Révolte consommée: Le mythe de la contre-culture

by Joseph Heath, Andrew Potter

Ce livre, résolument à contre-courant, montre comment la contreculture n’a pas seulement été inefficace dans sa lutte contre le capitalisme, mais comment elle lui a fait faire ses plus grands bonds en avant.« Dans ce livre, nous avançons l’idée que si des décennies de rébellion contre-culturelle n’ont rien changé, c’est parce que la théorie de la société sur laquelle elle repose est fausse. » À tel point que malgré tous ses efforts pour paraître subversive, la contre-culture n’a pas seulement été inefficace dans sa lutte contre le capitalisme, elle lui a fait faire ses plus grands bonds en avant : création de nouveaux segments de marché, triomphe de l’individualisme, dissolution des structures collectives, exaltation de toutes les formes de consumérisme, fabrication d’un conformisme rebelle... Les auteurs ébranlent de manière argumentée et précise, parfois provocatrice, nombre de certitudes sur la nature du capitalisme et le sens du combat contre celui-ci. Une lecture résolument à contre-courant.

350 pages, Paperback

Published February 7, 2020

About the author

Joseph Heath (born 1967) is a professor of philosophy at the University of Toronto. He also teaches at the School of Public Policy and Governance. He received his bachelor of arts from McGill University, where his teachers included Charles Taylor, and his master of arts and doctor of philosophy degrees are from Northwestern University, where he studied under Thomas A. McCarthy and Jürgen Habermas. He has published both academic and popular writings, including the bestselling The Rebel Sell. His philosophical work includes papers and books in political philosophy, business ethics, rational choice theory, action theory, and critical theory.

Reviews

[Floflyy · Rating 2 out of 5]

j'ai l'impression qu'autant de pages n'étaient pas nécessaires aux auteurs pour décrire leur point et théorie. passés l'introduction et la conclusion, le déballage philosophico-politique entre les deux est un peu indigeste, pas toujours honnête et un peu facile.

j'ai eu l'impression que la notion même de contre-culture n'a pas été définie autrement qu'à travers quelques exemples choisis pour justifier leur propos.

enfin, je crois que les auteurs se disent de gauche, mais une gauche libérale, qui a encore beaucoup trop d'espoir dans les systèmes politiques actuels et les organes de représentation populaire...

j'en sors un peu déçu et embrouillé car je suis pas philosophe et le livre sur certains points est imbitable