La capitale de la douceur existe. C'est une petite île de la Méditerranée où l'on peut vivre nu. Quelque chose de notre rapport au monde, de notre vulnérabilité et de notre grandeur se joue sur cette portion de terre. Sophie Fontanel a écrit le roman d'une révolution par la douceur, dont nous avons infiniment besoin. En vers.La capitale de la douceur existe. C'est une petite île de la Méditerranée. À côté de ses voisines de Port-Cros et Porquerolles, l'île du Levant est un endroit où l'on peut vivre nu (grâce à un arrêté préfectoral). Mais seulement sur 5% du territoire, les 95% restants étant occupés par l'armée qui teste ici ses missiles...La douceur a-t-elle encore sa place dans notre monde ? Peut-elle résister à la violence qui nous entoure ? Dans ce décor prédestiné, où le hasard l'a menée, l'héroïne de ce roman ôte bien plus que ses vêtements, elle se met véritablement à nu.En sept jours, d'une rencontre à l'autre, elle va revivre les moments de son existence où s'est joué son rapport à la violence. Et comprendre que le pouvoir de la douceur est illimité.
Sophie Fontanel has been an editor at Elle France for more than a decade. A novelist and essayist, she lives in Paris. The Art of Sleeping Alone is her first book to be published in English.
Sophie Fontanel est invitée à 58 ans sur l'île du levant. Située en méditerranée, cette île est à 95% la propriété de l'armée française qui s'en sert de septembre à juin pour tester des armes, principalement des missiles. Les 5% restant sont la propriété de particuliers qui profitent de l'île principalement l'été, mais pas que. Les règles sur cette île sont les suivantes : sur le port, dans les magasins, dans les restaurants et le soir quand il fait frais, on doit porter des vêtements mais le reste du temps, la plupart des habitants sont en tenue d'Adam. Sophie Fontanel profite de cette situation et de son âge un peu avancé pour se mettre à nue dans les deux sens du terme. Critique de mode de métier, elle qui a passé sa vie à décréter la valeur de tel ou tel vêtement, apprend à se dévêtir et gérer la nudité, la sienne et celle des autres. Elle dresse alors un bilan de sa vie, ses rencontres, expériences et traumatismes. C'est vraiment très bien écrit, sous forme de vers et sans ponctuation. C'est dans l'ensemble très beau sans pour autant être une lecture indispensable. Cela ferait une agréable trouvaille dans une boîte à lire.
PS : au milieu du livre, elle raconte un événement traumatisant qui pourrait choquer les plus jeunes.
Lisez ce livre et plongez dans la douceur de l'île du Levant 🕯️J'ai adoré la poésie de Sophie Fontanel et j'ai hâte de m'y rendre avec ma meilleure amie 🙏🏻
De la douleur à la douceur il n'y a qu'une lettre, et Sophie Fontanel décide de manier les mots en prose, afin de nous narrer un événement enfoui. Ce roman-poème parle de résilience, de violence oubliée, et le pouvoir infini des belles choses qui adoucissent les souvenirs amers.
4.5 Une très belle lecture. Une histoire poignante et une plume sublime. Tous les sentiments sont crus ce qui rend le récit encore plus frappant. Une grande claque de sincérité et d’humanité.
C’est le premier livre de Sophie Fontanel que je lis. J’avoue avoir été bousculée par l’écriture tout en vers à laquelle je ne m’attendais pas. J’avais du mal à visualiser la scène par moments. Il y a aussi beaucoup d’allers et retours entre le passé et le présent, ça rend la lecture compliquée à suivre. Mais il reste percutant par le fait qu’elle y dévoile un moment de sa jeunesse très dur. Et la force de son écriture est de réaliser que ce n’est pas de la fiction, ce qui renforce la violence des mots.
J'ai eu beaucoup mal à rentrer dedans, j'ai trouvé le mode narratif trop souvent artificiel, et pas forcément adapté à tous les sujets abordés. D'ailleurs il y en a beaucoup, des sujets abordés, sans doute un peu trop? Ceci étant dit, ça m'a quand même touchée, notamment un des sujets, le principal je dirais, ça m'a moi-même aidée à penser mon sujet. Je suis là, à critiquer, alors qu'au fond je suis tellement d'accord avec l'autrice: pourquoi choisir la haine lorsqu'on peut choisir la douceur?
Premier livre de cette autrice que j'ai emprunté par erreur. J'ai dû m'accrocher au début car le style poétique me surprenait, n'étant pas hyper fan (ou je n'en ai pas l'habitude). Souvenir horrible qui, par la suite, a balayé mes problèmes de compréhension et m'a laissé entrer dans le texte et ses rimes.
4,5 étoiles Un livre écrit en vers dans lequel on se laisse complètement emporter par l'histoire. Sur les première pages, les vers sont un peu décontenançants, mais très vite on s'y fait et la musicalité qui en ressort, c'est splendide ! C'est un livre résolument féministe, sensible et superbement écrit que j'ai adoré lire lors de mon week-end à Paris.
J'avais un peu peur de la versification, et puis je me suis laissée emporter par le courant et je n'ai repris mon souffle qu'à la fin, sans jamais boire la tasse. Ça parle du pouvoir réparateur de la tendresse, envers et contre tout.