Histoire et légendes, passé et présent, destins croisés et chemins parallèles entre la Corée, le Japon, le Québec, la France : on retrouve dans La jeune fille de la paix la marque des peuples, des langues et des pays qu'a connus Ook Chung. Dans ce grand roman mosaïque, marqué par le sort des milliers de femmes réduites en esclavage sexuel par l'armée impériale japonaise, l'auteur continue d'explorer la manière dont nos origines nous traversent, ferment à la fois de nos crimes les plus terribles et de notre commune humanité.
Si vous aimez les légendes étrangères étranges, vous serez servis avec ce gros roman! Assez décousu, avec beaucoup de narrateurs différents et de personnages d’époques multiples, ce livre est une véritable pièce de travail à lire. Ceux qui s’intéressent à l’histoire du Japon et de la Corée y trouveront assurément leur compte!
Je reconnais la richesse du travail d'écriture et de recherche, mais je crois qu'il faut être déjà initié aux littératures coréennes et japonaises pour pleinement apprécier ce livre. Il est ponctué de nombreux mots ou concepts coréens qui rendent la lecture ardu aux non-initiés. À lire si vous vous intéressez à ces cultures et que vous en avez déjà une connaissance de base!
Cette fois-ci, je m'en remets à cette critique qui me permettra de ne pas oublier ce livre fascinant qui par moment, enfin surtout vers la fin, m'a complètement déroutée. J'ai eu du mal à saisir les liens entre la description de l'agonie et des très mauvais traitements que son frère a subi dans un hôpital de la région du grand Montréal et le roma superbement écrit. Cette transition entre fiction et réalité ne me semblait justifiée. https://revue.leslibraires.ca/entrevu...