Horace et Le Cid de Corneille ont lancé la tragédie classique française. C'est une pièce sombre qui parle directement à notre propre temps. Le sujet vient de l'histoire pré-républicaine romaine: l'épisode légendaire de la triple lutte entre deux paires de frères pour décider d'une guerre entre Rome et Albe. La soeur d'Horatius, Camilla, est fiancée avec son adversaire Curiatius, et sa femme, Sabina, est la soeur de Curiatius. Ceci met en place le décor de l'affrontement entre l'engagement héroïque de ces hommes aux intérêts d'états d'un côté et les valeurs féminines de l'autre côté.
Cornelius Nyungura, dit Corneille, est un chanteur et auteur-compositeur-interprète de R'n'B canadien né le 24 mars 1977 à Fribourg-en-Brisgau en Allemagne
"La sólida virtud de la que me envanezco no admite en su firmeza debilidad alguna; y es un honor bastardo empezar la carrera y al dar el primer paso ya mirar hacia atrás. Nuestra desdicha es grande, llega al grado más alto; entera está en mi mente, pero no tiemblo; y fuese quien fuese el que mi patria en combatir me emplea, con alegría acepto ciegamente esta gloria; la de que nos confieran semejantes mandatos nos debe sofocar los demás sentimientos. Quien piense en otras cosas, a punto de servirla, con mezquindad empieza a cumplir su deber."
Esta obra de Corneille trata de la historia real de la familia Horacio. Cuando Roma era gobernada por su rey Tulo hubo un gran conflicto con la ciudad de Alba Longa quienes amenazaron con conquistarla. Aunque de hecho esa ciudad era madre de Roma misma. Para ello se decide caballerosamente (por lo menos en esos tiempos) que tres hermanos de las familias más importantes de ambas ciudades luchen en un combate a muerte para decidir el destino de las ciudades. Por un lado tenemos a los hermanos Horacios, uno de los cuales Horacio el joven está casado con Sabina que es hermana del rival de los hermanos, los Curacio. A su vez uno de los Curacios es prometido de la hermana de los Horacios, la joven Camila. Así que tenemos un conflicto entre hermanos de distintas familias pero que los une a su vez alianzas entre ellas. Obviamente esto desencadenará las crisis en la obra, de las cuales las mujeres (Sabina y Camila) son las más débiles para soportar la situación. Horacio por su parte, no duda en plantar cara y obedeciendo no sólo a su padre sino al honor de su propia familia y Roma estará dispuesto a morir si es necesario para preservar su nación.
Me pareció una obra interesante porque de hecho es muy polémica, no sólo por este problema inicial sino por todos los que se ven a lo largo de la obra. Se siente lo importante que era para Roma la virtud y sobre todo el honor en los sacrificios que tan impasiblemente (rayando en la crueldad) Horacio está dispuesto a realizar, ese sentimiento del sacrificio sin duda está bien graficado en general en la familia Horacio. Pero por otro lado la crítica al accionar del personaje principal incluso de altas autoridades por las consecuencias finales de la obra lo hacen muy interesante. Es un problema ético y también del honor. Eso lo hace aunque enredado muy atemporal a esta pieza de teatro.
Incluso el propio Corneille en la autocrítica que hace a su obra es muy directo con estos enredos, de hecho me gustó mucho leer su propia opinión no sólo a nivel ético y sentimental sino también literario.
"Horace" est un des incontournables de la littérature françaiseé Comme souligne l'éditeur, elle "brosse le portrait du héros cornélien dont Horace est le type parfait (presque la caricature)". (p. 123) Ce type parfait est le guerrier qui fait le sacrifice des sentiments et intérêts à ceux de l'État. (pp. 20-21) Corneille prône la doctrine du devoir à tout prix. Horace n'est pas une caricature; c'est plutôt que l'idée de base est absurde.
keine rezension, muss teilweise aber noch das résumé zu jedem akt lesen, weil das irgendwie wirr war.... naja, jetzt darf ich eine dramenanalyse anfertigen, wuhu.
[avril 2023] ---- Acte IV, Scène V : CAMILLE. Donne-moi donc, barbare, un cœur comme le tien ; Et si tu veux enfin que je t'ouvre mon âme, Rends-moi mon Curiace, ou laisse agir ma flamme : Ma joie et mes douleurs dépendaient de son sort ; Je l'adorais vivant, et je le pleure mort. ---- Note : 3,5 Pas grand chose à dire sur celui-là... Comme tous les Corneille que je lis j'ai l'impression c'est cool mais ça manque d'un quelque chose je trouve. C'est toujours aussi joli à lire, le thème est intéressant (lien du sang vs lien du mariage) mais je trouve le rythme de cette pièce assez faible. Les trois premiers actes sont assez répétitifs imo. La situtation aussi est assez improbable qu'au final ça m'a fait sourire et j'ai plus trouvé ça drôle que touchant... Je ne sais pas, c'était à la fois pas crédible mais à la fois beaucoup trop gros. Puis l'acte V ? Il sert à quoi ? Il fait retomber toute la tension comme un soufflé, on pourrait s'arrêter sur l'acte IV que ce serait la même je trouve... Cet acte était plutôt long en plus avec pas tant d'enjeu que ça? Ou alors juste j'ai perdu l'intérêt de ce qui pouvait arriver aux perso puisque le gros était déjà passé?
En tout cas ça se lit bien, c'est rapide et toujours chouette à lire mais rien de fifou. Après avoir lu pas mal de Corneille et de Racine je peux dire que Racine me parle beaucoup plus que Corneille et que je trouve davantage mon compte dans ses pièces!
لا اعلم لماذا لم تعجبني فهي تقريبا من نفس نوع رواية قرأتها مؤخرا ومنحتها خمس نجوم(في سبيل التاج) ربما لانها خالية من التشويق ولان الكاتب كان تركيزه اكثر على جمالية الكلمات بدل المضمون او لأنني عاطفية فأختار الحب على الوطن فلم اتقبل الرواية وبالتالي لم استطع التركيز على الاجزاء الاكثر اثارة وتشويقا لكن لا انكر انني احببت لغة الكاتب الساحرة (نقطة ضعفي كقارءة) ارفض ان امنح اقل من ثلاث نجوم لكتاب مشبع بالمجاز اللغوي والكلمات الساحرة لهذا اعطيت تقييم ثلاث نجوم بالرغم من انها لم تعجبني
Donne-moi donc, barbare, un cœur comme le tien; Et si tu veux enfin que je t'ouvre mon âme, Rends-moi mon Curiace, ou laisse agir ma flamme Ma joie et mes douleurs dépendaient de son sort; Je l'adorais vivant, et je le pleure mort
I did not really like this play. The actual writing is fine -- who am I to judge Corneille? My French teachers would hunt me down and demand an explanation. No, the real problem is that I honestly couldn't understand the stakes.
It started out fine. Rome and Alba are at war. Instead of wasting countless lives in a battle, the adversaries pick three champions each. Last man standing wins. Horace and his two nameless brothers are chosen to fight for Rome. Curiace and his own two brothers fight for Alba. Why do we care, exactly? Because Horace is married to Curiace's sister (Sabine), and Horace's sister (Camille) is in love with Curiace. Basically they're on the verge of becoming double-brothers-in-law, but state affairs are getting in the way. Sabine is sad that whoever wins, she loses either a husband or her brother(s). Camille is upset she'll lose the love of her life or her siblings. Fun for everyone.
I could get on board with the drama at first. Horace is very single-minded and committed to compartmentalizing his personal problems for the sake of patriotism. Curiace, in a very touching set of lines, says he simply cannot forget that he knows and esteems Horace. He is visibly heartbroken by the situation. SPOILERS BEYOND.
Horace wins. And then his sister Camilly dares tell him that she is upset at him for murdering her fiance. Then comes something I was not really expecting: Horace just... stabs his sister and kills her. And then spends the rest of the play having other characters (including his crotchety father, Horace Sr.) defend Horace's SIBLING MURDER by saying "Ah, well, Horace did it out of patriotism, and Camille wasn't very patriotic. Shrug."
So the play ends in a decidedly strange way, and I think that ruins it, mostly because Horace doesn't seem all that torn up by his actions. I suppose that may have been the last straw. I finished the play, but honestly, this made me long for Racine again. I never thought I would say that.
Among Horace's two works, that I've read, I prefer this tragic drama, which engulfs duty towards the country, honor to the family, respect towards the adversary and love to the beloved person. Of course, I find it unimaginative that a father names his three sons after himself (maybe he's a narcissistic psychopath), but it doesn't matter, since the two of them aren't introduced to us. What's the most impressive is how the main characters hold before, during and after the duel between their best warriors, who serve as the representatives of each of their respective country. Since there are marriage bonds between them, it's understandable why they hesitate and wish that this decision had fallen on someone else, but their sense of honor commits them to this outcome. It's a conflict in which there are no true winners. Only victims and destroyed families. It's, also, a great example between conflicted emotions and senses. One may ask himself can the two qualities live one among the other or they can only tear each other into bits.
Non vraiment vive Rostand Par contre bonus points parce que j’avais l’impression de revivre le film Troie dans ma tête alors que jamais on est à l’extérieur, pas mal Mais j’ai du mal avec ces dilemmes antiques/mythologiques du théâtre classique, sérieux osef ? En fait le truc c’est que comme on sait que ça finit obligatoirement mal, je vois pas trop quelles leçons universelles on peut en tirer. Maybe parce qu’on est moins dans un délire héroïque-sacrificiel-les femmes en dernier à notre époque, et que du coup ça me parle moins leurs délires de choisir entre la patrie et les sentiments ? Aucun ne fait jamais le choix des sentiments à part les femmes, et elles meurent ou sont répudiées, lol. Au final ici on récompense Horace qui globalement est un gros connard sans coeur et qui va gaiement au combat et a juste la chance lui d’en réchapper. moi j’aime les héros romantiques donc bon that’s peut-être it, je vais rester sur mes héros amoureux et touchants biz
Déjà pourquoi le titre est Horace ? On parle plus de la souffrance de Camille et Sabine. Je n'aime pas ce personnage, tuer ses amis et sa sœur par pur patriotisme c'est de la folie, le pire c'est que son père est totalement d'accord et il s'en fiche de la souffrance de sa fille on dirait que ça le débarrasse carrément quand elle meurt. Je ne comprends vraiment pas la logique de ces personnages, ça gâche toute l'histoire, leur mentalité est vraiment absurde.
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«Le sort, et les démons, et les dieux, et les hommes. Ce qu'ils ont de cruel, et d'horrible et d'affreux»
Either I'm starting to get too familiar to classical French tragedies, or this is actually a good one. Though whatever way it is, this play is infuriating all the same. No one batted an eye on the internal wars happening inside of Camille or Sabine, that tearing indecision between love, family, and homeland ; they were even mocked and left to their own mourning. What Horace did is beyond immorality, yet everyone convened and accepted that he would live. It is sick, sick, sick to be obsessed with the idea of martyrdom. Don't get me wrong, being a martyr for your land is the noblest thing, but dreaming, clinging, craving it is a malady, a malady, a malady.
Ah ! Tous ces gens pressés de mourir avant les autres, tout ce sang versé pour sauver l'honneur des siens, de son amour, de son Etat, de tout et de rien, c'est splendide, vivement la prochaine guerre ! ^^ Que votre plume fut douce à mon oreille, Sans mentir, je suis ivre de vous Corneille.
Tu vois, là par exemple, on sent que c'est pas du Corneille. ^^
Je suis une adepte du théâtre classique, j'avais très envie de lire cette tragédie encore inconnue aux bataillons. Il est vrai que j'ai lu plusieurs pièces de Corneille mais pas celle-ci à mon grand regret. Corneille a toujours l'art de nous transporter avec sa plume à la fois mordante, accablante mais intense en émotions. Je dois dire que je commence à être rodée avec lui car on retrouve les caractéristiques de Corneille notamment son fameux dilemme. Ici, le dilemme assez semblable à d'autres pièces est la suivante : amour ou devoir ? Puis, les dramaturges classiques reprennent des évènements, des histoires de la période antique comme c'est le cas avec Horace. Corneille s'inspire de la fameuse bataille entre les Horace et les Curiace, entre Rome et Albe. La matière antique permet donc à Corneille de forger une intrigue et d'aborder des thèmes particulièrement intéressantes comme la guerre, la politique, l'amour et la mort. Oui, j'ai associé Horace et Curiace à des frères qui doivent s'affronter malgré eux. Pour moi, on est dans l'analogie avec Romulus et Rémus, fondateurs de Rome. Outre cela, on a une sorte de fatalité qui s'installe dès le départ, on a des indices qui le prouvent tout le long et nous amènent à cette fin tragique. En menant quelques recherches, j'ai constaté qu'il y a eu un débat particulièrement intéressant sur la mort d'un certain personnage. Cela mérite une réflexion dessus. Je vous conseille de lire les analyses, les notes dans votre édition car elles vous permettront de comprendre certaines subtilités si vous n'êtes pas des adeptes de la tragédie classique ou des références de l'Antiquité. Horace est donc une tragédie opposant 2 peuples, 2 meilleurs amis et des frères de cœur (et par le mariage) qui subissent les pressions sociales. Cependant, j'aimerais qu'on pense aussi aux femmes présentes dans cette pièce : Sabine et Camille. Toutes les deux ont aussi de l'importance dans cette tragédie car elles vont supporter cette guerre mais elles seront aussi des opposantes sur leur façon de penser : "peut-on surmonter la mort de l'autre ? Peut-on pardonner au vainqueur ?" Ici, nous avons une question morale sur la notion de mémoire, du pardon. Quant aux personnages, ils ont les caractéristiques typiques de la tragédie classique avec des êtres nobles, etc.
Pour conclure, j'ai adoré lire cette belle tragédie. Je ne peux que vous la recommander !
Apparemment, la pièce n'a pas su plaire au XVIIè non plus. Horace vient de buter sa soeur (qui disait à Rome, sa patrie, d'aller manger ses morts, en gros). Un random dude arrive et dit "Vous deviez la traiter avec moins de rigueur". Euh, peut-être ? Sachant qu'Horace, le frère de Camille, vient de tuer le fiancé de cette dernière lors d'un combat qui l'oppose, ses frères et lui, aux trois champions d'Albe (les Curiace, dont l'amant de Camille). Rome est victorieuse.
Bref, il est beaucoup question d'honneur et de mâle vigueur. Je me disais que ça pouvait peut-être faire une sorte de film d'horreur un peu gore sur la masculinité toxique avec Horace qui vient retrouver son épouse (originaire d'Albe, soeur des trois frères qu'il vient d'occire) et lui tient à peu près ce langage " Sèche tes pleurs, Sabine, ou les cache à ma vue / Rends-toi digne du nom de ma chaste moitié / Et ne m'accable pas d'une indigne pitié."
N'a pas l'impact dramatique d'autres pièces imo, ou en tout cas pas sur toute la pièce : je trouve la deuxième partie ("le procès") pas a la hauteur de la première (guerre entre les 2 villes et affrontement entre les 2 familles)
Pièce qui a suscité bcp de polémiques sur l'acte d'Horace et son interprétation.
En admettant qu'il y ait une cohérence ds le caractère du personnage, il y a 2 écoles possibles : - Extrapolation de son caractère des 3 premiers actes aux 2 suivants -> vision du héros tragique contraint de faire ts les sacrifices
- Projection du caractère des 2 derniers actes sur le début -> image brutale de l'oppresseur, pessimiste sur la violence humaine en générale
Plusieurs mises en scènes ont été construites autour de l'une ou l'autre de ces visions : sur le nazisme, l'Algérie, ...
Il est important de lire la préface et les commentaires dans cette pièce.
Une première lecture peut faire porter un jugement faussé sur les personnages, Horace en particulier. La préface et les commentaires qui suivent la pièce, permettent au lecteur de mieux comprendre la situation des personnages, les enjeux, et les actions prises par les différents partis.
Une fois ces éléments compris par le lecteur, la pièce en devient d'autant plus tragique.
J'ai bien aimé. Les pièces de théâtre, soit ça passe soit ça casse avec moi et là c'est passé. Je m'énervait toute les cinq minutes contre les personnages mais finalement tu t'attaches à Camille et Sabine surtout, au point de jurer quand Horace tue la première. Ce n'est pas ma pièce de théâtre préférée mais j'ai beaucoup apprécié le côté tragédie mais en même temps un peu drame, du corneille à fond ! Bref, bonne lecture.
Pour la prépa again C’était tellement bien écrit wow mais sinon l’histoire j’ai vrm aimé que l’auteur mêle le contexte histoire de l’époque (guerre de 30 ans) a un mythe de l’antiquité comme celui ci Le ratio réel et inventé était vrm smart Après la thème bon pas ma passion non plus quoi Toujours les hommes en mode le vertu > au fait d’être humain finalement ptdr on souffle Ps : le roi tu m’a saoulé donne ton avis y’a quoi
It was so tragic, i love it ! (okay that is weird) And i can't wait to study it in class... The only « negative » thing is the fact that i got lost between all the characters at some points... but it is so complexe, it is so great
Ce livre contient toutes les raison pour lesquelles je déteste les hommes... et toutes celles pour lesquelles les femmes sont des reines <3 Aussi, Valère based !!! son discours à l'acte 5, il a tout dit !!! J'ai rien de plus constructif à dire... xoxo
Totalement le type de théâtre que je peux lire sans soucis, j'adore les rimes, la plume du dramaturge. J'avais déjà lu Le Cid de Corneille et j'avais adoré. Certains trucs dans l'histoire sont un peu longs et ennuyants mais ça va.