Hélène a bientôt quarante ans. Elle est née dans une petite ville de l’Est de la France. Elle a fait de belles études, une carrière, deux filles et vit dans une maison d’architecte sur les hauteurs de Nancy. Elle a réalisé le programme des magazines et le rêve de son adolescence : se tirer, changer de milieu, réussir. Et pourtant le sentiment de gâchis est là, les années ont passé, tout a déçu. Christophe, lui, vient de dépasser la quarantaine. Il n’a jamais quitté ce bled où ils ont grandi avec Hélène. Il n’est plus si beau. Il a fait sa vie à petits pas, privilégiant les copains, la teuf, remettant au lendemain les grands efforts, les grandes décisions, l’âge des choix. Aujourd’hui, il vend de la bouffe pour chien, rêve de rejouer au hockey comme à seize ans, vit avec son père et son fils, une petite vie peinarde et indécise. On pourrait croire qu’il a tout raté. Et pourtant il croit dur comme fer que tout est encore possible. Connemara c’est cette histoire des comptes qu’on règle avec le passé et du travail aujourd’hui, entre PowerPoint et open space. C’est surtout le récit de ce tremblement au mitan de la vie, quand le décor est bien planté et que l’envie de tout refaire gronde en nous. Le récit d’un amour qui se cherche par-delà les distances dans un pays qui chante Sardou et va voter contre soi.
Connemara raconte la vie d'Hélène et de Christophe, deux quadras qui s'étaient fréquentés de loin au lycée et se retrouvent des années plus tard . Hélène avait quitté leur petite ville pour faire de grandes études et,évidemment, est devenue consultante, le métier un peu embrumé du siècle, dans lequel en avançant les bras devant, on est normalement assurés de trouver beaucoup d'argent . Christophe caresse l'idée d'étirer sa carrière de joueur de hockey en marge d'une carrière peu trépidante de commercial en nourriture pour chien. Tous les deux ont leurs enfants, leurs fréquentations. Je pensais que l'histoire serait beaucoup plus celle de leur histoire d'amour. Elle est au centre, mais davantage comme un tronc autour duquel se déploie le reste. Nicolas Mathieu a vraiment un angle à lui. On a tantôt l'impression qu'il sait absolument tout de ses personnages, leurs embarras, leurs renoncements . Ils ne peuvent rien lui cacher . A d'autres moments on se demande si c'est une forme de pudeur qui le rattrape quand on se rend compte que tout un pan d'un personnage ou d'une intrigue n'est finalement pas écrit . L'introspection est toujours par petites touches, il ne s'appesantit pas, tout en nous donnant une impression de profondeur rare. A la maison de la poésie , il a dit qu'il rêvait que les situations et les personnages parlent d'eux-mêmes, mais qu'il se "faisait toujours plais' "avec ses "grandes explications". Plus que des explications, ce sont des fils tendus dans les vies de ses personnages, des liens qu'il nous propose de faire entre eux et l'environnement dans lequel ils évoluent . C'est forcément très sociologique, mais tout sauf froid, d'une folle tendresse. C'est un livre qui se dévore car on veut tout de même savoir ce qui va advenir de ce couple, qui se forme assez tard dans le livre. On veut les voir s'aimer. Dans cette année 2017 où tout devrait être raisonnable, rationnel, minuté, et sûr, comme en témoigne la vie d'Hélène, cette liberté que deux êtres prennent à s'aimer et à juste essayer de se faire du bien est une sorte de révolution, de celles qui sont tout autour de nous. En ce sens et de manière très lointaine dans le style ou la structure, ces deux là ne sont pas loin de nous rappeler ceux de Normal People. Peut être que moi, j'adore ça, les romans qui arrivent à parler d'amour sans faire croire que le monde extérieur disparaît . Les deux cohabitent, front contre front, l'extérieur et la chambre, ils se tiennent tête. Oui, je crois que j'aime beaucoup ça, cette capacité à dévoiler l'intimité de deux êtres dans un monde rêche, avec leurs différences de parcours, d'aspirations. Cette rencontre-là, quand elle est bien racontée, comme dans Connemara, est toujours bouleversante .
Nicolas Mathieu avait frappé un grand coup il y a quelques années avec son magnifique roman « Leurs enfants après eux », récompensé d’un mérité prix Goncourt. Il y racontait l’enfance et l’adolescence de quelques jeunes dans une Lorraine désindustrialisée.
Il récidive avec ce nouveau roman, qui n’est pas une suite mais en quelque sorte une continuation, une nouvelle exploration sur des thèmes similaires.
Nous y suivons principalement deux personnages et leurs proches : Hélène, consultante qui est revenue de Paris dans sa Lorraine natale avec son compagnon et leurs deux filles après un burn-out ; Christophe, ancienne star de l’équipe de hockey locale et commercial en aliments pour animaux.
Avec ces deux protagonistes, nous suivons deux parcours de vie : celle qui est partie, qui a échappé à un destin écrit d’avance en faisant des études supérieures ; celui qui n’est jamais parti, qui est resté avec sa bande de potes. Ils se croisent, se retrouvent, partagent des souvenirs communs et différents.
C’est un très beau roman sur cette province désabusée, sur le déterminisme social, sur le temps qui passe, sur les occasions manquées, avec un brin de nostalgie. C’est un tableau joli et à la fois mélancolique sur la société d’hier et d’aujourd’hui, celle des mes parents et la mienne.
Je n’avais pas réussi à finir Leurs enfants après eux, j’ai réussi à finir Connemara. Je ne sais pas ce qui n’a pas marché, mais ça n’a pas marché. Je salue l’exactitude des descriptions du milieu du travail d’Hélène, et de l’adolescence dans un trou paumé quand on vient de la classe moyenne et qu’on côtoie des plus riches que soi. Mais j’attends plus grand d’un roman que du réalisme, aussi précis soit-il. La fin m’a laissé un goût vraiment fade. Les nombreuses scènes de sexe m’ont souvent déplu. Au final j’ai aimé la tendresse avec laquelle sont relatées des relations familiales où rien n’est parfait sans être sordide, mais j’attendais beaucoup plus d’un auteur et d’un roman qu’on m’avait tant vantés.
Je n'ai ressenti aucun plaisir à lire ce livre, bien que je n'ai pas l'impression que ce soit le but recherché. Je l'ai trouvé fade et n'ai pas pu m'empêcher de le comparer à d'autres romans blancs ou pessimistes sur la vie en France qui m'ont fait plus d'effet. Aucun des personnages ne m'a intéressé, je les ai trouvés tristement antipathiques, alors qu'il y avait tout le pathos pour les rendre pathétiques et forcer une certaine empathie. Même les scènes censément inspirantes ou drôles avaient l'effet aqueux des souvenirs de fin de soirée où tout le monde attend que quelqu'un parte pour amorcer le mouvement.
Quant aux personnages, ils sont tristement misogynes. Ce n'est habituellement pas un problème, c'est une réalité, parfois ça sert à l'histoire, là j'ai surtout l'impression qu'ils ont été mis là telles de silhouettes d'un mauvais téléfilm. J'ai passé une grande partie du livre à compter les pages qui restaient. Peut-être qu'on m'a trop vendu l'auteur, peut-être que je m'attendais à autre chose qu'un bouquin d'auteur type film Arte du mardi après-midi.
L'écriture me laisse un peu sur ma faim, je ne pourrais pas la dire mauvaise, je n'ai peut-être pas fait suffisamment attention mais les différences de registre (meuf p.ex.) détonnait avec le reste du contenu.
C'est un peu un parallèle avec le dernier Catherine Cusset, j'ai refermé un livre plein de pessimisme, ne me sentant pas spécialement marquée, avec juste en tête un "ok et donc ?".
Ką jis darys su ta tuštuma, beatsiveriančia jo gyvenime?! * Jis žiūri į ją. Ji graži. Graži, kaip atostogų prisiminimai, kaip tie pažįstami veidai, kurie sugrįžta pas jus su nupjautos žolės kvapu arba atgyja, kai popietė prasiskverbia pro langines ir atgaivina prisiminimus apie popiečio pogulį namuose, kuriuose buvai laimingas. Elena talpina savyje visą jų bendrą laiką. Didelį jų šešių mėnesių gryno oro gurkšnį.
Ce livre raconte les retrouvailles de deux connaissances de lycée dans l'est de la France. La première Hélène est devenue cadre sup dans le consulting et est rentrée à Nancy pour cause de burn out, c'est la France de l'élite, celle qui a réussi. Le deuxième Christophe ex star de hockey local est devenu commercial en nourriture animale. Le couple de la première bat un peu de l'aile car seuls comptent le travail, la réussite et les responsabilités. Christophe est déjà papa célibataire et se sent dépassé, trop vieux pour plaire, has been. Il se rencontrent par hasard et tout bascule.
Ce livre a pour thème les divergences de deux France, ceux qui ont ont fait les "bons choix" et qui sont un peu déçus de tout ce travail pour une simple aisance financière dans un bullshit job, de powerpoints, de benchmarks et ceux qui sont restés dans leur région d'origine et ont accepté un travail alimentaire, ont fondé une famille avec leur amie locale et gèrent leur vie dans leur région déclassée. C'est une histoire qui permet à travers ses personnages, une analyse sociologique d'une région lambda de la province française. A travers les parcours des protagonistes, on a l'impression que peu importe le chemin pris, il n'y a que la déception qui domine, le sentiment d'échec. Les boulots semblent vains, les relations humaines vides et sans intérêt et la gestion d'une famille est décrite comme une corvée sans fin. J'ai trouvé cette histoire cohérente, pertinente et très bien écrite. On dirait un peu les personnages des "Enfants après eux" qui auraient grandi et se seraient retrouvés. Nicolas Mathieu devient un auteur majeur de la littérature française, il atteint le niveau d'un Houellebecq dans l'analyse de la société française sans le racisme et la dépression. Houellebecq avait anticipé la crise des gilets jaunes avec Sérotonine et Soumission était sorti le jour des attentats de Charlie, Nicolas Mathieu parle des liens entre consulting et politique et se permet de citer Mc Kinsey avant le scandale du même nom, c'est vraiment prémonitoire. Ils sont très bons.
Tout le long du livre, j'ai pensé à cette citation de Sénèque "La vie, ce n'est pas d'attendre que les orages passent, c'est d'attendre à danser sous la pluie." néanmoins dans ce livre on dirait plutôt que la vie n'est pas d'attendre que les déceptions passent, c'est d'apprendre à vivre malgré celles-ci. L'épilogue nous rappelle toutefois que c'est plus facile de gérer les déceptions quand on est cadre facturant la prestation à 2000€/jour plutôt que quand on est un père célibataire avec un salaire moyen et un père en ehpad.
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Nicolas Mathieu nous offre une radioscopie de la France des années '90 à 2017 d'une précision douloureuse. La province, les routines, la capitale et sa lumière opaque. Les premiers de cordée... et les autres. C'est une fenêtre sur le mitan de la vie, où l'on oscille entre les bilans douloureux et les rêves encore possibles. Un roman incisif et brillant.
Wie ooit op een bruiloft is geweest, heeft het chanson vast wel eens gehoord: Les lacs du Connemara. Vergezeld van het zwaaien met zakdoeken wordt de liefde van het getrouwde stel kracht bijgezet door de zingende gasten. Naast de bruiloft die in het lied wordt bezongen, komt ook de jarenlange strijd van de Ieren voor een beter leven aan bod. De titel Connemara past dan ook perfect bij de nieuwe roman van de Franse schrijver Nicolas Mathieu, vertaald door Reintje Ghoos en Jan Pieter van der Sterre, waarin strijd, nostalgie en liefde centraal staan.
Op het eerste gezicht is het boek vooral een liefdesgeschiedenis van Helene en Christophe. Ze zijn allebei begin veertig en hebben na hun middelbare schooltijd geen contact meer gehad. Uiteindelijk lopen ze elkaar in het slaperige Franse provinciestadje Epinal, waar ze allebei wonen, tegen het lijf. Ondanks dat je beide personages de hele roman volgt, is hun ontluikende relatie vooral het middel waarmee Mathieu de huidige Franse maatschappij beschrijft. Zonder enig waardeoordeel zet de auteur voor even de schijnwerpers op deze mensen en hun strubbelingen, waarbij hun doodgewone denkwijzen en handelingen de huidige machtsverhoudingen in Frankrijk haarscherp weergeven. ‘Het land was die vreselijke snelkookpan geworden die elk moment kon ontploffen en waar al tientallen jaren lang de verschrikkelijke stoofpot in sudderde van ontkenning en doofheid, van wrok en verdriet, van angst voor morgen en van ongeneeslijke heimwee.’
Vooral de tijdsprongen in het boek, tussen het huidige leven van Helene en Christophe en hun jeugd, werken goed om zowel met een gevoel van nostalgie terug te kijken, als te verklaren waar hun hedendaagse onvrede vandaan komt. Bij beide hoofdpersonen lag de wereld als tiener aan hun voeten: Christophe als succesvol ijshockeyspeler bij het plaatselijke team, Helene als ambitieuze zakenvrouw, die niet kon wachten om de provincie te verlaten. Het is knap dat de desillusie over hun huidige leven nooit te zwaar op de hand ligt. Dit komt omdat de auteur deze feilloos weet te verbinden aan grotere krachten die in de hedendaagse maatschappij spelen. Hoe hard Helene bijvoorbeeld ook werkt, ze wordt als vrouw, en met een universiteitsdiploma uit de provincie, nooit echt serieus genomen door haar collega’s en manager. Door de mensen die aan de touwtjes trekken wordt er vooral waarde gehecht aan rijkdom, sociale status en wat je hebt bereikt in de hoofdstad Parijs. Hierdoor voel je de verloren strijd en machteloosheid van verschillende personages in dit boek, die door hun afkomst of waar ze vandaan komen door anderen niet de kans krijgen om boven hun verleden uit te stijgen.
Voor de oplossing van deze ongelijkheid wordt door niemand in Epinal meer naar de politiek gekeken. In deze meer algemene, politieke beschrijvingen schiet Mathieu net uit de bocht. Wanneer er in het boek bijvoorbeeld wordt verwezen naar verkiezingen, kan de auteur het niet laten om een waardeoordeel over vooral rechtse politici door te laten klinken, iets wat hij in de rest van de roman zo kundig weet te ontwijken door te focussen op de alledaagse levens van zijn hoofdpersonen. Over een opkomende presidentskandidaat, waar iedereen opeens heel enthousiast over is: 'deze ex-bankier, deze tovenaarsleerling van het soort waar Frankrijk op kickt, onberisperispelijk in zijn tot op de milimeter passende maatpakken, zonder schulden, zonder duister verleden, een man die vergeleken werd met Mozart en die in een vrij geconcentreerde vorm iets typisch voor die tijd vertegenwoordigde: een duidelijke geobsideerheid door efficientie.'
De kracht van Connemara zit juist in die banaliteit en de manier waarop bijna nooit wordt opgelegd hoe je over gebeurtenissen in het leven van Christophe en Helene moet denken. Juist doordat hun levens zo herkenbaar zijn, begrijp je na het het lezen van dit boek beter welke sentimenten er op dit moment in Frankrijk leven. Net als in de chanson waar het boek zijn titel aan ontleende, is het leven voor iedereen een voortdurende strijd, waarin liefde soms de boventoon voert.
Hélène arbeitet vordergründig erfolgreich in der Consultant-Firma Elexia, doch in der Realität ist sie in die Falle ungleich verteilter Care-Arbeit gegangen. Wenn Verantwortung für Haushalt und Kinder zu verteilen sind, scheint ihr Mann Philippe stets die wichtigeren Termine zu haben und stets ist es Hélène, die zurücksteckt und am Abend den Dienst-Laptop öffnet, nachdem die kleinen Töchter im Bett sind. Weil die Familie wegen Hélènes Scheitern beim vorangegangenen Beratungsprojekt wieder in ihren (fiktiven) Heimatort Cornécourt zurückgezogen ist, fühlt sie sich in der Schuld ihres Mannes.
Als Gegenpol zu Hélène, die als Bildungsaufsteigerin aus kleinen Verhältnissen in Paris studierte und zuvor in der Region Nancy gelebt hatte, wollte Christophe nie aus der vertrauten Provinz weg. Jeder kennt ihn hier. Als Vertreter für Hundenahrung lebt er vom Vertrauen seiner Kunden und knüpft Geschäfte am liebsten in der Lounge des Eishockey-Clubs, für dessen Mannschaft er 20 Jahre lang spielte. Mit der Affäre zwischen dem Mann, der blieb, und der Frau, die wegging, um zu studieren, treffen eben die Gegensätze aufeinander, die Industrieländern der Gegenwart Probleme bereiten. Brüche zwischen Stadt und Land, hoch- und weniger spezialisierter Arbeit, gegensätzlichen Milieus, Politikern und von ihnen Regierten, Männern und Frauen, höchstmöglicher individueller Freiheit contra Gemeinschaftsaufgaben. Diese Spaltung will Mathieu mit dem titelgebenden Chanson "Connemara" von Michel Sardou aufzeigen, das je nach Gesellschaftsklasse unterschiedlich vorgetragen wird.
Rückblickend erfahren wir, wie Hélène zwar emsig als Organisationsberaterin buckelte, aber an Codes der Oberschicht scheiterte, die ihr als Aufsteigerin entgangen waren. Externe Berater verdienen ihr Geld damit, dass sie betroffenen Behörden und deren Mitarbeitern eine Angriffsfläche für Aggressionen gegen „die Externen“ bieten, nicht für real umgesetzte Rationalisierungsprozesse, muss sie sich von ihrem Chef sagen lassen. Auch auf die politische Ebene ihrer Projekte hat Hélène offenbar zu wenig geachtet. Ihre karrieretaktischen Fehleinschätzungen werden ihr bewusst in der Zusammenarbeit mit ihrer cleveren Praktikantin der Digital-Native-Generation. Am Tiefpunkt ihrer Lebensplanung trifft sie auf Christophe, der sich wie Hélène in der Care-Arbeits-Falle befindet, als getrennt lebender Vater und mit der Verantwortung für seinen eigenen Vater. In teils vorauseilenden, sehr sprunghaft aneinander gereihten Episoden verfolgen wir das Heranwachsen von Christophe und Hélène als Jugendliche, Christophes Prägung durch seine Dreier-Clique und ihren weiteren Lebensweg.
Mit ungeheurer Detailfreude lässt Nicolas Mathieu uns in die wenig bewegliche französische Klassengesellschaft blicken. Den „großen Themen“ Organisationsberatung, Eishockey, Entfremdung vom Herkunftsmilieu, gerechte Verteilung der Care-Arbeit, Altern, Männerbünde, sowie expliziten Sexszenen fehlt m. A. der rote Faden, so dass einerseits Hélène für mich sehr farblos wirkte, andererseits trotz der Detailfülle der Bereich Consulting aus reinem Name-Dropping zu bestehen schien.
Wer gern französische Autoren liest, kann hier zugreifen, wer weniger frankophil ist, wird sich mit dem Roman schwertun.
Epinal, entre 1980 et 2017. Une femme : Hélène ; un homme : Christophe.
Les chapitres alternent entre l’enfance et l’adolescence des deux personnages et leur vie d’adulte, leur travail, leur famille.
J’ai aimé commencer chaque chapitre en me demandant de quel personnage il serait question et à quelle époque.
Les adolescents des années 80 m’ont rappelé des souvenirs….
J’ai aimé retrouver la plume de l’auteur qui, dans un même paragraphe alterne vocabulaire châtié et commun.
J’ai aimé son humour : “Et puis l’on songe aux sacrifices des ancêtres ; s’il a fallu des morts pour obtenir le droit de vote, on imagine les hécatombes pour arracher cinq semaines de congés payés.”
J’ai apprécié le regard que pose l’auteur sur notre société : “Inventer une région, il fallait quand même être gonflé, et ne rien comprendre de ce qui se tramait dans la vie des gens, leurs colères alanguies, les rognes sourdes qui couvaient dans les villes….”
J’ai souri chaque fois qu’un personnage s’habillait en bleu et gris, comme un uniforme qui aurait remplacé les bleus de travail.
J’ai été triste pour le père de Christophe qui perd peu à peu la tête ; son frère Julien parti de la maison sur un coup de tête et qui n’y reviendra plus.
Les scènes de sexe sont étrangement assez torrides, ce qui n’était pas indispensable mais pourquoi pas.
Une lecture qui m’a toutefois laissé un goût de désolation, comme un espoir déçu. La vie dans ce qu’elle a de plus banal.
L’image que je retiendrai :
Celle des cuisses énormes de Christophe, ancien patineur plutôt doué.
Hélène hat erreicht, wovon sie als Jugendliche geträumt hat. Sie hat einen Abschluss einer renommierten Hochschule, einen gut bezahlten Job, einen erfolgreichen Mann und zwei Töchter – der soziale Aufstieg aus der Arbeiterklasse ist geglückt. Doch eine Depression und die Überforderung bringen sie und ihre Familie aus Paris zurück in die lothringische Provinz. Zunächst erholt sie sich, doch bald schon stellen sich die alten Gefühle wieder ein und sie droht erneut abzustürzen. Doch dann trifft sie Christophe wieder, den Eishockeyspieler, den sie als Teenager anhimmelte und mit dem sie versucht das nachzuholen, was sie lange entbehrte.
Der Prix Goncourt Preisträger Nicolas Mathieu hat sich einem Thema angenommen, dass auch in der autobiografisch geprägten Literatur seit einiger Zeit omnipräsent ist und wofür nicht zuletzt Annie Ernaux jüngst den Literaturnobelpreis erhielt. „Connemara“ folgt einer jungen Frau, die geprägt ist vom Arbeitermilieu mit seinen spezifischen Werten und Lebensentwürfen, die jedoch als junges Mädchen schon ahnt, dass das Leben mehr zu bieten hat und die sich den sozialen Aufstieg hart erkämpft. Den zweiten Schwerpunkt des Romans bildet jene Krise, die immer mehr erfolgreiche Menschen schon früher als die klassische Midlife-Crisis zu treffen scheint: beruflich wie privat alles erreicht, ein Leben wie aus dem Bilderbuch, das dann mit Wucht von einer Depression und der Frage nach dem Sinn getroffen wird.
Trotz allem Erfolg legt Hélène nie das Gefühl ab, nicht zu genügen. So sehr sie an sich arbeitet, sie kann ihre Herkunft nicht ablegen und muss in aller brutaler Härte erfahren, dass sie als Frau auch immer beim Aufstieg in die höchsten Etagen den Kürzeren ziehen wird. Dem Takt der Großstadt kann sie entfliehen, doch auch in der Provinz gelten letztlich dieselben Regeln. Die Affäre mit Christophe scheint der Ausweg, doch letztlich bringt das auch nur das, was eine Affäre ist: eine kurzzeitige Befriedigung.
Christophe ist ein interessanter Gegenentwurf, obwohl als Ehemann - und eigentlich auch als Vater - gescheitert und beruflich weit weniger erfolgreich als Hélène wird er zur Sehnsuchtsfigur aus einer Erinnerung heraus. Er lebt in der Vergangenheit, will alte Erfolge im Sport wieder heraufbeschwören, die ihm die Bewunderung von Mädchen einbrachte. Doch auch für ihn hat das Leben andere Pläne.
Gemeinsam ist beiden eine Unzufriedenheit. Auch wenn Träume verwirklicht werden konnten, hat das Leben die Erwartungen nicht erfüllt und ist im Jetzt gespickt von Enttäuschungen, Problemen und einem Gefühl der Verzweiflung.
Die Stärke Mathieus liegt ganz ohne Frage darin, das Empfinden seiner Figuren greifbar zu machen. Sowohl die jugendlichen wie auch die erwachsenen Figuren wirken authentisch und transportieren das Lebensgefühl einer Generation von Aufsteigern, die hart arbeiten, sich anpassen und am Ende erkennen, dass das Glück doch nicht auf sie wartet. Ein starkes Portrait einer modernen Art von verlorener Generation.
abandonné au bout d'un peu plus d'une centaine de pages
médiocre et poussif. je me refuse à "faire le littéraire" d'habitude mais l'écriture m'a fait lever les yeux au ciel à presque chaque paragraphe, que ce soit l'usage des temps (s/o le plus que parfait), l'intégration plus que maladroite du parlé pop dans la narration, on alterne entre des phrases courtes superflues et cinématiques, d'autres qui se veulent sociologiques en juxtaposant des expressions jargonantes mais peinent à produire quelconques observations et finalement des envolés qui semblent supplier notre attention ("regarde la bête de phrase"). Il n'y a peut-être rien de plus terrible, ce constat que l'on est condamné lire des phrases pleines de creux, des paragraphes remplis d'air et des chapitres boursouflés malgré des qualités certaines - encore un roman de 400 pages qui devrait avoir le courage d'en faire 260.
Two unhappy people have midlife crises and their paths cross for a while. Combine that with a generally depressive look at French society and that's Connemara. There were lovely passages, very evocative, but overall the book moved slowly and was hard to engage with. It took 200 pages before the main characters became interesting! I'll pass on Leurs Enfants Après Eux.
Повече от седмица се мъчих с тази книга. Не че е лоша, но какво ли пък и е доброто. Ок. Семейни проблеми, неудовлетвореност, драмата на съвременния човек, малко психология (неубедителна), но от всичко това е забъркан един тюрлюгювеч. Добра донякъде идея за различните времеви линии, но липсва свързващия елемент, отделните части стоят като свободно висящи в пространството, без логика и конструкция за едно цяло. И свършва тъпо, логично, но тъпо. Като за автор, носител на Гонкур, очаквах повече. Но после попаднах на интервю, в което същият споделя, че „Писането е начин на отмъщение заради онова, което светът ни причинява. Заради отлитащото време, социалното унижение и любовните разочарования". Неудовлетворените, дребни, мрънкащи хорица имат нов guiding light автор. Аз лично мога и без него.
I read "Connemara" by Nicolas Mathieu with a nostalgia that is hard to explain. Perhaps it was the cover, which reminded me of the journey, or the desire to revisit the past through the words of someone who, like me, seems to have understood that life rarely lives up to the dreams we build.
From the very first pages, I felt that this book was addressed directly to me: the weariness of the present, the feeling of having achieved nothing, the idea that everything that seemed so important in my youth has ended up dissipating, transformed into memories that resist only by the force of memory.
Grosse claque... Ça surpasse son succès de 2018. Midlife crisis, fracture et déterminisme social, néolibéralisme et jobs lucratifs qui consistent à chier du vide dans des PowerPoint. Juste énorme.
Superb. Had it on the shelf for over a year and finally got down to reading it, having hugely enjoyed his Goncourt winner a few years ago. I think I held back first because of the peculiar title, which I now know references a fucking awful Michel Sardou song that makes Riverdance sound subversive.
Just brilliant on small town French life (I now have a pretty lucid idea of what a knackered French backwater wedding looks like), aging, nostalgia and, well, this whole short duration envelope. It's so good on the contortions of adolescence and the grim bargain that parents must experience: this baby...this adorable child...has turned into a creature I barely know (and who doesn't seem to like me). And politics: the sense of the far right, stalking in the wings. Creepy, but so nuanced.
If you can turn a chance encounter in a Carrefour into a portrait of human frailty and mortality, you're pretty good at this literature thing.
bon alors c’était trop cool parce que la banalité des personnages, parce que la plume de Nicolas Mathieu et parce que la vie, tout simplement. mais c’était moins cool aussi parce que trop long, ce que je reproche souvent à cet auteur. en bref, une lecture qui m’a apaisé le coeur comme un chocolat chaud mais qui n’en finissait plus comme le mois de novembre :(
Au début de ma lecture, j'ai été happée par ce roman : le sujet tout d'abord, deux quadragénaires, ayant grandi dans les années 80-90, se retrouvent et entament une relation. Un peu l'impression d'être la "cible", les nombreux flashbacks qui expliquent la vie des personnages me rappelant inévitablement mon adolescence, jusqu'aux matches de hockey le samedi soir ! Mais l'intrigue se développant, mon intérêt s'est un peu dissipé. Et quand au début de l'histoire, je trouvais de la poésie dans de nombreux passages, admirant le style de l'auteur, j'avoue que j'ai parfois été tentée de sauter des paragraphes entier par la suite. Des développements absolument inutiles à l'intrigue sur le fonctionnement par exemple des sociétés de consulting en RH m'ont semblé d'une longueur à fuir. Le résultat pour moi est donc inégal, et je n'ai pas accroché à ces descriptions des habitants des Vosges : j'ai entendu en interview que l'on ventait la tendresse de l'auteur pour ces habitants de province, j'y ai vu pour ma part de la condescendance. Et même s'il n'est pas plus tendre avec les arrivistes parisiens, je n'ai ressenti aucun bienveillance dans cette histoire. Qui se termine un peu tristement.
Un livre qui suit l’évolution de deux personnes qui viennent de la région de Nancy: Hélène qui gravit les échelons de la vie corporate à Paris et Christophe qui, après ses années de gloires, vend de la nourriture pour chiens dans la région. L’histoire se concentre sur Hélène qui rentre à Nancy et qui étouffe et met en parallèle son histoire avec celle de Christophe. En tant que jeune professionnelle, il y a des paragraphes qui décrivent exactement des sentiments et des expériences que j’ai eu. C’est pour cela que j’ai mis 2 étoiles. J’ai lu jusqu’à la page 368 avant de finir en diagonale car j’ai trouvé qu’il était trop négatif juste pour le plaisir d’être négatif. L’auteur voit d’un œil noir la société moderne.. on a droit à tout les clichés avec la femme surmené au bord du burn-out. J’ai aussi eu du mal avec Hélène qui est un personnage que j’ai trouvé détestable, qui se morfond sur son sort.. je n’ai pas vu l’intérêt de ce livre au delà d’être déprimé.
4,5/5 - Lecture que j’ai beaucoup appréciée, on y retrouve la qualité d’écriture de Nicolas Mathieu et comme dans Leurs Enfants Après Eux, un mi-chemin entre roman et sociologie. J’ai beaucoup apprécié le personnage d’Hélène et son histoire (à laquelle je me suis identifié), en revanche j’ai noté quelques passages plus long quand on se concentre sur Christophe.
Ik ga dit boek voorlopig even aan de kant leggen. Één van de hoofdpersonages vertoont veel gelijkenis met (een jonge) Annie Ernaux. En daar hebt ik recent nog Les armoires vides van gelezen. Passages uit dit boek zouden zo door A.E kunnen geschreven zijn, alleen Annie schrijft veel krachtiger.
Hélène et Christophe viennent de la même ville. Elle était effacée, de prime abord insignifiante. Il était la star du lycée, celui que toutes filles veulent avoir. Elle est partie, laissant tout derrière elle pour embrasser de grandes études, une carrière de working girl et fonder la famille parfaite. Lui est resté, s'installant dans une routine en apparence sans ambition, multipliant les échecs professionnels et personnels. Tout les sépare. Et pourtant à 40 ans, ils vont recroiser la route l'un de l'autre se raccrochant à cette relation comme à leur jeunesse fuyante.
Comme elle a été longue ma lecture de Connemara. Et comme j'ai nourri à l'égard du roman des sentiments diamétralement opposés. Tantôt assommée par un style dense auquel j'ai eu du mal à m'acclimater. Tantôt bouleversée par des fulgurances, des pages criantes de vérité, à l'émotion pure et à la beauté universelle.
Comme j'ai aimé le personnage de Christophe. Sa simplicité. Son côté pudique. Taiseux. Brut de décoffrage. Comme j'ai détesté Hélène, chacun de ses gestes. Chacune de ses pensées. Son dédain et son mépris.
À travers ces deux personnages, leur nostalgie du passé et leur amertume du présent, Nicolas Mathieu dresse un portrait presque naturaliste d'une certaine France d'aujourd'hui. Et très vite cette histoire de retrouvailles n'est finalement plus que prétexte à livrer une œuvre qui parle de bien d'autres choses, luttes des classes, politique régionale, management toxique...
Il y a des choses superbes. Et pourtant malgré moi j'ai l'impression d'être passée parfois à côté de ma lecture. Sans m'expliquer réellement pourquoi.
Long. Et pour raconter quoi? Ce roman se veut dans l’air du temps: phrases courtes, style plat, quelques scènes de sexe explicites, le récit d’une aventure, un homme une femme, et après? Je n’ai toujours pas compris pourquoi ces deux-là vivent une histoire, encore moins pourquoi elle s’arrête si abruptement à la fin d’une fête de mariage quasi caricaturale. Franchement déçue par le roman d’un auteur pourtant auréolé d’un prix Goncourt et dont j’aurais attendu un style bien plus travaillé. Seul plaisir, le décor planté dans mes Vosges natales, avec des personnages qui me rappellent ceux de mon enfance. Sinon, rien…
Leider eine Enttäuschung. Ich habe keinen Zugang zu den Figuren gefunden. Durch die vignettenhafte Erzählweise walzt die Geschichte über einige persönliche Entwicklungen einfach hinweg. Ausführlicher sind dagegen die Beschreibungen von Sex und Masturbation. Insgesamt bleibt das Geschehen für mich blass, ein Portrait gepflegter Langeweile.
Prix Goncourt en 2018, Nicolas Mathieu prouve une nouvelle fois son immense talent. Fin observateur de son époque, il décrit comme personne la banalité du quotidien, le temps qui passe et fait magnifiquement surgir la nostalgie. Bouleversant et virtuose.
Von Wirtschaft und Politik Kurzmeinung: Las ich mit großem Vergnügen. Der Roman "Connemara" spielt in Frankreich, im Department Grand-Est, mit Épinal als zentralem Verwaltungsitz. Hélène Poirot wohnt eine Stunde weit entfernt in Nancy. Eigentlich gehört sie nach Paris, dem Zentrum der Welt, meint sie, aber aus gesundheitlichen Gründen muss sie zurückstecken und in die Provinz umsiedeln. Alles, was nicht Paris ist, ist aus ihrer Sicht und aus der Sicht aller Pariser tiefe Provinz.
Dennoch arbeitet Hélène Poirot in einem Spitzenjob. Sie ist Consulting Manager bei der renommierten Firma WKC. Die struktuelle Vereinheitlichung der Verwaltung, zuerst des Departements, aber wer weiß, vielleicht ganz Frankreichs, steht auf dem Plan. Das ist eine gewaltige Aufgabe, die die Firma ganz nach open pushen würde, Hélènes Konzept dafür ist einwandfrei, ja, es ist makellos. Dennoch sieht sie sich seitens der höheren Beamtenschaft der Verwaltung Widerständen gegenüber. Sie ist ehrgeizig und will Partnerin werden. Dafür muss dieses Projekt gelingen, es ist ihr Projekt, es ist ein Knaller, es ist ihr Baby.
Der männliche Protagonist, Christophe Marchal, bäckt wesentlich kleinere Brötchen, obwohl auch er gut in seinem Job ist. Er ist Handelsvertreter für Tierfutter, zuständig für die gesamte Region Grand-Est. Aber seine Firma setzt die Bedingungen für auszuschüttende Boni, durch deren Erwerb allein man als Handelsvertreter einigermaßen über die Runden kommt, höher und höher.
Abgesehen davon will Christophe, er, der in seiner Jugend ein Lokalmatador war, ein im Distrikt berühmter Eishockeyspieler, dem die Frauen nachliefen, es noch einmal wissen, er will zurück aufs Eis. Wenn da nicht seine Kumpels wären, mit denen er gerne herumhängt und Bierchen zischt … . So haben beide, Hélène und Christophe ihre beruflichen Sorgen und Probleme. In beiden Ressorts herrscht übler Konkurrenzdruck. Beide Protagonisten haben Familie, beide haben feste private Strukturen, doch eines schönen Tages verstricken sie sich ineinander. Kann das gut gehen?
Der Kommentar: Der Roman wird durch die weibliche Figur bestimmt und getragen. In Rückblenden wird der berufliche Werdegang Hélène Poirots aufgezeigt. Die Bildungsstrukturen Frankreichs kommen auf den Tisch. Man kann noch so gut sein, ein Ausnahmetalent, ein hochtalentiertes Kind wie Hélène Poirot, wenn man aus kleinen Verhältnissen kommt und nicht die Eliteschulen des Landes durchlaufen hat, wird man den besseren Kreisen immer hinterherlaufen. Und wenn man es doch geschafft hat, wenn man sich hochgeboxt hat, es bleibt ein Unterschied. Niemals gehört man so ganz dazu.
Hélène Poirot zuzuschauen, wie sie sich einen Platz an der Sonne erstreitet, macht Spaß. Es bestätigt, was man schon wusste. Die Welt ist ungerecht. Frauen müssen immer eine Schippe mehr drauflegen als die männliche Konkurrenz, die gefördert und gefordert wird, die den richtigen Stallgeruch hat. Und auf die richtige Toilette geht. Während man durch Hélène Poirots Jugend schreitet, entfaltet sich die typische Melancholie französischer Romane. Eine gewisse Morbidität. Resignation. Verzweiflung.
Der Roman Connemarra und also Nicolas Mathieu widmen sich einerseits dem Spiel der ganz Großen, dem Wirtschaftsleben, dessen Eigendynamik, dessen Gnadenlosig- und Skrupellosigkeit mit Hélène auf der einen Seite und andererseits dem Landleben und seinem leicht fauligen Charme, den Christophe Marchand verkörpert.
Man muss sich für wirtschaftliche Zusammenhänge interessieren, um an diesem Roman richtig Freude zu haben. Man kann sich aber natürlich auch auf die Affäre zwischen Hélène und Christophe konzentrieren, bei der es heftig zur Sache geht. Zu heftig für meinen Geschmack.
Dann aber, wenn man die Affäre leserisch in den Mittelpunkt stellt, müssen einem die Schilderungen, wie es bei WKC zugeht, der Consultingfirma, langweilig vorkommen. Das wäre schade. Die Consultingfirma, die sich alle Mühe gibt, Hélène mitsamt ihren Ambitionen über den Tisch zu ziehen, wartet nämlich mit einer ganz besonderen Praktikantin auf. Und diese stellt sich auf die Seite von Hélène Poirot. Und dann hat sie noch ihren Kerl zuhause. Der ihr nur allzugerne in den Rücken fällt. Warum ist das so? Genetisch bedingt. Weil Männer wichtiger sind. Denken sie.
Fazit: Fast wie ein Wirtschaftskrimi. Hoher Spaßfaktor. Mit Protagonisten um die vierzig und mit jener, ganz typischen französischen Melancholie durchzogen, die auch französische Filme auszeichnet.
Kategorie: Unterhaltung mit Anspruch Verlag, Hanser 2022