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Anathem #1 - part 2

Anatèm : Tome 2

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Fraa Erasmas est un jeune chercheur vivant dans la congrégation de Saunt-Edhar, un sanctuaire pour les mathématiciens et les philosophes. Depuis des siècles, autour du Sanctuaire, les gouvernements et les cités n’ont eu de cesse de se développer et de s’effondrer. Par le passé, la congrégation a été ravagée trois fois par la violence de conflits armés. Méfiant vis à vis du monde extérieur, la communauté de Saunt-Edhar ne s’ouvre au monde qu’une fois tous les dix ans. C’est lors d’une de ces courtes périodes d’échanges avec l’extérieur qu’Erasmas se trouve confronté à une énigme astronomique qui n’engage rien moins que la survie de toutes les congrégations. Ce mystère va l’obliger à quitter le Sanctuaire pour vivre l’aventure de sa vie. Une quête qui lui permettra de découvrir Arbre, la planète sur laquelle il vit depuis toujours et dont il ignore quasiment tout.

634 pages, Mass Market Paperback

Published October 13, 2021

2 people are currently reading
136 people want to read

About the author

Neal Stephenson

88 books28.7k followers
Neal Stephenson is the author of Reamde, Anathem, and the three-volume historical epic the Baroque Cycle (Quicksilver, The Confusion, and The System of the World), as well as Cryptonomicon, The Diamond Age, Snow Crash, and Zodiac. He lives in Seattle, Washington.

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1 star
3 (2%)
Displaying 1 - 19 of 19 reviews
Profile Image for Richesses_de_fantasy (Jen’).
100 reviews96 followers
March 17, 2021
Une véritable expérience de lecture qui a le mérite d’être unique en son genre et qui m’aura fait réfléchir à des concepts dont j’ignorais même l’existence.
Malheureusement, le rythme dans récit est inégal, avec de grosses longueurs durant lesquelles le concept poussif tue le plaisir de la lecture.
Je m’attendais également à une fin plus palpitante aux vues des proportions qu’avaient pris l’intrigue.
Profile Image for Hex75.
986 reviews60 followers
October 13, 2019
ero rimasto alla fine del primo capitolo di questo "anathem" con il classico dubbio: riuscirà il seguito di un libro a risolvere gli enigmi lasciati in sospeso?
beh, a suo modo stephenson ci riesce, e nonostante qualche cosa non mi torni tutto più o meno si conclude: nonostante qualche momento più drammatico (ma c'è una guerra in corso e ci devono essere dei caduti) il tono rimane da young adult, e il lieto fine è quasi scontato.
entra nel cast un esponente alieno (nessuno spoiler: è citato in quarta di copertina) e l'autore ha buon gioco nel mettergli termini "terresti" (il traduttore usa il francese o qualcosa di simile: chissà come l'han tradotto in francia...) come termini "alieni", soluzione che mi ha fatto sorridere più volte.
resta però sullo sfondo il gran problema del primo capitolo: i molti dialoghi filosofico-scientifici che pur interessantissimi appesantiscono assai la vicenda. immagino che chi sia interessato agli argomenti abbia parecchio su cui riflettere, e devo dire che dalla lettura emerge un autore decisamente assai preparato sul tema, ma bisogna anche dire che spesso rallentano la storia.
e già che si parla di rallentamenti della storia, direi che tutta la parte del viaggio spaziale è forse un tantino troppo lunga, specie tenendo conto che aumenta troppo l'attesa per le grosse svolte che accadranno subito dopo (e che sono il cuore del romanzo).
brutto libro? no, e neppure noioso.
è solo che è un buon esempio di libro con ambizioni davvero grosse.
ma chissà che a qualche nerd adolescente in fissa con la s.f. possa suggerire percorsi culturali filosofici...
Profile Image for Lutin82.
44 reviews14 followers
January 7, 2019
Donc Frère Erasmas vit dans la concentre Saunt Edhar, un des lieux retiré du monde où les érudits prennent le temps d’étudier leur matière de prédilection (maths, astronomie, philosophie,…).

Du moment qu’une personne manifeste un intérêt pour la connaissance, les portes des maths sont ouvertes. Ainsi, est-il possible de se retirer du monde « séculaire » pour un an, afin de parfaire ses savoirs ou un apprentissage, ou plus longtemps. En effet, il y a plusieurs communautés au sein de la congrégation : les annuelles, les décanales (10 ans), les centenariens (les avôts qui souhaitent rester 100 ans…) et même les énigmatiques millénariens (oui…).

Ces personnes, ou avôts, rompent tout contact avec le monde extérieur – et surtout la technologie numérique – pour se consacrer à l’étude, jusqu’à l’ouverture des portes de leur communauté propre. Tous les ans, les dix ans, chaque siècle, ou au début de chaque millénaire, si vous avez bien suivi.

Ce n’est pas franchement religieux même si nous pourrions comparer Anatèm avec Le Nom de la Rose d’Umberto Eco.

Cependant, cette vie n’est pas un long fleuve tranquille dédiée à la connaissance. Chaque communauté a ses factions qui se sont façonnées en fonction de leur perception des sciences, des maths, et même de leur considération des personnes et du mode de vie extérieur. Nous devinons relativement vite qu’il existe des luttes internes pour représenter le groupe d’influence qui régit l’ensemble des maths (en bref, du pouvoir). Lors d’une visite, des inquisiteurs interrogent nos avôts sur leur point de vue sur tel ou tel sujet, notamment sur le courant de pensée majoritaire à Saunt Edhar… Ainsi, les réponses apportées sont-elles cruciales.

Les choses seraient assez simple s’il ne s’agissait que de guerre intestines ou de complots de palais. Hélas, c’est loin d’être le cas, et tout commence à déraper quand un des avôts est appelé par le monde séculaire. Une étrange anomalie a été détectée dans le ciel…

Aussi, sciences et idées ont-elles une place de choix dans le roman, et il est bien possible qu’elles soient au cœur d’une bataille pas simplement fratricide….

D’ailleurs si le premier chapitre (80 pages) fait immanquablement penser au Nom de la Rose, quelques éléments se démarquent pour donner une ambiance plutôt « moyenâgeuse futuriste ». Toutefois, il faut bien patienter une centaine de pages pour que l’histoire s’emballe.
Pour un large public, même les plus exigeants

Le tour de force de Stephenson réside dans sa faculté à prendre en compte un vaste panel de lecteurs, du forçat du space-opera au vétéran de la Sf spéculative. Ce dernier trouvera matière à satisfaire sa soif littéraire.

Là aussi, l’auteur communique tout son humour (et une forme de dérision). Nous ne sommes pas sur Terre, mais sur Arbre qui est une « Terre » plus avancée technologiquement. Pythagore a été troqué par Adrakhonès qui a eu la révélation de CNOUS avec le fameux triangle. Il a deux filles, Déat et Hyléa. La première donne naissance au courant de pensée des déôlatres, méprisés par nos avôts (c’est de l’hérésie) car il favorise une quête transcendantale individuelle. De la seconde découle le monde Hylaéen suivi fidèlement par les frères et soors, basé sur un jugement scientifique reconnu comme (le seul) vrai. Bref, il y a du Kant (et la Vérité, même si l’on peut aller piocher du côté des concepts bouddhistes également) la-dessous, et de quoi satisfaire les plus exigeant en matière d’idées.

Ceci n’est qu’un exemple de comment il est possible de décortiquer le roman si le lecteur souhaite le lire avec ce niveau de lecture, sachant qu’autrement c’est plus simple. Nous comprenons que les déôlatres ne sont pas les bienvenus au sein des maths, qui favorisent largement la pensée s’appuyant sur la rigueur scientifique. La tension est grande et une scission est possible, et surtout malheur à l‘abbé l’avôt qui afficherait un penchant pour le mauvais courant.

Les idées exposées sont indissociables de l’histoire et parfaitement exposées pour notre plus grand bonheur. Le rythme s’avère posé, alors ceux qui attendent un roman qui pétarde dans tous les sens risquent d’être déçus. L’intrigue n’est pas si complexe en soi, il y a un mystère à résoudre potentiellement dangereux. Cependant, les protagonistes doivent également faire face au regard des « civils » pas forcément bienveillants, ainsi qu’aux conflits internes de leur communauté, et cela a tendance à chauffer sévère. (La situation se complique également du fait des vœux exprimés).

Anatèm de Neal Stephenson n’est pas un texte SF de référence en raison de son travail d’orfèvre (et ludique) sur le vocabulaire, ni de l’exposition judicieuse de concepts philosophiques propices à la réflexion ou encore de son histoire avec des trames à tiroir. Il possède tout cela, c’est un grand roman surtout parce ce qu’il s’adresse à tous les lecteurs curieux, offrant à chacun la possibilité de s’éclater au niveau de lecture choisi. Certes, le récit s’acquiert avec une certaine patience, mais quelle récompense finale!
Profile Image for RobertoF.
201 reviews2 followers
January 26, 2024
Voto: 3,5 stelle su 5

Questo libro è la continuazione di Anathem Volume 1 - Il pellegrino, quindi non ripeterò quanto già detto nella recensione del primo libro.

Partiamo col fatto che la scelta italiana di dividere il libro in due parti, quando l'originale è stato pubblicato come volume unico, non la capisco. Il primo libro preso a sé non è per niente conclusivo (come lo sarebbe il primo libro di una saga), né lo è il secondo preso da solo. La storia ha senso solo leggendo i due libri uno di seguito all'altro (mentre in una saga è accettabile fare una pausa fra un libro e il successivo).

Questo secondo volume dà senso a molte delle digressioni teoriche presenti nel primo, infatti mentre la trama giunge al finale molte delle cose discusse prima si collegano agli eventi veri e propri del libro.
Ho trovato la storia molto coinvolgente e il finale appagante, anche se nel primo libro non ero riuscito ad identificarmi appieno con il protagonista della storia. Mi è piaciuto il formato del libro, con tanto di glossario e definizioni di vocaboli messe dall'autore in punti chiave della storia così da poter capire i discorsi dei vari personaggi.
I temi scientifici trattati sono vari e secondo me interessanti, e non sempre è facile tenere conto di tutti i pezzi della storia (quelli teorici, e quelli storico/culturali e linguistici del mondo in cui è ambientata la storia), ma se il genere piace secondo me resta una lettura soddisfacente non solo per svagarsi ma anche come stimolo intellettivo.

Unica pecca del libro è che a volte è difficile seguire tutte le parti teoriche che fanno da sfondo alla fantascienza del libro, alcuni dettagli richiedono una rilettura o un approfondimento per poter sentire di averli capiti, ma anche se non le si capisce appieno questo non pregiudica la godibilità del romanzo, e il finale aiuta a ricollegari tutti i pezzi del puzzle. Forse nel mio caso ho fatto più fatica avendo letto i due volumi con qualche settimana di distanza.

Come ho già detto nella recensione del primo volume non è un libro per tutti, se cercate solo lo svago di un libro di fantascienza Stephenson potrebbe non essere l'autore giusto, ma se vi piace seguire, oltre alla storia, tutte le riflessioni scientifiche e filosofiche fatte dai personaggi, allora ben venga. Consiglio però di leggere i due volumi uno di seguito all'altro, senza pause, in modo che tutte le informazioni restino fresche in mente.
Profile Image for Michele (Mikecas).
272 reviews8 followers
October 12, 2012
da: http://www.webalice.it/michele.castel... ...... Tornando al romanzo, devo riconoscere che, nonostante mi sia piaciuto molto, non � una lettura facile, e per diverse ragioni. Per prima cosa il racconto contiene ampie discussioni su problemi scientifici e gnoseologici che possono s� essere lette da tutti, ma che possono essere capite completamente, ed apprezzate maggiormente, se si ha una conoscenza della storia della filosofia almeno a livello liceale. Per la parte scientifica c'� bisogno di qualcosa di pi�, come qualche moderno libro di divulgazione sulla meccanica quantistica e sulle teorie dell'universo. C'� poi il problema del linguaggio, dato che Arbre, il pianeta su cui si svolge la storia, non � la Terra, anche se � molto simile, e quindi piante, animali, oggetti, concetti, situazioni vengono presentate con una terminologia vicina, ma non uguale, alla nostra. E' un gioco sottile, questo, perch� spesso aiuta a capire, attraverso le assonanze e i paragoni, il vero significato di certi nomi e di certe azioni che ci sembrano tanto ovvie e naturali, ma sicuramente rende un poco pi� complessa la lettura e ha sicuramente posto molti problemi alla traduttrice, che non sempre si � mostrata all'altezza del compito. Sicuramente un romanzo pieno di richiami deformati o semplicemente allusivi a filosofi e scuole di filosofia, a concetti filosofici ma anche a teoremi scientifici, a propriet� quantistiche e cosmogoniche richiedeva una profonda cultura, scientifica e umanistica insieme, in entrambe le lingue. Cosa non facile da trovare. Come esempio riporto un breve brano originale e la sua traduzione nell'edizione italiana: The tangle had been invented way back before Cno�s, by people who lived on the opposite side of the world from Ethras and Baz. Cob grew straight up out of the ground to the height of a man�s head and bore rich heads of particolored kernels late in the summer. In the meantime, it served as a trellis for climbing vines of podbeans that gave us protein while fixing nitrogen in the soil to nourish the cob. Il glomero era stato inventato molto prima di Cno�s da gente che viveva dalla parte opposta del mondo rispetto a Ethras e Baz. Il mais cresceva dritto dal terreno fino a raggiungere l'altezza della testa di un uomo e maturava in pannocchie cariche di grossi chicchi multicolori a fine estate. Intanto serviva da graticcio per piantine rampicanti di podbean che ci fornivano le proteine e al tempo stesso arricchivano il suolo di idrogeno, che a sua volta serviva per nutrire il mais. A differenza di tante altre occasioni, in cui si usano parole italiane altrettanto inusuali di quella originale per riferirsi a qualche oggetto, in questo caso viene usata una parola latina, "glomero", per tradurre l'inglese "tangle" qui utilizzata ad indicare un orto composito, in cui diverse piante vengono fatte crescere assieme in modo simbiotico per massimizzare la produzione di cibo lungo l'intero anno. A me la soluzione � piaciuta. Poi per� "cob" viene tradotto come "mais", mentre cob � la pannocchia, che pu� anche essere di mais, ma non solo. Se Stephenson avesse voluto dire esplicitamente il mais, avrebbe usato "maize" o "indian corn". Che poi non si tratti di mais � evidente dall'avere dei "chicchi multicolori". E' quindi solo una delle tante volte in cui Stephenson usa un termine tutto sommato generico per indicare qualcosa che � simile ma non uguale alla nostra controparte. Usa anche il neologismo piuttosto trasparente di "podbean", che la traduttrice non riesce a rendere in italiano in modo analogo e lascia, in modo orrendo, nella versione originale. Tutto il romanzo � fatto in questo modo, e qualche volta la traduzione � molto felice nelle scelte e qualche volta no. Ma ci sono anche errori veri e propri, come "nitrogen", che � l'azoto, tradotto come "idrogeno", e non � certo una svista inconsapevole, un refuso sfuggito involontariamente, perch� il contesto avrebbe dovuto rendere evidente l'errore, dato che � una ben conosciuta tecnica di coltura alternare i cereali, che hanno bisogno di azoto, alle leguminose, che fissano l'azoto atmosferico nel terreno. Stephenson poi qui fa "scoprire" una vecchia tecnica usata nel Messico in cui mais e leguminose venivano effettivamente coltivate insieme, con il mais a fare da sostegno al rampicante. E' effettivamente un romanzo in cui ogni brano pu� richiedere conoscenze scientifiche ad ampio spettro, difficile da gestire per un traduttore normale. A parte questi errori e difficolt� di traduzione, che sono sicuramente sgradevoli, il romanzo rimane un affresco superbo di un mondo parallelo al nostro, su cui la vita si � sviluppata in modo solo infinitesitamente diverso, e in cui la storia documentata copre diversi millenni, durante i quali � successo quasi di tutto e in cui si � trovato il modo di evitare ulteriori disastri separando fisicamente gli individui dediti allo studio e allo sviluppo delle idee da quelli che potevano metere in pratica queste idee stesse. I theori separati dai prassici, in uno dei linguaggi di Arbre. Chiusi nei loro conversi quasi autosufficienti, che si aprono alla comunit� esterna solo per una settimana ogni dieci, o cento, o mille anni, a secondo della loro categoria, con una vita regolata da obblighi rituali e privati di ogni tecnologia moderna, gli studiosi sono allo stesso tempo isolati e protetti dalle frequenti fobie della popolazione comune, anche se, nei millenni passati, per tre volte i conversi sono stati invasi e distrutti, e ogni volta questo aveva rappresentato un momento singolare, da cui un nuovo ordine era nato. L'arrivo nel sistema solare di Arbre di una gigantesca astronave aliena sconvolge questo equilibrio, e rappresenta anche un modo per verificare la correttezza di tante speculazioni che erano solo teoriche sulla natura dell'universo e l'influenza della coscienza sul tempo stesso. Non voglio dire di pi� perch� non � mai stata mia intenzione fare dei riassunti delle trame dei romanzi di cui raccomando la lettura. Anathem contiene lunghi dialoghi in cui si dibattono le questioni profonde che sono alla base della conoscenza, le conseguenze dei principi della meccanica quantistica sull'oggettivit� del mondo, e molto altro. Non pu� essere una lettura gradevole per tutti, e forse Stephenson avrebbe potuto trovare il modo di ridurre queste parti senza perderne il significato, ma per me va bene cos� come �, e forse avrei preferito qualche pagina in pi�, cosa che evidentemente non � solo un'esigenza mia, dato che nell'edizione elettronica in inglese che possiedo, ma non nell'edizione cartacea italiana, esistono delle appendici dedicate all'approfondimento di alcuni aspetti filosofici nella forma di discussioni in riunioni dedicate (calca). Lo sforzo intellettuale che la stesura di questo libro ha comportato deve essere stata enorme, e solo una persona come Neal Stephenson poteva riuscire a farlo con un risultato che sicuramente non � perfetto, ma � estremamente soddisfacente. Dopo un fantasy storico-scientifico come il Ciclo Barocco, ora abbiamo anche una splendida fantascienza scientifico-filosofica che credo meriti di essere riletta con attenzione, perch� sono sicuro nasconda ancora molte gemme facilmente sfuggenti alla prima lettura.
Profile Image for Nicolas.
1,396 reviews77 followers
March 31, 2022
Dans ce second tome, Neal Stephenson continue à nous éblouir par sa connaissance de l'histoire des sciences et de la construction de nos techniques modernes.
On retrouve donc Fra Erasmas dans son tour du monde à la recherche de son ... mentor, peut-être, qu'il retrouve sur une île volcanique où ils discutent de la théorie des mondes parallèles d'Everett avant qu'il parte assister à la concentre (une réunion de ces étranges moines-scientifiques théoriciens) pour laquelle on l'avait autorisé à quitter son monastère. Celle-ci l'emmènera ensuite à travers un désert, puis dans une opération spatiale et dans un aisseau extra-terrestre, avant une conclusion ... franchement loupée.
J'ai un avis vraiment contrasté sur ce livre.
L'auteur y est éblouissant d'érudition scientifique, construit des personnages tout à fait intéressants, met en place un récit d'aventure absolument incroyable, mais loupe les choses les plus simples. Parce qu'en 1600 pages, notre narrateur, qui se fait un poil trimballer à travers le vaste monde, ne semble pas s'attacher outre mesure aux gens. Qui plus est, à part au début, on ne comprend pas trop ce qu'il fait là (mis à part parce qu'il connaît des gens, et certains éléments théoriques qui sont intéressants au début, mais insignifiants dans la conclusion). Résultat, le voyage est beau, certains moments sont réellement inspirants ou spectaculaires (comme le voyage dans l'espace), mais on a plus l'impression de regarder défiler la tapisserie de Bayeux que de voir se dérouler une histoire dans laquelle on s'impliquerait.
Et j'écris ça en reconnaissant que j'ai adoré le livre. Mais je dois bien reconnaître qu'il faut voir le roman comme un moyen de l'auteur pour s'afficher en tant que scientiste. Et je suis sans doute déçu par l'incapacité de Stephenson à m'impliquer autrement qu'intellectuellement dans ce roman, et par la conclusion qui fait flop.
Autrement dit, si vous ne voulez pas vraiment de moments d'intimité, de psychologie ... c'est pour vous.
Profile Image for Tachan.
2,587 reviews23 followers
April 15, 2025
Il s’agit ici d’une seconde chance voire une seconde vie que le titre doit entièrement à Pops sans lequel je ne lui aurais pas jeté à nouveau un coup d’oeil. Découvert à sa sortie, lorsqu’il fut le 1e titre du nouveau label Imaginaire d’Albin Michel, j’avais été noyé sous le concept du projet de Stephenson et je n’avais pas réussi à en apprécier le fond. Je craignais de revivre cela, et je ne peux pas dire que j’en fus totalement épargnée, mais m’étant frottée depuis à d’autres auteurs tout aussi, si ce n’est plus, ardus, j’ai cette fois réussi à m’en extraire pour apprécier ma lecture. Une sacrée gageure !

Car Anatèm, c’est dans sa première édition, deux tomes riches et complexes à lire, où l’auteur nous donne l’impression d’être un Français au Québec, c’est-à-dire un lecteur qui pense comprendre tout le vocable qu’il a inventé car il est proche de nous, mais qui n’en saisit pas bien les nuances et qui s’en fatigue vite. C’est en effet un exercice fatiguant d’être ainsi plongé en continu dans une autre langue remplie de concepts à la fois proches et inconnus, alors cela contribue à une immersion totale dans une fiction futuriste de haut niveau, mais c’est exigeant. Choisissez bien votre moment pour vous lancer 😉

Passé cette première difficulté, qui perdure une grande partie de la lecture et revient même quand on croit l’avoir évacuée, il y a aussi chez Neal Stephenson dans Anatèm, une volonté toute aussi exigeante de mélanger philosophie et science mais dans un cadre futuriste inédit où même les concepts de physiques quantiques qu’on pensait connaître prennent une teinte nouvelle les rendant pas totalement inconnus mais plus si familier quand même. A nouveau, cela demande de prendre son temps pour comprendre et de pas se perdre. Se perdre, cela peu encore arriver, car le texte n’est pas dépourvu de longueurs et qu’il a certaines ramifications peu utiles dans lesquelles l’auteur aime s’embarquer après avoir eu des fulgurances faisant avancer son récit, comme si hop hop, il ne fallait pas aller trop vite… J’ai donc dû rester concentrée jusqu’à la toute dernière ligne droite.

Mais si on parvient à tout cela, la récompense est là. Anatèm est un récit vraiment original sur un lore de la SF pourtant maintenant fois écrit : la Rencontre du 3e type. Tout se déroule dans un futur lointain où une communauté de moines-scientifiques, tout se base sur les maths dans cette histoire, ne sortent de leur »enclos » qu’une fois tous les 10 ans pour être en contact avec le monde séculier. Lors d’une de ces ouvertures au monde, l’un d’eux, en observant le ciel, fait une étrange découverte qu’il ne va pas vouloir lâcher. A partir de là, sans réellement pouvoir dire que tout s’enchaîne, car le rythme est lent et chaotique, nous allons tout de même partir sur les traces de ce mystère et faire de sacrées découvertes, nous emmenant toujours plus loin. Il sera question de polycosme, d’inconnus pas si inconnus, de voyages, de ressources, de développement des sociétés et bien sûr de croyances et de sciences. L’auteur parvenant vraiment à mêler de manière originale des lores déjà bien connus avec le cadre unique qu’il a imaginé.

On a souvent comparé Anatèm à une sorte de Nom de la rose futuriste. En dehors du fait que le héros soit issu d’une communauté religieuse, au final plus scientifique qu’autre chose, et qu’il ait longtemps vécu en vase clôt et qu’il poursuive un mystère, je n’ai pas vu de lien si évident que cela. Au contraire, j’ai très vite eu le sentiment de plonger dans un vrai décor de SF entre space et planet opera, où le héros allait d’abord découvrir sa propre planète, Arbre, qu’il méconnaissait, puis l’environnement de celle-ci grâce à sa fameuse découverte. J’ai même eu le sentiment d’une légère atmosphère de film catastrophe quand les hautes sphères se sont intéressées au problème et que celui-ci a gagné en consistance. Sans oublier, un petit air de ces films avec des héros dans l’espace qui gravitent autour d’une planète quand la scène s’est déplacée en hauteur. Non, vraiment Anatèm est un récit de SF dans le plus pur sens du terme.

Même si ce ne fut pas un voyage tranquille et reposant, je me suis ainsi laissée porter par les aventures de Fraa Erasmas, ses découvertes, ses rencontres, qui allaient toujours plus loin. J’ai aimé redécouvrir des concepts chers sous ce nouvel habillage, leur donnant un sens unique. J’ai aimé les tensions qui venaient pointer le bout de leur nez et accélérer, tendre un récit dans lequel sinon on pouvait vite se perdre derrière ses lenteurs et ses ramifications pseudo philosophiques mais surtout très / trop bavardes. Il y a de l’audace chez Stephenson pour oser nous embarquer dans quelque chose d’aussi ambitieux pour avoir au final de telles réponses. Cette espèce de contre sense of wonder philosophique pour mieux nous prendre à contre-pied est culotté ! C’est un contre-vertige qu’il faut être prêt à encaisser 😉

Merci Pops de m’avoir offert cette relecture, cette seconde chance et nouvelle vie à un titre que j’avais abandonné en cours de route, alors qu’il y a tant d’éléments que j’aime derrière l’habillage que j’avais jugé un peu trop complexe et parfois artificiel, d’une langue qui venait noyer des concepts passionnants. J’ai réalisé qu’elle participait de cette redéfinition du genre et même si c’était exigeant, j’ai aimé la dépasser.

Bémol : lors de la première édition, la présence du glossaire uniquement dans le tome 2 était une faute. S’il avait été présent dès la fin du tome 1, cela aurait aidé beaucoup de lecteurs et peut-être n’auraient-ils pas abandonné si vite.

Avis complet : https://lesblablasdetachan.wordpress....
Profile Image for Erin J..
95 reviews
December 18, 2025
Anathem, vol. 2: Il nuovo cielo expands the intellectual and imaginative scope of Neal Stephenson’s world in exhilarating ways. What begins within the ordered, ritual-bound life of the Sanctuary opens outward into a vast exploration of knowledge, reality, and the cost of understanding the universe beyond one’s protected walls.

Through Fraa Erasmas, the novel turns abstract disciplines mathematics, philosophy, astronomy into lived experience. Stephenson excels at making ideas feel consequential. The mystery that draws Erasmas out of Saunt-Edhar is not merely academic; it carries existential weight, forcing long-isolated communities to confront their place in a far larger and more dangerous cosmos.

What makes this volume especially compelling is the tension between contemplation and action. The traditions that once preserved knowledge now risk becoming limitations, and the journey beyond the Sanctuary becomes both a physical adventure and an intellectual awakening. The scale widens dramatically, yet the narrative remains anchored in curiosity, doubt, and disciplined thinking.

Demanding but deeply rewarding, Anathem, vol. 2: Il nuovo cielo is science fiction at its most ambitious challenging, immersive, and profoundly stimulating. A must-read for readers who enjoy big ideas, rigorous world-building, and fiction that trusts its audience to think.
Profile Image for milo.
499 reviews65 followers
March 5, 2019
Définitivement, le fait d'avoir coupé en deux l'ouvrage original n'était pas le choix le plus judicieux (même si éditer un ouvrage de 1300 pages, et surtout de ce genre doit être effrayant d'un point de vue commercial). Déjà, le tome 1 contient la chronologie et le tome 2 le dictionnaire et les démonstrations, j'aurais sûrement moins été en difficulté en lisant le tome 1 si j'avais eu le dictionnaire sous les yeux. Aussi, inconsciemment, je m'attendais à une évolution par rapport au tome précédent, alors que ça commence juste avec le chapitre suivant.
Au final, je garde un avis mitigé sur ce livre. La lecture est fastidieuse, le narrateur est pas vraiment fiable, et le vocabulaire complique la compréhension du scénario (je pense qu'on retient moins bien dans une langue qui n'est pas la nôtre). En même temps, je pense que l'auteur voulait nous procurer la sensation d'avoir lu quelque chose d'une tout autre civilisation, d'un dépaysement total, et qu'on ne comprenne pas tout à fait, et en ça c'est drôlement réussi. Il y a un travail très fort sur la forme, qui je pense vaut largement le détour, et pour le coup l'histoire et les personnages sont aussi intéressants et attachants.
Je lirais d'autres livres de l'auteur, au moins par curiosité je pense.
Profile Image for Fra Kraps.
123 reviews
November 20, 2021
Un deuxième tome en demi teinte avec des passages passionnants (quel changement de paradigme à la moitié !!) mais entaché de parties leeennntes, d’un niveau de langage et de réflexion un peu trop compliqué pour moi (les fameux échanges dans les cènes par ex… Intéressant au début, mais j’avoue que les réflexions sur les voies entre cosmi…)
Je ne suis pas sûr non plus d’avoir bien compris la fin..

Pour autant, c’est je pense un grand livre mêlant SF et Philosophie.
Peut-être qu’une relecture, un jour si la motivation me vient, me permettra de mieux appréhender le récit et les réflexions philosophiques…
4 reviews
June 4, 2022
Terriblement exigeant, très bien, mais c'est du haut niveau en ce qui concerne la compréhension des concepts exposés ici. J'ai eu l'impression d'assister en tant que profane à un séminaire de docteur en philosophie, métaphysique, mathématiques appliquées... Bref faut être focus, et surtout le lire sans s'arrêter plus de 2 jours, sinon c'est perdu !

Au final, c'est comme maté une série en VO sans être parfaitement bilingue, on comprend l'intrigue principale, on reconnait les protagonistes mais incapable d'appréhender tout les détails.
Profile Image for Maureen.
209 reviews
April 4, 2021
La deuxième partie était aussi intéressante que la première, mais certains (longs) passages du livre portant sur la réflexion théorique m'ont un peu perdue. Cette lecture est un vrai challenge intellectuel, et parfois je ne me suis pas sentie à la hauteur, et ça m'a un peu attristée. C'est peut-être à cause de ces passages que j'ai trouvé le rythme moins dynamique que la première partie. À lire quand on a l'esprit bien alerte !
En tout cas, bravo au traducteur pour la version française !
161 reviews
September 10, 2023
Nul. Je ne comprends même pas comment je suis arrivée au bout tant c'était d'un ennui abyssal. Je pensais que le T1 offrait beaucoup d'explications pour permettre au T2 de lancer l'action, que nenni ! Neal Stephenson nous offre deux tomes dignes d'un monologue d'un type qui aurait fait une prepa scientifique et veut montrer qu'il aime aussi les lettres. Ronflant, et malfaisant dans les interactions sociales.
445 reviews
May 4, 2024
Un sujet qui aurait pu engendrer un chef d’œuvre. Malheureusement ce roman est illisible, l’intrigue mal traitée, les situations simplistes, et les conclusions incompréhensibles. Le tout sous un vernis vraiment prétentieux. Une énorme perte de temps.
Profile Image for Marc.
144 reviews20 followers
January 14, 2019
Ce deuxième volume d’Anatèm, confirme le statut de chef d’œuvre du roman. C’est une véritable bombe, que Neal Stephenson dote de niveaux de réflexion vertigineux à travers des dialogues et une intrigue très bien maîtrisés, tout en interrogeant la place des savants et de la connaissance dans la société. Je ne peux que vous le conseiller.
https://leschroniquesduchroniqueur.wo...
Profile Image for Skye26 (beereadsff).
418 reviews28 followers
April 16, 2023
Une relecture qui m'a fait voir une autre vision de l'histoire qui m'avait échappé la 1ere fois.
J'avais préféré ce tome la 1ere fois mais cette fois j'ai préféré la partie 1. L'effet de surprise n'était plus là mais cela reste dans le très haut du panier.
J'ai aussi mieux cerné certains passages notamment la fin. Je me suis rendue compte aussi que tout avait été bien préparé par l'auteur depuis la première partie. Je pense m’être plus attachée à Erasmus que lors de la première lecture. Et je suis devenue plus sensible à la critique que fait l'auteur du système mis en place, chose qui ne m'avait pas autant marquée à la première lecture. Mais il faut dire que le roman est tellement riche que cela est difficile de tout encaisser en une fois. Je suis vraiment contente de l'avoir relue. C'est vraiment un roman que je continuerai à encenser tant il est aux antipodes de ce que j'ai pu lire et parce qu'il est juste extraordinaire en tout point.
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