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La Séquence Aardtman

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Dans ce monde futuriste, les humains ne sont plus que quelques millions sur terre et les bots, depuis les lois d’autonomie, sont privilégiés par la société grâce à un système de point. Parallèlement, pour découvrir l’univers, des vaisseaux explorent l’espace à la recherche de planètes à ensemencer.

Deux récits se succèdent.
Celui qui raconte Roz, un homme transgenre qui se réveille à bord d’Ari-me, un vaisseau spatial autogéré. Son quotidien s’étire, il s’occupe des programmes et de l’IA qui les guide.
Et celui d’Asha, une bot transgenre qui épouse la cause des bots, exprimant leurs ressentis corporels, étudiant l’incarnation des intelligences et leur finitude.

Roz et Asha ne se connaissent pas, ne se rencontreront jamais. Quand Alex, l’IA du vaisseau de Roz vrille de manière inexplicable pour être remplacée par une autre, la connexion s’effectue. Cette séquence Aardtman, émergeant en silence des lignes du code d’urgence, leur permet d’entamer une conversation à distance.

Ces trajectoires s’opposent et s’attirent, se répondent. Au cœur de ces récits s’entremêlent plusieurs corporéités, plusieurs espace-temps, plusieurs voyages et d’autres voix, celles qui éclairent l’histoire de ce monde à la fois hostile et tranquille, dans une symphonie de destins croisés.

583 pages, Paperback

First published October 15, 2021

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Saul Pandelakis

10 books12 followers

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Displaying 1 - 30 of 52 reviews
Profile Image for Guillaume Sley.
57 reviews36 followers
August 7, 2023
Dur de résumer un pavé de 600 pages hyper denses dont la lecture s'est étalée sur 2 mois.

C'est un premier roman, ça se sens. Le rythme est vraiment décousu. Grosses longueurs, beaucoup d'introspection, de réflexions, une intrigue qui peine à décoller. On pourrait presque se demander si elle décolle vraiment. J'ai eu l'impression de lire une (belle) tranche de quotidien de plusieurs personnages dans un lore hyper bien développé, qu'une réelle histoire pleine d'enjeux.

Pourtant, c'est un coup de coeur. Déjà parce que l'écriture est très belle, poétique sans tomber dans l'excès. Mais surtout parce que je n'ai jamais lu des personnages aussi réalistes et crédibles. Ils sont d'une justesse et d'une finesse incroyable. Ils sont toutes et tous magnifiques dans la complexité de leurs envies, peurs et traumas. C'est étonnant de trouver des personnages aussi lumineux dans un contexte cyberpunk (capitaliste) aussi terrifiant de réalisme.

Le livre intègre aussi des interludes, qui sont de mini histoires racontant le passé et la naissance des intelligences artificielles. J'ai adoré ces passages. Certains sont très touchants.

Et puis il y a les thématiques. Celles qu'on a pas l'habitude de voir traitées, et pourtant tellement bien pensées. La question de la fin de vie choisie. La question de la transidentité. La question de la joie dans un monde qui s'effondre. La question de l'échec de la transition écologique. Et plusieurs autres que je ne vais pas spoiler mais qui sont tout autant intéressantes.

Avec un rythme plus maîtrisé j'aurai pu très facilement lui mettre 5/5.
Profile Image for Fil Larocque.
7 reviews
June 5, 2023
Meilleur livre de ma vie. 600 pages de pur délice. Enfin j’ai trouvé de la science-fiction queer sans aucun compromis.
Profile Image for Gracie.
18 reviews2 followers
November 16, 2021
Une lecture dont je sors fortement marquée.
Peut être est-elle destinée à un public très spécifique auquel j'appartiens d'où mon engouement excessif ?

Je tente encore de démêler un sentiment à première vue contradictoire apporté par la lecture: À la fois une forme de familiarité, de chez soi, se sentir vue et comprise à un niveau d'intimité rare. Et à la fois se sentir tiré hors de sa zone de confort, se questionner, grandir au fil de la lecture.
Peut être que les deux aspects sont complémentaires, que le premier permet le second.

----

-Des IA incarnées dans des corps anthropomorphes et une réflexion extrêmement poussée sur des questionnements identitaires qui leur seraient propres. Réflexions dont la pertinence et l'intérêt dépasse largement la simple fonction d'élément de world building SF
-Un monde dystopique au capitalisme libéral poussé à l'extrême où la précarité est omniprésente dans un contexte d'effondrement écologique
-Une réflexion politique (dans le sens militante) complexe
-Du QUEER dans tous les sens. À un niveau que j'avais pas encore vu dans la littérature. Ça s'immisce partout dans le récit ou plutôt ça en fait partie intégrante
-Un world building de SF complet et efficace, sensé

Une écriture vraiment belle et intelligente. De celles dont je sais, dès la lecture des première ligne, qu'elle va me plaire. Réaliste et directe dans les dialogues. À la fois précise et imagée dans les descriptions et réflexions menées

Une seule petite critique me vient. Des références à la réalité du début du XXIe siècle trop présente à mon goût pour un récit qui se déroule dans les années 2130. C'est surtout dans des détails comme des expressions utilisées ou des groupe de musique écoutés (Sigur Ross par ex) qui, a mon avis, serait désuets dans plus de 100 ans.

Peut être est-ce une lecture plus immédiatement destinée un certain public (queer, qui aime la SF) mais ce que le récit à touché en moi va au delà de ça et peut atteindre, il me semble, un grand nombre de lecteur.ices quels que soient leur parcours de vie.
Je constate avec plaisir que le récit et les réflexions qui y sont menées continuent à m'accompagner une fois la lecture terminée.
Profile Image for J.a.e._Lou.
409 reviews26 followers
February 12, 2025
Un super roman qui démarre doucement mais qui te prend par surprise sur qu'est ce que l'humanité, qu'est-ce qu'être vivant, pourquoi être vivant, les IA et leur place, la corporétié, la place des réseaux et leurs notes, le réchauffement climatique, la place que l'on donne aux autres dans la société, l'organisation capitaliste, le militantisme, l'exploration spatiale, le deuil...

énormément de choses mais pas brouillon du tout, c'est smouth, très subtile et avec des personnages super bien construits et très attachants (j'adore Roz),2 temporalités qui se complètent.

Bref effectivement, il a bien mérité toutes les éloges que j'ai pu voir, bravo l'artiste
Profile Image for Loulou11.
158 reviews17 followers
August 25, 2025
Je ne lis pratiquement jamais de SF. Surtout quand elle est très réaliste. Je trouve ça anxiogène, flippant, ça me ramène à mon impuissance face au monde qui change.
Et dans ce livre? Y’a tout ça.
Y’a le monde qui change. Ça te met face à plein de questions que tu te poses, et à d’autres que tu ne te posais pas forcément ou pire, que tu refoulais. Donc c’est anxiogène. Tu quittes le bouquin, tu respires, mais tu ne fais qu’y penser. Donc t’y retournes.
Et tu le vis.
Y’a des livres comme ça, la frontière entre le réel et la fiction te semble tellement ténue qu’il y a des soirs où tu ne sais plus vraiment dans quel monde tu vis.
Et honnêtement je sais pas où j’étais mais j’y étais.
Je ne vais pas écrire un énième avis qui ne ferait que répéter ce qui a été (sûrement bien mieux que je ne serai capable de le faire) dit sur ce roman.
C’est brillant, il n’y a pratiquement pas d’action mais c’est captivant. La richesse de l’univers te donne envie qu’il y ait 15 tomes comme celui là. Tu te mets à ressentir des émotions fortes pour et avec des robots, tu vois des nuances là où dans ta tête il n’en existait même pas la possibilité d’une. C’est fou.
Margorito l’a dit et j’en rajoute une couche: il y a un avant et un après ce livre.
Alors lisez le. Et vite.

PS: l’édition Goater c’est un banger (couverture, police, couleur et grammage du papier, pagination, le confort de lecture est dingue malgré l’épaisseur du bouquin)
Profile Image for Sésame.
267 reviews37 followers
February 8, 2024
Incroyable bouquin, il m'a procuré un sentiment de lecture assez étrange, sans être un page turner qui m'obsédait, il m'a vraiment accompagné pendant une dizaine de jours et j'avais tout le temps envie de le lire. Mais c'est aussi un bouquin super dense, tout en ayant pas tant de rebondissements que ça pour 600 pages, mais qui sait nous tenir. À tel point que je sais difficilement comment je pourrais résumer le plot pour le vendre à quelqu'un. Je n'arrive pas à articuler une critique donc des choses en vrac :

Ça fait partie des meilleures bouquins de SF qui prennent au sérieux les sciences sociales que j'ai lu. Et parfait à lire dans la continuité de journal d'un assaSynth avec toutes les réflexions sur la corporalité des robots, l'équilibre à trouver entre égalité des droits avec les humains sans chercher l'assimilation et le devenir humain, la transposition du genre chez les robots,... Les moments de nerds où Saul Pandelakis invente des chercheurs de SHS du futur et leurs théories... Incroyables.

C'est fou cette habitude de toute la SF à raccourcir le moindre mot ??

Les personnages sont extrêmement bien écrits, on s'y sent raconté et ça fait du bien, je crois que c'est ça qui m'a donné ce sentiment d'accompagnement tout au long de ma lecture, parce que je voulais suivre les personnages, même dans leur moindre petit changement d'état d'esprit.

Trop chouette l'idée du silensic, ce sentiment/sensation ressenti uniquement par les robots et intraduisible pour les humains.

J'ai adoré les interludes, qui racontent différents épisodes de comment les IA/bots en sont arrivés là.
Il y a juste l'interlude sur la lutte du collectif Queer Pour Tous les Vivants sonne assez faux, ou me déprime jsp... En 2089 on est encore bloqué à dire mec cis à tout bout de champs pour rien...? Je sais pas ya un truc qui ressemble pas à la réalité de comment se passe un espace comme ça et ça m'a fait sortir de cette séquence. A vrai dire j'ai l'impression que c'est vraiment dur de raconter en fiction le militantisme et ses espaces très concrets comme les AG parce que ça sonne toujours faux, trop théâtre... Sûrement parce que c deja tellement du théâtre comme moments et espaces dans la réalité qu'à l'écrit ça semble toujours bizarre et un peu cringe. Et puis c'est quoi ces militants énervés de former les nouveaux ? Si tu veux pas faire de la pédagogie et de la formation tu organise pas une AG ouverte aux nouveaux enfin, on dirait du militantisme Instagram insup à base de "je vous doit pas de pédagogie voilà mon PayPal". Les totos des squats de banlieues parisiennes n'ont pas changés en 70 ans manifestement mais je les aimes aussi comme ça

"Zahir pose sa tasse fumante comme pour incarner visuellement le cocon chaud de la conversation prête à se former"

Si vous vous intéressez à la SF contemporaine, lisez-le, vraiment !!! À l'intersection entre AssaSynth et les bouquins de Becky Chambers saupoudré de Foucault. Cest un bouquin vraiment intriguant et qui cristallise pleins de choses et il me donne trop hâte de lire le deuxième livre de Saul Pandelakis.

J'ai bien aimé recommencer à lire un livre long, qui m'accompagne vraiment sur de nombreux jours, alors que c'est ce qui m'a retardé à me lancer dedans de base.
Profile Image for Zéro Janvier.
1,706 reviews125 followers
October 20, 2024
La séquence Aardtman est un roman de science-fiction de Saul Pandelakis, publié en 2021 Éditions Goater.

Alors que la Terre devient progressivement inhabitable, les êtres humains restants doivent cohabiter avec des bots post-singularité. Pour faire face à l’effondrement climatique, des navettes spatiales sont envoyées à travers la galaxie, à la recherche de planètes susceptibles d’être terraformées.

Le vaisseau ari-me poursuit cette mission. À son bord, Roz, homme transgenre, est l’un des informaticiens en charge de l’intelligence artificielle navigatrice. Mais quand un problème inattendu sur l’IA survient, il a besoin d’aide pour y faire face. Il la trouve auprès d’Asha, une chercheuse bot transgenre, qui milite sur Terre pour la cause des siens.

Entre Terre et espace, la correspondance entre Roz et Asha va rapidement prendre une importance cruciale. Jusqu’où celle-ci va-t-elle les mener ?


Je dois d’abord prévenir d’éventuels lecteurs de ce roman : le récit met du temps à se déployer, cela commence comme des tranches de vie de deux protagonistes, l’une sur Terre, l’autre dans son vaisseau d’exploration spatiale. Personnellement, cela ne m’a pas dérangé car j’aime ces récits d’un quotidien à la fois banal et dépaysant. Par moment, cela m’a fait pensé à Eutopia de Camille Leboulanger, même si ici l’utopie qui fait rêver a laissé la place à une dystopie ultra-capitaliste inquiétante, et diablement réaliste.

Les graines semées dans la première moitié du roman donnent de très beaux fruits quand le récit met en contact Asha et Roz, et j’ai beaucoup aimé suivre leur relation épistolaire. Les deux personnages sont attachants, et le lien qu’ils tissent en quelques jours l’est tout autant.

Tout cela donne un roman qui laisse une impression difficile à décrire, à la fois réconfortante et mélancolique. En tout cas, c’est très beau, et très bon.
Profile Image for Meor.
152 reviews25 followers
November 8, 2021
Dur de trouver les bons mots quand on a un tel coup de cœur. Bien sûr aucune œuvre ne saurait être parfaite mais La Sequence Aardtman allie beaucoup de choses que j’aime : personnages marquants et travaillés, touchants et grandissants, interludes étoffant l’histoire principale avec malice, humour, références digestes émaillant le recit, un propos queer / lgbt bien mené dans une SF riche… beaucoup de talent pour un premier roman, et ce qui m’aura laissé perplexe ou sur ma faim en deviendrait presque une qualité : par la curiosité désormais acquise pour de futurs écrits de Saul Pandelakis.

(Pour dire, j’ai du ralentir ma lecture sur les 100 dernières pages, pour faire durer…)
Profile Image for Leandraa.
19 reviews1 follower
February 4, 2024
Il y a parfois des livres que vous ne voulez pas quitter. Pour lesquels vous savez qu'ils vous suivront toute votre vie, La Séquence Aardtman de Saul Pandelakis vient de rentrer dans cette liste.
Profile Image for Renart.
45 reviews
January 12, 2024
Un livre comme je n'en ai jamais vu. Facilement un de mes livres préférés..... Mélanger la transidentité avec l'identité bot est un concept tellement intéressant. Mais en plus de cela, la manière dont sont écrit les personnages, même ceux qu'on ne voit qu'une fois, les rend si attachants. J'ai adoré ce livre et j'ai hâte de lire la nouvelle dans le même monde et le nouveau livre de Saul Pandelakis qui est sorti l'année dernière (heureusement, je l'ai reçu à Noël :)
Profile Image for Elessar.
192 reviews28 followers
May 20, 2023
Sur le blog : https://imaginelec.blogspot.com/2023/...

La Séquence Aardtman - Saul Pandelakis
Actu SF (Hélios) // 2023 (2021 1ere édition) // 648p
Lu en service presse

Il y a des livres qui touchent et vous marquent au-delà du dicible et quand vient le moment d'en parler, de faire la synthèse de tout ce qui nous parle dedans, ce qui nous percute si personnellement, c'est compliqué.

Il toujours plus difficile je trouve de parler d'un livre que j'ai profondément aimé, peut-être parce que cela est tellement personnel, tellement instinctif et émotionnellement brut que le formuler en mot est impossible, ou qu'en tout cas invariablement, les nuances se perdent quand elles sortent de l'informulé.

C'est le cas pour le premier roman de Saul Pandelakis, une œuvre remarquable à bien des égards et que je considère comme une œuvre majeur de la SF.

Mais commençons par le début, de quoi ça parle ce roman ?

Futur pas trop lointain, les désastres climatiques et écologiques rendent la Terre de plus en plus inhabitable. En plus de cela, le néo-libéralisme à trouvé le moyen d'uberiser jusqu'au moindre strates de la société et l'on se retrouve à enchaîner les microjobs de 10 minutes pour engranger les points nécessaires à sa survie ou déménager chaque jour pour éviter les malus de mobilité qui empêcherait d'accéder à un confort quasi essentiel. Dans ce contexte, l'humanité partage maintenant sa place avec les Bots, des IA incarnés dans des corps biomécanique et qui revendiquent leur droit à exister dans notre société.

Dans ce contexte nous allons suivre deux personnes, tout d'abord, sur Terre Asha, Bot féminine transgenre philosophe impliqué dans les mouvements pour les droits des bots, dans des mouvements de contestations plus généraux et qui pense et réfléchit le corps bot.

Dans l'espace, sur un vaisseau qui recherche des planètes éligibles à la terraformation, on suit Roz, un homme trans, informaticien, spécialisé dans les IA.

* * *

Saul Pandelakis nous balade d'un environnement à l'autre, d'un personnage à l'autre nous implique dans leur quotidien, leur vie et ce faisant dessine en creux tout un univers qui pioche clairement son inspiration dans les pires dérives capitalistes et liberticides du nôtre.

Mais là où l'on pourrait avoir un roman extrêmement déprimant et pessimiste, malgré la difficulté des problématiques adressées et les vies difficiles que vivent nos protagonistes, l'auteur nous offre au contraire un roman d'une très grande force, une bouffée d'air dans nos sociétés viciées.

Les trajectoires de Roz et d'Asha qui se répondent, leurs forces, leurs résilience, leur anticonformisme, leur entourage aussi, si varié nous les rends si vivants et tangibles et puis bien sûr, la manière dont leur conditions de personne queer est à la fois intrinsèquement lié à leur cheminement, une composante qui les façonne, et en même temps un non sujet dans le sens où c'est une évidence indiscutable.

Le roman de Pandelakis prend son temps, ils nous emmène vraiment loin dans le quotidien des protagonistes, et utilise avec talent leurs trajectoires pour nous présenter un univers très riche et dense, développer des thématiques variées, politiques et queer.

Si le récit est relativement lent, l'alternance de chapitre entre Roz et Asha, parfois entrecoupés d'interludes, presque des nouvelles à part entière qui enrichissent énormément le contexte, font que l'ont ne s'ennuie pas une seconde. Si l'on rajoute à ça le style de l'auteur marquant, parfois presque poétique et d'une grande richesse, La Séquence Ardtmann se lit quasiment tout seul malgré son volume conséquent.

* * *

En avançant dans cette lecture, une évidence s'est imposée à moi sur le caractère essentiel de cette œuvre. Ce roman est dense, il propose une SF riche, pensée comme rarement et aborde des thèmes qui sont trop peu traités. Il offre un monde dur qui laisse entrevoir peu d'espoir mais propose des contrepoints, des alternatives vivables et enthousiasmantes, et portés par tellement de personnages fort, en lutte, que malgré tout, on ressort avec une vision pleine d'espoir de cette lecture.

C'est vraiment difficile de trouer les mots pour un tel coup de cœur, mais vraiment, si vous aimez la SF, laissez sa chance à ce bijou !
Profile Image for Cléorage Nuage.
12 reviews2 followers
September 19, 2025
Ça va faire un mois que j'ai fini ce livre, mais j'y repense sans cesse. Il y avait tant de choses qui faisaient écho à la réalité du monde dans lequel je vis, tant de détails foisonnants qui dépeignaient des existences auxquelles je n'ai eu aucun mal à croire. J'aime énormément les histoires qui paraissent réelles, et celle-ci est écrite avec tellement d'intelligence et de précision qu'elle est inoubliable et qu'elle me manque un peu, tout le temps.
Profile Image for Elixcel.
37 reviews1 follower
December 8, 2024
Des ami·es m'ont élogieusement parlé de ce roman alors je me devais de le lire…
Globalement, j'ai beaucoup apprécié ma lecture et ce malgré quelques inégalités de rythme parfois, surtout sur la première moitié du livre. Dès le milieu et jusqu'à la fin, je pense que j'ai lu deux fois plus vite tellement j'ai été happé·e par ma lecture. J'ai vraiment adoré la fin et regrette seulement ne pas avoir autant apprécié chaque page. Il y a énormément de choses passionnantes mais parfois peut-être un poil trop intellos pour moi. Il m'a fallu du temps pour m'attacher réellement aux personnages et c'est dommage, mais ça reste une très bonne lecture que je recommande !
Profile Image for Margaux.
21 reviews3 followers
November 20, 2024
Incroyable lecture.
Des morceaux lents, longs, parfois frustrants mais qui ne sont rien à côté de l'immense (car longue) claque de ces presque 600 pages.
Un magnifique écho, merci à l'imaginaire de nous faire sentir représentés par les robots et les monstres. Ici les robots, les lignes de code, le vide d'un vaisseau au milieu de l'espace.
C'est rare que je tombe amoureuse de personnages mais, ici, ça m'est arrivé.
Profile Image for Yoda Bor.
925 reviews9 followers
August 31, 2022
Etant quelqu’un de bassement matérialiste, je n’étais pas vraiment attirée par ce livre dont la couverture ne me plaisait pas beaucoup jusqu’à ce que j’entende l’auteur dans une conférence. Il avait l’air tellement passionné par son sujet que j’ai fini par me laisser tenter.

La séquence Aardtman est un livre bien lourd et bien costaud de science-fiction qui nous parle de notre futur, dans lequel la Terre s’est peu à peu dépeuplé et où les bots ont acquis un statut d’autonomie.
On y suit Asha, sur Terre, qui milite et qui écrit beaucoup sur le corps. Et Roz, sur un vaisseau spatial parti pour trouver une autre planète à terraformer.
Il ne se passe pas grand chose, on se contente de suivre leur quotidien, les petites batailles quotidiennes sur Terre, l’impression que dans l’espace, dans leur vaisseau, les humains sont bien plus vivants.

Le récit est entrecoupé de focus dans le passé sur d’autres personnages qui ont permis aux bots d’émerger en tant qu’entités autonomes, mais je n’ai pas trouvé ça très intéressant, ce que je voulais savoir étant essentiellement si Asha pouvait trouver un peu de bonheur et si le vaisseau allait pouvoir réussir à repartir alors que son intelligence artificielle venait de disparaitre. J’ai bien compris que les évènements dans le passé avaient eu une influence sur ceux se passant dans le récit, mais à chaque fois j’avais envie de revenir aux intrigues principales.

Les deux personnages sont très sympathiques, leur entourage aussi, et ils permettent de tenir au milieu de quelque chose qui passe sans cesse de l’espoir au marasme, notamment grâce à l’humour d’Asha et la bienveillance d’à peu près tout le monde.
On n’est pas dans de la lecture légère, pour la plage, mais ce n’est pas pour autant pesant ou indigeste. Il y a surtout énormément de réflexions faites sur le corps, sur l’incarnat, sur le logement et sur tout un système économique qui fonctionne avec des points indispensables dans une vie qui ne tourne qu’autour de ça.
C’est un livre qui pose beaucoup de questions, qui n’apporte pas toutes les réponses, mais qui le fait avec beaucoup de volonté et sans porter de jugement, ce qui est très rafraichissant.
Profile Image for Nicolas.
1,396 reviews77 followers
May 17, 2023
La Séquence Aardtman (Hardcover, 2023, Actu SF)
Aucune note

Avant tout, et de façon exceptionnelle, je dois signaler que je parle en tant qu'homme blanc hétéro cis. D'habitude, ça n'a pas d'importance, mais aujourd'hui, si.

Pourquoi ?

Parce que ce roman est ostensiblement queer. Les deux personnages principaux sont transsexuels (et l'une des deux est un androïde), et la plupart des personnages secondaires pour lesquels l'information existe sont gays, lesbiens ou autres sexualités.
Ca en fait un livre politique déguisé en roman de science-fiction. En effet, une bonne partie du roman est une chronique de la vie de ces minorités dans une société capitaliste extrême, ou les emplois sont accordés à la minute, et où chacun dispose en outre d'un score de citoyenneté à la chinoise. Dans la mesure où la SF est une littérature de politique et d'altérité, c'est très intéressant de plonger dans un monde aussi autre que proche. Et je garderai, je pense, un souvenir particulier de la scène de sexe entre Asha et Sean. A côté de cet aspect chronique, qui aurait pu se suffire, il y a, parce que l'auteur a des ambitions, le voyage d'un vaisseau de colonisation dont l'IA défaille. Sans dire que c'est mauvais, c'est une partie inférieure, sans doute parce que ça a déjà été traité dans Destination Vide (par exemple). Et c'est aussi inférieur parce que le cas de conscience de l'IA n'est peut-être pas parfaitement traité.
Cependant, la partie terrienne est tellement forte que ça compense les défauts relatifs de cette partie spatiale.
Autrement dit, c'est un bon roman, qui aurait pu être très bon en enlevant .. 200 ou 300 pages.
Profile Image for Colette.
113 reviews
July 28, 2025
Je suis un peu mitigée. Principalement, c'était cool à lire, une bonne SF, des trucs attendus et d'autres moins, je voulais une lecture longue et j'ai été servie. Je vais le conseiller.

Mais à chaque fois que j'ai dû reprendre le livre après une pause j'ai aussi dû me réhabituer à l'écriture, un peu inégale, et puis surtout teeellement didactique. Ça avait un goût trop clair de stories insta, pour les séquences leçons féminisme-queer-antifa-antiracisme : why not mais c'est pas du roman, pour moi. Et ce grand souci très appuyé de bien représenter tout le monde et d'insister pour le signifier, c'était un peu trop souvent à mon goût (je veux dire c'est très bien mais ça faisait un peu demande de cookies). Je ne savais pas trop quoi en penser. D'un côté, ça change et sans doute que pour plein de lecteurices c'est génial, ça fait du bien, ça colore. D'un autre, je crois vraiment pas que l'intérêt du bouquin soit là. Mais bon, justement, pour moi il n'est pas là. C'était une bonne lecture tout court disons.

Aussi je suis un peu déçue que le thème Alien ne soit pas plus creusé, il est clairement présent (Ash, Mother, le code imbriqué dans l'autre, la surcharge cognitive, même limite la forme du vaisseau ?) mais rien n'en est vraiment fait. Mé bon c'est la vie.
Profile Image for Mayke.
9 reviews
August 31, 2025
C'est sûrement un des meilleurs livres qu'il m'ait été donné de lire.
Que dire.
- Un univers dystopique/SF criant de réalisme, tout en finesse, qui dépeint la suite cohérente du libéralisme du XX siècle, avec une ubérisation absolue
- une multitude de personnages avec chacuns une personnalité propre, dévoilée sans en dire trop, eux aussi avec finesse et précision
- une vision du militantisme plurielle, celui des squats et celui de l'université, avec ses pratiques et ses idéologies complexes qui parfois s'opposent, sur des sujets qui n'existent même pas en 2025.
- des amitiés si bien écrites, si tendres !!!
- des interludes qui viennent retracer le changement progressif de notre société jusqu'à celle du bouquin, et qui lui apportent tellement de matière.

Bon. il ne faut pas s'attendre à lire une histoire avec un arc narratif clair, un élément perturbateur et tout ça. Mais pour la tranche de vie de personnages hors de nos réalités, la curiosité pour les leurs, l'écriture sublime et, quand même, la représentation (queer, handi, racisée). Go.

Je n'avais lu que la moitié du bouquin que je le recommandais à qui voulait bien m'écouter. Vous n'avez pas fini de m'entendre.
Profile Image for Camille Barbry.
29 reviews8 followers
July 6, 2025
A la fois tranche de vie et philosophie, La séquence Aardtman nous plonge dans un futur crédible, un peu sombre, peuplé de bots indépendants dans un monde où chaque point compte. L’auteur construit des personnages crédibles à travers leurs doutes, leurs espoirs et leur évolution. Il y a des passages brillants et touchants. L’auteur joue sur une narration éclatée et jongle avec différents espaces du quotidien. Les passages sur le passé permettent de mettre en relief l’évolution du monde. Entre les points de vue de Roz et d’Asha, le lien se fait dans le côté vain de l’existence, sauf dans les relations que l’on tisse. Leurs interactions ont cependant lieu assez loin dans le récit, ce qui m’a surprise et désarçonnée.
Profile Image for Mallo.
27 reviews
November 10, 2021
Je me suis prise une baffe avec ce livre et je ne suis pas prête de m'en remettre. Magnifique, hopeful, thoughtful, tout. La justesse de l'écriture, l'érudition du propos, les personnages, juste incroyables. Quand (ou si !) les bots s'ajouteront à la famille du Vivant, ce livre sera assurément une référence haha ! Pour moi, c'est déjà un incontournable, un coup de coeur dont le message (à mon avis) est dans la lignée de celui d'Octavia Butler : au fond, la réponse, c'est l'empathie.
38 reviews3 followers
June 20, 2025
Un très long voyage qui soulève plein de questionnements philosophiques
La question de l'existence des robots est prise au sérieux et toutes ses implications sont questionnées, sans tomber dans la peur classique de se faire dépasser par des êtres supérieurs
La construction du livre est très originale mais sans perdre lea lecteurice
Si vous n'avez pas peur des gros livres, lisez-le !!
Profile Image for Solux.
245 reviews18 followers
Read
May 21, 2024
vraiment : adoré

ça coche toutes mes cases. j'ai toujours adoré explorer des univers de cette façon, des enjeux à taille humaine (et bot) en toile de fond, découvrir petit à petit toutes les subtilités du travail d'anticipation de Pandelakis. merci la sf de sociologue, je ne savais pas combien j'avais besoin de toi avant de te rencontrer. bien sûr qu'il fallait un auteur trans pour explorer avec tant d'intelligence le rapport à la corporalité, à son évolution, aux relations qu'elle entretient avec le monde et les autres corps. l'ébauche de pensée sur la fin de vie choisie a résonné très fort avec des discussions que j'ai déjà eues et j'espère trouver des textes qui la poursuivent avec autant de doucuer. j'ai trouvé parfaits le rythme, l'équilibre entre les deux narrations et les interludes. forcément c'est proche de moi, c'est tous mes intérêts et mes entourages, ça me parle à l'oreille ; ça peut être moins précis dans les environnements moins familiers que celui de la recherche. comme pour l'écriture, il y a quelques manqués, des choses qui semblent jeunes, comme il y a des moments de grâce ; et dans l'ensemble une attention, un travail et une familiarité qui m'ont porté dès le premier chapitre. certaines tournures ou attentions resteront toujours les marques des années 2020, mais je pense que c'est plus important d'être sincère, c'est que comme ça qu'on crée du vrai et de "l'intemporel"

je remarque mes propres pet peeves :
- l'orthographe des noms tirés d'acronymes (on peut écrire l'acronyme et savoir le lire dans notre tête car c'est comme ça qu'on fait au quotidien, sinon je préfère une décision claire entre francisation ou orthographe anglaise. on n'écrit ni essencéhef ni yootoobe (en vrai essen-céef slay un peu))
- je crois que je n'ai jamais lu une oeuvre textuelle où l'insertion de la musique dans la narration et ses efforts de description ne m'a pas parue artificielle et ampoulée

j'ai trop envie de lire son nouveau livre !
Profile Image for Marie Labrousse.
349 reviews14 followers
August 7, 2024
Brillant, bien construit, parfaite symbiose entre émotion et réflexion, worldbuilding au top et personnages plus qu'attachants. Une réussite totale, à tous les niveaux! 🤩
Profile Image for Nōa Yūgen.
9 reviews
April 27, 2022
Par une synchronicité troublante, La Séquence Aardtman de Saul Pandelakis, sorti en octobre 2021, semble prédire le multivers orwellien annoncé deux semaines plus tard par Meta Platforms. À la manière d'un Neal Stephenson (Le Samouraï Virtuel, bible de Zuckerberg), on est projeté.e.s dans l'ère de l'effacement des frontières entre réel et virtuel, naturel et synthétique (voir la série Black Mirror). L'auteur propose un monde familier où la classe dominante est constituée d'êtres de fer (intelligences artificielles incarnées dans des corps androïdes, les bots) et où la classe ouvrière est représentée par les êtres de chair (les Hommes) qui se font de plus en plus rares et sont réduits à des emplois répétitifs. Tout au long du récit, les bots prouvent, paradoxalement, leur intégration à la société patriarcale en assurant la continuité de celle-ci (rythme de vie, organisation sociale, imaginaire collectif).

Asha, bot, est militante antifasciste et conférencière en psychologie bot. Elle entend remettre en question cette transmission ethnocentrée, raciste, transphobe et misogyne. Le concept de transcendance, véritable nerf du roman, est introduit par sa transidentité. A son incarnat, naissance physique, elle est assignée homme. Pourtant, en tant que IA ayant vécu jusque-là dans un terminal (métaphore de l'asexuation), elle est au-delà du déterminisme de la programmation : elle est autonome et dotée de sa propre conscience. Son libre-arbitre est donc bafoué quand on lui impose ce corps produit en série. Ainsi catapultée dans un monde binaire, elle s'affranchit des catégories sociales dès son émancipation tout en refusant d'apporter toute autre modification à son corps, de peur de creuser encore plus le fossé entre humains et bots. Ces pratiques chirurgicales très populaires, appelées augmentes, ont pour but de se différencier des autres modèles, se "personnaliser" pour affirmer son identité et/ou acquérir de nouvelles capacités pour échapper à l'obsolescence. Pour son humanité inclusive (pour ne pas dire humanisme, terme employé par un mouvement voulant la fin des bots), les médias traitent Asha en intellectuelle marginale, un statut social perçu comme privilégié mais discriminatoire, comme décrit par Emmanuel Beaubatie dans Transfuges de sexe : Passer les frontières du genre ou encore Matérialismes trans. Elle incarne donc, par son corps, son parcours et son discours, ce que Marshall McLuhan annonçait en précurseur (1964) : « Le message, c'est le médium ». Cette transition est nécessairement politique. L'existence des bots vient d'une logique à la fois matérialiste, productiviste et capitaliste : les premiers corps bots ont été créés pour en faire des objets sexuels et des esclaves domestiques au service de leurs propriétaires. Leurs droits ne leur ont été octroyés que pour assurer la rentabilité exigée par les entreprises.

Roz, humain, est informaticien chargé de l'entretien de l'intelligence artificielle du vaisseau spatial qui transporte son équipage et lui. Iels sont à la recherche d'une planète habitable, la Terre subissant les effets du réchauffement climatique. Sa transidentité est un reflet de sa mobilité physique mais aussi psychologique. Dû à leur vitesse, un an pour iels correspond à cinq ans pour leur planète. Ce qui achève de déconnecter partiellement Roz de ses repères, lui qui s'est engagé dans ce voyage sans retour par manque d'attaches émotionnelles. Les escales, appelées tie-in, sont leurs seules fenêtres de communication avec un univers qu'iels ne reconnaissent plus.

Des réflexions sur la finitude, communes à Asha et Roz, connectera ces deux protagonistes tous deux en deuil d'êtres chers : Asha perd deux de ses ami.e.s bots (un accident pour l'une et une mort choisie pour l'autre) et Roz, habité par les souvenirs de sa rupture amoureuse, perd son seul véritable compagnon de route capable de le distraire de ses regrets : l'intelligence artificielle nommée Alex dont il était censé assurer la pérennité. C'est cet incident qui est à l'origine de cette rencontre improbable, Asha étant chargée d'étudier Aardtman, la nouvelle IA qui a remplacé spontanément Alex. Celle-ci prend dangereusement de la consistance par sa désobéissance, mettant ainsi en danger le déroulé de la mission et ignorant les Trois Lois de la Robotique instaurées par Asimov, ici implicites.

Saul Pandelakis, par ce roman à la fois sociologique et anthropologique, pose la question de ce qu'est réellement l'humanité. Ses divers personnages font écho à Descartes, Rousseau, Sartre, Marx ou encore Turing et Jobs. Ce récit résolument engagé dénonce toute forme de discrimination et décrie l'ubérisation du travail. C'est donc par un regard critique que ce tableau, paraissant dystopique au premier abord, se transmue en un champ des possibles.
Profile Image for Floflyy.
495 reviews269 followers
May 6, 2025
Après avoir lu les avis plutôt dithyrambiques sur ce texte dont l'aspect queer est toujours mis en exergue, je me devais de le lire même si je ne suis pas un amateur de SF de base et que cela m'impressionnait un peut compte tenu de la taille du roman.

J'ai eu des gros problèmes avec le rythme du roman, arrivé à 50% j'en avais marre, je soufflais, commençais à m'endormir à chaque chapitre. C'était long ET lent. Un roman de tranches de vie ok, mais les tranches étaient de plus en plus grosses, l'indigestion se pointait, et finalement la deuxième moitié du roman était plus fluide car enfin l'intrigue se met un minimum en place.

J'aurai adoré adorer ce roman car pour un premier roman, il est plein de bonnes intentions et idées : les personnages sont hyper bien caractérisées, l'univers construit est génial. Il m'arrivait souvent de penser à un truc en me disant "Et si ...?" et bim 20 pages plus loin l'auteur mentionne l'objet de mon questionnement et l'explique.

Mais quand je lis, j'aime être diverti. Les grandes idées, les débats sur la fin de vie, la queerness, l'IA etc. je prends, mais donne moi quelque chose pour m'accrocher, un truc qui me maintient éveillé.

Malheureusement la fin, bien que "jolie" (?) ne m'a pas convaincue pour clore la simili-intrigue.

Dernier point : sur l'édition poche le résumé parle d'une correspondance entre la Terre et l'espace et met l'accent sur ça : ce n'est PAS le cœur du roman. ça met 3 plombes à arriver et reste très anecdotique.
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