«Il me fallait un dispositif, une provocation, peut-être un garde-fou pour continuer d’observer cet objet à la fois banal et étrange qu’est ma vie. L’observer en suivant de nouvelles lignes : le chemin que me propose le film Thelma & Louise. Mon film choisi, mon film aimé, le film qui a marqué ma vie, le film qui encore aujourd’hui me fait pleurer. J’ai voulu remonter le cours du temps en m’installant dans la Thunderbird avec Thelma et Louise, pour retrouver celle que j’étais en 1991, cette jeune femme qui n’est pas si différente de la femme que je suis aujourd’hui. J’ai suivi le scénario du film à la manière de marques topographiques sur le chemin de ma propre vie : deux femmes, une voiture, un voyage, un viol, un révolver.»
Martine Delvaux est née en 1968. Romancière et essayiste, elle a publié à ce jour chez Héliotrope trois romans remarqués : C’est quand le bonheur ? (2007), Rose amer (2009) et Les cascadeurs de l'amour n'ont pas droit au doublage (2012).
Je dois avouer que quand j’ai vu Thelma et Louise pour la première fois il y a quelques mois de ça seulement je n’ai pas été transportée comme je m’y attendais au vu du monument iconique qu’est cette œuvre pour les féministes. Mais j’ai acheté Thelma, Louise et moi parce que je sais maintenant que j’aime énormément le style de Martine Delvaux, peu importe le sujet. C’était super, intime, poignant, profond, fouillé.
La lecture de ce classique du cinéma est incroyablement intéressante, tout comme les parallèles avec d’autres films ou avec condition féminine en général. Le seul bémol -et pour moi, à un moment, c’est devenu un gros bémol franchement agaçant, c’est toute la dimension onirique; les nombreux rêves relatés m’ennuyaient au début et ils ont fini par m’exaspérer. Dès que je voyais les mots « rêves », je déposais mon livre...sans envie d’y revenir. Je comprends la symbolique: illustrer la symbolique de la violence faite aux femmes, laquelle se retrouve ancrée dans le subconscient...mais c’est lourd, ça freine la lecture, ça part dans tous les sens, ça nuit au rythme.
Je n'ai pas été capable de déposer ce livre le soir avant de dormir. Il m'a traversé. Je n'ai pas été capable de retenir mes larmes dans le métro. Il donne envie d'écrire, d'écouter des films et de continuer à vivre.
L'analyse et la relecture de ce film phare sont intéressantes mais la lecture est laborieuse. La valse d'hésitation d'écriture rejoignait ma valse d'hésitation à me replonger dans la lecture. Ça semble être écrit davantage pour l'autrice que pour être lu mais ça reste ma perception. Ça donne tout de même très envie de revoir le film!
À quelque part moi aussi j'ai lu ce livre pour rester plus longtemps dans l'histoire de thelma et louise. Malheureusement, je n'ai pas trouvé que la trame était suffisamment centrée sur un point pour réellement ajouter au visionnement du film (déjà, avec un tel chef-d'oeuvre, c'est difficile de faire si bon). Entre les rêves, les souvenirs de jeunesses difficiles à suivre, les références incessantes à d'autres films qu'il m'aurait été impossible de tous connaître pour apprécier et les "ruptures avec le quatrième mur" par rapport au processus d'écriture, il ne restait plus grand chose qui captait réellement mon attention. Je suis contente d'en avoir un peu appris sur les "behind the scenes" du film, de voir une certaine analyse de celui-ci, mais ce n'est rien qui rendait vraiment le livre nécessaire. Il y a trop de débroussaillage à faire dans la lecture et même s'il n'est pas trop long il pousse à nous demander si delvaux avait vraiment prévu dire quelque chose de précis au bout de tout ça. Ma réflexion à la fin était : ça aurait pu être un [article]. Probablement que l'expérience partagée de l'autrice aurait fini par être beaucoup plus puissante, car ici elle est édulcorée par l'éparpillement des thèmes (et delvaux semble un peu perdue aussi, à la fréquence que sa conscience d'écrivaine fait surface dans le texte. je ne vois vraiment pas ce que ça donne sinon nous faire douter de ce qu'on lit encore plus). Est-ce que c'était vraiment le bon format pour nous donner envie de continuer, pour traiter de ces sujets sans en faire perdre de leur puissance?
par ailleurs, bien que j'apprécie grandement l'ode à l'amitié/amour entre femmes, le pied de nez à la culture du viol, j'ai l'impression que ce sont des remarques féministes qui s'adressent un peu trop aux femmes vivant dans le monde glamour du cinéma, des états-unis et leur richesse blanche, et pas tellement du "vrai monde". c'est d'ailleurs le deuxième livre que je lis de delvaux et duquel je tire cette conclusion. une petite tentation féministe libérale, peut-être? une déception.
« où la beauté sublime est le décor de la douleur. »
Voici une de mes phrases préférées de Martine Delvaux pour décrire le film de Thelma & Louise. Je dirais que son livre aussi est comme ça. Une sensibilité, éparpillée et parsemée de souvenir, de moments marquants, de culture populaire et tellement plus encore.
« Because if you hang on to the past, you die a little every day. »
Le sujet n’est pas juste d’être féministe ou de parler du sisterhood, c’est aussi la « scène classique » pour la femme: le viol. Il y est abordé comme une ombre qui nous suit mais qu’on veut laisser derrière. Encore une fois Martine Delvaux m’impressionne, elle m’enlève les mots de la bouche et me panse mes blessures du passée. Un chef d’œuvre; et effectivement une chance de que nous n’avons pas toutes sorti nos armes à feu..!
Super intéressant! M’a fait découvrir un film culte dans les détails et avec une analyse très pointue des personnages, de leur lien avec l’autrice, de l’équipe de production du film, des explications derrières leurs choix, de l’impact du film sur le féminisme, sur d’autres œuvres… J’ai beaucoup aimé qu’elle présente d’autres films qui ont marqués cette époque et traités de sujets semblables. Je me suis arrêté à la moitié et j’ai finalement écouté le film car elle gâche vraiment tous les punchs mais c’est très intéressant et je sens que j’ai tellement une vision plus complète concernant les enjeux de pouvoir hommes-femmes, la liberté et les droits des femmes, la culture du viol, la solidarité entre femmes. 💓
« C’est l’histoire de deux femmes qui sont devenues trop grandes pour le monde. On ne voulait pas qu’elles se retrouvent dans une boîte maintenant qu’elles en étaient sorties. »
Thelma, Louise & moi. Même si le roman se construit autour de l’hésitation à écrire, sur le questionnement à savoir comment s’y prendre, le titre est plutôt évocateur. Il est question du film Thelma & Louise et de l’autrice. De sa relation avec le film, de ses impressions, de ses recherches sur la scénariste, les actrices et la vie du film. Mais il est aussi question de Thelma, Louise et de l’autrice, trois femmes, ayant beaucoup en commun, traversant les mêmes épreuves.
On aura sans doute tendance à dire que c’est un roman facile. Après tout, quand on raconte un roman ou un film existant, une grande partie de la fiction est déjà là. On ne fait qu’ajouter une petite touche personnelle à l’œuvre d’un autre. Par contre, c’est quand on tombe sur des romans comme celui-ci, comme Ma vie rouge Kubrick (Simon Roy, Éditions du Boréal), comme Un ange cornu avec des ailes de tôle (Michel Tremblay, Leméac), que l’on réalise que de trouver sa place dans le récit d’un autre, c’est plus complexe que ça en a l’air. D’abord, comment on procède? Est-ce qu’on prend l’œuvre du début à la fin en la commentant? Non, ce serait ennuyeux. Est-ce qu’on choisit certaines scènes, dans le désordre, en faisant l’aller-retour entre l’œuvre et la vie du narrateur-auteur, en évaluant les échos et les répercussions? On peut, et c’est beaucoup plus facile à lire qu’à faire.
Ce que j’ai aimé du roman de Martine Delvaux, c’est qu’il n’a pas été restreint aux initiés, à ceux qui ont vu Thelma & Louise. Personnellement, je n’en avais jamais entendu parler et je n’ai pas l’impression d’avoir manqué quoi que ce soit du roman. L’autrice commence par la fin du film, le résume, évoque des scènes mélangées, rapidement, par flash, tout en se questionnant sur sa vie, en faisant le récit de ses rêves, en ajoutant des réflexions sur l’écriture, en racontant l’écriture du scénario, le tournage et la vie des actrices qui ont joué dans le film. Elle hésite pendant longtemps et il vient un moment dans son roman où on dirait qu’elle sait. Autour de la page 143, je dirais, quand elle affirme: «Savoir que je vais me tromper, que je ne prendrai pas le bon virage, que je serai piégée par la nuit tombée. Savoir que sans doute, malgré tout, je n’arriverai à destination qu’après de nombreux détours. Ça ne prend peut-être pas grand-chose, quelques mots ici et là, un pistolet pour tirer.» Elle sait, comme Thelma et Louise savent, qu’elles viennent toutes les trois de poser des gestes qu’on ne pardonne pas aux femmes: se défendre contre un homme mal intentionné, et écrire sur soi. Et alors tout déboule, et le roman suit la chronologie du film: le viol, le contournement du Texas, le camionneur, les policiers, le Grand Canyon, et la narratrice qui souhaite rester avec Thelma et Louise pour toujours. Rester avec ces femmes qui ont tenu tête à tous les hommes qui leur ont fait du mal et qui, pour cela, pour leur échapper définitivement, ont dû se donner la mort.
2.5 / L'autrice offre une lecture très personelle et intime du film "Thelma et Louise", plutôt qu'une analyse classique. Je me sens mitigée face à ce livre. J'ai été captivé par les passages où sont racontés et analysés le film et dans lesquels des liens avec des événements historiques et d'autres films ont été faits. Cependant, ceux où l'autrice décrit ses rêves et ses hésitations face à la rédaction de ce manuscrit m'ont profondément ennuyée.
J'ai bien aimé ce « documentaire » sur la relation de Martine Delvaux avec le film. Je vais devoir le regarder de nouveau, car j'en avais oublié des grands bouts. Et lorsqu'elle a mentionné que la trame sonore était signée par Charlie Sexton, j'ai replongé dans mes propres souvenirs et ajouté des chansons de ce dernier à mon Spotify ;-)
Une lecture parfois difficile, mais la plupart du temps enrichissante. Un livre où j'ai appris, où je me suis questionnée, où j'ai ragé par moment, où je me suis découragée face à l'état des choses dans les rapports hommes-femmes, mais surtout un livre où ma fibre féministe a vibré devant la beauté de l'amitié/amour entre femmes.
Thelma, Louise et moi, c'est un beau voyage littéraire pour les amoureux du cinéma. Le texte est "mis en scène" de manière à faire vivre les émotions du personnage au spectateur/lecteur. Peut-être aussi que c'est juste moi qui est trop empathique et j'ai pensé comprendre ce que la narratrice a pu vivre lorsqu'elle a vu Thelma et Louise pour la première fois au cinéma. Je n'ai en fait encore jamais visionné le film, quoique maintenant j'en connaisse l'histoire dans ses moindres détails grâce à ce roman. Néanmoins, je me suis moi-même surprise à pleurer quelques fois au cinéma tel que la narratrice décrit son expérience en début de récit et j'ai comme elle été touché par l'histoire de personnages fictifs au grand écran. Le cinéma hollywoodien est parfois empreint de vérités profondes qui viennent chercher les spectateurs à différents niveaux et ma lecture du roman de Martine Delvaux m'a donné cette même impression. "It crushed my heart" en bon français. Nul besoin de comprendre exactement ce qui fait pleurer la narratrice la première fois qu'elle a vu le film pour saisir au vol les émotions qu'elle transmet par fragments tout au long du récit. Il faut toutefois être quelque peu cinéphile pour saisir les références cinématographiques et le lien brillamment tissé par la narratrice qui les unis. Thelma, Louise et moi est est une ode au féminin. C'est un roman qui contient beaucoup de vulnérabilité et une force libératrice à la fois. Je ne développerai pas cette idée plus en détail cependant parce que je pense que chaque lecteur, et surtout lectrice, peut tracer son propre fil d'idées en lisant cette oeuvre. Chacun peut s'y reconnaître dans des passages très différents puisque c'est une oeuvre très personnelle qui enclenche une réflexion sur des expériences très personnelles à chaque lecteur.
L’auteure reprend le fil du film Thelma & Louise et en profite pour commenter plusieurs scènes qui l’ont marquée. Ses perceptions sont entrecoupées d’anecdotes historiques sur le tournage du film. C’est touchant par moment et elle réussit à faire ressortir tout ce qu’il y a de féministe et de génial dans le film. Je garde cependant toujours un malaise à la lecture. Comme si j’étais voyeuse et entrais dans le journal intime de Delvaux, sans trop comprendre ce que je fais là et sans avoir véritablement envie d’y être. Je me demande aussi si on peut lire le livre facilement sans avoir jamais vu le film. Pour ma part, je l’ai vu deux ou trois fois. C'est un de mes meilleurs films à vie.
''Les hommes ont Jack Kerouac. Les femmes ont Thelma et Louise. Au lieu de l'exploration, la fuite. Au lieu de l'errace, la panique. Et au coeur de tout ça: un viol. La scène classique.''
Je n'ai pas pleuré lors du visionnement du film mais j'ai pleuré en refermant ce roman. Delvaux réussis à me faire pleurer.
Thelma et Louise, c'est aussi un modèle positive d'amitié entre les femmes, c'est précieux et rare ce type de complicité.
Je ne m’attendais pas à ça en lisant ce livre. Il avait été classer dans les lectures féministes et je cherchais justement un essaie féministe. Ce n’ait pas l’impression que j’en ressors de ma lecture. Oui je vois le fond de féministe, bien sûr, mais j’avais plus l’impression de lire un article spécialisé, une analyse cinématographique qui se mélangeait avec une écriture thérapeutique. Je pense que si j’avais été plus fan du film Thelma et Louise j’aurai pu apprécier plus mon expérience, mais j’ai vu le film qu’une fois il y a tellement d’année. C’est un bon film, ça m’a donné envie de le revoir, mais je n’aurais pas lu une analyse de 200 pages à son sujet. J’avais un peu l’impression que l’autrice écrivait pour libérer ses tourment intime en faisant des comparaisons avec son film préféré et les héroïnes de celui-ci. Tout en nous offrant une analyse cinématographique, elle cherchait des points communs entre Thelma, Louise et elle-même.
Tout comme pour Louise qui ne dit jamais pourquoi elle refuse d’aller au Texas, l’autrice ne va jamais non plus dire la nature de sa blessure qui va faire de son texte quelque chose d’aussi tourmenter. Je n’ai pas eu de problème avec le non-dit, mais tous les silences étaient peut-être mal formulés, car je sentais que les thèmes aborder étaient inachevé. Comme si elle taisait se qu’elle voulait vraiment dire pour se protéger. Mais l’écriture c’est un peu ça, se montrer vulnérable. J’avais l’impression que l’autrice se limitait trop et voulait trop préserver sa vie privée, ce qui fait qu’elle se concentrait trop sur le film, accessible à tous, au lieu de poussé sur quelque chose de nouveau.
C’était en sois un gros décryptage du célèbre film oscarisé de 1991, et je comprends que l’autrice voulait montrer des choses qu’elle pensait qu’on n’aurait pas vu, mais tous les point qui fut énumérer m’ont paru, pour moi qui n’ai vu qu’une seule fois le film il y a 6 ans, plutôt évident. C’était beaucoup de mot pour rien dire en soit, car elle n’a apporté aucun réel point. Concrètement, rien ne fut démontrer, rien n’était soutenu par des argumentation, c’était que dans le descriptif du film, film que je suis par moi-même capable de regarder avec mes petits yeux.
Le rythme est très chaotique et pas linéaire. Elle décortique les scènes du film image par image, mais de manière non chronologique. C’est très mélangeant, on fait des va et vient ce qui rend difficile pour le lecteur de s’accrocher à la lecture et de saisir le ton de l’ouvrage. J’avais l’impression de lire son souffle, une respiration couper et essouffler duquel on se demande si l’autrice va arriver à bout, si elle-même va arriver à trouver le fils narratif qu’elle semble chercher depuis les premières pages.
C’était un étrange ouvrage, plutôt bien écrit, mais assez dure à suivre, qui sans être vraiment mauvais donnait cette impression de confession qui n’en était pas une. Je reste admirative du travaille abattue sur cet ouvrage et j’ai aimé les thématiques féministes et sur la sororité, mais j’aurai aimé qu’elle soit poussée d’avantage, notamment en sortant de la monotonie de l’ouvrage unique. Peut-être que le comparé avec d’autre œuvre abordant les mêmes thématiques aurai été enrichissant pour l’ouvrage et lui aurai apporter davantage de profondeur. Les liens entre la vie personnelle et le film était souvent trop mince rendant les comparaisons souvent surjouer voir inutile et je pense que si elle s’était plus ouverte ou si elle avait comparé avec autre chose nous n’aurions pas eu ce problème.
Sommes tout, ce livre m’a vraiment donné envie de revoir le film quand même, je pense faire cela se week-end!
Premier livre d'une volonté systématisée de me familiariser à la littérature québécoise contemporaine, que j'évitais par... aucune idée, crainte de la proximité?
Une analyse sensible du film, une écriture posée, puissante dans sa sobriété. Jamais été fan de l'approche essayistique « pourquoi suis-je en train d'écrire ce livre, que tu lis parce que je l'ai écrit, mais pourquoi je l'ignore encore, etc. », mais j'aime la parcimonie dans le choix des éléments donnés de sa vie personnelle, qui participe évidemment à l'aspect « énigmatique » de l'ensemble, à cette difficulté à mettre en mots l'impact qu'a eu le film de Scott sur sa vie, sur la construction d'une partie de son identité de femme... ou plutôt une difficulté à mettre en mots comment le film agit sur elle avec la puissance d'un rêve, une formulation subconsciente de ses désirs et ses craintes de femme.
Thelma, Louise & Moi est un livre sui generis. Il mêle des scènes du film et des scènes qui n'en faisaient pas partie, mais qui ont été envisagées et même tournées ; des déclarations du réalisateur, des anecdotes sur l'interaction avec le producteur, etc., avec une partie de la vie de l'écrivain et certains de ses rêves. C'est aussi un hommage à l'amitié et à l'amour des femmes, une façon de célébrer le féminin et le féminisme. Thelma & Louise sont les icônes de la liberté à laquelle aspirent et meurent des millions de femmes capturées par le monde absurde contrôlé par les hommes.
Thelma & Louise, réalisé par Ridley Scott, sur un scénario bien ficelé de Callie Khouri, est sorti en salles le 24 mai 1991 et aura marqué les esprits. La scène finale est devenue un classique du cinéma. S’identifiant fortement aux deux héroïnes, l'auteure décortique cette oeuvre de fiction, nous informe, entre autres, sur les détails de la production, y mêle rêves, souvenirs de voyage, et partage avec nous ses réflexions sur l’impact qu’a eu ce film sur sa vie.
Je triche un peu. J'ai abandonné 50 pages avant la fin. J'ai pourtant travaillé fort pour me rendre à la fin. Je suis ambivalente. Le projet est fort intéressant: revisiter un film culte et le relier à sa quête d'écrivaine, à son histoire de femme. Enfin, c'est ce que j'en ai compris. Je crois que j,aurais adoré à 30 ans. Sa culture cinématographique m'a impressionnée. Ca en fait presqu'un livre de références. Voilà. J'ai vraiment essayé plus fort que d'habitude pour aimer ça.
J'ai beaucoup aimé tous les détails sur le film que j'adore, mais c'était trop long et répétitif pour moi. Ça n'a pas su garder mon attention jusqu'à la fin... j'ai malheureusement abandonné passé la moitié. Je pense aussi que si je l'avais lu plus tôt dans ma vie peut-être que j'aurais été plus captivé..!
En tant que grande admiratrice de Thelma et Louise, j'avais hâte de m'immerger dans ce livre et découvrir des détails inédits sur le film et sa production. Cependant, les « rêves » et les longues introspections de l'autrice n'ont pas su me divertir. Selon moi, certains passages m'ont semblé superflus et auraient, selon moi, gagné à être écourtés.
Je suis un peu ambivalente suite à la lecture de ce livre. L’auteure fait plusieurs références intéressantes et partage des faits surprenants à propos du film Thelma et Louise. Mais il y a aussi beaucoup de réflexions très personnelles qui rendent la lecture plus laborieuse.
Complètement désorganisé. Ennuyant. à quoi ça servait de décrire tes rêves insignifiants? J'ai sauté chaque section de rêve. Il n'y a pas de propos claire. Elle ne cesse de décrire le fait même d'être en train d'écrire le livre et ses angoisses par rapport à ça.
Ce livre est original. La preuve, c'est que je ne saurais le catégoriser. Biographie, journal de bord, critique cinématographique ou un mélange des trois. Les convictions féministes de Martine Delvaux sont centrales dans ce magnifique livre.
La dimension onirique avec les rêves et les métaphores devient un peu agaçante. Beaucoup de répétitions. Je l’ai lu une fois, sans écouter le film et après l’avoir écouté. Je crois que j’ai préféré ma première lecture, car il nous fait découvrir le film en même temps.
This entire review has been hidden because of spoilers.