... avec 90 ans de retard et une insécurité flagrante de la plume. Et apparemment Lucazeau est un académicien? Ca fait vraiment peur.
Un conte philosophique, dans lequel Romain Lucazeau imagine que l’univers regorge de vie. Un faune, Polémas, rencontre Astrée, qu’il considère comme une déesse avant qu’elle lui explique qu’elle est la dernière représentante d’une civilisation extrêmement avancée. Elle accepte ensuite de voyager avec lui dans l’univers pour répondre à ses questions existentielles. Le philosophe en profite pour traiter de la question de l’insignifiance face à l’immensité de l’univers, et à la fin inéluctable de toute chose. Sa réponse d’après moi, tient en une phrase : ce qui compte ce n’est pas la durée, mais l’intensité.
Le voyage est agréable, plein de “sense of wonder” et, donc, de réflexions philosophiques. Mais il ne faut pas s’attendre à un roman classique de science-fiction.
Ca commence comme un conte, et je craignais le pire (pas vraiment convaincu par Latium). Mais vite on explore l'univers dans un voyage jusqu'au bout du temps et des trous noirs, ce n'est pas sans rappeler Olaf Stapledon et son Star Maker / Créateur d'étoiles, mais remis au gout du jour de la science actuelle. Passionnant si on aime les récits des civilisations et méta-civilisations, parsemés de considérations philosophiques et oniriques, tout en restant croisé de hard science.
Une histoire prometteuse, un voyage qui fait envie lorsque l'on lit le résumé... hélas, je n'ai pas accroché pour plusieurs raisons. L'écriture m'a rebuté notamment à cause de l'usage très anarchique des virgules, les personnages ne m'ont pas parlé et m'ont même semblé dépourvu de toute personnalité, quant au voyage lui-même, il m'a paru être une excuse pour que l'auteur étale ses connaissances scientifiques qui tranchent avec le caractère poétique et philosophique voulu pour ce récit.
Ça ne m’arrive jamais, mais j’ai pioché ce petit livre sur le présentoir d’une librairie sans rien connaître de l’histoire ni de son auteur. Eh bien j’ai été bluffé par les deux, si tant est qu’ils puissent être dissociés. Les réponses aux questions métaphysiques soulevées par le récit sont originales, poétiques, déroutantes. Je ne me suis pas ennuyé un instant. En somme, c’est un sacré bon bouquin. Bravo monsieur.
Sympathique, parfois difficile à suivre mais joli comme un conte. Un conte qui demande d'avoir fait S mais un joli conte quand même. Je retrouve une veine Damasienne mais plus claire et abordable. La fin m'a surpris, pourtant elle a dû paraître prévisible à d'autres. En film ça rendrait très bien je pense.
Un superbe voyage, très original, mais qui m'a un peu dépassé. Je pense que l'auteur m'a perdu aux trois quarts du livre, lorsque les considérations métaphysiques sont devenues plus complexes. J'ai tout de même beaucoup aimé découvrir ces nouvelles civilisations et m'interroger sur toutes les théories qu'il nous a avancées.
Magnifiquement écrit, à la limite de la prétention parfois, exigeant, beau et poétique, désespéré et beaucoup trop sérieux. Pas vraiment de la SF mais un autre OVNI après Latium. J'ai trouvé le dernier quart incompréhensible mais je ne peux pas me résoudre à mettre 3 étoiles.
Oufff! Que dire… Une histoire remplie de clichés et qui va plus ou moins nulle part. Une écriture inutilement lourde, surécrite et répétitive. Je n’ai rien de positif à dire sur ce roman et ne passerai pas les prochaines minutes à déblatérer du négatif. Je n’en recommande pas la lecture!
Un voyage (et j'insiste sur voyage) très intéressant, mais les phrases à rallonge ralentissent la lecture. Malgré tout, j'ai beaucoup apprécié les personnages et le magnifique voyage dans lequel ils m'ont embarquée !
Dnf à 40% Le concept est super intéressant, tout comme les réflexions abordées, mais je pense que ce n'était pas le bon moment pour le commencer, et je préfère le laisser de côté avant de faire un blocage de lecture.