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Le Coeur synthétique

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« Une comédie sociale décapante, d’une justesse rare. Aussi drôle que triste. » Femme actuelle

Adélaïde vient de rompre, après des années de vie commune. Alors qu’elle s’élance sur le marché de l’amour, elle découvre avec effroi qu’avoir quarante-six ans est un puissant facteur de décote à la bourse des sentiments. Obnubilée par l’idée de rencontrer un homme et de l’épouser au plus vite, elle culpabilise de ne pas gérer sa solitude comme une vraie féministe le devrait. Entourée de ses amies elles-mêmes empêtrées dans leur crise existentielle, elle tente d’apprivoiser le célibat.

Née en 1973, Chloé Delaume est l’autrice d’une œuvre importante et variée, saluée par la critique et le public. Elle a reçu le prix Décembre pour Le Cri du sablier (2001), et son prix Médicis pour Le coeur synthétique (2020) a été un grand succès de librairie.

183 pages, Pocket Book

First published August 20, 2020

25 people are currently reading
994 people want to read

About the author

Chloé Delaume

46 books114 followers
Chloé Delaume, de son vrai nom Nathalie Dalain, née à Versailles le 10 mars 1973, est une écrivaine et éditrice française. Elle est également performeuse, musicienne, chanteuse, de manière plus anecdotique. Son œuvre littéraire, pour l'essentiel autobiographique, est centrée sur la pratique de la littérature expérimentale et la problématique de l'autofiction.

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430 (32%)
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470 (35%)
2 stars
182 (13%)
1 star
86 (6%)
Displaying 1 - 30 of 161 reviews
Profile Image for Elsa.
91 reviews24 followers
October 3, 2020
Je ne sais pas trop quoi en penser, c'est à la fois une lecture très facile, dans laquelle on se plonge facilement, qui parlera à beaucoup a cause de la facilité du propos (une femme seule bien entourée de ses amies qui cherche l'amour, avec des bribes de son travail en maison d'édition au milieu) et en même temps tout ceci est extrêmement convenu, presque fade, déjà lu et relu. Un bon moment déjà pratiquement oublié.
Profile Image for Anika.
967 reviews319 followers
February 6, 2022
Was für ein wunderbar melancholisch und dennoch Hoffnung machendes Buch! Die Geschichte einer Mittvierzigerin, die als Neusingle auf Partnersuche geht, ist trotz vieler ernster Untertöne und teils sehr nahe gehender Momente nicht nur liebenswürdig und teils brüllend komisch, sondern öffnet versöhnliche neue Blickwinkel aus der Einsamkeit heraus. Wohlfühllektüre mit Tiefgang!

Mehr zum Buch in Folge 191: Ach du heiliger Kretin! @ Papierstau Podcast.
Profile Image for Pauline.
Author 10 books1,385 followers
May 8, 2021
Dévoré en quelques heures, ma première incursion dans l’œuvre de Chloé Delaume. Ce qui m’a surtout beaucoup plu, c’est cette langue qui chante, qui coule toute seule. Comme cette expression : « une deuxième personne enroulée de pluriel ».
Profile Image for Sandra.
201 reviews49 followers
February 25, 2022
Eine moderne Madame Bovary:
Adelaide ist die Protagonistin dieses schmalen Romans aus Frankreich. Sie ist 46, lebt in Paris, arbeitet für einem renommierten Literaturverlag und ist frisch geschieden. Diese Scheidung ist der Ausgangspunkt für die Hauptthematik des Buches, die Suche nach einer neuen großen Liebe. Adelaide hatte immer einen Mann. Sie ist immer von einer Beziehung in die nächste gewechselt und geht selbstverständlich davon aus, dass es dieses Mal genau so laufen wird. Die Realität sieht anders aus und Vladimir (ihr imaginierter Traummann) versteckt sich nur allzu gut vor ihr. Ihre guten Freundinnen geben sich alle Mühe ihr mit Rat und Tat zur Seite zu stehen, aber trotzdem küsst sie nur Frösche und der Traumprinz taucht nicht auf...

Das Buch las sich für mich in erster Linie unterhaltsam. Zunächst konnte ich den größeren Erkenntnisgewinn daraus, nicht für mich erkennen. Bis mir dann Flauberts Madame Bovary in den Sinn kam und sich mir ein Vergleich der Protagonistinnen aufdrängte. Bei Flauberts Werk habe ich es sehr stark so empfunden, dass Emma in der falschen Zeit lebt mit ihrer Sucht nach Romantik und Verliebtheit, die immer wieder neue Nahrung brauchte. Adealaide hat im Grunde das gleiche Problem. Die Männer verlassen nicht sie, sondern sie die Männer, weil es ihr einfach nicht mehr genügt, was sie ihr geben können. Während Madame Bovary dieses Verlangen nach einer utopischen Liebesgeschichte schon in ihren Zwanzigern ins Verderben stützt, fährt Adelaide mit ihrer Liebessehnsucht um einiges länger gut. Für sie wird es erst tragisch, als sie in ihren Vierzigern ist und merkt, dass kein neuer Traumprinz mehr auf sie wartet. Auch hat sie heute den Vorteil, dass niemand sie für ihre Lebensweise verurteilt, im Gegenteil, es wirkt sowohl auf die Leserin als auch auf ihr Umfeld alles sehr in Ordnung. Irgendwie hatte ich also Recht, dass es Flauberts Heldin heute besser gehen würde, allerdings auch nur so lange, bis sie auf die fünfzig zugeht. Die Gesellschaft hat hier also noch durchaus Entwicklungspotential.
Profile Image for Jean-Pascal.
Author 9 books27 followers
December 14, 2020
Plat, vide, terriblement parisien. Ca se veut drôle mais doit-on sourire aux plaisanteries sur les légumes étranges dans les épiceries bio et à "être dans un état proche de l'Ohio" ? Parfaite illustration de ce que ça dénonce : la bêtise et la vacuité. Je passe sur les phrases aux COD déplacés qui doivent se vouloir créatives. Heureusement, c'est court.
Profile Image for charlie medusa.
593 reviews1,458 followers
August 21, 2021
Chaque lecteur a ses tropismes, pour ne pas dire ses obsessions : en ce qui me concerne, j'aime les héroïnes à la dérive, les récits très introspectifs bourrés d'adjectifs et d'images, et les histoires d'amitiés féminines. En ce sens, Le Coeur Synthétique est à peu près la quintessence de ce qui me touche et m'inspire.

Le roman, dont la rythmique mélodieuse, presque lancinante, a quelque chose de la chanson, avec sa scansion régulière et ses refrains entêtants, et cueille son lecteur dès ses premières pages, tout en délicatesse. En se mettant immédiatement au niveau de son héroïne, dans une volonté de raconter ses pensées et son ressenti plutôt que de les analyser, l'autrice montre tout de suite sa volonté de ne manifester aucune forme de jugement à son encontre. Pas de fausse candeur non plus, juste un regard informé, apaisé. On est simplement avec Adélaïde, et on éprouve la vie à ses côtés, le vertige de cette rupture toute fraîche dont elle ignore si elle la rend davantage heureuse ou anxieuse, cet appartement plus petit, cette conscience nouvelle d'avoir vieilli. Très vite, on s'avise du monde dans lequel Adélaïde évolue, la maison d'édition où elle travaille, son groupe d'amies très parisiens, et cette unique réelle source de détresse dont elle s'accable : son célibat, et sa peur de le voir durer à jamais maintenant qu'elle se trouve à l'aube de la ménopause.

L'humour niché partout dans le texte rend le tout particulièrement plaisant à suivre, et permet d'éviter les deux défauts dont le roman aurait pu souffrir : d'une part, une éventuelle moquerie gratuite de cette héroïne amoureuse de l'amour prête à tout pour trouver un nouveau conjoint, et d'autre part, le pathos, l'écueil de la surdramatisation.

En effet, si Adélaïde vit sa situation comme une tragédie, il serait indigeste pour le lecteur de la lui présenter comme telle au premier degré, et Delaume parvient à merveille, par son ton enlevé et images malicieuses, à faire de la très lyrique première partie un grand moment de rire plutôt qu'un mélo, sans jamais entraver le sentiment d'empathie du lecteur envers Adélaïde. Le recours à l'ironie, au cynisme et aux analogies taquines se combine à merveille aux métaphores un peu lyriques et aux descriptions des états d'âme d'Adélaïde, et permet au roman de trouver son équilibre entre émotion et lucidité. Ainsi, si jamais l'autrice ne se moque du désespoir de son héroïne (bien au contraire), elle arrive à en montrer tout le côté disproportionné et infondé. Tout en affirmant la légitimité qu'Adélaïde a à se sentir abandonnée, elle montre bien qu'il est insensé de sa part de croire qu'une vie sans homme équivaudrait à une pure damnation.

L'autre piège donc aurait été de simplement descendre le personnage, de la présenter comme une vieille folle, et là encore, l'écueil est évité. C'est précisément ce refus de tout jugement, de toute aigreur, qui rend le roman touchant. Au fil du roman, Adélaïde remet les choses en perspective, s'endurcit, grandit aussi, et cela ne se fait pas aux dépens du côté tendre et empathique du roman. L'autrice s'attache à prendre chaque personnage pour ce qu'il est, homme, femme, âgé, jeune, séduisant, ou pas, à le montrer dans ce qu'il a de ridicule (parce que tout le monde l'est un peu parfois) mais aussi dans ses qualités, dans ses fragments (aussi minimes soient-ils parfois) de beauté et de sincérité. On voit défiler les maris d'avant, les copains de maintenant, les amies de toujours et les plans qui n'aboutiront jamais, sans aucune forme de colère gratuite ou de cynisme un peu facile. Tout le monde est perdu, certains s'y prennent avec résolument moins de classe et de gentillesse que d'autres, mais l'ensemble des personnages a droit à sa place pour s'exprimer, et est considéré de la façon la plus juste possible. Cet équilibre a quelque chose de furieusement plaisant, et nourrit tout au long de la lecture l'intérêt que l'on peut avoir pour le récit.

L'écriture est évidemment sublime, avec de très belles incursions dans un registre quasi-poétique, et une gestion tout à fait satisfaisante du rythme de l'intrigue, qui suit une structure assez simple mais très entraînante, et se dévore presque d'une traite. On remarque et salue surtout la façon dont le récit se détourne petit à petit de son motif initial, la séduction et le couple, qui ne s'avère être qu'un prétexte pour rencontrer enfin le sujet véritable de l'histoire : l'amitié, féminine notamment, et le soulagement qu'il y a à réaliser que l'amour n'a pas à être romantique ou conjugal pour être inconditionnel ou salvateur, qu'on peut se réaliser suivant différents modèles, différentes modalités, et que le tout est de rester lucide quant à ses besoins et ce que l'on a envie, ou non, de concéder.

Une très belle lecture donc, portée par un second degré constant, un aspect burlesque assez réjouissant, une fougue certaine, pas très étonnante quand on connaît les prises de position féministes (et salutaires !) de l'autrice, en bref, un roman éminemment bienveillant, qui rit de ses personnages sans les humilier. Le besoin d'Adélaïde de se recaser à tout prix n'est pas ridicule, il ne vient pas de nulle part, il est sociologiquement construit - ce que Delaume souligne avec piquant et dérision. Loin de la dépeindre comme une vieille chouette en mal d'amour, le roman s'attache à la suivre avec une grande justesse dans son parcours de redécouverte d'elle-même, et déconstruire avec elle l'ensemble des normes qui l'empêchent d'explorer seule ce qu'elle désire vraiment. Qu'on se le dise, ça reste très parisiano-parisien, avec des héroïnes qui n'ont guère que leur vie sentimentale comme préoccupation dans la vie, mais on pardonne assez facilement au texte, qui n'a pas pour prétention d'avoir d'autre sujet que celui-ci précisément, et le décortique avec un vrai talent.

https://mademoisellebouquine.blogspot...
Profile Image for Laura.
1,279 reviews42 followers
November 19, 2020
BORING.
Fin intéressante, c'est son seul atout...
21 reviews
April 5, 2021
J’ai choisi ce livre pour la quatrième de couverture et ce « « À l’heure de #metoo, Chloé Delaume écrit un roman drôle, poignant, et porté par une écriture magnifique » : la seule chose de vraie là-dedans, c’est que Chloé Delaume a écrit un roman. Rien à voir avec #metoo, c’est une honte de rattacher ce livre à ce concept. Je n’ai absolument rien trouvé de drôle, ni dans le fond ni la forme, et pas plus de « poignant » : les questionnements et ressentis de l’héroïne sont pour moi survolés, clichés et pathétiques. Quant à l’ « écriture magnifique», au secours ! Il y a une musicalité recherchée qui devient vite lassante, et des inversions verbes-sujets qui finissent par devenir illisibles. Le thème était pourtant porteur. Que l’appel à la sororité soit remarqué ne m’étonne pas, mais il n’est pas remarquable. Que dire d’amies qui vous laissent seule à Noël et Jour de l’an l’année même d’une rupture difficile ? Ou de l’inimitié inexpliquée et délétère entre les deux seules figures féminines sur son lieu de travail ? Bref, si ça c’est digne d’un « Prix Médicis », c’est le dernier que je lis.
This entire review has been hidden because of spoilers.
Profile Image for Carlos.
170 reviews110 followers
November 26, 2020
C’est l’histoire d’une fleur bleue qu’on trempe dans de l’acide. Adélaïde Berthel, c’est une femme comme une autre. Qui, à quarante-six ans, entend sonner le glas de ses rêves de jeune fille.
Adélaïde vient de quitter son compagnon et commence une vie seule, peuplée de rêves de trouver l’amour perdu et de briser la solitude douloureuse qui envahit ses jours. Certes, il n’est pas facile de se lancer dans l’aventure à cet âge et tout semble être contre elle afin de ne pas y parvenir. La recherche aboutit à des épisodes drôles mais aussi quelque peu superficiels et vains qui perdent finalement l'intérêt du lecteur.

Le travail d'Adélaïde dans une maison d'édition offre à Chloé Delaume le cadre idéal (et le parfait prétexte) pour critiquer ouvertement le monde des écrivains, qui cherchent tous à être lauréats d'un prix littéraire qui pourrait changer leur vie du jour au lendemain. D’abord, dans les éditions David Séchard, d’où elle part injustement, puis rejoint les éditions Humpty Dumpty (!), une maison indépendante dont « le catalogue est sérieux ».

Un roman féministe, dans la lignée du mouvement #metoo, amusant et écrit avec style et fluidité, mais à mon avis, qui semble se perdre dans sa propre intrigue.

Lauréat du Prix Médicis 2020.
87 reviews
September 24, 2020
Pas convaincue par l'écriture ni par l'histoire que je trouve assez anecdotique et se regardant un peu le nombril (le milieu de l'édition parisienne...). J'ai un peu plus apprécié la fin.
Profile Image for Catherine Dubé.
108 reviews12 followers
February 16, 2021
On pourrait d’abord penser qu’on a affaire à de la chick-litt pour intellos, une déclinaison parisienne de Sex and the City avec pour protagonistes des femmes qui préfèrent les livres aux manolos et pour qui toutes les occasions sont bonnes pour tirer une ligne de cocaïne. Et on aurait pas complètement tort, mais on passerait à côté du propos plus grave, plus sérieux en filigrane. La narratrice nous fait bien le récit des soirées décadentes auxquelles assiste Adélaïde, relationniste dans une maison d’éditions et nouvellement célibataire à 46 ans mais l’intérêt du récit est ailleurs. Rapport à la solitude, à la vieillesse, importance des amitiés féminines, sororité, émancipation du patriarcat, perte des illusions par rapport au couple... voilà quelques questions abordées avec une gravité à peine dissimulée par Delaume. Le tout est ponctué d’un humour grinçant et très juste.
Profile Image for Naomi Darko.
40 reviews1 follower
August 1, 2023
Un livre sympa mais qui sera rapidement oublié : un peu trop attendu mais pas désagréable
Profile Image for Miss.Sophie425.
88 reviews9 followers
March 18, 2022
Adelaide ist Mitte 40, frisch getrennt und sehr unzufrieden mit ihrem anhaltendem Singleleben, schließlich hat ihr Ex-Mann direkt 2 Monate später eine neue Freundin... Zusammen mit ihren 4 Freundinnen, etwas Magie und emotional gestützt von ihrer Thaikatze stürzt sich Adelaide ins Pariser Singleleben, um festzustellen, dass es mehr Frösche als Prinzen gibt.

Nach anfänglichen Startschwierigkeiten hat mich das Buch dann doch ziemlich gecatched - Adelaide und ihre Freundinnen sind sehr amüsant und irgendwie musste ich ständig an den "Club der Teufelinnen" denken. Eine kleine Lektüre für zwischendurch.
Profile Image for Blanche.
291 reviews99 followers
December 12, 2020
Une lecture abrasive, caustique et mordante.
Si le sujet de ce roman semble être le quotidien d'une femme de 45 ans célibataire et en quête effrénée d'un idéal de vie à deux, très vite, on se rend compte que c'est un livre à propos d'amitié et de sororité (ce qui n'est qu'à moitié étonnant quand on connaît Chloé Delaume).
648 reviews5 followers
August 26, 2021
Voilà un roman qui ne laisse pas indifférent si j’en crois les critiques : soit on adore , soit on déteste et on crie au scandale : « nul, navrant, cliché, comment a t-on pu lui donner le Médicis, une honte » !

Comme je me fiche royalement des prix littéraires , je n’ai pas choisi ce livre à cause du Médicis .... Je préfere cent fois me fier à l’avis de mes amis (babeliotes ou pas), et ce sont les bonnes critiques de certain(e)s qui m’ont attirée vers ce livre et je ne le regrette pas du tout.
J’ai trouvé ces portraits de presque quinquagénaires , bobos parisiennes « ex bonasses » et « en voie de péremption »selon les codes établis
par notre société du paraître, en quête d’amour et de reconnaissance, très réjouissants ! Ça sent le vécu ....

« C’est l’histoire d’une fleur bleue coincée entre deux pages, qui se dessèche en direct d’un authentique herbier . Adélaïde Berthel, c’est une femme comme tant d’autres. Qui, à quarante-six ans, voit disparaître l’aura qu’elle avait jeune fille. »
Voilà qui résume assez bien l’histoire. Nous suivons donc Adélaïde, avec empathie ou pas, dans ses efforts désespérés pour trouver l’âme soeur, le Vladimir qu’elle s’est crée , et s’extirper de la liste des 13700 femmes célibataires en trop à Paris ! Obnubilée par le mariage (une vraie midinette notre Adélaïde ! ), surtout pas d’enfants , elle déprime à mort et se console avec son chat Perdition ( le précèdent s’appelait Xanax ...) et sa bande de potes : Clotilde, Bérangère, Judith et Hermeline. Ce qui nous vaut des pages très justes sur les amitiés féminines indéfectibles ( une pour tous - tous pour une ! ) ce qu’on appelle maintenant la sororitė, et que Chloé Delaume propose à son héroïne comme alternative à son Vladimir évaporé ...

Adélaïde est attachée de presse dans une grande maison d’édition, et j’ai l’impression que sa description du milieu est assez proche de la réalité et en tous cas très drôle. La course aux prix qu’il faut absolument décrocher pour son poulain, l’auteure feel good qui veut à tout prix passer sur France Culture et être interviewée par Laure Adler, le primo romancier qui a « le charisme d’une loutre morte », la rivalité entre le chargé des gros tirages et des « célébrités écrivantes » et le chargé du « laboratoire » de la maison d’édition, les salons du livre ou Adélaïde doit traîner ses poulains .... Des clins d’œil aussi : la « Petite Bibliothèque », l’unique émission télévisée littéraire, le talk-show télévisé « J’aime les dimanches » et des titres de livres tous plus loufoques les uns que les autres.

Alors, oui, c’est plein de clichés mais c’est ça qui est drôle. C’est une étude de mœurs très contemporaine, à la fois très triste puisqu’il parle de solitude et de quête éperdue d’amour, et très drôle grâce à la plume caustique de l’auteure qui nous laisse d’ailleurs choisir la fin de l’aventure d’Adelaide....
Bref, sans doute pas inoubliable mais un très bon moment de lecture.
64 reviews
September 15, 2022
Adélaïde, 46 ans, sans enfant, attachée de presse dans une maison d'édition parisienne, tente de se reconstruire après son divorce.
Un roman léger, qui pèche par un style bancal et irritant (les inversions systématiques de propositions dans une phrase...) et des personnages un peu trop caricaturaux. Les personnages secondaires (principalement les amies d'Adélaïde, ou ses collègues) auraient mérité d'être un peu plus approfondis. Tout sonne malheureusement un peu fabriqué, jusqu'aux noms des maisons d'édition ou des personnages, qu'on sent être des inspirations de gens ou de sociétés réels.
Malgré tout, j'ai aimé l'originalité du sujet abordé (pour faire simple, l'angoisse pour une femme mûre de vieillir seule), la justesse de certaines réflexions, observations et l'humour. La fin était intéressante aussi.
20 reviews
March 30, 2025
Relire cet ouvrage m’a mis beaucoup de baume au cœur. C’est à la fois touchant et très sardonique (un peu ma DA) et c’est chouette de voir ces récits prendre place dans la littérature. Merci Chloé Delaume !
Profile Image for Steffi.
339 reviews313 followers
November 11, 2024
Follow-up read from Illouz's Explosive Modernity: 'the synthetic heart" by Chloé Delaume (2020, French original). Now, in Illouz's defence, she didn't exactly recommend it either, she just mentioned it actually.

Ugh, who wants to read a book about the pathetic dating life of a late 40s white woman working in the publishing industry ? I am not sure I do, or maybe I would but this book really wasn't it! (I swear to god I could write a much better book about modern dating but my intellectual vanity prevents me from this pursuit! I should write a book about 'global affairs' or a Marxist analysis of this or that, goddamnit!)

Although there's a sex scene that is so underwhelming and pathetic that it filled me with trepidation: so Adelaide (47) hooks up with an early 50s dude Martin and as they go to his bedroom they both get undressed separately, he gets undressed and folds his clothes NEATLY on a chair. She watches him, not particularly impressed by what she sees and then it turns out that he's also a little impotent.

The rest of this short relationship is next level, midlife cruel: so Adelaide finds Martin fairly unattractive but expects a certain level of gratitude (= love, loyalty call it what you want). But turns out the dude feels the same and tells her "I love you but I don't desire you" (never did). Adding that he's in fact not impotent, just totally not attracted to her. Ouch.

The rest is a very, very lousy and generally inane story.
Profile Image for Hannah.
27 reviews
February 8, 2025
« C'est le cœur d'Adélaïde, le héros de cette histoire.
C'est lui qui cogne et saigne, exige et se déploie. C'est lui qui fait le deuil, englouti par le vide. C'est lui qui seul s'entête à battre toujours plus fort. Parfois il s'imagine qu'il n'est plus fait de chair, mais de matériaux composites, de fibres synthétiques, l'aorte ignifugée. »
Profile Image for Chlöe.
91 reviews4 followers
May 4, 2025
Amour année zéro :
« L’amour c’est quand deux solitudes se reconnaissent au point de s’embrasser »
« L’amour c’est quand deux solitudes se surprennent à s’en faire trembler »
« La solitude c’est quand se meurt le mot amour »

Les seules phrases un peu « poétiques » lol
Mais le reste de la lecture très cool, très fluide
Profile Image for alix .
146 reviews27 followers
July 16, 2024
2,5 ⭐️

Un beau début, un milieu assez ennuyant, et 3 bons derniers chapitres!
60 reviews2 followers
October 22, 2020
Pas son meilleur sans doute car l'histoire, au fond, est un peu anecdotique mais toujours un plaisir de lire les pages de Chloé Delaume, qui font rire et plaisir. Et ces alexandrins partout glissés dans son style si particulier = ♥️
Profile Image for Louna.
162 reviews
January 25, 2024
Malgré un sujet sensible et un style évocateur, je me suis copieusement ennuyée et j'ai trouvé insupportable l'entre-soi bourgeois et faussement subversif dans lequel le roman est mis en scène.
Profile Image for Alexa.
128 reviews1 follower
November 24, 2021
Was good to read in French but I found the main character quite dislikable and the plot quite dull as all she did was search aimlessly for a man after her separation.
Profile Image for Camille.
216 reviews3 followers
March 28, 2021
Ça ne m a pas plu. Histoire peu intéressante, je ne retiens rien de ce livre et j'ai déjà hâte d en lire un autre en espérant qu il soit mieux.
Displaying 1 - 30 of 161 reviews

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