« J’ai compris depuis ce qui motiverait mon chemin d’écrivain. Présenter à l’adulte que je suis devenu l’enfant que je fus. »
Dans Mon père, publié en 2019, Grégoire Delacourt peignait un père venu demander des comptes à un prêtre coupable d’abus envers son jeune fils. Catalyseur d’émotions enfouies, le livre allait faire ressurgir des souffrances muettes et conduire son auteur a une enquête introspective profonde. Remontant enfin à la source de son enfance saccagée, Grégoire Delacourt la fait revivre dans L'enfant réparé, poignant récit autobiographique où il se livre pour la première fois.
L'enfant réparé raconte un corps abîmé et les livres qui l’ont réparé, ce corps qui très jeune a subi l’étourdissement dans le Valium ou autres médicaments et se perçoit comme un déchet. L’écriture lui permet d’abord de subsister, de fuir sa famille et ses souvenirs, avant de devenir une démarche créatrice jalonnée des traces cachées de ses douleurs enfantines.
Pourquoi le petit garçon qu’il était rêvait-il au soulagement de sauter par la fenêtre ? Qui était ce père, absent et bourreau ? Cette mère adorée fuyait-elle son propre enfant, ou bien faisait-elle tout pour le protéger ?
L'enfant réparé est l’histoire d’une enfance abusée, d’une famille où l’on porte le déni comme une armure, et un éclairage unique sur le parcours d’un écrivain. « Le jour où j’ai appris que j’étais une victime, je me suis senti vivant. » Dans un style acéré, précis, un regard sur soi d’une rare lucidité. Bouleversant.
Grégoire Delacourt est un publicitaire et écrivain français né le 26 juillet 1960 à Valenciennes.
Il publie son premier roman à l'âge de cinquante ans en 2011: "L’Écrivain de la famille" puis, en 2012, son deuxième roman est un bestseller "La Liste de mes envies" traduit dans 35 pays.
Son troisième roman, "La Première chose qu'on regarde", sort en avril 2013 et, outre un procès avec Scarlett Johansson qui se voit déboutée de toutes ses demandes mais obtient néanmoins 2500 euros de dommages et intérêts pour atteinte à la vie privée, s'écoule à plus de 150 000 exemplaires. David Baron, producteur des films Harry Potter, acquiert les droits pour le cinéma.
Suivent ensuite "On ne voyait que le bonheur" en 2014, "Les Quatre saisons de l’été" en 2015, "Danser au bord de l’abîme" en 2017 et "La Femme qui ne vieillissait pas" en 2018
Grégoire Delacourt remporte plusieurs prix en France et en Europe (en Allemagne plusieurs de ses livres se classent dans le Top 10 de la liste des bestsellers du Spiegel). "On ne voyait que le bonheur" figure sur la première liste du Prix Goncourt et entre sur la deuxième Liste du Prix des Libraires 2015. Il arrive deuxième au Goncourt des lycéens.
L'écrivain bénéficie également de l'adaptation de ses oeuvres au théâtre et au cinéma.
Je sais que je n'arriverais jamais à écrire une revue pour ce livre que j'ai lu il y à maintenant plus de 4 ans, et qui à changé pour toujours quelque chose en moi. Ce livre qui m'a permis de mettre le doigt sur une des raisons du désamour que j'avais pour moi-même.
Il ne suffit pas de lire ce livre pour le comprendre, il faut le ressentir. Je n'oublierais jamais, jamais, jamais ce que Grégoire Delacourt, à travers "L'enfant réparé", a fait pour moi.
"Plus tard, j'ai pensé que les mains de mon père m'avaient manqué, qu'elles n'avaient jamais serré les miennes, qu'elles ne m'avaient jamais rattrapé un jour de chute ni recoiffé un jour de vent, qu'elles n'avaient jamais effleuré mon visage comme on le fait parfois, quand certains mots ne parviennent pas jusqu'aux lèvres. Plus tard, j'ai pensé qu'un père qui n'étreint pas ne façonne pas et qu'on en conserve pour toujours une infirmité. Une sorte d'inachèvement. On finit par devenir ce que nos parents ont de cassé en eux."
Phrases courtes, lues au rythme du détachement, le récit de Delacourt raconte une blessure sans fond, un traumatisme, mais aussi une renaissance dans la douleur. Le livre audio ajoute une émotion supplémentaire dans la mesure où l’auteur en fait la lecture: sa voix parfois tremblante s’accroche à la distance que créé l’écriture pour réparer une vie, sa vie. Livre aussi dur que magnifique.
Delacourt fait les liens entre sa vie, son enfance et les formidables récits qu’il a publiés pour détricoter son histoire. Cela donne une envie, une grande envie, de tout relire ici et maintenant ses romans uniques et précieux. Bravo, Monsieur Delacourt!
Profondément touchant! Une fois de plus Delacourt publie un succès. Cette fois, il met de côté le roman et opte pour le récit autobiographique, effaçant ainsi toute ambiguïté sur la proximité entre les personnages et lui-même. Il aborde les sujets avec douceur, pudeur même, mais termine le livre en se dévoilant totalement. Le thème de la famille est omniprésent et les dernières pages sur son frère m’ont cassé. Sensible, profond, honnête. Je le recommande!
Coup de cœur! J'ai terminé ma lecture avec un œil humide. Ça me donne envie de relire les romans de Delacourt que j'ai déjà lu, et lire ceux que je n'ai jamais lu.
p.211 "Des femmes m'ont souvent demandé comment je parvenais aussi bien à me mettre à leur place. Je ne pouvais pas leur répondre que moi aussi j'avais connu la violence d'un homme."
Un livre d’une profonde tristesse, qui permet de comprendre la douleur fondatrice et intime derrière la brillance de chacun des romans de Grégoire Delacourt. On y découvre un homme remarquable et courageux, à la plume sincère et bouleversante.
« Le jour où j'ai appris que j'étais une victime, je me suis senti vivant. » On a souvent dit de ses romans qu'ils faisaient du bien. Lui-même a toujours su qu'il écrivait « parce que cela répare ». Que réparait Grégoire Delacourt ? Qui était son père, de plus en plus absent ? Sa mère, qui l'éloignait chaque jour davantage ?
Il s'agit de l'histoire d'une famille où l'on porte le déni comme une armure, L'Enfant réparé offre un éclairage unique sur le parcours d'un grand écrivain. Il dit l'écriture comme seule échappatoire, permettant d'abord de fuir avant de dessiner, pas à pas, un chemin vers la faille originelle. Au plus juste des mots, l'auteur nous offre ici un récit littéraire d'une lucidité exceptionnelle.
Que l'on ait soi même quelque chose à réparer, ( quelque soit cette chose), ou pas, je pense qu'on ne peut être que touché par l'écriture magnifique de Grégoire Delacourt. Avec lui, on avance pas à pas vers la compréhension d 'un mal être permanent existant depuis sa petite enfance, mal être dont l'origine a été enfouie dans le silence par toute la famille. Une lumière nouvelle éclaire ses précédents romans. L'écriture est-elle salvatrice?
"Les mots ne guérissent pas. N'effacent pas. Ils tracent juste d'autres vies".
Il y a beaucoup de pudeur dans ce récit autobiographique. Comment dire l'indicible ?L'auteur évoque d'abord à demi-mots une blessure profonde de l'enfance. Puis dès sa jeunesse son amour des mots et son rêve de vivre de sa plume. On apprend alors qu'avant d'être romancier, Grégoire Delacourt a écrit des slogans publicitaires pour le lait Gloria ou les bonbons Lutti, s'est essayé sans succès à l'écriture d'une pièce de théâtre. Puis, par circonvolutions, il nous dit la personnalité de sa mère, celle de son père, la naissance de son frère, de sa sœur... L'écriture est parfois une thérapie. J'ai trouvé ce roman délicat, d'une tristesse terrible. Grégoire Delacourt poursuit son chemin de résilience. Il apporte un nouvel éclairage sur toute son œuvre, et en particulier Mon Père, fiction bouleversante que j'avais lue en m'interrogeant sur l'identité véritable du personnage central.
« (…) le journaliste Edouard Launet écrira — en substance : “Il y a un enfant mort chez Delacourt et cet enfant c’est lui.” Cette phrase me cassera la gueule. Je pleurerai en reposant le journal. Sur les photos, je ne verrai plus jamais l’enfant qui rit, celui qui saute ; je ne verrai plus que l’autre, l’enfant mort, et n’aurai de cesse que de le retrouver. Pour le réparer. » Comment réparer un enfant cassé ? « L’écrivain de la famille » se livre ici, sans fard, avec beaucoup de franchise et d’émotion en traversant des périodes charnières de sa vie : ses souvenirs d’enfance, ses premières amours, la construction d’une famille, ses premiers métiers, puis, le décès de sa mère, de son père, la rencontre avec une femme qui lui ouvre les portes d’une seconde vie, des heures de psychanalyse pour comprendre « C’était mon besoin d’aimer qui se réveillait. Mon absolue incapacité d’aimer. Car aimer c’est aussi faire mal. C’est détruire. Ruiner. » Ce travail sur soi, qui commence par l’observation du corps à différents âges, le décortiquant, le scrutant, l’observant souvent avec horreur contredit la photo de la couverture de « L’enfant réparé », la bouille d’un enfant heureux, aux yeux curieux, aux joues rebondies, aux cheveux clairs, un enfant à qui la vie sourit.
« Je regarde mon corps et je me demande où cela a commencé. Quelle partie a d’abord été touchée. Engloutie. Caressée peut-être. Les caresses ne laissent pas de trace. Les baisers non plus. Seules les morsures des affamés cisaillent la chair. Je n’ai pas été mordu. Je n’ai pas été brûlé, ni coupé. C’est pire. Il ne reste rien. Aucune preuve. » Quelque chose de sourd, de vorace et de dévastateur est tapi dans l’ombre des entrailles, dans les ténèbres des souvenirs effacés, et ressurgit de temps en temps se manifestant par des douleurs diverses, des sensations difficiles à expliquer. Jusqu’à l’écriture de « Mon Père », ce face à face saisissant entre un père et un Père. L’enfant mort lentement apparaît parce que si le cerveau oublie à dessein pour se préserver, le corps non. Les blessures vécues sont bien présentes dans « Mon Père », elles sont simplement rangées dans le désordre. Il faudra des heures de psychanalyse et cette phrase choc « Il y a un enfant mort chez Delacourt et cet enfant c’est lui. »
Grégoire Delacourt se dévoile, déshabille ses souvenirs d’enfant, ses échappatoires par la lecture, ses luttes intestines avec cette dualité omniprésente. « À trente-cinq ans, j’étais cet homme de travers, tordu, vrillé ; un corps de Giacometti, une souffrance qui marche. On ne se refait pas* anticipait, je l’ai compris depuis, ce qui un jour motiverait mon chemin d’écrivain. Présenter à l’adulte que je suis devenu l’enfant que je fus. » À travers sa carrière de créatif dans une agence de pub, ses premiers courts-métrages et ses livres, l’écrivain démontre que tout l’amenait finalement à examiner, fouiller, pour l’exhorter lentement vers une forme de délivrance : admettre l’outrage d’un père fait à son fils.
S’entrouvre alors un questionnement quant à la mère ? Où était-elle ? Savait-elle ? Qu’a-t-elle dit ? « Mais chez ces gens-là, on n’vit pas Monsieur, on n’vit pas, On triche. » « L’enfant réparé » est pourtant une ode à cette mère, celle qui, avec ses propres armes a protégé. Passée maître dans l’art des subterfuges, elle l’éloigne autant que possible. « Elle ne le vit pas grandir, ne connut pas ses joies, ne calma plus ses peurs. Elle l’avait perdu pour qu’il puisse vivre. Elle ne l’eut plus jamais dans ses bras. Et l’enfant crut qu’elle ne l’aimait pas. Et je crus qu’elle ne m’aimait pas. »
« L’enfant réparé » tient plus de la biographie que du roman, mais c’est sans aucun doute l’œuvre la plus personnelle de Grégoire Delacourt, celle où il se montre tel qu’il est, avec ses blessures, ses fêlures, ses mauvais choix, et ses bons aussi. J’ai été très émue d’être le témoin de cette rencontre singulière : celle du petit garçon qu’il a été et de l’adulte qu’il est devenu. C’est un véritable cadeau de les voir se rencontrer. Je ne sais pas s’il est en paix aujourd’hui, mais ils apprennent à vivre ensemble. De la même manière, adulte et père lui-même, il a pu analyser les réactions de sa mère qui étaient au final, de fulgurantes preuves d’amour envers ce petit garçon qui pensait qu’elle ne l’aimait pas. C’est un texte d’une grande force, naviguant entre les fureurs du passé et les promesses d’un avenir plus serein. Même si, cette phrase reste ancrée dans mon esprit pour de multiples raisons que je ne peux évoquer ici : « Le principal dommage collatéral de ce qui a été pris à mon corps d’enfant est d’avoir fait de moi un adulte handicapé de l’amour — ce mot girouette. »
Il reste toujours en nous les blessures de notre enfance et rien ne peut les réparer.
Grégoire Delacourt convie avec L’enfant réparé à un voyage littéraire au pays d’un traumatisme si important que l’esprit en a effacé toute trace consciente. Il faudra une enquête pour écrire un roman pour que l���oubli se déchire petit à petit et révèle la souffrance. Il aura fallu presque toute une vie pour en reconnaître la réalité ! La soixantaine acquise, Grégoire Delacourt revient sur sa vie à l’occasion de la prochaine parution de Mon Père, publié en 2019 que je n’ai pas lu. Ce récit autobiographique présente le séisme produit lorsqu’un enfant est violenté par un prêtre. Lorsque un de ses lecteurs lui écrit qu’il faut avoir vécu une telle expérience pour la raconter aussi bien, quelque chose se révèle confus et trouble… Au départ, rien dans ses souvenirs ne vient corroborer cette affirmation. Pourtant le malaise devient de plus en plus prégnant sans qu’il puisse en comprendre la cause. L’écran du souvenir va commencer à se fendiller. Il s’est souvent interrogé sur ce père si lointain, absent et dont il se souvient d’aucun geste de tendresse. Idem pour sa mère qu’il se rappelle fumant ses mentholés perdue dans le silence. D’ailleurs, ce couple l’a envoyé dès l’âge de cinq ans, en pension, en colos, en bref s’est débarrassé consciencieusement de lui ! Du moins, c’est ainsi qu’il l’a vécu et qu’il en a souffert tout au long de sa vie. Mais, l’écran du souvenir commence à affleurer ! La suite ici https://vagabondageautourdesoi.com/
J'ai été vraiment bouleversée par la lecture de ce roman en audio book, lu par l'auteur lui même. J'ai souffert pour cet enfant qu'il a été, et qui n'a pas eu l'enfance et l'amour qu'il aurait du avoir. L'auteur a un courage incroyable de se révéler ainsi à nous, et encore plus de lire lui-même son histoire. Il utilise les mots comme un baume, comme une revanche et en même temps comme une preuve de force qui ne peut pas laisser indifférent. J'ai envie de relire tous ces romans à la lumière de celui-ci ... Grégoire Delacourt a un don pour l'écriture poétique et directe qui touche droit au cœur. C'est une lecture malgré tout difficile car très chargée en émotion. Moi qui suis très empathique, il m'a fallu quelques fois faire des pauses pour "souffler", même si l'auteur ne raconte jamais crûment ce qu'il a enduré, il nous révèle son âme profonde ce qui est bien plus intense. J'ai aussi apprécié l'interview finale qui complète parfaitement la lecture.
Petit livre immense. Petit dans sa durée. Immense dans ce qu’il nous fait vivre. Le genre de livre qu’on aimerait pouvoir relire pour la première fois encore et encore. Bouleversant. Inspirant. Écrit avec une plume qui nous force à prendre des pauses parfois pour apprécier davantage le poids des mots, la beauté de ceux-ci.
L’enfant réparé est un titre assez optimiste pour un livre plutôt noir. Grégoire Delacourt, publicitaire et écrivain qui a rencontré un certain succès littéraire y livre un récit autobiographique très dur. Depuis les premières pages on est confronté à un enfant qui à 10 ans déjà voulait partir et pensait au suicide. la cause ne sera réellement révélée qu’à la fin du livre, mais à travers des mots couverts on l’a deviné depuis les premières lignes ; C’est un roman, qui même en révélant les détails les plus intimes d’une vie de famille, reste pudique. Les phrases courtes et le style directe avec ce sujet lourd ne le rendent que plus poignant. C’est aussi étonnant de voir toute une vie résumé en moins de 250 pages, avec ses espoirs de jeunesses, ses jours de joies, ses errances, son ambition, son succès, ses échecs, ses peurs et ses fantômes. C’est très bien décrit, ça se lit très vite et ça fait mal.
L’écriture pour essayer de réparer , pour créer un pont entre l’enfant aux blessures invisibles et l’adulte qu’il est devenu . Ce qu’essaye de faire l’auteur Grégoire Delacourt tout au long de son œuvre , en se dévoilant de plus en plus avec chaque roman , comme si c’était moins douloureux d’agir ainsi , petit à petit , couche par couche . C’est le retour vers l’enfance pour voir sous un nouveau jour les interactions familiales , comme le rôle de la mère . Une écriture sobre pour un sujet si difficile , celui de l’enfance brisée , volée , qui ne peut laisser indifférent .
Livre de tous ses livres, clé de compréhension, « celui qui les réunira tous » ?
Après l’écriture de Mon père, Grégoire Delacourt se lance dans l’écriture de celui-ci et creuse au plus profond de ses propres blessures. Pas de roman ni d’artifices.
Et, chose curieuse, alors que j’avais toujours vu en lui une sorte de peintre des émotions, il nous décrit son vide intérieur.
Un livre dur et beau. Une réconciliation, une (re)naissance
"Le jour où j'ai appris que j'étais une victime, je me suis senti vivant. " Grégoire Delacourt nous relate son passé. Des bribes de son enfance à sa vie d'adulte. De l'historique de ses romans à leur genèse. Sans fards, il nous emporte avec lui dans la reconstruction de ses souvenirs, dans la reconnaissance de sa souffrance, dans la vérité de son horreur.
Lorsque la mémoire fait semblant d’oublier livrant au corps le lourd devoir de témoigner …. Beaucoup de délicatesse aiguisée pour parler de ce qui détruit « sans laisser de traces visible »… « le jour où j’ai compris que j’étais une victime, je me suis senti vivant »
Very much split on this one ? the writing definitely wasn't for me and I took a while to finish such a short book, but I found the ending and the way the revelation the author has about himself very well done. I think it's just not my type of literature
Il est bien agréable de lire en profondeur, d'entamer une infusion de délivrance avec des mots bien choisis dans ce qui est ici une autobiographie de la soisantaine.
Ce livre m’a été offert, il est agréable à lire mais je n’aime pas le sujet, je n’aime pas les histoires tristes. Très belle écriture, le passé et le présent se mêlent.
Roman autobiographique superbe L'enfant réparé est l’histoire d’une enfance abusée, d’une famille où l’on porte le déni comme une armure, et un éclairage unique sur le parcours d’un écrivain.