Le texte de la comédie est accompagné d'un questionnaire, d'une lecture d'image, d'un bilan de première lecture, d'une biographie de Musset, d'une remise en contexte, d'une chronologie, etc.
Alfred Louis Charles de Musset-Pathay (11 December 1810 – 2 May 1857) was a French dramatist, poet, and novelist. Along with his poetry, he is known for writing La Confession d'un enfant du siècle (The Confession of a Child of the Century, autobiographical) from 1836. Musset was born on 11 December 1810 in Paris. His family was upper-class but poor and his father worked in various key government positions, but never gave his son any money. His mother was similarly accomplished, and her role as a society hostess, - for example her drawing-room parties, luncheons, and dinners, held in the Musset residence - left a lasting impression on young Alfred. Early indications of Musset's boyhood talents were seen by his fondness for acting impromptu mini-plays based upon episodes from old romance stories he had read. Years later, elder brother Paul de Musset would preserve these, and many other details, for posterity, in a biography on his famous younger brother. Alfred de Musset entered the collège Henri IV at the age of nine, where in 1827 he won the Latin essay prize in the Concours général. With the help of Paul Foucher, Victor Hugo's brother-in-law, he began to attend, at the age of 17, the Cénacle, the literary salon of Charles Nodier at the Bibliothèque de l'Arsenal. After attempts at careers in medicine (which he gave up owing to a distaste for dissections), law, drawing, English and piano, he became one of the first Romantic writers, with his first collection of poems, Contes d'Espagne et d'Italie (1829, Tales of Spain and Italy). By the time he reached the age of 20, his rising literary fame was already accompanied by a sulphurous reputation fed by his dandy side. He was the librarian of the French Ministry of the Interior under the July Monarchy. During this time he also involved himself in polemics during the Rhine crisis of 1840, caused by the French prime minister Adolphe Thiers, who as Minister of the Interior had been Musset's superior. Thiers had demanded that France should own the left bank of the Rhine (described as France's "natural boundary"), as it had under Napoleon, despite the territory's German population. These demands were rejected by German songs and poems, including Nikolaus Becker's Rheinlied, which contained the verse: "Sie sollen ihn nicht haben, den freien, deutschen Rhein ..." (They shall not have it, the free, German Rhine). Musset answered to this with a poem of his own: "Nous l'avons eu, votre Rhin allemand" (We've had it, your German Rhine). The tale of his celebrated love affair with George Sand, which lasted from 1833 to 1835, is told from his point of view in his autobiographical novel, La Confession d'un Enfant du Siècle (The Confession of a Child of the Century, made into a film, Children of the Century), and from her point of view in her Elle et lui. Musset's Nuits (1835–1837, Nights) trace his emotional upheaval of his love for George Sand, from early despair to final resignation. He is also believed to be the author of Gamiani, or Two Nights of Excess (1833), a lesbian erotic novel, also believed to be modeled on George Sand.
Tomb of Alfred de Musset in Père Lachaise Cemetery Musset was dismissed from his post as librarian by the new minister Ledru-Rollin after the revolution of 1848. He was however appointed librarian of the Ministry of Public Instruction in 1853. Musset received the Légion d'honneur on 24 April 1845, at the same time as Balzac, and was elected to the Académie française in 1852 (after two failures to do so in 1848 and 1850). Alfred de Musset died in his sleep on 2 May 1857. The cause was heart failure, the combination of alcoholism and a longstanding aortic insufficiency. One symptom that had been noticed by his brother was a bobbing of the head as a result of the amplification of the pulse; this was later called de Musset's sign. He was buried in Père Lachaise Cemetery in Paris.
"Celio es mi mejor amigo, y si yo quisiera aguijonear vuestra voluntad, os diría que es hermoso como la aurora, joven y noble, y diría verdad; pero, como lo que deseo es excitar vuestra compasión, os diré que, desde el día en que os conoció, está triste como la muerte"
Me ha gustado mucho pero su poca longitud y falta de gran desarrollo hacen que le ponga un justo 3/5. Es definitivamente un drama aunque es presentada como comedia y en esto se parece muchísimo a "On ne badine pas avec l'amour", incluso esa sensación del final vacío. La historia muy breve (2 actos) se desarrolla en Nápoles. Nos encontramos con que la joven y hermosa Mariana está casada con Claudio, viejo magistrado muy importante en la región. Ella sufre el acoso de algunos jóvenes y resiste imperturbablemente con su orgullo y principios religiosos. Entre ellos nos presentan a Claudio joven guapo, valiente y apasionado quien se fija en Mariana y trata de llegar a ella; su rechazo lo perturba a mal. Ahí se encuentra con su amigo Octavio (primo de Claudio) un libertino y borracho quien desea ayudar a su amigo en contra de su propio primo. El título de la obra explica un poco esa ambiguedad en la actitud de Mariana quien tiene un cambio (para mí un poco injustificado en la trama) y todo ello va a complicar las cosas. El final me pareció bueno pero no termina de cerrar todas las tramas, un poco corta e incompleta me pareció la obra. Pero las descripciones de Musset y la manera de expresar los sentimientos muy buena como siempre. El humor también fino.
"Yo no soy más que un libertino que no tiene corazón; yo no quiero a las mujeres, y el amor que inspiro es lo mismo que el que siento: la pasajera embriaguez de un sueño"
Relecture, après près de 20 ans. En cherchant dans l'étagère, ce livre est tombé par terre, comme une prémonition d'une nouvelle lecture. Et me voilà, en train de me demander : Que sont, en effet, ces " caprices " de Marianne ? Une femme emprisonneée parle de liberté, le libertin blasé se demande si la fidelité n'est pas une bonheur enviable. Oui, mais voilà, le ver est dans le fruit - leurs désirs reconnus, les deux personnages sont à découvert , liés l'un par les serments du mariage, l'autre par ceux de l'amitié. Leur rencontre ainsi née d'une situation ambiguë. Les personnages de Musset sont en effet surtout esquissés. Comme leur auteur, ils ouvrent des pistes, mais ne sont sûrs de rien. Marianne est-elle une vraie prude, ou plutôt une épouse contrariée revendiquant les droits des femmes à exister pour elles-mêmes ? Tous les personnages posent ainsi, au travers de leurs ombres, les questions fondamentales : Que savons nous de nous ? Sommes nous aptes au bonheur? Que signifient les mots " fidélité, amour, amitié, liens du sang? Toutes ces questions, banales en soi, mais étonnamment vivantes aujourd'hui, Musset en a produit à son époque et sur scène un énoncé, en se gardent bien d'y apporter des réponses morales et définiteves. " Les Caprices de Marianne " ne se réduisent pas à une biographie dissimulèe de Musset, et encore moins au résumé des amours tumultueuses entre l'écrivain et George Sand, dans la mesure où les deux futurs amants ne se connaissaient pas encore. Ils ont, en revanche définitivement dépassé la sphère de leur auteur, pour rejoindre, par leur modernité, les spectateurs et les lecteurs d'aujourd'hui, qui s'y trouvent eux-mêmes dans leur complexité.
À Naples, une jeune femme mariée, Marianne, est aimée de Coelio. Souhaitant rester fidèle à son époux, Claudio, Marianne repousse les avances de Coelio. Ce dernier fait appel à un ami libertin, Octave, pour conquérir Marianne. Si Marianne continue de refuser les avances de Coelio, elle tombe amoureuse d'Octave et consent à lui offrir un rendez-vous où elle lui avoue son amour. Alors qu'Octave décider de renoncer à Marianne, Claudio soupçonnant sa femme d'adultère fait abattre l'amant qui approchera de la maison : Coelio tombe dans le guet-apans et meurt. Lors de la dernière scène, Octave avoue à Marianne qu'il n'avait jamais rien ressenti de sérieux pour elle.
La fin tragique de cette pièce sonne comme un avertissement : Marianne a le coeur déchiré suite à la mort de Coelio, lorsqu'elle comprend qu'il était digne d'amour et avait des sentiments sincères. C'est la personnalité et l'expérience de Marianne qui est au coeur de la pièce : femme hautaine, elle se refuse à l'amour vrai. Elle ignore même ce qu'est l'Amour jusqu'à la mort du seul homme l'ayant vraiment aimé. Publié en 1833, cette pièce est toujours autant d'actualité.
Courte pièce de théâtre de Alfred de Musset, qui débute comme une comédie et se termine comme une tragédie, plusieurs sujets traversent la pièce (l’amour, la condition féminine). Un beau texte bien que j’aurais aimé un peu moins court, mais que j’ai beaucoup apprécié.
Courte pièce de théâtre en 2 actes de Musset qui parle de désir, de la manipulation et d’illusions amoureuses avec beaucoup de mordant et de poésie.
On part pour un petit voyage en Italie au 19eme siècle dans un triangle amoureux un peu complexe. Cœlio est amoureux de Marianne, elle-même mariée à Claudio un juge très ennuyeux. Il va demander à son ami de toujours Octave (mon personnage préféré) ,esprit libre et désabusé et cousin de Claudio, de plaider sa cause auprès de la belle. Mais la belle ne serait-elle pas une girouette capricieuse ?
Je m’arrête là pour la pas dévoiler l’intrigue car c’est assez court mais rempli de bon ingrédients pour passer un bon moment - romantisme, humour, drame.
Suis-je la seule à trouver le personnage de Marianne fascinant ? Les "caprices" de Marianne ne sont en rien des caprices, mais une revendication d'une liberté, une revendication d'une femme libre. Marianne, qui sort du couvant, est mariée à un bon parti (elle ne l'a pas choisi, du moins pas par amour). Elle exige un respect de la part des hommes, et ne souhaite pas être méprisée. Coelio est tombée sous son charme, mais ce n'est pas réciproque. Le dilemme que lui impose Octave l'a met dans une situation délicate, alors qu'elle n'a rien demandé. Elle n'a jamais voulu cet amour. Pourtant, son mari l'accuse de l'avoir trompé. Indigné, elle choisit alors de prendre un amant pour faire comprendre aux hommes qu'ils ne peuvent pas lui imposer de destinée. Elle est et restera toujours maître de son destin. Encore une fois, on lui impose l'homme avec qui elle devrait tromper son mari. Elle ne se laissera pas faire, et choisira une dernière fois la liberté en essayant de côtoyer Octave. Souvent, Marianne est décrite comme une personne froide et orgueilleuse, alors qu'en réalité, elle est un exemple de femme qui s'émancipe de cette domination masculine et qui préfère sa liberté aux dictats d'une société mysogine.
من يدرينا لعل بلواك سبيل نجاتك. اذكر، أيها الطفل، أنك مدين لها بتفتح قلبك، والمرء طفل يهذبه الألم، وما لنفس أن تفطن لمكنونها أو يصيبها ألم قوي، وتلك نواميس الطبيعة القاسية، ولكنها نواميس قديمة قدم القضاء المحتوم، وما لنا من مناص عن أن يغمرنا الألم ندفع به ثمن ما نصيب من سعادة.
Kadınları kızdırmamak lazım, damarlarına basmamak lazım. Ha bir de zamparalık yaparken az biraz mantık kullanmak lazım. Tamam aşkın gözü kör ama ölümün ki değil... Dikkatli olmak lazım.
“Niçin sana neşe, heyecan veren, seni bir mıknatıs gibi çeken şey, beni böyle hüzünlü, hareketsiz kılıyor? Bir şeyin neşeli ya da hüzünlü olduğunu kim söyleyebilir? Hakikat gölgeden başka bir şey değil.”
I usually can’t stand Musset. I think his writing has the potential to be good but his character work reeks of this boring and vaguely misogynistic ideology and it’s trite, it’s tiresome to read.
French nineteenth century literature, on that particular front, aged really really poorly.
It’s particularly jarring with Musset, who lacks Hugo’s tender energy, Alfred de Vigny’s elegance or Lamartine’s elegiac streak.
He lacks matter and he lacks grace, which is worse.
Truly, this little play had little of both. Yet again, another story about would be lovers who are separated by their own volition and unlikely shenanigans. Everything bourgeois, all vapors, nothing tangible!
That being said, it is fun when authors write gay characters without meaning to and Octave sure was that. It kept me reading! I think a staging of this would be really fun with a clear focus on his devotion for Coelio.
Friendship between boring dudes can’t save bad plays! Only good old gratuitous homoeroticism to amuse the girls and the gays!
En 1851, Alfred de Musset qualifiait sa pièce de comédie, et pourtant, le drame couve dans de nombreuses répliques… La pièce se passe dans un Naples imaginaire, et raconte l’histoire de Cœlio, un jeune homme amoureux qui rêve de conquérir Marianne, épouse du juge Claudio. N’osant l’aborder, il tente d’abord d’utiliser l’entremise de la vieille Ciuta, qui n’obtient rien de la jeune femme que l’affirmation de sa fidélité conjugale. Cœlio fait alors en dernier recours appel à son ami Octave, viveur et libertin, cousin du mari de Marianne. Celle-ci continue de refuser ses avances mais… l’amour va jouer un tour mortel à ce trio très romantique…
Court et percutant. Léger et intelligent. Incisif et distrayant. Avant-gardiste Musset? Donne à réfléchir en tout cas : "qu'est-ce après tout qu'une femme?"
très bien écrit, c'est fluide, divertissant, il y a de l'esprit et des belles phrases, j'ai beaucoup aimé ma lecture. la fin aurait pu être encore plus tragique, ou un peu moins linéaire, et une scène du début n'est pas forcément très utile, mais c'est tout ce qu'il y a à redire 💫
Musset est l’archétype même du Romantisme. Il est désespère de la vie qu’il mène, il est bercé de désillusion, il est jeune, à la vie devant lui, mais il sombre indubitablement vers la mort. Ses cicatrices se lisent si bien dans son œuvre. La pièce est courte mais saisissante de vérité sur son temps et sur le notre, je recommande sagement.
Niezwykle ciekawie ukazana sytuacja kobiet w dziewiętnastowiecznym społeczeństwie, humor sytuacyjny i szekspirowski klimat! Niestety przyjemność z czytania dla mnie żadna, gdyż to moje pierwsze zetknięcie się z dłuższą formą w języku francuskim (a tłumaczenia polskiego nie ma… jeszcze?), jednak z wielką chęcią powrócę do tej pozycji!