« On a su que la fosse à purin allait déborder dans le ventilo quand les affiches de la conférence ont été vandalisées à la grandeur du campus. Des inscriptions avaient été barbouillées en rouge sang. Voleur violeur. Nationalisme = nazisme. St-Jean-Raciste. Des drapeaux du Québec dont les fleurs de lys avaient été remplacées par des svatiskas avaient été peints au pochoir. »
On retrouve les personnages de La chaleur des mammifères, mais quelques années plus tard. Le Biz sociologue est à l’œuvre ici : il tend sa loupe au-dessus du milieu universitaire, à l’heure des trigger warnings, des snowflakes et de la cancel culture, et dépeint, non sans humour, la peur s’emparant de ceux qui sont censés éduquer, mais qui plient et ploient l’échine pour préserver des acquis, une job, un pouvoir. En résulte le portrait d’un milieu qui ne sait plus ce qu’est le milieu…
Garnie d’un tas de références au personnage sulfureux mais grand écrivain qu’était Céline, cette tragicomédie pose la question de l’enseignement à une époque où les sensibilités de chacun ne tolèrent pas d’être froissées et où l’ignorance est préférable à une connaissance qui fait mal
Sébastien Fréchette, alias Biz, né en 1974 est membre du groupe Loco Locass fondé en 1995. Loco Locass est un groupe hip-hop québécois, surtout connu pour la défense du français et ses prises de position politiques, particulièrement pour son engagement en faveur de la souveraineté du Québec.
Biz signe un premier roman autobiographique avec Dérives.
Ce qui commence comme une critique froide et brutale de notre société actuelle, se termine somme toute sur une note de légèreté et une ode à la jeunesse que je n’avais pas vu venir. Je suis loin de divulgâcher quoi que ce soit, car même si l’histoire est intéressante, c’est à mon avis plus ou moins un prétexte pour mettre de l’avant un propos, des idées, une vision de monde. Sans oublier le style littéraire, l’écriture, toujours si important pour Biz.
Les réflexions mises de l’avant sont ce qui m’a le plus plu dans ce roman. Que ce soit sur la censure, le milieu littéraire, le cafouillage et l’indignation continuelle concernant les genres, les ethnies et toute la saga de l’appropriation culturelle (non pas que ces enjeux ne soient pas réels, mais le débat qu’ils suscitent passent souvent bien loin des vrais problèmes).
Biz réussit donc à critiquer cette société, mais aussi à apporter de la lumière au sujet et ne se contente pas de tomber dans un marasme qui aurait pu être lourd et contreproductif. Ajouter à cela un hommage à Céline (l’auteur, pas la chanteuse) ainsi qu’un habile jeu d’alter-ego entre l’auteur et le personnage principal et l’on obtient un roman très réussi. J’ai beaucoup aimé!
Je quitte Goodreads, qui appartient à Amazon, pour l'alternative indépendante Storygraph
On retrouve avec plaisir la plume dynamique de Biz. Il y a des moments particulièrement brillants, et une fin lucide, sans plus. Le vrai problème, c'est que l'histoire elle-même est prévisible et d'un ennui mortel. Apparemment, pour guérir un bonhomme désabusé de 47 ans de ses préjugées, tout ce qu'il faut, c'est une paire de fesses de 30 ans. So What, en effet.
(Oui, la dite paire de fesse est attachée à une femme brillante. Mais on passe infiniment plus de temps à louanger ses formes que son esprit, qui est traité comme un bonus agréable, pas l'essence de la personne.)
Roman légèrement répétitif de son précédent. Réflexions parfois intéressantes, parfois sous-exploitées. Dénouement un peu simpliste et obnubilé par le corps de sa partenaire. Belle écriture et références littéraires toujours intéressantes. Je crois que Biz a fait le tour du sujet du « conflit » de générations et du monde intellectuel.
Biz m‘a eu avec la Chute de Sparte lorsque j’étais encore qu’au début du secondaire. Il m’a retouché avec la chaleur des mammifères et m‘a encore eu avec son dernier roman. Bizz à tout simplement une plume que je souhaiterais encadrer. Il a plusieurs passage que je délectais et que je relisait par pur plaisir.
Contrairement à certains, j’ai aimé ne pas trop être dans le conflit. L’effleurer, le palper, mais ne pas m’y plonger parce que je n’étais pas dans cet état d’esprit. J’ai aimé le voir retomber en amour. Le voir prendre son temps danser avec la sensualité. J’ai aimé entendre ses raisonnements et les décortiquer. J’ai également beaucoup apprécié les moments de questionnement sur la nouvelle génération dans laquelle je m’inclût. Cette lecture m’a amené à me questionner sur cette génération et à ajouter de l’eau dans mon vin à certains sujets.
Bref, j‘ai vraimemt beaucoup aimé ce roman et ça reconfirme mon amour pour le travail de cet auteur!❤️🔥
Les sujets qui portent à controverse (donc à réflexion) sont nombreux dans ce roman. Ce n’est pas évident de trouver une manière pour parler des excès de la liberté académique, des excès de la censure, de la culture du bannissement, de harcèlement, de sexisme, du privilège blanc, du privilège masculin, d’âgisme et des standards de beauté.
L’angle intéressant de ce roman, c’est que c’est écrit en suivant un personnage privilégié (probablement ni un monstre ni un parfait) qui doit exister à travers cette réalité où les nuances doivent encore être définies.
2.5 J'étais heureuse de retrouver la plume de Biz, surtout après La chaleur des mammifères que j'ai adoré, mais ici je reste mitigée. Pour moi il y a un certain effet de gâchis, car le livre comporte des passages formidables - les moments où Achille parle de ses enfants sont remarquablement touchants. Il y a aussi des réflexions très pointues, très pertinentes au sujet de l'institution littéraire : les critiques, les éditeurs/maisons d'édition, la mort de l'auteur, la censure, le Salon du livre, etc. Les références littéraires apportent une touche d'humour par moments, parfois permettent de creuser une réflexion sur l'ère actuelle. Et ce style ! Très travaillé, riche, imagé, musical... Un régal ! C'est vraiment ce qui fait rayonner le livre, du moins dans sa première moitié.
Là où ça grince, à mon avis, c'est dans le personnage lui-même, ce fameux "bonhomme blanc"... Le conflit générationnel était beaucoup mieux traité (avec davantage de justesse, de mesure, d'optimisme) dans La chaleur des mammifères. Ici, on a affaire à un professeur aigri qui ne peut plus rien dire sous peine de se faire harceler par les étudiants devenus tellement 'woke' qu'ils s'entredévorent presque. Le sujet de la censure, pourtant intéressant, est traité par le protagoniste avec condescendance - il mentionne rapidement des conflits idéologiques ayant lieu à l'université, mais ne prend jamais position, comme s'il était au-dessus de tout ça et qu'il ne pouvait rien faire d'autre que d'assumer avec fatalité son rôle de 'mononcle' dépassé.
Là où ça se déboîte carrément, c'est avec Céleste. Un personnage qui porte très bien son nom - c'est un objet céleste, un corps céleste, et rien de plus. Jusqu'à la fin, j'ai espèré un renversement du cliché, une quelconque subversion, mais non, c'est complètement assumé et d'autant plus décevant. Céleste, c'est le 'wet dream' du protagoniste. C'est un trophée, un (sex)symbole, une muse, mais jamais un être humain à part entière. Elle sert d'élixir de Jouvence au protagoniste, lui ouvre les portes de tous les restos et bars branchés, elle a les mêmes goûts littéraires (avec, évidemment, Céline pour auteur favori), elle cherche 'un mentor ou un pygmalion' (ce qui flatte l'ego du protagoniste), tout le monde la mate et la désire/l'envie... On sent que jamais Achille ne s'intéresse vraiment à sa vie personnelle (il explique maladroitement qu'elle travaille dans le milieu des médias et avoue qu'il n'y comprend rien), ne mentionne rien au sujet de sa famille, de son passé ou de ses aspirations futures. Elle n'est qu'un cul, quoi, un cul sublime qui valide ses angoisses de 'bonhomme blanc' et qui lui inspire une autofiction qui deviendra le roman que l'on tient. Au final, on se dit que tout ce qu'il faut à un homme pour cesser de geindre, de se plaindre et de critiquer la société, c'est trouver le cul parfait.
Achille a beau se défendre derrière 'l'effet que peut avoir une femme', 'le pouvoir qu'exercent les femmes sur les hommes', etc., il reste profondément misogyne. Pour lui, les femmes sont des accessoires, des ornements, des corps qui s'exhibent et sur lesquels on fantasme. Il prétend se sentir interpellé par la question de l'égalité des sexes, mais on se souvient de sa réaction au bar Le Cobra quand les filles se mettent à danser : il applaudit l'hypersexualisation des femmes et profite du 'spectacle'... C'est un aspect de l'écriture qui a totalement gâché ma lecture. Je dirais même qu'après avoir relu Mort-Terrain et avoir constaté des éléments similaires dans la narration, j'en viens à me demander si ça révèle quelque chose au sujet de Biz : son incapacité à écrire des personnages féminins sans les sexualiser, les objectifier et les reléguer à des personnages de second plan. Je n'arrive plus à prendre au sérieux ses réflexions au sujet de la société et des injustices lorsqu'il est incapable d'accorder un minimum de dignité à 50% de la population.
Lecture criante d’actualité. Achille est professeur de littérature à l’université et est confronté à la « nouvelle génération » qui est offusquée devant les enseignements du département, au nom de toutes les minorités. C’est le propos derrière l’histoire qui est le plus intéressant. Sans tomber dans le cynisme, Biz livre un portrait assez réel de notre époque. Y a-t-il une limite à la censure ? Est-ce qu’on est allés trop loin ? Ça reflète vraiment mes interrogations du quotidien. L’intertextualité et les parallèles avec Céline et son Voyage au bout de la nuit ajoutent de la profondeur au roman, sans devenir trop lourd. J’aime (et je reconnais !) bien la plume de Biz, et bien que ce ne soit pas mon préféré, ce roman ne m’a pas déçue. « Vieillir, c’est sentir s’effriter les prises que l’on croyait avoir sur le monde. »
Un autre roman de Biz qui se hisse à mes coups de cœur littéraires! J’ai adoré retrouver le personnage d’Achille que je trouve super attachant de par sa sensibilité à ses enfants, son désir de comprendre davantage son entourage et sa manière assumée d’être, de penser. Plusieurs passages m’ont fait rire, m’ont profondément touchée et m’ont fait sentir comprise. J’ai aussi été agréablement surprise et réconfortée par l’adoucissement d’un Achille différent, amoureux, léger. Très très hâte de lire ses autres romans!! 🥹
3.7* Professeur d'université fraîchement divorcé, Achille Santerre, 47 ans, se trouve confronté à une génération d’éveillés et à des collègues désabusés. La vie quoi! Le roman de Biz m’a, sans contredit, fait réagir. À certains moments, j’ai ri, d'autres, j’étais choqué . Vous connaissez l’histoire du prof d’université qui ne peut plus rien dire sans se faire traiter de sexiste, de raciste, de vieux, de colonialiste? Et bien voilà! Attendez-vous à être servi. Le narrateur se confie à son auteur préféré, Louis-Ferdinand Céline (déjà, un dimension ambitieuse) et tout au long du roman, Biz fait référence à différents auteurs. C’est agréable à lire si on a une certaine culture littéraire (vous avez dit Houllebecq?). Là où je décroche comme une nacelle de manège défectueuse, c’est l’ histoire avec Céleste. Je vous épargne les détails, mais c’est juste too much. Exagéré et borderline quétaine. Malgré tout, j’ai apprécié ce roman facilement recommandable à tous ceux qui aiment lire!
Biz a l'art de choisir des mots justes. Il écrit un roman avec une mélodie. J'ai adoré ce roman. J'ai trouvé l'histoire rafraîchissante. C'est vraiment le mot qui me vient en tête après avoir lu la dernière ligne. Jai hâte de lire la suite. 5*/5
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Comme la plupart des livres de Biz, je ressors de la lecture diverti mais aussi avec un certain sentiment de vide, de ne rien retirer de consistant de la lecture.
La plume est rageuse et «show off». Les personnages sont caricaturaux. C'est parfois drôle, souvent verbeux.
Là où ça dérape comme il faut, c'est dans le traitement des thèmes. «L'horizon des événements» traite de la bonne vieille crise existentielle de l'homme blanc hétérosexuel d'un certain âge qui ne bande plus, de «cancel culture» et de liberté universitaire (zzzzzzzz), mais il y a un encore un malaise dans la manière dont c'est fait.
On sent que l'auteur tente davantage de régler ses comptes avec une certaine frange de la gauche dite «woke» sous le couvert de la fiction plutôt que de proposer une nouvelle piste de réflexion. Les tentatives d'équilibrage du propos ou de réconciliation avec les plus jeunes générations sont plutôt maladroites, expéditives et arrivent surtout à la fin du livre (quand le personnage principal commence à se faire sucer par une femme plus jeune...on sent ici bien l'influence Houellebecq: très lourd).
«Ce n'est pas ma faute, mais celle du public qui n'a rien compris», chantait Aznavour. Same vibe, comme disent ces mêmes jeunes.
Bref, pour un livre qui fait l'apologie de la nuance, j'ai surtout senti le parti pris de l'auteur...mais bon, j'imagine que c'était peut-être aussi ça l'objectif de l'ouvrage : exorciser la peur de vieillir, mourir er de disparaître...d'être obsolète.
Les étoiles vont surtout à la plume de Biz que j’aime particulièrement. La preuve : il réussit à me faire m’attacher à un protagoniste avec qui je ne m’associe pas une miette. Je cogite encore sur l’objectif des propos traités dans le roman. Une réelle critique de la censure qui se taille une place dans le milieu universitaire? Une critique des « vieux bonhommes blancs » par les réflexions de ce bonhomme b’anc sur ses pairs? Dans tous les cas, d’accord ou pas avec l’intention, ça suscite des réflexions, et la lecture est fluide. Sans divulgâcher, j’avoue par contre avoir été un peu agacée par la conclusion de la quête amoureuse du protagoniste, un peu trop clichée et arrangée avec le gars des vues.
LU: Ceux qui s'attendent à une dénonciation du wokisme a l'université seront enchantés par le début du dernier ouvrage de Biz, mais désenchantés par la fin. Pour le reste, une plume incisive, décapante.
Malgré différentes parties du roman qui traitaient de sujets difficiles, je n'ai ressenti aucun réel conflit dans ce livre. Chaque situation difficile est résolue en quelques lignes; on ne garde pas d'impression ou de morale de ce livre. Et pourtant, il y en a du stock dans ce livre.
Au départ, je m'attendais à un livre angoissant, qui fait réfléchir, un peu à la Tromper Martine de Stéphane Dompierre. Je sais que ma critique de ce livre disait qu'il était inutilement libidineux mais qu'il y avait quelque chose à en tirer (quoique je n'était probablement pas le public cible à l'époque; je m'en rapproche maintenant je pense). Ici, Biz a le même aspect libidineux, sans la profondeur.
Bref, ce n'est pas raté; plusieurs passages sont intéressants. Cependant, il n'y a que de très courts conflits qui se résolvent facilement. Malheureusement, ça agi en défaveur du livre.
Finalement, la narration à Céline et la mise en abyme de l'auteur qui écrit son prochain livre qui sera une autofiction (qu'on est visiblement en train de lire) sont à mon avis des procédés stylistiques inutiles dans ce livre. J'aurais pris plus de profondeur dans les enjeux et moins de paroles dirigées à Céline, d'autant plus que je ne connais pas son oeuvre, ce qui rend plutôt impertinentes toutes ces références.
Biz qui nous fait voir la vie avec ses images colorées et époustouflantes. Un beau combat tranquille sur la liberté d’expression et les retours aux sources. J’ai adoré son écriture évidemment, et je vais sûrement lire toutes ses oeuvres. Je vais même aller lire du Céline ! Un très bon roman qui se lit tout seul et qui fleurit le cerveau. J’ai retiré 0.5 étoile simplement car l’histoire d’amour au début était pas mal « cheesy » et contrastait d’une drôle de façon avec le récit, mais l’effet de son amour était beau à voir je dois dire.
Impossible de se tromper avec cet auteur : On passe un bon moment en lisant ses histoires. Perso, je ne connais pas l'auteur Céline. J'aurais tellement aimé le connaitre pour savourer chacune des références. Tout le long de ma lecture, je m'attendais à une twist dramatique que je n'aurais pas vue venir. Ben non, finalement, c'est simplement une (auto-?)fiction d'un gars qui fini par trouver le bonheur.
Encore et toujours en amour avec la plume de Biz.
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J’ai tellement pas le profil pour me faire parler de « snowflakes » « wokes » et de « on peut plus rien dire ». Je croyais que la critique ne serait pas aussi lourde, qu’elle laisserait place à la réflexion et à une tentative de compréhension, mais non c’est vraiment juste un prof d’uni fâché de perdre ses repaires.
Bref, je m’attendais pas à ça de Biz, et je vais faire semblant que c’est pas ce livre-là qui n’a introduit à lui en tant qu’écrivain.
Un récit narré par un prof de littérature qui évolue dans un milieu de plus en plus gangrené par le wokisme et la bien-pensance. Les phrases choc sont nombreuses de même que les jeux de mots subtils à la Loco Locass ainsi que les références à la culture populaire.
Quel écrivain ce Biz, j'adore le lire à chaque fois. J'ai aimé sa critique sur le cancel culture et les nouvelles problématiques dans les Universités. En étant de la génération Y, je trouve qu'il trace un portrait adéquat de ma génération. J'ai apprécié le fait qu'on y retrouve des émotions positives et un personne optimiste car parfois les livres de Biz sont un peu lourds.
Histoire prévisible mais agréable à lire tout de même. Biz est un amoureux de la langue française et j'aime bien la liberté qu'il prend de jouer avec les mots, les expressions réécrites, les phrases poético-pas-propres, les images sorties de son cru, tout ça parsemé d'humour cynique désabusé. Le roman est inégal et peu original, mais si on aime son style d'écriture, l'œuvre est rachetée.
Lecture légère et sémantiquement rythmée comme Biz sait le faire. Je suis toutefois restée un peu sur mon appétit. Trop de clichés à mon goût et un faux dialogue avec Ferdinand (Celine) trop répétitif à mon goût…
Je ne peux pas m'expliquer ce que j'aime tant dans l'écriture de Biz, mais à chaque fois c'est un coup de coeur que je dévore. J'ai préféré les deux premières parties. Décapant. Drôle. Lisez-le.
Le genre de roman qui a l'audace de référer Eminem/Nate Dogg et Gustave Flaubert. Moi aussi je connais Florence, la sommelière dans le livre, et Flo est exactement comme la description de Biz.
J'ai apprécié le risque et l'audace. Propos confrontants, style un peu lourd et monologue intérieur ludique. Je suis curieux de lire le meta livre d'Achille Santerre.