Trois semaines séparent Tristabelle Carmine du Grand Bal de la Reine. Trois semaines pour trouver la robe de ses rêves, un masque, une nouvelle paire d’escarpins… et aussi un moyen d’entrer au Palais. Car Tristabelle n’a pas été invitée. Mais ça, c’est un détail. Tout comme les voix dans sa tête ou cette minuscule série de meurtres qui semble lui coller aux talons.
En tout cas, elle ne compte pas rater la fête. Quitte à écumer les bas-fonds surnaturels de Grisaille, frayer avec des criminels, travailler dans une morgue ou rejoindre un culte. S’il le faut, elle ira même jusqu’à tuer demander de l’aide à sa petite sœur. Car Tristabelle Carmine est une jeune femme débrouillarde, saine et équilibrée. Ne laissez pas ses rivales ou ses admirateurs éconduits vous convaincre du contraire. Ils sont juste jaloux. Surtout les morts.
En débutant ce tome 2 je ne m'attendais pas à l'aimer autant, à apprécier autant Tristabelle qui réserve son lot de péripéties et de surprises. La fin est terrible et on n'a pas envie de quitter les personnages, de s'arrêter-là, on veut en savoir plus. Ariel Holzl m'impressionne beaucoup, il a un vrai talent de conteur, sa manière d'écrire, de composer une histoire, de travailler des dialogues me séduisent beaucoup.
J'ai moins aimé ce tome, parce qu'il est centré sur Tristabelle, la sœur que j'appréciais le moins dans le premier volume. Pour autant, il apprend à mieux la comprendre, et cette fin !!!!!!!! Je m'en veux d'avoir détesté Tristabelle tout ce temps maintenant ! Hâte de lire le dernier tome, mais aussi triste que ce soit déjà bientôt terminé !
Ce n’est pas étonnant que j’aie aimé ce livre vu que Tristabelle est ma sœur Carmine préférée et on l’a suivie pendant toute l’histoire. Néanmoins, il y a eu certaines choses que je n’ai pas apprécié.
Pour commencer, toutes les chapitres de Merry (à qui je vais nommer Merry Sue parce que pour moi elle est une Mary Sue). Elle m’ennuyait beaucoup. Pour moi, elle n’apportait rien à l’histoire et tous ses chapitres allaient de sa relation avec Blaise (qui était plus ennuyant qu’elle) et je ne pouvais pas avec eux. Je craignais m’endormir à chaque fois qu’ils apparaissaient.
Un autre aspect que je n’ai pas apprécié est la façon de décrire les femmes. Ab-so-lu-ment toutes avaient la même personnalité. Pour moi Tristabelle était drôle pour la comparaison avec l’ennuyeuse Merry Sue, mais dans ce livre le reste de femmes se comportaient de la même façon que Tristabelle. Cela fait que Tristabelle ne soit pas spécial et en plus est vraiment sexiste de caractériser toutes les femmes comme de méchantes qui ne se soucient que des vêtements et du statut social.
Mais le pire a été le cliché de « la lesbienne folle ». Cela m’a vraiment fâché. L’auteur a passé de la grossophobie du premier libre à ça. Si dans le premier tome il a décidé que c’était bien d’écrire le seul personnage gros comme vilain, dans ce tome je suppose qu’il a pensé que c’était une idée brillante de caractériser la seule femme lesbienne comme une folle qui expresse son amour en harcelant Merry Sue, la pauvre femme hetero qui doit être sauvée de la lesbienne dérangée. Rien que ça ne mérite que j’enlève une étoile. C’est le même cliché que la « crazy ex-girlfriend », mais avec une lesbienne. Sexiste ET homophobe.
Bien sûr que j’ai joui de toutes les aventures de Tristabelle, mais je ne peux pas oublier tous les aspects négatifs, surtout ce dernier. C’est pourquoi, même si j’ai plus aimé ce tome-ci, je lui donne moins d’étoiles qu’au premier.
Les soeurs Carmines sont trois ; dans Le Complot des corbeaux, nous nous attardions sur le personnage de Merry, probablement la plus censée du trio et découvrions, à moindre mesure, son agaçante soeur Tristabelle... qui est le personnage principal de Belle de gris. Agaçante, oui elle l'est car superficielle et sans coeur... mais ce qu'on ignorait, c'est à quel point elle est drôle ! (malgré elle) et ce roman a par conséquent doublé sa dose d'humour. J'ai pouffé, plusieurs fois, et cela faisait longtemps que ça ne m'était pas arrivé, livre en main ! Donc merci Ariel Holzl de m'avoir fait rire EN PLUS de m'avoir émerveillée de cette plume parfaite ! Poétique, originale, très belle ! Un vrai plaisir à lire ! Le cadre est tout aussi ma-gni-fique et ravira les fans de Tim Burton comme moi.
Ariel Holzl est définitivement une très belle découverte de 2019 ! On retrouve avec plaisir l'univers si froid et sombre de Grisaille, avec toute sa mythologie malsaine et son ambiance délicieusement meurtrière. Son univers m'enchante et m'impression par la quantité de détails que l'auteur a mis dedans, on ne fait que survoler, que voir la partie apparente de l'iceberg et c'est tellement intrigant. Certains principes de la vie à Grisaille sont si bien pensés (la pilule du non-lendemain par exemple, qui m'a bien fait rire). Dans le tome 2, on a en plus l'opportunité de suivre Tristabelle Carmine et c'est une révélation pour le moins inattendue. A aucun moment je ne m'attendais à tant apprécier sa voix, elle est si odieuse et si imbue d'elle même que j'ai souvent éclaté de rire devant tout son égoisme. Si ce n'est pas un roman à lire pour l'histoire, mais plus pour ce ton décalé et l'ambiance, j'ai beaucoup aimé la fin qui m'a touchée et l'évolution des personnages. Petit bémol, ce livre manquait grandement de Dolorine. Mais le 3e tome changera ça.
J'ai eu du mal à pardonner à l'auteur son cliffhanger et le temps qu'il mettait pour nous livrer la réponse à cette terrible interrogation sur laquelle le tome 1 se termine. Jouer ainsi avec nos nerfs et notre patience, quel scandale (Trisabelle mode inside). Je n'aurai pas penser apprécier autant la découverte de la personnalité de Tristabelle, mais je m'étais apparemment trompée. C'était édifiant d'odieuseté mais tellement brillant que j'en redemande!
Quoi dire d’autre que vraiment très divertissant encore une fois. L’univers est vraiment intéressant, l’écriture est vraiment drôle. On y retrouve un genre d’humour glauque un peu comme dans la famille Addams. Un petit bonbon.
Chaque tome de la trilogie des Soeurs Carmines suit l’une des trois soeurs, le premier suivait Merryvère, la voleuse maladroite, le dernier suivra la petite Dolorine (mon chouchou) et Belle de gris s’intéresse donc à Tristabelle, la soeur aussi garce que belle, la plus cinglante et la plus pimpante. S’agissant de celle qui m’avait le moins accroché dans le tome 1, je craignais un peu de devoir la supporter tout le long d’un volume. Et pourtant, quand Tristabelle décide de vous persuader que vous allez l’aimer, vous finissez inévitablement par tomber sous le charme. Bon d’accord, sa façon de charmer est particulière… Elle décide en effet de prendre le contrôle de la narration, car qui mieux qu’elle pour parler d’elle, et s’adresse ainsi régulièrement au lecteur directement en l’insultant souvent copieusement. Et je ne sais pas si j’ai des tendances masochistes, mais [...]
J'ai un petit coup de cœur pour Tristabelle. Elle est délicieusement cynique et pimbêche. Et en plus, elle n'a pas de cœur ! Pour preuve, ses soupirants trouvent la mort pour ses beaux yeux mais elle s'en moque. Sa rencontre avec l'inspecteur de police est plutôt cocasse même si le dénouement me fait dresser les cheveux sur la tête. Je découvre cette série par le format audio via #voolumeeditions et #netgalleyfrance ➳ Une très bonne pioche.
Mais quelle folie! Quelle audace, quelle poésie ! Tourbillonnant d'humour, de noirceur, de scandale. Tristabelle est un personnage incroyable, parfait à détester. Mais surtout cette écriture est un bonheur. Inventive et nouvelle, audacieuse, un vrai régal !
Déjà de base j’ai beaucoup de mal avec la première personne du singulier mais quand le vice est poussé à son extrême avec un personnage aussi autocentré et arrogant que Tristabelle, autant dire que j’ai serré les dents très fort pour le finir. Et toutes ces invectives au lecteur… mon dieu mais laissez nous lire en paix ! Sincèrement j’aurais été ravie de voir Tristabelle mourir surtout si c’était aux mains de n’importe qui d’autre que Kat (elle sert à quoi?). Si au moins les indices et rebondissements avaient été bien ficelés mais pour le coup nous avons droits à des milliers de pistes soulevées pour ne rien donner in fine (voir pour finir en absence total d’impact) uniquement pour servir à quelque mini détail, et les deux fois où il aurait été sympathique de tenter de deviner il y avait peu voir pas d’indices donnés, bon. Résultats Tristabelle s’en sort de manière complètement improbable et bien pratique à chaque fois, voir elle n’a même pas besoin de s’en sortir puisqu’il semble ne pas y avoir de conséquences pour la moitié de ses actes… hugh !
Sans surprise les seuls chapitres que j’ai appréciés étaient ceux autour de n’importe qui d’autre que Tristabelle puisqu’en plus de ne pas avoir à y souffrir de son arrogance d’une lourdeur insupportable c’était des chapitres écrits à la troisième personne, ouf ! J’imagine que cela montre bien tout l’intérêt de l’utilisation du « je » mais ça me reste indigeste.
La seule chose que j’ai apprécié dans les aventures de Tristabelle, c’était l’émeute causée pour une paire d’escarpins ! D’ailleurs ça me fait penser : quel gâchis de personnage que l’inspecteur Creusombre ! Il était pourtant prometteur en arch enemy mais non, il tombe amoureux et meure dans la foulée sans rien servir d’autre que de bouclier (bon au moins c’est un homme qui sert à faire évoluer un personnage féminin plutôt que l’habituel inverse).
Bref un livre lu parce qu’il le faut bien pour passer au tome trois et la cadette des sœurs je l’espère, les aptitudes de Dolorine m’intriguent vraiment. Les petits passages mignons sur Merryvere et Blaise m’ont fait sourire et j’ai été contente de retrouver la plume de Ariel Holz malgré cette insupportable utilisation de première personne du singulier ! (Non je ne m’en remets pas).
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A en croire ma chronique du premier tome, ce dernier était presque un coup de coeur. Mon avis pour ce deuxième tome sera un peu plus mitigé, la faute sans doute à l'effet de surprise qui s'est dissipé. Néanmoins, j'ai bien aimé cette lecture, une lecture pas prise de tête, sombre et légère en même temps.
Ce tome est centré sur Tristabelle, l'aînée de la famille Carmine. La jeune femme a un but : devenir la dame de compagnie de la Reine afin de faire de Grisaille un endroit meilleur. Meilleur pour qui, là est la question, car Tristabelle Carmine ne se soucie que d'elle-même, vous le savez bien. Au programme de l'histoire : trouver LA robe, LES escarpins et détruire ses rivales. Tous les moyens seront bons pour parvenir à ses fins ! Mais, comme vous vous en doutez, rien ne se passera comme prévu. Les situations s'enchaînent les unes après les autres, cocasses et drôles, et parfois un peu sérieuses et tristes, aussi. J'ai adoré la fin, je dois avouer. Quant aux personnages, Tristabelle est d'un détestable, mais c'est également ce qui fait tout son charme ! Car elle a des failles qu'on n'imagine pas à première vue, la rendant ainsi plus... humaine. Si Dolorine est quasiment inexistante dans ce tome, Merry en revanche ajoute son petit grain de sel à l'histoire, ce qui n'était pas pour me déplaire.
En somme, bien que j'ai été ravie de retrouver Grisaille et ses habitants, j'ai été également contente que l'histoire ne soit pas plus longue. Tout était bien dosé, bien équilibré, entre humour grinçant, scènes d'action et quelques passages plus tendres. L'auteur, fidèle à lui-même, continue sur sa lancée et nous propose une histoire amusante, simple et efficace. Si je rechigne un poil à me lancer dans le troisième tome, ma motivation à terminer des sagas reste forte et donc vous ne tarderez pas à avoir de mes nouvelles suite à mon excursion dans l'étrange esprit de Dolorine Carmine !
J'avais déjà beaucoup apprécié ma rencontre avec la première des sœurs Carmines, en version epub, j'étais très curieuse de découvrir Tristabelle, cynique et sociopathe. La version audio est un succès et j'ai aimé les interactions et les voix. Enchainement un peu rapide des chapitres, mais très bonne immersion dans cet univers. L'histoire est assez simple au final, Tristabelle veut devenir la nouvelle dame de compagnie de la reine. Il lui faut donc une robe, un cadeau...ah et une invitation au dit bal...
La jeune femme est d'un pragmatisme qui confine à sociopathie. Elle n'a pas de cœur et ne voit pas en quoi un bon massacre ne serait pas une bonne solution... rien de vaut une petite émeute non ? La suivre est délectable même si l'intrigue reste basique, elle fait ses courses. Mais un peu de piment vient rehausser le tout lorsqu'un inspecteur s'en mêle et décide que Tristabelle est responsable d'une vague de meurtres sanglants qui semble la suivre où qu'elle aille. Le petit jeu entre eux est un délice, et même si on pourrait regretter la fin, mon honnêteté me pousse à avouer que c'est une belle solution. On a aussi l'occasion de revoir Merry et d'alterner (un peu) les points de vue entre les deux sœurs. Cela nous permet de mieux comprendre les interactions entre les deux sœurs, mais cela nous aide aussi à apprécier Tristabelle qui, à sa manière tordue, aime (?) sa sœur.
C'est un très bon tome malgré l'aspect linéaire et simple de son intrigue. Je crois que de toute façon la force de cette série ce sont ses personnages principaux. Les personnages secondaires mériteraient d'être un peu plus creusés, mais j'aime tellement les soeurs Carmine que ça ne me dérange pas plus que cela.
Une histoire pour ceux qui aiment l'humour noir, les ambiance un peu sinistre et les narrateurs un peu cinglé. Mercredi Adams en somme. J'ai très envie de découvrir le tome 3, et en audio même du coup !
4,75⭐️ • Vraiment c’était si drôle d’être dans la tête de Tris 🤣 j’étais pliée toutes les 3 secondes, elle est insup mais on adore la suivre partout 👀 • J’ai clairement pref ce T2 au précédent, je vois pas comment le tome sur Dolorine peut mieux faire, vraiment Tris c’est la Best >>> • En bonus, un peu de philosophie Tristadellienne : • « Et puis, les maris, c'est comme les chatons : ils paraissent mignons au début, mais ils grossissent, réclament de plus en plus d'attention et risquent même de vous faire des petits. Vous finissez par ne plus avoir qu'une idée en tête : noyer tout le monde. »
J'appréhendais pas mal cette lecture parce que je n'avais pas du tout aimé le personnage de Tristabelle dans le premier tome et finalement, le fait d'être immergé dans ses pensées a facilité les choses et j'ai passé un bon moment!
J'ai fini par trouvé le personnage drôle même si elle restait insupportable.
Le point négatif : beaucoup d'intrigues pour pas grand chose au final ; certaines sont conclues à la va vite voire pas du tout donc je suis assez déçue par la fin.
Un coup de cœur pour le premier tome qui se réitère pour celui-ci ! J'avais un peu peur du point de vue de Tristabelle mais c'était un pur régal. Le brisage du quatrième mur est aussi super intéressant et apporte un plus au récit. Maintenant j'ai hâte de découvrir le dernier tome avec Dolorine !
Gros coup de coeur pour ce tome, encore plus que pour le premier! Tristabelle est une psychopathe mais elle est tellement drôle. Je n’ai pu m’empêcher de faire souvent des liens avec l’humour de Deadpool durant ma lecture. En plus, le personnage s’adresse directement au lecteur ici, ce qui est bien plus sympathique selon moi 😊
J'ai préféré ce second tome au premier, l'histoire était plus intéressante. J'ai bien aimé la fin. J'ai hâte de lire le tome sur Dolorine, ma préférée. (Mon premier livre audio)
Tristabelle, je peux pas te blairer - heureusement que la géniale écriture d'Ariel Holzl compense (et le sublime world building, et l'ambiance génialement macabre, et... tout sauf le personnage principal de ce tome, en fait)
Après ma relecture du premier tome, je n’ai pas attendu très longtemps avant de me précipiter sur la suite. J’avais vraiment hâte de me plonger dedans et de découvrir un peu plus le personnage de Tristabelle. Sans surprise, ce fut une excellente lecture et j’ai adoré ce second tome. Je crois bien même que je l’ai préféré au premier. C’est le genre de lecture qui fait du bien par son côté déjanté et loufoque. Clairement cette saga est absolument merveilleuse, je ne peux que la conseiller. Les romans ne sont pas très longs, on est immergé dans un univers vraiment passionnant et on a des personnages haut en couleurs! Ici pas de place à l’ennui, du pur bonheur à lire!
Dans ce second tome, on retrouve notre chère Tristabelle qui a trois semaines devant elle avant le bal de la Reine. Elle a donc trois semaines pour trouver la robe, le masque, une nouvelle paire d’escarpins mais surtout un moyen d’entrer dans le palais! Parce que oui, Tristabelle n’a pas été invité mais ça ce n’est qu’un détail pour elle. Totu comme les voix dans cette tête et cette enchaînement de meurtres qui lui colle aux talons.. Elle est bien décidée à ne pas louper cette occasion en or, quitte à écumer les bas fonds de Grisaille, travailler dans une morgue ou même rejoindre un culte. Elle est même prête à demander de l’aide à sa petite soeur!
Retrouver la plume d’Ariel Holzl, clairement ça m’a fait si plaisir. C’est une plume que je trouve absolument merveilleuse. C’est fluide et addictif, on ne voit pas le temps passer une fois qu’on a notre nez dedans. Et c’est aussi très compliquée de poser le livre. On a qu’une envie, c’est celle de le dévorer sans jamais s’arrêter. L’auteur a ce petit truc en plus dans sa façon d’écrire, cet humour noir est terriblement satisfaisant. Je suis vraiment tomber sous le charme de cette saga mais surtout de sa plume. Clairement il faut que je lise ses autres romans parce que je suis vraiment très fan.
L’univers est un peu plus développé dans ce second tome. On en découvre encore un peu plus sur Grisaille. On découvre un peu les alentours de cette ville si particulière etc. C’est toujours aussi passionnant mais surtout fascinant. Je suis définitivement fan de cet univers sombre, l’ambiance qui y règne fait limite froid dans le dos. Personnellement je n’aimerais pas vivre à Grisaille mais il faut avouer que cette ville est vraiment plus que curieuse. Dans cette ville, on ne peut faire confiance qu’à soi même parce que tous les coups sont permis. L’ambiance m’a totalement transporté et il me tarde déjà d’y retourner.
Concernant le personnage de Tristabelle, mon dieu il y a tant à dire! Alors c’est sûr le moins que l’on puisse dire sur elle c’est qu’elle est spéciale. Le genre de personnage qu’on déteste un peu mais qu’on ne peut s’empêcher d’aimer. Déjà dans le premier tome elle m’avait beaucoup plu mais avoir un tome centrée sur elle même un vrai bonheur. Tristabelle est égocentrique et terriblement narcissique. Je crois bien que je n’ai jamais vu un personnage aussi narcissique que notre chère Tristabelle Carmine! Elle est sûre d’elle, terriblement sûre d’elle, terriblement narcissique aussi. Elle est déterminée et surtout prête à tout pour arriver à ses fins. Elle ne se laisse jamais démonter, elle trouve toujours une solution pour s’en sortir. Gare à vous si vous osez vous mettre à travers son chemin. Elle n’a aucun scrupules, elle a toujours un pic bien mordant à balancer. J’ai été surprise de découvrir qui elle est vraiment, je dois bien avouer que je ne m’attendais pas du tout à ça. La fin m’a fait un petit pincement au coeur, c’était inattendu de découvrir Tristabelle comme ça!
Contrairement au premier tome, ici la seule fois où on a accès au journal de Dolorine c’est dans le dernier chapitre. Même si j’adore Dolorine plus que tout, je pense que ce n’était pas nécéssaire d’avoir autant accès à son journal comme dans le premier tome. D’ailleurs, quand on y pense, Dolorine joue un rôle important dans le premier tome contrairement à ce second tome. Ça m’a tout de même fait très plaisir de la retrouver le peu qu’on la voit. Cette gamine est si géniale! Quel plaisir de retrouver Merry également. Un autre personnage fait son retour également, j’ai tant aimé retrouver Blaise! Je me doutais que ça allait finir comme ça pour lui, pour moi c’était même inévitable au final. Ça m’a vraiment fait plaisir!
Ce second tome m’a totalement conquise. Il me tardait de découvrir Tristabelle et je n’ai pas été déçue. Quel personnage, quelle personnalité! Elle m’a fait beaucoup rire avec ses répliques cinglantes tout le temps. Vraiment une très belle découverte, j’avais hâte d’en savoir plus sur elle et le moins que l’on puisse dire c’est que je n’ai pas été déçue le moins du monde. L’univers, la plume de l’auteur, l’intrigue, les personnages, tout m’a plu ici. Je suis plus qu’impatiente de découvrir le tome de Dolorine, je sens que ça va être absolument merveilleux. Je suis un peu triste que ce soit le dernier, quand on aime autant un univers on a du mal à les quitter tout de même. Une merveilleuse saga à l’ambiance glaciale avec un univers complètement déjanté. J’ai hâte de voir la suite!
Retour à Grisaille du côté des Sœurs Carmines, d’Ariel Holzl ! On se retrouve aujourd’hui avec le deuxième tome des aventures de Tristabelle, Merrywère et Dolorine. Cette fois, c’est l’aînée des trois sœurs qui est aux commandes dans Belle de Gris et attention, ça déménage !
Sur le coup, en apprenant que Merry serait reléguée au second plan, j’avoue que j’ai un peu tiqué. J’avais beaucoup aimé la monte-en-l’air du Complot des corbeaux et j’avais très envie de connaître la suite de ses aventures. Et puis il faut bien dire que je me sentais très éloignée de Tristabelle et de son fichu caractère de femme fatale et narcissique. Au final, j’en suis toujours aussi loin, mais c’est justement pour ça que j’ai adoré ce roman : parce que l’aînée des Carmines me fait mourir de rire. Et me rappelle accessoirement ma frangine, mais ceci est une autre histoire !
On retrouve donc Tristabelle quelques temps après le dénouement du complot des corbeaux. Au détour d’un thé chez une amie, elle découvre que la Reine est à la recherche d’une nouvelle dame de compagnie et qu’elle compte bien la trouver au cours d’un grand bal donné à la Cour. Ni une ni deux, notre héroïne décide qu’elle y assistera et qu’elle obtiendra le poste, é-vi-dem-ment ! Mais encore faut-il avoir une invitation ! S’ensuit une série d’événements plus rocambolesques les uns que les autres, au cours desquels la belle devra non seulement dénicher le fameux sésame, la robe et les escarpins adéquats, mais aussi se débrouiller pour éliminer ses rivales.
Comment résister à Tristabelle ? Elle vous dirait que c’est impossible, et elle aurait bien raison. Jeune femme sûre d’elle à l’humour grinçant qui se manifeste par des remarques acerbes, elle possède un sens moral assez particulier. Le commun des mortels dirait qu’elle en est totalement dépourvue mais ce serait une erreur. Véritable sociopathe, c’est un personnage extraordinaire et terriblement drôle. Je me suis régalée à la suivre dans les rues de Grisaille et encore plus à lui découvrir des failles insoupçonnées. On ne s’ennuie pas une seconde !
Avec Belle de gris, Ariel Holzl réussit l’incroyable pari de faire encore mieux qu’avec Le complot des corbeaux. Un univers fascinant habilement mis en place dans le tome un et que l’on retrouve ici avec beaucoup de plaisir ; une histoire à la fois sombre et légère ; une héroïne désopilante que l’on adore détester... Toutes les conditions sont réunies pour débuter l’année avec une lecture 5 étoiles. Ne boudez pas votre plaisir et ne passez pas à côté de ce petit bijou !
J'ai adoré! le 1er tome m'avait énormément plu et se terminait sur un petit cliffhanger mais tout à fait supportable. ce qui ne m'a pas empêché d'avoir envie de lire tout de suite ce 2eme tome!
Ici nous sommes centrés sur Tristabelle Carmine, la soeur aînée de la famille. Froide, calculatrice, très imbue de sa personne, elle pense que l'univers (Et l'attention des gens) tourne essentiellement autour de sa personne. L'action se situe quelques mois après ma fin du tome 1 et j'ai retrouvé avec plaisir les personnages! Avec tout de même une légère frustration au début car il n'y en a que pour Tristabelle et nous ne voyons quasiment pas les autres personnages mais en même temps ça sonne juste étant donné le niveau d'égocentrisme de l'héroïne. Les autres personnages apparaissent quand elle décide Elle de libérer le lecteur. Une maîtresse femme, terriblement agaçante et à la fois fascinante de part son esprit tellement tordu, retors et en même temps tellement malin.
J'ai beaucoup aimé finalement me retrouver dans sa tête pour essayer de comprendre les rouages complexes et imprévisibles de son cerveau. Et aussi essayer de déterminer si sous ses dehors hautains pourrait se cacher un coeur.
Le fil rouge concernant le bal qui aura lieu chez la Reine intrigue et maintient en haleine. Certains questionnements du tome 1 trouvent leurs réponses et d'autres intrigues et révélations apparaissent. De quoi présager un tome 3 haut en couleur, en intrigue et en dénouement.
J'aime toujours autant les personnages de Merryvere et Dolorine (avec un GROS faible pour Dolorine et Mr Nyx dont j'ai vraiment hâte de lire le tome prochainement!) Les soeurs ne peuvent pas être plus opposées les unes des autres de par leurs caractères, leurs convictions, leurs envies. Et pourtant j'ai ressenti une certaine unité entre elles quand les circonstances les poussent au bout de leurs limites.
La toile de fond de l'univers est toujours aussi géniale. Les descriptions sont très visuelles, j'avais l'impression de me trouver à Grisaille. Tout est bien pensé et intriguant. Mon seul regret est que cette lecture passe bien trop vite alors que j'aurai voulu rester plus longtemps avec les soeurs Carmines! Et puis la plume est toujours aussi incisive et très pince sans rire. J'adore ce cynisme ambiant qui règne et qui est savamment dosé! Vivement fin mai pour les retrouver 😊
Mais je suis tellement contente d'avoir découvert cet auteur !!! Sa plume est superbe et les idées délicieusement originales ♥
Dans ce 2ème tome, nous avons la chance (oui oui la chance) de suivre l'aînée des Soeurs Carmines, Tristabelle. J'étais restée un peu sur ma faim sur les personnages lors de ma lecture du premier bouquin mais ici, j'adhère totalement ! Quel plaisir de découvrir le personnage déjanté de Tristabelle ♥ Je l'ai adorée du début à la fin. Je suis toujours un peu critique envers les narrations à la première personne mais ici, elle est totalement justifiée. Lire les pensées de Tristabelle était génial ! Son personnage est bien développé et je l'ai appréciée jusqu'à la fin. Concernant les autres personnages, gros coup de coeur pour Eddie ♥ La tension entre Trista et lui était superbe et bien équilibrée. C'était aussi sympa de retrouve Merry et Dolorine. J'aurais juste aimé en savoir un peu plus sur leur maman.
Côté intrigue, j'étais au début assez sceptique. Je ne voyais pas trop comment les préparations pour un bal donné par la Reine pourrait constituer une intrigue suffisante. Surtout quand on compare à l'intrigue du premier tome qui tenait plus du mystère/policier. Mais finalement, Tristabelle suffit à nous tenir jusqu'au bout :) Et le dénouement est satisfaisant mais m'a beaucoup touchée, je suis très triste...
Pour conclure, ce tome m'a encore plus plu que le premier. Ariel Holzl fait désormais partie de mes coups de coeur 2018 et probablement coups de coeur tout court :)
"Toujours est-il que le mioche accapare toute l'attention de la maisonnée avec l'ardeur d'une sangsue ; les bébés sont si égoïstes !"
En terminant le 1er tome et à la lecture de l extrait de Belle de Gris, je n'étais pas convaincue du tout par Tristabelle, je dois bien l'admettre. A tel point que je m'étais dire que j'allais le lire juste pour pouvoir passer à Dolorine par la suite. Et bien je me suis trompée ! Même si Dolorine reste ma chouchoute, Trista s'en est fortement approché, ce que je n'ai pas du tout vu venir. Ce tome la révèle véritablement, faiblesses y compris et je me suis vraiment attaché à son personnage. J'ai accroché à son humour sadique et sa propension à laisser une traînée de cadavres derrière elle sans lever le petit doigt.
"Cette petite sauvageonne de Merry ne connaît pas sa chance de pouvoir s'amuser avec des lames en toute impunité ! C'est sans doute la seule chose que je lui envie. N'allez donc pas le lui répéter."
Au final, je dirai que j'ai préféré ce tome au premier ce que je ne pensais pas possible. Tristabelle a plus d'éclat que Merry à tous les niveaux. Je pense qu'Ariel Holtz a du s'éclater à écrire Trista et on le ressent vraiment. Elle apporte de la couleur, souvent rouge, aux couleurs ternes de Grisaille.
Chapeau à l'auteur qui est capable de changer complètement son écriture avec chacune des soeurs. Évidemment foule de citations, des fou rires. Les soeurs en voient encore de toutes les couleurs, mais toujours avec style. J'ai hâte d'entamer le troisième tome !
J'ai été plus que ravie de retrouver l'univers d'Ariel Holzl. Ce fut un vrai délice !
L'auteur arrive à faire une critique de notre société actuelle dans un environnement complètement différent, un peu à la manière de Terry Pratchett (qui est pour moi une immense figure littéraire). Ariel Holzl a un don pour jouer avec les mots et j'adore ça.
Le choix de narration m'a un peu surprise au cours des premières pages mais je me suis finalement vite habituée. On nous amène au plus près des pensées de Tristabelle puisque l'on est carrément dans sa tête. Il n'y a plus aucun filtre entre le personnage et le lecteur. Si vous aimez l'humour noir, vous serez servis. Tristabelle est véritablement détestable et attachante à la fois. On adore la détester.
Néanmoins, si le premier tome a été un coup de cœur, cela n'a pas été le cas pour ce tome-ci. J'ai trouvé que l'intrigue mettait un peu de temps à démarrer. La fin n'a pas été aussi satisfaisante que je l'aurais voulu. Il y a un aspect en particulier qui m'a un peu déçue (no spoil). Enfin, mon plus grand regret : la quasi absence de Dolorine et M. Nyx. Du coup, j'ai plus que hâte de retrouver ce personnage dans le troisième et dernier (malheureusement) tome.