Hollywood, années 50. Au cœur de l’usine à rêves du cinéma, l’immense actrice Betty Pennyway est victime d’un crime sans précédent et particulièrement abominable. L’affaire fait la une de toute la presse et l’Amérique entière est en émoi.
La police de l’Etat fait appel au peu orthodoxe inspecteur Hernie Baxter pour mener cette délicate enquête qui secoue tout le petit monde du 7ème Art.
C’est une investigation sombre et mystérieuse fouillant dans les recoins les plus obscurs de la ville de Los Angeles qui s’engage, un périple aux confins de la folie qui risque bien de le mener jusqu’aux portes de l’enfer…
Dans la lignée de son exploration des récits de genre, après le western (-20% sur l'esprit de la forêt), la romance (Et si l’amour c’était aimer ?) et le recit de voyage (Carnet du Pérou), c’est au polar que se confronte cette fois-ci Fabcaro avec Moon River. Des victimes sont à prévoir.
Je chiale de rire devant les conneries de Fabcaro. A chaque BD je me dis, c'est pareil que la précédente et c'est pour ça que j'aime toujours autant, je ne me lasse pas de ses blagues.
"- Si ça n'est pas indiscret, puis-je savoir pourquoi vous vous êtes séparés ? - Elle s'est mise du jour au lendemain à employer l'expression "flexitarien" - Je suis désolé... - Vous ne pouviez pas savoir."
5 étoiles parce que c'est du typique Fabcaro, et une étoile en moins parce que c'est du typique Fabcaro. C'est un polar où quelqu'un enquête pour savoir qui a dessiné une bite sur la joue de quelqu'un. Il y a un spoiler à la page 13, mais on s'en fout un peu.
je ne sais pas comment noter parce que c'est bête et drôle, donc j'ai aimé, mais certaines cases ou mots problématiques auraient pu être évité et ça m'a coupé dans ma lecture, c'est frustrant !!
L'absurdité des BD de Fabcaro a toujours un côté jouissif à lire. Mais l'intrigue de la bite dessinée sur la joue est un assez lourde et manque de subtilité. Il abuse des mêmes procédés drolistiques. Décevant.
Avril 2025. Truculent. C’est Fabcaro. Ça se bonifie quand on le raconte. J’ai aimé l’alternance entre fiction dans la fiction et le fait qu’il se mette en scène.
Fabcaro et son humour, c’est un succès, comme chaque fois.
Je ne me lasserai certainement jamais de l’humour et de l’absurdité de Caro. Il est unique, et c’est addictif !
Des scénarios sans queue ni tête, on se sait jamais ou il va aller et comment ça va finir.
Je trouve qu’il y a une certaine finesse dans son humour que je ne retrouve pas chez d’autres auteurs : il joue sur des sujets d’actualité, des comportements, à la fois le texte et le dessin…
Je n’arrive pas vraiment à le définir mais bref : c’est clairement mon auteur de BD favori.
Et Moon River est décidément mon top 2 de Caro et après Zai Zai Zai Zai !
Absurde à souhait. Il porte à l'autodérision le fait qu'il veut arrêter de faire de la BD et qu'il finirait sur une joke de pénis sur la joue. C'est mon premier de lui et ça me pousse à croire que le reste n'est pas similaire à la stupide folie de ce livre qui m'a tant plu avec toute les blagues visuels que ça comprend. Est-ce que ce qu'il faisait avant est plus sérieux? Je demande pour une amie.
Le résumé n'en dit pas trop et c'est très bien ainsi car une partie du plaisir de lecture est dans la découverte des faits et quand on connaît le style de l’auteur, on sait que toute cette histoire va être totalement décalée et va allègrement flirter avec l’absurde. En plus, en marge de l’enquête, on découvre la « création » de l’album, avec Fabcaro qui parle de cette histoire avec son entourage, qui parle aussi de son quotidien (avec le foin pour les ânes et ses problèmes de santé). Il mélange plusieurs styles graphiques : un dessin simple et épuré dans des tons de gris-bleu (du même style que Zaï zaï zaï zaï ou Et si l’amour c’était aimer ?) , un dessin plus fin et plus détaillé en tons gris-beige (du même style que ses autobiographies telles que sa trilogie Steak it easy) et un dessin plus traditionnel et en couleurs, sans oublier un petit clin au roman photo. Je suis une fan de la première heure (on a quasiment tous ses albums dédicacés, bien avant qu’il soit révélé par son prix à Quai des bulles) et j’adore ce qu’il fait donc je me doutais que je n’allais pas être déçue. On est plongé dans le monde d’Hollywood et dans un remake particulier d’un film noir avec une enquête sortant de l’ordinaire (vu le délit). C’est souvent du n’importe quoi et c’est justement ça que j’aime et qui me fait à chaque fois rire aux larmes (deux fous rires obtenus grâce à cette lecture, sans oublier tous les autres éclats de rire intempestifs). Les clins d’oeil à l’actualité permettent aussi d’en sourire et l’autodérision de l’auteur est toujours aussi efficace. Rien de tel qu’un album de Fabcaro pour oublier le quotidien et faire travailler ses abdos (parce qu’un fou rire, ça fait quand même mal au ventre ... c’est là que je m’aperçois de la mauvaise forme de mes muscles !) et ses zygomatiques !
On sent à quel point il est difficile de se renouveler, d'inventer de nouvelles mécaniques humoristiques d'autant que l'auteur n'officie (et n'excelle) que dans une niche: l'absurde. Le comique de répétition du "radicalisé" rappelle par exemple le débat politique "les français" (Open Space 2 ?). Il n'empêche que je reste fan:
. - Bonjour, vous êtes la bonniche, je suppose... - L' agente d'entretien à domicile préposée aux espaces intérieurs, oui...
- Vous savez, Betty a toujours eu des pulsions auto-destructrices, c'est une écorchée... À une époque, elle avait pour projet de visiter la Mayenne en Twingo...
- On grignotera un morceau, ça nous permettra de joindre l'utile à l'agréable, hi hi... - MOUHAHAHAHAHAHA. Pardon, j'ai confondu rire machiavélique et rire sympathique de connivence... - Hu hu, pas de souci, ça m'arrive tout le temps."
Son Hollywood à lui, le poisseux, le malsain, où l'odeur de la mort [...] Cet Hollywood qui palpite dans les méandres rêches du cœur meurtri [...] comme un whisky sans âge, amères comme des endives au jambon, ou alors il faut mettre beaucoup de béchamel, pour cela rien de plus simple....
A votre place, je laisserais tomber cette histoire, trop de choses vous dépassent là-dedans... - Que voulez-vous dire par là ? - Je ne peux pas en dire plus. - Insinueriez-vous que vous possédez des informations au sujet de cette affaire ? - Je suis désolé, je ne peux par parler... - Il s'agirait d'une sorte de pacte faustien avec le diable ? - Je ne peux rien dire. - Avec des gilets jaunes ? - Je ne sais pas. - Mais alleeeez, donner-moi un indice au moins... - Non. - Mais alleeeez, juste un, faites pas votre enculé... - Non. - Alleeeeeez, juste ça commence par quelle lettre ? - Pffff... Bon... G. - C'est un garçon ou une fille ? - Je le dis pas. - Alors en ville, moi j'ai Grenoble. - Moi Gérone. - En animal, j'ai girafe. - Ah, moi aussi, on barre tous les deux.
Je ne sais même pas comment parler de ce livre... il est vraiment très original, particulier, atypic, unique. Une chose est sûre, il n'y en a pas deux comme lui. L'histoire est complètement absurde, on va suivre une enquête policière assez particulière et hors du commun. A vous de la découvrir ! Elle est remplit d'ironie, de rire et de malaise. Il est littéralement impossible de prendre au sérieux les personnages tellement ils sont ridicules. Leurs attitudes, leurs réactions et l'histoire en elle-même est complètement hilarante et tordue. L'auteur a réussi à écrire une œuvre bourrée d'humour à partir d'un élément très étrange. Il se moque de tout, de rien, arrive à rendre drôle des situations complètement banales et à nous faire sourire malgré nous. Si vous voulez passer un moment de lecture sans prise de tête, en rigolant pour tes situations complètement ridicules et tirées par les cheveux, alors ce livre est fait pour vous. En revanche, ça peut déranger et choquer certaines personnes. On parle énormément de sexualité et pas de manière très délicate.
Le style des graphiques est assez particulier. On alterne entre l'histoire en elle-même qui est dans les couleurs bleues, puis apparaissent des moments de vie de l'auteur en marron dans lequel on découvre ces pensées et enfin, il y a un des dessins très colorés qui représente les scènes de tournages de films. C'était vraiment super de varier entre ces trois styles de graphismes très différents. Ça apportait un dynamisme très intéressant.
Polar des années 50 à Hollywood. La célèbre actrice Betty Pennyway se réveille outragée au lendemain d’un tournage de western dans le désert : quelqu’un lui a dessiné une bite sur la joue. L’affaire est très sérieuse et c’est au Lieutenant Hernie Baxter qu’elle est confiée.
Rassurez-vous, c’est du Fabcaro, en pleine forme : humour absurde et déjanté au possible, mélange des genres et des temporalités : on passe du dessin classique noir et bleu en six cases au roman photo en passant par le western colorisé et le dessin au crayon gras des petites bêtes, je vous laisse découvrir le prénom de la libellule. L’auteur se moque de lui-même par le biais de ses filles qui trouvent son projet complètement nul, ses tentatives médicales et paramédicales pour soigner sa hernie qui l’empêche de dessiner en bonne position valent le détour et on ne compte plus les nombreuses références présentes ou passées qui pour certaines déclenchent un franc éclat de rire.
Du grand Fabcaro pour ceux qui aiment, dans la même veine que Zaï zaï zaï zaï, sous une classieuse couverture rembourrée et vendue sous film.
Une actrice subit un terrible outrage lors d'un tournage. La police enqu�te... et �a part "en sucette"...Je ne suis pas friande d'humour absurde, ou alors, il faut que ce soit magistralement bien tourn� (comme avec Ionesco, par exemple, ou Dali dans un autre registre...). J'avais appr�ci� "Moins qu'hier (plus que demain)" pour l'�tat d'esprit de Fabcaro : aigre-doux, doux-amer, vif et mordant, ironique et sarcastique. Je ne l'ai absolument pas retrouv� ici :( Dans Moon River, Fabcaro nous plonge en pleine absurdie - malgr� les intrusions du quotidien de l'auteur dans la trame initiale - sur fond d'humour potache, vulgaire et surtout, pu�ril... Bref, je n'ai pas du tout accroch�... malheureusement pour moi car cela n'enl�ve rien � la popularit� ni au talent de l'auteur illustrateur (� qui je souhaite bon courage avec son dos !)
Comme le dit l'autre review, c'est du Fabcaro de bout en bout, pour le meilleur et pour le pire. Même si chaque bouquin a son propre concept, l'humour et l'écriture restent toujours tellement la même chose que ça s'entremêle (et il en est clairement conscient). Et pourtant, je m'éclate toujours autant. C'est du niveau de Formica et Zaï Zaï Zaï Zaï. Je me suis tapé de grosses grosses barres. On s'en lasse pas
La dérision et l’humour de Fabcaro étaient hilarants. L’absurdité de l’enquête dans un Hollywood des années 50 style film noir est entraînée par des répliques d’une drôlerie pleine de non sens.
Certaines planches sont entrecoupées de la création de l’histoire où Fabcaro raconte la genèse de sa bd et comment celle-ci est perçue par ses proches (pas très bien vu l’intrigue de l’histoire qui est totalement ridicule)
J'ai pris ce livre a la médiathèque sans savoir de quoi il s'agissait (parce que le titre m'a fait penser à la chanson d'Audrey Hepburn - bah c'était pas ça du tout). J'ai donc ouvert le.livre en toute innocence, pendant ma.pause dej, et j'ai ri a pleurer du début à la fin. Il faut aimer l'absurde et les blagues de bite, mais ça tombe bien, j'aime beaucoup. J'ai tant ri que je vais acheter un exemplaire pour rire encore plusieurs fois, et le prêter a mes amis a l'humour fin...
Après un crime horriblement intense (oui, une "bé - i - té -euh" dessinée sur la joue peut ruiner une carrière), enquête totalement absurde et jubilatoire dans un monde, dans des mondes parallèles. Enfin pas vraiment, mais un peu.
Bon, y a rien à expliquer ou à dire, ce n'est pas la fauve d'or d'Angoulême (et c'est dit dans la BD d'ailleurs), c'est juste un moment de n'importe quoi et de fun. Et c'est déjà pas mal.
je ne sais pas si ce sont les reviews que j'ai lues qui me font dire ça où le ton dépréciatif que l'auteur incorpore dans la BD au sujet de lui-même, mais il est vrai que ça devient redondant... quelques bons éclats m'ont fait ricaner, mais pas autant que Formica par exemple. Pas mauvais du tout (j'ai bien aimé le format de l'album!) mais pas extraordinaire non plus !
Les bandes dessinées de Fabcaro sont impossibles à résumer, histoires de bites sur la joue, de western, d’Hollywood, de sciatique, de meules de foin, de gamins honteux…
Et au milieu de tout ça, des pépites de nos petits travers contemporains disséqués et passés à la moulinette du ridicule
Je ne connaissais pas Fabcaro, et j'ai été très surpris par cette BD, j'ai beaucoup ri en la lisant, ce qui ne m'arrive pas souvent. C'est à la fois vraiment drôle et très bien pensé dans la manière de mener le récit et les différents niveaux de récit. Hâte d'en lire d'autres !