"Je me disais, c'est comme de la magie. Un mur qui rend les gens vrais." Ils attendent. Léopold et sa colère, Marie-Antoinette la magicienne, André aux doigts d'or et Michel qui ne comprend rien. Tous les matins de cet été 1945, ils se retrouvent à l'hôtel Lutetia, là où arrivent les rescapés des camps de concentration nazis. Peut-être que leurs parents seront parmi eux ? Entre larmes, silences et fous-rires, ils vont partager leurs histoires, leurs espoirs et leur désespoir. Et leur envie de vivre.
J'ai beaucoup apprécié le cadre peu commun de ce roman, c'est une période peu abordée en littérature, le retour des camps et l'attente des familles après la libération. C'est intéressant et touchant. L'histoire se fait par la voix de plusieurs enfants qui se rencontrent et finissent par raconter leur histoire ou en apprendre plus sur leur famille. C'est bien écrit et abordable pour les jeunes visés.
Très très beau roman d'un point de vue que je n'avais encore pas lu en littérature de jeunesse sur le sujet.
Utiliser le point de vue d'un enfant (avec ses amis qu'il se fera au Lutétia) pour raconter l'attente et l'espoir à la fin de la guerre au Lutétia est une excellente idée.