Trente ans après la fin de leurs études secondaires, quatre amis se concoctent un conventum personnel. Au mitan de leur vie, l’heure est au bilan. Leur amitié a-t-elle survécu? Le temps les a-t-il véritablement bonifiés? Leur homophobie n’était-elle qu’un reflet de l’époque? C’est ce dont doute Maryse, qui, ado, aurait tant voulu être incluse dans le quatuor tricoté serré. Un soir d’après-bal, en 1990, malmenée par ce clan à la fois lumineux et toxique, Maryse a vécu le moment le plus traumatisant de sa vie. Depuis, le cinéma la cautérise autant qu’il assouvit ses fantasmes de vengeance. Mais comme ce serait doux de se venger pour de vrai, sans passer par la docile catharsis…
Enfant, Simon Boulerice chantait dans la cage d’escalier, parce que sa voix y résonnait beaucoup. Il croyait chanter aussi bien que Whitney Houston. Mais ce n’était pas le cas. Depuis que sa voix a mué, Simon se plait à danser, à écrire et à jouer. Jouer surtout, oui. Parce qu’il aime beaucoup rire.
Il sort peu de chez lui. Il le reconnaît : il est un casanier qui sort un soir sur deux au théâtre. Il boit encore son jus d’orange à même le goulot. On ne lui a rien appris. Néanmoins, il a étudié en littérature (Cégep de Saint-Laurent et UQAM), puis en interprétation théâtrale (Cégep de Lionel-Groulx, promotion 2007). Lors de sa formation, en plus de recevoir le prix de la création à la finale nationale de Cégeps en spectacle 2005 pour un solo de théâtre dansé, il a écrit et monté quelques pièces, dont La Condition triviale (prix de l’Égrégore 2005).
Sa création à teneur musicale, Qu’est-ce qui reste de Marie-Stella?, publiée chez Dramaturges Éditeurs, a récolté un vif succès à la Petite Licorne en septembre 2008 et 2009, de même qu’à Vue sur la relève 2009. Son spectacle solo Simon a toujours aimé danser, pour sa part, a remporté le prix de la création lors du Fringe 2007, le solo de l’année LGBT 2007, et a été présenté dans le cadre d’un Festival de théâtre au Tchad, en Afrique, ainsi qu’à Limoges en 2011. Dernièrement, Gloria on ice et Ce que Mariah Carey a fait de moi, deux de ses contes urbains, ont été applaudi à la Licorne et à Fred-Barry. La compagnie Abat-Jour Théâtre, compagnie qu’il a fondée avec des amis en 2005, a remporté le prix du public lors du dernier Gala des cochons d’or pour le spectacle Martine à la plage, qu’il a écrit et mis en scène au Bain St-Michel en septembre 2010.
En septembre 2009, il publiait Les Jérémiades, son premier roman, aux Éditions Sémaphore. Son premier recueil de poèmes, Saigner des dents, a reçu le Prix Piché de poésie 2009. Son second recueil, Nancy croit qu’on lui prépare une fête, est publié aux Poètes de brousse en octobre 2011. Quant à sa première pièce jeune public, Éric n’est pas beau, lue au Jamais lu 2009, elle a été montée par le Gros Mécano à l’automne 2010, et publiée à Paris à L’École des loisirs en novembre 2011. Il participe à un roman à quatre auteurs au cour de l’été et l’automne 2011, un projet intitulé Les Cicatrisés de Saint-Sauvignac, histoires de glissades d’eau. Il est en charge de la portion “Été”.
J’ai été très chamboulée par la lecture de cette magnifique pièce de Simon Boulerice.
On retrouve 4 amis 30 ans après la fin de leur secondaire. Inséparables à l’adolescence, on assiste à ce qu’ils sont devenus à l’aube de la cinquantaine : leurs réussites, leurs petits bonheurs, leurs deuils et leurs rêves. Leur relation s’est effritée avec les années et on se demande s’ils ont encore des choses en commun.
A travers cette rencontre, la narratrice, Maryse, est aussi une ancienne de leur école secondaire, mais elle n’était pas amie avec ce petit groupe. On revisitera les souvenirs de leur après-bal pour comprendre la portée d’un geste qui a eu des effets sur Maryse pendant tellement d’années.
J’ai été secouée par la fin, j’ai eu envie d’épargner à mes filles l’intensité et la méchanceté qui peuvent survenir à l’adolescence. J’aurais adoré voir cette pièce en vrai, mais j’aurais tellement pleuré que ça aurait été gênant.
Ce livre est en fait une pièce de théâtre. Ça se lit vraiment très bien et c’est intéressant. On suit quatre amis du secondaire qui se retrouvent et une cinquième personne avec qui il est arrivé un incident à l’après-bal. J’ai trouvé ça bon tout le long mais à la fin j’ai trouvé ça vraiment précipité et un peu bancal, ça m’a déçue…
J'ai pas l'habitude de lire du théâtre, mais j'ai aimé ma lecture. Ça se lit super bien. J'ai bien aimé la petite touche du personnage de Maryse qui commente les événements. Qui est là, mais pas là. Elle amène quelque chose d'intriguant tout au long de la pièce. J'aime l'écriture de Simon Boulerice qui nous arrive toujours avec une twist imprévisible. La perspective des personnages et leur évolution dans le temps sont intéressantes. Autant que le concept du temps qui nous change. J'ai bien aimé le troisième acte. Ça m'a fait sourire!
Comme j’ai aimé lire cette pièce de théâtre. On y retrouve quatre amis (et une narratrice au rôle important) qui se réunissent 30 ans après leur après-bal. Au fil de leur discussion, on se rend compte que le temps ne les a pas épargné. Que leurs retrouvailles est un mélange de tendresse et d’amertume. Et que derrière les non-dits et les commentaires maladroits, se cache des coeurs amochés par des paroles et des gestes blessants qui ont eu lieu durant l’adolescence. C’est un livre qui met en lumière l’évolution, le changement qui s’opère chez les gens en grandissant mais surtout, c’est un livre sur la force du pardon. C’est touchant, drôle et parsemé d’ironie.
simon boulerice est super doué pour exposer la scène québécoise avec son registre et ses descriptions!!! mais je pense vraiment que la pièce de théâtre aurait été plus pertinente parce qu’en lisant souvent l’histoire traîne un peu …. j’étais pas vraiment attachée aux personnages non plus parce que c’est zéro relatable bref j’ai bcp plus aimé l’enfant mascara :\
Je ne lis pas souvent de pièce de théâtre, mais j’adore Simon Boulerice, et j’ai tellement entendue parler en bien de cette pièce que je n’avais pas le choix de la lire.
J’ai adoré! Je l’ai dévorée en une journée. Les personnages sont, pour certains, à la fois détestables et attachants, l’histoire est simple, mais efficace, et j’aime beaucoup la manière dont il a utilisé le personnage de Maryse comme narratrice qui ajoute son grain de sel à ce qui se déroule dans l’action principale lorsqu’elle n’en fait pas partie.
J’ai eu une grande facilité à m’imaginer cette pièce jouée sur scène et j’aurais vraiment envie d’y assister!
Je pense que c'est ma pièce de Simon Boulerice préférée.
La varitété des personnages et l'authentiticté de leur présence, l'économie du langage et des répliques (pas une ligne de trop, ni aucune qui manque, on peut faire un grand bout de chemin en soi-même avec les répliques) la situation qui circonscrit des malaises que l'on croit éphémères mais qui peuvent perdurer, la transformation de nos impressions qui se font pas de manière catastrophiqueé Ce que j'aime de la pièce c'est qu'elle donne le temps au personnage et au lecteurs/lectrices/spectateurs/spectatrices l'opportunité de mesurer le avant et l'après de tout. C'est vraiment une réussite dans l'écriture théâtrale qui, en plus, se lit très aisément sans toutefois passer par dessus ses profondeurs.
Ça se lit super bien pour une pièce de théâtre! C’est léger, mais en même temps, on sent bien les tensions entre les personnages. Tout le long, je m’imaginais bien ce que ça donnerait au théâtre. J’ai trouvé la fin un peu précipitée, voire décevante, je trouvais que ça avait plus de potentiel!
4.5⭐️ J’adore lire du théâtre et cette pièce n’y échappe pas! J’ai aimé voir grandir les personnages à travers les ellipses. Les thèmes abordés sont très importants et bien amenés:)
Je n’avais pas remarqué que c’était une pièce de théâtre lorsque je l’avais acheté, alors j’ai été surprise lorsque j’ai constaté que c’était le cas. Un livre que je décrirais comme correct, l’histoire ne m’a pas passionné, mais je l’ai quand même lue d’une traite.
Les seules pièces de théâtre qui réussissent toujours à me captiver: celles de Simon Boulerice. 🩷
Encore une fois, j’ai été charmée par ses personnages. « Nous nous sommes tant aimés», ce sont 4 adultes qui se revoient, trente ans après leur graduation du secondaire. Autour d’une bière, ils reviennent sur leur amitié, leurs années au secondaire, leur après-bal. Ils sont nostalgiques, émus, et en même temps un peu mal à l’aise de choses qu’on ne peut pas vraiment voir. J’ai beaucoup aimé l’ambiance de la pièce et les flashbacks. Il manquait un petit quelque chose pour que je mette 5 étoiles. On dirait que je m’attendais à ce que la révélation de Maryse soit plus intense. Je croyais qu’on allait nous annoncer qu’il lui était arrivé quelque chose de vraiment horrible, et finalement j’ai été un peu laissée sur ma faim (même si, on s’entend, ce qui lui est arrivé était bien dégueu.) C’est la seule chose qui m’a un peu déçu.
Ça faisait un petit bout que je n'avais pas lu une pièce de théâtre. Celle-ci de Simon Boulerice m'a vraiment plu. Ce qu'il y a de beau dans les textes de cet auteur, c'est que les personnages existent, ils ont des travers, des qualités, on les côtoie, on les connaît, ils sont peut-être nous. Cette rencontre entre 4 amis du secondaire, 30 ans plus tard, est remplie de malaises, de secrets qu'on découvre tout au long de la pièce. Mention spéciale au 5e personnage, Maryse, qui pimente la pièce à travers sa narration.
Texte d’une pièce de théâtre. Met en scène quatre amis du secondaire qui se retrouvent sur les lieux de leur après-bal, trente ans après. La narration est faite par une de leurs camarades de classe qui aurait aimé être de leur cercle. Les bilans qui viennent avec ces retrouvailles amènent chaque personnage à se positionner: est-ce que chacun est devenu ce qu’il a voulu? J’ai vraiment eu l’impression d’entendre les personnages me parler en lisant l'œuvre. Ils m’ont choquée par moments. C’est un bon moment de lecture que j’ai passé.
Je n’ai pas l’habitude de laisser un review pour un livre que j’ai pas aimé. En tant qu’épileptique, je trouve absolument horrible la façon dont l’auteur aborde le sujet en p. 39. Belle façon de faire perdurer des vieilles mentaliés ancestrales reflétant une absence de sensibilisation. Malheureusement, je n’ai pas aimé le reste de la pièce. Les personnages sont tous méprisants et de surface. C’était à la fois mon premier et mon dernier Simon Boulerice.
Je ne lis pas beaucoup de théâtre, je préfère le voir. Par contre cette lecture était parfaitement imagée, que je me suis présentée au théâtre. Histoire touchante qui rappelle combien l'adolescence peut être difficile et ingrate. Simon Boulerice excelle encore!