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Féminismes & pop culture
Le féminisme se porte-t-il sur un t-shirt ?
Kim Kardashian est-elle un objet sexuel ou une femme puissante ?
La série Grey’s anatomy peut-elle changer la vie des femmes ?
Dans un essai à la première personne documenté, passionné et engagé, Jennifer Padjemi, journaliste spécialiste questions de société, explore l’alliance, pour le meilleur et pour le pire, du féminisme et de la pop culture. En reprenant le fil des mouvements féministes modernes, de l’émergence d’un féminisme intersectionnel au mouvement « body positive » en passant par Me too et en se basant sur son expérience de femme noire, elle décortique le rapport que nous entretenons avec les objets culturels les plus populaires. Biberonnée aux clips vidéo, chansons grand public et maintenant aux séries TV, notre consommation de divertissement façonne, accompagne, et parfois challenge notre vision du monde. En utilisant la pop culture comme un miroir de notre société mondialisée, l’auteure questionne à travers elle le féminisme, le genre, la sexualité, l’intersectionnalité.
Jennifer Padjemi interroge les liens d’interdépendance entre consommation de masse et idéologie progressiste, et jette un regard joyeux et lucide sur nos divertissements, sans concession au patriarcat.
Un livre à mettre entre toutes les mains !
Kim Kardashian est-elle un objet sexuel ou une femme puissante ?
La série Grey’s anatomy peut-elle changer la vie des femmes ?
Dans un essai à la première personne documenté, passionné et engagé, Jennifer Padjemi, journaliste spécialiste questions de société, explore l’alliance, pour le meilleur et pour le pire, du féminisme et de la pop culture. En reprenant le fil des mouvements féministes modernes, de l’émergence d’un féminisme intersectionnel au mouvement « body positive » en passant par Me too et en se basant sur son expérience de femme noire, elle décortique le rapport que nous entretenons avec les objets culturels les plus populaires. Biberonnée aux clips vidéo, chansons grand public et maintenant aux séries TV, notre consommation de divertissement façonne, accompagne, et parfois challenge notre vision du monde. En utilisant la pop culture comme un miroir de notre société mondialisée, l’auteure questionne à travers elle le féminisme, le genre, la sexualité, l’intersectionnalité.
Jennifer Padjemi interroge les liens d’interdépendance entre consommation de masse et idéologie progressiste, et jette un regard joyeux et lucide sur nos divertissements, sans concession au patriarcat.
Un livre à mettre entre toutes les mains !
324 pages, Kindle Edition
First published March 17, 2021
101 people are currently reading
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Community Reviews
Displaying 1 - 30 of 101 reviews
April 29, 2021
C'est vraiment un essai intéressant comme on en a pas l'habitude de lire. La force de celui ci, c'est vraiment l'association entre les thèmes féministes abordées, que l'on retrouve dans pas mal d'essais et les exemples issus de la pop culture (séries, films, réseaux sociaux etc).
Parce que ces exemples parlent à tous le monde. J'y ai retrouvé nombreuses séries que j'ai regardé ou que je regarde. Et même quand ce n'était pas le cas, Jennifer Padjemi aborde ses arguments et illustrations avec pédagogie et facilitée rendant la lecture de son ouvrage très fluide.
Il est question de représentation dans cet essai mais aussi d'inclusivité. De la puissance des messages qui passent par la pop culture sans même que l'on se rende compte. Et de la possible nuisance néfaste que cela peut engendrer quand celle ci est mal mise en oeuvre.
Jennifer Padjemi partage aussi un peu d'elle même dans cet ouvrage, agrémentant au fil du récit des exemples issus de sa propre expérience, et ça rajoute une dimension personnelle à sa démarche qui m'a beaucoup plu.
C'est vraiment un récit abordable et intelligent que je conseille à tout le monde.
Parce que ces exemples parlent à tous le monde. J'y ai retrouvé nombreuses séries que j'ai regardé ou que je regarde. Et même quand ce n'était pas le cas, Jennifer Padjemi aborde ses arguments et illustrations avec pédagogie et facilitée rendant la lecture de son ouvrage très fluide.
Il est question de représentation dans cet essai mais aussi d'inclusivité. De la puissance des messages qui passent par la pop culture sans même que l'on se rende compte. Et de la possible nuisance néfaste que cela peut engendrer quand celle ci est mal mise en oeuvre.
Jennifer Padjemi partage aussi un peu d'elle même dans cet ouvrage, agrémentant au fil du récit des exemples issus de sa propre expérience, et ça rajoute une dimension personnelle à sa démarche qui m'a beaucoup plu.
C'est vraiment un récit abordable et intelligent que je conseille à tout le monde.
October 1, 2021
« Quelque part, la pop culture a rendu le féminisme moins élitiste et a permis à des personnes hors circuit universitaire d’y avoir accès. »"
Même si je n'ai rien appris de nouveau parce que je lis beaucoup d'essais féministes et que je suis sous perfusion de podcasts féministes, j'ai aimé le parti pris de l'autrice. A savoir : la révolution ne se passe pas que dans l'entre-soi universitaire des gens qui écrivent des livres sérieux et ne se fera pas sans la culture populaire.
Ce que j'en retiens, c'est qu'il faut définitivement arrêter de mépriser les séries façon moi j'ai mieux à faire (lire un livre aux éditions VRIN en écoutant France Culture, parce que je vaux mieux que toi) et en plus Netflix, ça pollue (c'est vrai hein mais ce n'est pas le propos) parce qu'elles aident considérablement à faire bouger les lignes et à proposer d'autres récits, d'autres représentations. Jennifer Padjemi cite Marian Wright Edelman : "Tu ne peux pas être ce que tu ne peux pas voir."
L'autrice m'a donné envie de regarder plein de séries dont je n'avais jamais entendu parler ou pris le temps de visionner comme Insecure ou I May Destroy You (je regrette qu'il n'y ait pas de filmographie en fin de livre) et m'a replongée dans les souvenirs de séries que j'ai aimées. Elle élargit aussi nos horizons de personnes blanches qui ne se rendent pas compte que nous sommes partout, tout le temps, au détriment des personnes racisées.
Elle explique entre autres le concept de "magical n*gro" qui est personnage noir qui vient en aide au personnage principal, sans surprise, blanc et donne l'exemple de la série Le Jeu de la dame où Jolene, sert uniquement à soutenir Elisabeth - une femme blanche. J'ai trouvé précieux son regard de femme noire sur la production audiovisuelle de nos jours.
In fine, c'est une excellente porte d'entrée aux féminismes intersectionels et un rappel que la pop culture peut planter des graines dans les esprits de celles et ceux qui n'aiment pas lire (et c'est OK de ne pas aimer lire). N'en déplaisent à celles et ceux qui roulent des yeux quand on parle de séries et de Beyoncé.
Même si je n'ai rien appris de nouveau parce que je lis beaucoup d'essais féministes et que je suis sous perfusion de podcasts féministes, j'ai aimé le parti pris de l'autrice. A savoir : la révolution ne se passe pas que dans l'entre-soi universitaire des gens qui écrivent des livres sérieux et ne se fera pas sans la culture populaire.
Ce que j'en retiens, c'est qu'il faut définitivement arrêter de mépriser les séries façon moi j'ai mieux à faire (lire un livre aux éditions VRIN en écoutant France Culture, parce que je vaux mieux que toi) et en plus Netflix, ça pollue (c'est vrai hein mais ce n'est pas le propos) parce qu'elles aident considérablement à faire bouger les lignes et à proposer d'autres récits, d'autres représentations. Jennifer Padjemi cite Marian Wright Edelman : "Tu ne peux pas être ce que tu ne peux pas voir."
L'autrice m'a donné envie de regarder plein de séries dont je n'avais jamais entendu parler ou pris le temps de visionner comme Insecure ou I May Destroy You (je regrette qu'il n'y ait pas de filmographie en fin de livre) et m'a replongée dans les souvenirs de séries que j'ai aimées. Elle élargit aussi nos horizons de personnes blanches qui ne se rendent pas compte que nous sommes partout, tout le temps, au détriment des personnes racisées.
Elle explique entre autres le concept de "magical n*gro" qui est personnage noir qui vient en aide au personnage principal, sans surprise, blanc et donne l'exemple de la série Le Jeu de la dame où Jolene, sert uniquement à soutenir Elisabeth - une femme blanche. J'ai trouvé précieux son regard de femme noire sur la production audiovisuelle de nos jours.
In fine, c'est une excellente porte d'entrée aux féminismes intersectionels et un rappel que la pop culture peut planter des graines dans les esprits de celles et ceux qui n'aiment pas lire (et c'est OK de ne pas aimer lire). N'en déplaisent à celles et ceux qui roulent des yeux quand on parle de séries et de Beyoncé.
April 29, 2021
C'était vraiment un essai intéressant, mais j'avoue que j'en attendais un peu plus. Je n'ai rien contre le fait que ce ne soit pas à visée "universitaire", au contraire c'était plus agréable à lire, mais je suis restée un peu sur ma faim. Après je me doute qu'après avoir lu de nombreux essais sur le féminisme, j'ai un peu fait le tour des sujets, et il n'y a plus grand chose de nouveau pour moi. C'est aussi pour ça que j'ai bien aimé que ce soit axé en grande partie sur de la pop culture récente et pas ancienne, dont je n'aurai pas pu totalement saisir les références.
January 2, 2022
Même s'il est noté dès la préface que ce n'est pas un ouvrage sur l'histoire du féminisme ni une analyse poussée sur les différents mouvements, je suis tout de même restée sur ma faim et cette lecture est une déception.
Je m'attendais clairement à quelque chose de très différent et c'est notamment pour ça que j'ai été déçue. Je l'ai trouvé un peu superficiel et il y avait un peu trop de Grey's Anatomy à mon goût x)
Mais en soi, l'essai de Jennifer Padjemi était plutôt intéressant à lire et c'est pourquoi je lui ai donné 3 étoiles.
Je m'attendais clairement à quelque chose de très différent et c'est notamment pour ça que j'ai été déçue. Je l'ai trouvé un peu superficiel et il y avait un peu trop de Grey's Anatomy à mon goût x)
Mais en soi, l'essai de Jennifer Padjemi était plutôt intéressant à lire et c'est pourquoi je lui ai donné 3 étoiles.
May 29, 2024
J’ai eu l’impression de lire un thread Twitter réchauffé sur presque 300 pages. Je sais qu’il ne s’agit pas d’un travail universitaire mais l’ensemble manque tout de même de rigueur.
Le titre annonce un essai qui articule féminismes et pop culture mais il reste continuellement en surface. La majorité des exemples tirés de “la pop culture” sont en fait juste issus de la série Grey’s Anatomy, mis à part quelques mentions de Beyoncé ou Rihanna. Parfois, j’avais même le sentiment que les exemples choisis ne l’étaient que pour justifier l’affection que l’autrice leur porte.
La bibliographie est très pauvre et se limite à quelques articles de sites d’actualité médias comme le Huffington Post, les Inrocks ou Teen Vogue. Le manque de théorie ou d’éléments historiques ne m’aurait pas dérangée si les arguments du texte étaient originaux mais ce n’était pas le cas. Franchement, je crois que le pire c’est que la majorité des notes de bas de page ne sont qu’un URL vers les articles mentionnés. Pas de titre d’article, pas de nom d'auteur, pas de date de publication, pas de nom de journal. Rien, juste un lien. SUR MON EDITION PAPIER !
En somme, ce texte ne présente rien de nouveau et a l’audace d’être en plus mal documenté.
Le titre annonce un essai qui articule féminismes et pop culture mais il reste continuellement en surface. La majorité des exemples tirés de “la pop culture” sont en fait juste issus de la série Grey’s Anatomy, mis à part quelques mentions de Beyoncé ou Rihanna. Parfois, j’avais même le sentiment que les exemples choisis ne l’étaient que pour justifier l’affection que l’autrice leur porte.
La bibliographie est très pauvre et se limite à quelques articles de sites d’actualité médias comme le Huffington Post, les Inrocks ou Teen Vogue. Le manque de théorie ou d’éléments historiques ne m’aurait pas dérangée si les arguments du texte étaient originaux mais ce n’était pas le cas. Franchement, je crois que le pire c’est que la majorité des notes de bas de page ne sont qu’un URL vers les articles mentionnés. Pas de titre d’article, pas de nom d'auteur, pas de date de publication, pas de nom de journal. Rien, juste un lien. SUR MON EDITION PAPIER !
En somme, ce texte ne présente rien de nouveau et a l’audace d’être en plus mal documenté.
May 16, 2021
Si vous lisez beaucoup d’essais féministes et que vous êtes d’ores et déjà passionné.e par la pop culture, ce livre ne vous apprendra pas grand chose et vous servira à valider ce que vous pensiez déjà - ce qui est déjà pas mal. Il reste cependant très intéressant, bien construit et rédigé. Je lui reprocherai peut-être de ne pas avoir assez parlé de la stigmatisation/du mépris des choses/personnalités girly comme les chickflicks (« films de filles ») ou Paris Hilton ou encore Britney Spears, qui souffrent encore aujourd’hui d’une image de superficialité alors qu’elles ont énormément apporté à la popculture, et au féminisme notamment. Mais on ne peut pas parler de tout et cet essai est tout de même bon ! À lire si vous êtes curieux.se de la chose
May 9, 2021
Superbe réflexion sur la pop culture des années 2010, ce qu'elle a apporté de bon et de mauvais, de révolutionnaire, récit aussi personnel que documenté.. je partage de nombreux points de vue et références avec l'autrice, la lecture se fait super facilement. J'ai beaucoup aimé, pour conclure l'ouvrage, sa réflexion sur la cancel culture. Seul point "négatif", elle m'a donné envie de regarder Grey's Anatomy, et je n'ai pas le temps de rattraper 17 saisons !
February 21, 2025
Je l'ai sans doute lu un peu trop tard, je n'y ai pas appris grand-chose mais c'est excellent comme entrée en matière (beaucoup plus accessible que Le féminisme pop par exemple, qui tire pas mal plus vers l'essai universitaire).
September 15, 2024
L'essai de Jennifer Padjemi est sorti en mars 2021, soit il y a presque trois siècles en années de pop culture. Et effectivement, certaines références donnent l'impression d'être un peu datées alors qu'elles nous sont encore contemporaines (et que c'est peut-être à moi, à nous, de m'interroger, nous interroger, sur cet effet "dépassé" que ces références peuvent nous provoquer).
Mais ça n'enlève rien à la qualité du propos : l'autrice s'appuie sur son réel amour de la pop culture pour éclairer les modifications sociales que nous avons pu traverser au cours de la décennie 2010, et montrer à quel point les artistes et l'art (y compris dans sa dimension "populaire", mais on pourrait faire un essai entier sur cette stigmatisation) ont un rôle à jouer dans le changement des moeurs, mais aussi comment le changement des moeurs influence à son tour l'industrie culturelle.
En abordant non seulement le féminisme mais aussi l'antiracisme, Jennifer Padjemi s'appuie sur de nombreuses sources et références culturelles (avec une importance donnée aux séries, au point d'en faire exploser mes envies de visionnage) pour montrer à quel point la mouvance se nourrit des attentes du public et comme le public se nourrit de cette mouvance. Le ton reste résolument optimiste, et j'aurais peut-être aimé qu'on explore un peu plus le rejet de ces "nouveautés" qui sont la représentation des personnes perçues comme racisées et/ou queers (et dont je peux entendre parler dans mes cercles sociaux plus ou moins proches), mais globalement, l'essai brosse un portrait fidèle des grands changements culturels opérés dans les années 2010.
L'autrice rappelle également l'attente du public envers des artistes véritablement engagé·es : on attend d'iels qu'iels s'emparent des sujets féministes et antiracistes et qu'iels oeuvrent dans ce sens, non seulement dans leur production culturelle mais aussi en-dehors. Aujourd'hui, je pourrais citer quelques stars internationales qui s'engagent réellement, mais elles sont encore trop peu à mon goût alors que ce sont pourtant elles qui génèrent non seulement des revenus mais aussi la captation d'un public massif et dévoué à leur cause.
Et après tout ça, un constat amer, tout de même : certaines sources parlent de "cycle", car nous avons déjà eu affaire à une révolution de la popculture en faveur de changements sociaux dans les années 90, où elle était encore plus marquée, avant de connaître un retour en arrière. Et il y a la peur que ce soit la même chose pour celle qui a secoué les années 2010. On le remarque en 2024 : la montée exponentielle de l'extrême-droite (car ça ne date pas d'hier) laisse à penser qu'on n'a pas réussi à empêcher le recul de la marée qui nous portait vers un avenir qu'on pensait meilleur. Il est de notre devoir de ne pas nous laisser repartir en arrière, et de ne pas nous laisser avoir par les sirènes du marketing et du capitalisme qui n'attendent qu'une chose : faire profit avant de nous faire retourner dans les enclos que nos gouvernements ont prévus pour nous.
Bref, grâce à sa plume accessible et pertinente, Jennifer Padjemi signe un essai journalistique passionnant qui se lit d'une traite, et qui me donne envie de suivre son travail.
Mais ça n'enlève rien à la qualité du propos : l'autrice s'appuie sur son réel amour de la pop culture pour éclairer les modifications sociales que nous avons pu traverser au cours de la décennie 2010, et montrer à quel point les artistes et l'art (y compris dans sa dimension "populaire", mais on pourrait faire un essai entier sur cette stigmatisation) ont un rôle à jouer dans le changement des moeurs, mais aussi comment le changement des moeurs influence à son tour l'industrie culturelle.
En abordant non seulement le féminisme mais aussi l'antiracisme, Jennifer Padjemi s'appuie sur de nombreuses sources et références culturelles (avec une importance donnée aux séries, au point d'en faire exploser mes envies de visionnage) pour montrer à quel point la mouvance se nourrit des attentes du public et comme le public se nourrit de cette mouvance. Le ton reste résolument optimiste, et j'aurais peut-être aimé qu'on explore un peu plus le rejet de ces "nouveautés" qui sont la représentation des personnes perçues comme racisées et/ou queers (et dont je peux entendre parler dans mes cercles sociaux plus ou moins proches), mais globalement, l'essai brosse un portrait fidèle des grands changements culturels opérés dans les années 2010.
L'autrice rappelle également l'attente du public envers des artistes véritablement engagé·es : on attend d'iels qu'iels s'emparent des sujets féministes et antiracistes et qu'iels oeuvrent dans ce sens, non seulement dans leur production culturelle mais aussi en-dehors. Aujourd'hui, je pourrais citer quelques stars internationales qui s'engagent réellement, mais elles sont encore trop peu à mon goût alors que ce sont pourtant elles qui génèrent non seulement des revenus mais aussi la captation d'un public massif et dévoué à leur cause.
Et après tout ça, un constat amer, tout de même : certaines sources parlent de "cycle", car nous avons déjà eu affaire à une révolution de la popculture en faveur de changements sociaux dans les années 90, où elle était encore plus marquée, avant de connaître un retour en arrière. Et il y a la peur que ce soit la même chose pour celle qui a secoué les années 2010. On le remarque en 2024 : la montée exponentielle de l'extrême-droite (car ça ne date pas d'hier) laisse à penser qu'on n'a pas réussi à empêcher le recul de la marée qui nous portait vers un avenir qu'on pensait meilleur. Il est de notre devoir de ne pas nous laisser repartir en arrière, et de ne pas nous laisser avoir par les sirènes du marketing et du capitalisme qui n'attendent qu'une chose : faire profit avant de nous faire retourner dans les enclos que nos gouvernements ont prévus pour nous.
Bref, grâce à sa plume accessible et pertinente, Jennifer Padjemi signe un essai journalistique passionnant qui se lit d'une traite, et qui me donne envie de suivre son travail.
July 16, 2023
C'était un texte enrichissant, et j'ai pu apprendre plein de choses, je le conseille vraiment ! Je lirais les autres livres de l'autrice
August 20, 2023
une très bonne lecture, simple mais efficace! j'ai appris quelques trucs (parce que je n'en suis qu'à mes débuts dans les essais féministes ihi) mais je pense que les lecteur.ices averti.es n'apprendront pas grand chose niveau théorie/chiffres/etc. (en même temps, elle le spécifie au début, ce n'est pas du tout le but de cet ouvrage!)
elle propose tout de même une réflexion intéressante sur la pop culture! avec des exemples précis, les effets que certaines séries et certaines épisodes ont eu sur elle mais aussi sur la société en général.
il y a aussi bien sûr d'autres références pas seulement à du contenu que l'on pourrait consommer (des militant.es, des réalisateur.ices, des grandes entreprises -type Netflix-).
j'ai trouvé que c'était très complet et que ça apportait une très bonne vision de tout ce que peut nous donner la pop culture (côtés positifs et négatifs).
j'ai définitivement envie de rajouter plein de séries dans ma liste 😹 et les références en fin de livre me font aussi bien envie!
c'est super brouillon mais on retient que j'ai beaucoup aimé!
elle propose tout de même une réflexion intéressante sur la pop culture! avec des exemples précis, les effets que certaines séries et certaines épisodes ont eu sur elle mais aussi sur la société en général.
il y a aussi bien sûr d'autres références pas seulement à du contenu que l'on pourrait consommer (des militant.es, des réalisateur.ices, des grandes entreprises -type Netflix-).
j'ai trouvé que c'était très complet et que ça apportait une très bonne vision de tout ce que peut nous donner la pop culture (côtés positifs et négatifs).
j'ai définitivement envie de rajouter plein de séries dans ma liste 😹 et les références en fin de livre me font aussi bien envie!
c'est super brouillon mais on retient que j'ai beaucoup aimé!
May 15, 2021
4,5/5.
Lecture très agréable et fluide, dont on sort avec masses de séries à regarder. J'ai beaucoup apprécié le regard de Jennifer Padjemi sur des œuvres découvertes à l'âge adulte comme Grey's Anatomy. La conclusion, optimiste sur le rôle de l'art dans l'engagement politique, nous fait espérer pour l'avenir. Cependant, j'ai trouvé la deuxième partie du livre un peu trop rapide et pas suffisamment développée, et je suis restée sur ma faim, par exemple dans le chapitre sur la représentation de la transidentité. Je serais curieuse de lire la suite dans quelques années s'il y en a une !
Lecture très agréable et fluide, dont on sort avec masses de séries à regarder. J'ai beaucoup apprécié le regard de Jennifer Padjemi sur des œuvres découvertes à l'âge adulte comme Grey's Anatomy. La conclusion, optimiste sur le rôle de l'art dans l'engagement politique, nous fait espérer pour l'avenir. Cependant, j'ai trouvé la deuxième partie du livre un peu trop rapide et pas suffisamment développée, et je suis restée sur ma faim, par exemple dans le chapitre sur la représentation de la transidentité. Je serais curieuse de lire la suite dans quelques années s'il y en a une !
March 14, 2025
2.5 ⭐️
Je n’ai vraiment pas réussi à accrocher à ce livre, bien que le thème m’intéressait beaucoup. Il touche beaucoup de sujets différents en surface mais sans vraiment aller en profondeur, et je suis souvent restée sur ma faim, parfois sans comprendre où l’autrice voulait en venir. Je ne suis pas sure d’en retenir grand-chose, si ce n’est que je devrais peut être recommencer Grey’s Anatomy !
J’ai aussi été très gêné par toutes les sources citées sous la forme de liens hypertextes - sur une livre papier ça fait vraiment bizarre.
Je n’ai vraiment pas réussi à accrocher à ce livre, bien que le thème m’intéressait beaucoup. Il touche beaucoup de sujets différents en surface mais sans vraiment aller en profondeur, et je suis souvent restée sur ma faim, parfois sans comprendre où l’autrice voulait en venir. Je ne suis pas sure d’en retenir grand-chose, si ce n’est que je devrais peut être recommencer Grey’s Anatomy !
J’ai aussi été très gêné par toutes les sources citées sous la forme de liens hypertextes - sur une livre papier ça fait vraiment bizarre.
May 24, 2023
un essai incroyable sur l'impact de la pop culture dans notre quotidien. jennifer padjemi décrit avec ferveur et combativité les représentations : le peu qu'il y en a, les stéréotypes, les fausses vérités, les tabous... elle y décrit le combat lié au manque de représentations des minorités & en quoi cela est un problème pour toutes les générations.
je pense que c'est un livre à faire lire aux vieux, ceux qui ne comprennent pas """pourquoi il y a des gays partout dans les séries""".
un ouvrage qui permet de comprendre l'impact de la pop culture, comment la relativiser, comment l'utiliser à bon escient..
c'était vraiment bien écrit & super intéressant.
je pense que c'est un livre à faire lire aux vieux, ceux qui ne comprennent pas """pourquoi il y a des gays partout dans les séries""".
un ouvrage qui permet de comprendre l'impact de la pop culture, comment la relativiser, comment l'utiliser à bon escient..
c'était vraiment bien écrit & super intéressant.
January 19, 2022
C'est un livre tellement important et nécessaire qui analyse la pop culture et ses évolutions ces dernières années. J'ai appris énormément de choses et le livre est parfaitement accessible à toustes.
J'ai juste trouvé les chapitres sur les questions queer et de santé mentale trop peu développées et c'est dommage ! Mais ça n'entache pas la qualité du livre.
Je le recommande à toustes pour que chacun-e puisse s'interroger et prendre du recul sur la culture qu'iel consomme.
J'ai juste trouvé les chapitres sur les questions queer et de santé mentale trop peu développées et c'est dommage ! Mais ça n'entache pas la qualité du livre.
Je le recommande à toustes pour que chacun-e puisse s'interroger et prendre du recul sur la culture qu'iel consomme.
September 27, 2024
mes profs serraient malades de voir juste des liens en note de bas de page
December 28, 2024
Ma seule critique : une petite révision de l'écriture inclusive aurait été souhaitable, là c'est un peu le bazar
Sinon, je recommande chaudement
Sinon, je recommande chaudement
July 7, 2021
j'ai beaucoup aimé
March 30, 2021
Le livre est intéressant, bien mené et avec des sources faciles à consulter. Il me laisse sur ma faim, mais c’est aussi l’écueil d’un essai qui n’est pas publié avec des visées universitaires. Si on est déjà sensibilisés à ce type de recherches, on aimerait que cela creuse encore plus loin, que l’analyse de la série s’attache aux images, aux angles.
Un essai qui met en appétit !
Un essai qui met en appétit !
September 11, 2021
Intéressant mais manque de profondeur
June 19, 2024
"Elle [la pop culture] offre la possibilité de visibiliser les histoires dont on ne parle jamais, de raconter les vécus des personnes qu'on ne voit jamais, de vulgariser les concepts qui permettent de comprendre les maux de notre société, de les populariser et les normaliser. Pour cela, il faut vraiment la considérer pour ce qu'elle est : bien plus que des images qu'on nous montre au quotidien, un puissant vecteur qui peut aider à changer le monde."
J'ai lu ce livre sur recommandation de ma sœur, et quelle bonne surprise ! C'est une lecture aussi enrichissante qu'assimilable, notamment de par ses références tirées de médias accessibles à beaucoup, indépendamment de leur classe sociale. L'essai analyse de manière pertinente les différents effets (bons, comme mauvais) de la pop culture sur les femmes et les groupes minoritaires dans la société. Si j'étais déjà plus ou moins consciente d'un bon nombre de problématiques soulevées, la passion de l'auteure pour cette étude se fait fortement ressentir, et son objectif à amener les lecteur·rices à questionner davantage les images qui les entourent est selon moi atteint.
J'ai lu ce livre sur recommandation de ma sœur, et quelle bonne surprise ! C'est une lecture aussi enrichissante qu'assimilable, notamment de par ses références tirées de médias accessibles à beaucoup, indépendamment de leur classe sociale. L'essai analyse de manière pertinente les différents effets (bons, comme mauvais) de la pop culture sur les femmes et les groupes minoritaires dans la société. Si j'étais déjà plus ou moins consciente d'un bon nombre de problématiques soulevées, la passion de l'auteure pour cette étude se fait fortement ressentir, et son objectif à amener les lecteur·rices à questionner davantage les images qui les entourent est selon moi atteint.
December 26, 2025
Finally read this book that's been on my bookshelves for a long time! I liked it and I learned quite a lot. It reminded me a little bit of Iris Brey's essays. Her and Padjemi have the same vision of pop culture and feminism. As a black woman, Padjemi focuses more on oppression and representations of black women on the screen and the essential part that Shonda Rhymes played on television. I loved reading these parts and learning more about black feminism because this is important and essential. Now, I am so interested to go deeper on this subject and to read the pillars (Angela Davis, bell hooks, Audre Lorde, Chimamanda Ngozi Adichie etc.
August 15, 2021
Comment la pop culture a contribué ou non au féminisme ? C'est une question que je me posais pas assez et à laquelle Jennifer Padjemi répond très bien dans ce livre.
Les plus : le discours intersectionnel, la convergence des luttes, le décryptage de séries.
Quelques moins : les notes de bas de page (j'aurais préféré le nom des articles, pas que l'URL du site web) et parfois quelques imprécisions. Mais globalement c'est très chouette et ça donne espoir.
Les plus : le discours intersectionnel, la convergence des luttes, le décryptage de séries.
Quelques moins : les notes de bas de page (j'aurais préféré le nom des articles, pas que l'URL du site web) et parfois quelques imprécisions. Mais globalement c'est très chouette et ça donne espoir.
Read
December 15, 2022Je pense que le travail de cette autrice est essentiel et que sa parole doit voyager ; je trouve normal d’acheter son libre et de soutenir financièrement son travail qui est considérable, mais cet essai reste une intro très générale, qui n’approfondit pas spécialement ce qu’on trouve sur les RS. Je pense que le livre aurait mérité un travail plus poussé des éditeurs…
April 10, 2022
Un essai très intéressant et très bien documenté. Montre l’importance de la pop culture dans notre société et dans le féminisme. Le chapitre sur la santé mentale «Je peux pas ce soir, j’ai psy» était mon préféré. Je recommande, une vraie pépite.
December 8, 2024
Ca fait plaisir de lire un livre qui parle de féminisme tout en abordant une thématique bien particulière comme la pop culture sans en oublié le féminisme noir ou la place des femmes racisées et d’avoir justement un regarde sur le sujet autre que simplement celui d’un féminisme blanc.
August 1, 2023
Très intéressant et très accessible
December 14, 2023
grey's anatomy c'est super cool
February 6, 2024
j'ai pas toutes les refs mais c'était cool
April 25, 2021
Une pépite !!
Displaying 1 - 30 of 101 reviews