Самюель нічого не знає про жінку, з якою одружується. Роками його батько не шкодував зусиль, аби зробити сина привабливим, і «відгодовував» його, як птаха, готуючи до цього знаменного дня весілля. Родина щаслива, Мадам багата, і фінансові проблеми незабаром усі буде вирішено. Самюель мусить просто любити Мадам.
На острові, де живе Самюель, панують жінки. Горе тому чоловікові, який намагається змінити усталений порядок і звільнитися від дружини. Одружившись, Самюель має прикривати бороду, задовольняти бажання Мадам і ... МОВЧАТИ.
Що ж може чоловік, якого легко замінити, у світі, де домінують жінки?
При всій сміливості, характерній для Ларрі Трамбле, автор дарує нам таки романтичну історію про деформоване дзеркало, розхитані забобони та нашу добровільну сліпоту, піднімаючи пекучі проблеми домінування статей у суспільстві.
Larry Tremblay is a writer, director, actor and specialist in Kathakali, an elaborate dance theatre form which he has studied on numerous trips to India. He has published more than twenty books as a playwright, poet, novelist and essayist, and he is one of Quebec’s most-produced and translated playwrights (his plays have been translated into twelve languages).
Une prémisse fort intéressante, mais une exécution qui, étonnamment, laisse à désirer. La force de ce livre est aussi sa faiblesse, on réussit à présenter la vie entière, de l’enfance à l’âge adulte avancé, du personnage dans un roman de moins de 150 pages. Par contre, cela a aussi comme effet que l’on a parfois l’impression de tourné les coins ronds, de donner dans les explications clichées et les stéréotypes, certains passages tournent même presque à l’humour, la dérision, l’absurde… Le concept demeure intéressant et percutant même par moment et le roman arrive à démontrer l’absurdité de ce que nombreuses filles doivent encore vivre. On ne passe cependant pas à l’horreur de cette vision, ni à la colère qu’elle devrait provoquer. Le tout est bien écrit, comme toujours avec la plume de tremblay. Je pense que l’auteur, avec son talent, aurait très bien pu présenté la réalité de ces mariages arrangée de façon réaliste et «standard» avec une jeune fille. La prémisse aurait été moins originale certes, mais je crois que le livre aurait été plus pertinent.
я щось не думала, що так засмучуся через цю історію. хоча задумка дуже прикольна і написано цікаво.
а що, якби можна було поміняти ролі жінок і чоловіків та очікування від них?
мені було шкода Самюеля, і одночасно я розуміла, що десь у цьому світі зараз те саме відбувається з тисячами, а то й десятками чи сотнями тисяч жінок. тут лише вигадка, але реальність, на жаль, – ні. залишився осад.
А що, якби у світі було місце, де б існував так званий іслам навпаки. Де чоловіки помінялись ролями з жінками. Цікава концепція, та написана надто сухо. Наче над автором стояли і били по руках за кожне лишнє слово.
(3/5 : I liked it) Larry Tremblay est capable du meilleur (L’ORANGERAIE, L’IMPURETÉ) et du pire (L’ŒIL SOLDAT). Pour avoir entendu l’auteur parler à la radio de son dernier effort, LE DEUXIÈME MARI, je connaissais assez bien sa prémisse ainsi que certains détails de l’intrigue au moment d’en entamer la lecture. Bien que je trouvais tout cela assez fascinant comme mise en bouche, je craignais toutefois que l’exercice s’avère caricatural ou même grotesque.
Eh bien, il n’en est rien. LE DEUXIÈME MARI est un roman fort efficace dans lequel Tremblay, en pleine maîtrise du verbe, créé une société (à quelque part en Asie méridionale) dans laquelle le pouvoir des genres est inversé. La femme contrôle la famille, elle est au sommet de la structure sociale. Les hommes s’occupent des tâches domestiques. Ils sont au service de la domination féminine. Les garçons n’ont pas à aller à l’école. Lorsque Samuel, le personnage central du livre, apprend que son mariage arrangé a servi à financer les études de sa sœur, il demande : « Pourquoi ce n’est pas moi qui suis parti étudier à l’étranger? », « Ne sois pas ridicule. », de répondre sa mère.
Larry Tremblay cherche à choquer le lecteur pour l’amener à prendre conscience du sort réservé aux femmes dans certaines sociétés de notre monde, le monde réel. Je crois que ce point est assez bien réussi : Si ce n’est pas acceptable pour l’homme du récit, pourquoi ça le serait pour toute femme?
Le point faible du roman : J’ai été un peu dérangé tout au long par la sexualité décrite. Je me demandais tout le temps si c’était justement le but visé par l’auteur (mon inconfort) ou si c’était plutôt ce même auteur qui fantasmait en rédigeant son roman.
Les points forts : Le niveau d’écriture, la trame narrative, le rythme haletant du début à la fin du roman ainsi que l’imagination vertueuse et habile de l’auteur.
Mais quel livre confrontant et déstabilisant. L’auteur nous plonge dans un univers où les femmes dominent et où les hommes leur sont entièrement soumis. Ça se lit d’une traite entre le malaise et l’admiration. J’ai adoré.
C’est un court livre, mais j’ai vraiment apprécié ma lecture. C’est définitivement un livre qui m’a surprise. J’ai trouvé ça bien original, même si les personnages sont tous un peu dérangés. On peut bien sûr faire des parallèles avec la condition des femmes dans certaines parties du monde. Très bonne lecture.
Захопливий сюжет, але не повністю розкритий, на мою думку. Персонажів теж можна було краще прописати. Ідея чудова, але якось коротка дуже книга, хотілося більше інтриг, страждань, почуттів... Більше описів того світу, де правлять жінки. Мені не сподобалося,що цей світ досить бідний і занепадає.
Une idée de base qui m'a interpellée, mais malgré l'écriture de Tremblay, je suis restée sur ma faim quant à l'exécution, surtout par rapport au rythme rapide. Dérangeant.
Autant j’ai aimé ma lecture, l’histoire et surtout la plume de Larry Tremblay, j’ai ressenti un malaise persistant du début à la fin. C’est intéressant de voir ce monde inversé dominé par les femmes ; les hommes sont « offerts » en mariage, ne peuvent pas travailler, doivent écouter leur femme, restent à la maison s’occuper des tâches, ne peuvent pas s’habiller comme ils veulent, etc... Les abus de la femme envers son mari m’a rendu mal à l’aise, est-ce que ce malaise aurait été le même si les sexes avaient été échangés ? J’ai l’impression que oui puisque les abus vécus me confrontaient vraiment... j’imagine que l’auteur a voulu susciter ce genre de question chez le lecteur!
Le cliché de l’inversion des rôles n’était vraiment pas nécessaire pour aborder le sujet de ce livre. Pas besoin de le vivre du point de vue d’un homme pour comprendre la sombre réalité des mariages arrangés, qui est abordée de manière clichée et superficielle vu la longueur du roman. Je ne vois pas grand chose d’innovant ou de porteur de réflexions ici.
3.5 étoiles | Mon avis se rapporte à plusieurs lus ici : sujet TELLEMENT important et relevant, mais c'est si bref pour l'effet de conscience que j'aurais souhaité voir l'auteur apporter davantage.
Dans ce livre dystopique, les hommes sont les esclaves de leurs femmes. Ils ne peuvent rien faire sans eux, n'ont pratiquement aucun droit et doivent se référer à elles pour tout et pour rien.
Samuel se marie à une femme qu'il ne connait pas. Il devra la servir, la rendre heureuse et lui obéir. Il ne sait pas du tout dans quoi il s'embarque et rien ne se passera comme il avait pu l'imaginer.
J'ai bien aimé ma lecture, Larry Tremblay est un auteur que j'aime beaucoup et qui sait nous surprendre, nous tenir en haleine et nous faire réfléchir.
Un petit roman addictif que je vous conseille chaudement !
Дуже гарна і цікава книга. Стиль, мова (і звісно переклад) чудові. Раджу просто ВСІМ. Для мене це одна з потужних феміністичних книжок. Гарно прочитає мізки, особливо помічна тим хто "ашотакоє, ахтоїхдіскрімінує" тощо. Цей дзеркальний світ настільки реалістично виписаний, бо насправді це і є реальне життя багатьох жінок. Якщо поміняти в тексті пари чоловік - жінка, батько - мати, брат - сестра, ми отримаємо хроніку сучасних подій. Мінус 1 зірка бо знов надто прозорі відсидки до мусульманської культури, начебто у західній подібного немає. Звісно там це "яскравіше", простіше засуджувати екстремум, але ж...
Le livre est décrit comme audacieux et innovant, mais j'ai trouvé que l'auteur utilisait une enfilade de clichés et n'apportait rien de nouveau. Les personnages sont vides et l'histoire manque un fil conducteur qui se tient. La seule raison qui m'a permis de finir le livre est son petit nombre de pages, sinon le reste de ma lecture était passé à me demander: "mais c'est quoi ça"
Wow! Que c’est bon de retrouver Larry Tremblay dans un autre roman passionnant!
La forme est exquise. J’ai adoré les mini chapitres aux titres évocateurs, les phrases courtes où tout est précis et choisi avec soin. Le rythme me semble absolument parfait, sans aucun temps mort.
Les ambiances sont réussies. Les dialogues courts et justes, souvent coups de poings. Des symboles par ci par là et des passages gore sont au rendez-vous, un peu la signature de l’auteur. Une finale légèrement prévisible, mais non moins réussie.
Un sujet tellement intéressant que celui de l’inégalité entre les sexes en remaniant la réalité. Au début je me demandais s’il ne s’agissait pas que d’un miroir factuel, mais au final je trouve que l’auteur aborde le sujet de façon créative et psychologique. De quoi donner des frissons quand on pense que tout cela arrive au quotidien à des milliers de femmes dans le monde.
J’ai bien aimé, c’est un livre qui se lit rapidement. Cependant, il manquait un petit quelque chose pour lui donner 4 étoiles.
Cependant, j’ai trouvé le thème du livre très intéressant et par endroit, très bouleversant. Cela dépeint un portrait différent de ce qui se passe dans certains pays.
J’aurais aimé que l’auteur pousse un peu plus loin ou écrive davantage sur ce thème, je suis restée sur mon appétit.
J’adore la plume de cet auteur, l’histoire fait grandement réfléchir sur le rôle et la domination des sexes dans une société, il manquait simplement un petit quelque chose pour avoir une note parfaite, Je recommande :)
Très bouleversant comme lecture mais l’histoire fait beaucoup réfléchir. On y retrouve une société où les femmes dominent et sont supérieures aux hommes.
Chaque fois que j'ai tenté de deviner la suite du roman en le déposant, je me faisais surprendre à la reprise de ma lecture. J'aurais souhaité que l'auteur y ajoute quelques pages pour peaufiner la fin, mais c'était somme toute excellent.
Larry Tremblay a un talent particulier pour faire de l’écriture une arme qui percute l’imaginaire de plein fouet. Ses récits ne sont jamais outrageusement développés : seul l’essentiel y est. Chaque fois, pourtant, on en ressort différents et en plein questionnement.
De voir les hommes si vulnérables a été très troublant... et penser à toutes ces femmes qui subissent encore ce genre de traitements est extrêmement choquant. Un livre coup de poing! J’ai adoré.
Voici un livre qui ne vous laissera pas indifférent(e). Chassez-croisé entre "la servante écarlate" de M.Atwood, le système patriarcal chrétient et la charia des Talibans, vous entrez dans un univers où l'homme est entièrement soumis à la femme.
Désormais, les hommes n'ont plus de droits. Condamnés à être cachés sous de grands vêtements qui couvre leur visage et surtout leur barbe, qui prête trop à un dévoilement sexuel ( c'est ce qu'on reproche aux femmes concernant leur chevelure dans le monde musulman extrémiste, d'ailleurs), les hommes ne peuvent conduire, ne peuvent pas boire de l'alcool et ne peuvent pas travailler. Ils s'occupent des tâches domestiques et servent aux plaisir sexuel de leur épouse. Dans cet univers dystopique, les hommes ne font donc pas de grandes études et seront choisis pour leur beauté , leur musculature et leur capacité d’érection. On leur fait subir une pression énorme à se "préserver" pour leur épouse. Par conséquent, les adolescents ne peuvent pas se masturber et seront punis s'ils ont des érections précoces la nuit. C'est la façon de les garder "puceaux". Un homme qui n'obéit pas peut être jeté à la rue sans autre forme de procès et peut être battu par la faction extrémiste des femmes anti-hommes, qui les exécutent à coup de bâtons cloutés. Les plus avertis d'entre vous auront comprit que tout ce qui compose cet univers anti-homme est simplement l'inverse de l’univers anti-femme de notre réalité.
Ici, c'est l'histoire de Samuel, un jeune homme né dans une société où les hommes ont moins de valeur que les femmes. Vendu par sa famille à une femme qui a déjà un premier époux et qui aime particulièrement le sexe, Samuel commence sa vie conjugale avec beaucoup de dépit. Il fait une croix sur les études qu'il aurait aimé poursuivre et ses rêves d'amour. Madame n'est pas une épouse aimante et généreuse, elle est même mesquine et castrante. Malgré la gentillesse de Monsieur, Samuel ne voit en lui qu'un homme vieux, gros et inutile, raisons pour lesquels il se met à le mépriser et l'humilier. Samuel cherche un sens à cette vie dénué d'opportunités, d'amour et de justice. Et puis, un jour, Madame ramène un adolescent, son troisième mari...
Faire l’inventaire des inégalités sociales et de genre dans ce livre serait bien long, mais au final, nous n'avons qu'à penser aux nombreuses injustices déjà vécues par les femmes au quatre coins du monde. L'auteur a fait un beau travail dans ce livre, car on se représente bien cette société anti-homme et on se sens d'emblé concernés. Lorsque Madame ramène le jeune homme, son troisième mari, ça me rappelle les hommes qui épousent des jeunes filles à peine ou non-pubères. Lorsqu'on voit les hommes trop couverts, on pense à la burka chez les musulmans extrémistes. Lorsqu'on voit la dominance des épouses, on revoit le système patriarcal ( dans ce cas-ci matriarcal) qui date du moyen-âge et que l'on a aussi vu au Québec.
Il y a un beau travail de psychologie dans ce livre, concernant les pulsions refoulés freudiennes, au rôles sociaux, aux rôles perçus, à la relation entre même genre, au rôle parental, et bien d'autres.
C'est le genre de livre qui marque, qui ne laisse pas indifférent et qui prête à la réflexion. Le genre qui se lit dans un cou de sociologie, de psychologie ou même de sexologie. Bien que ce soit "divertissant" de voir un monde où , pour une fois, les femmes ne sont pas dominés, réduite à un trophée de chasse ou même condamné à devoir finir avec un homme pour réussir sa vie ( contrairement à la vaste majorité de la lecture Arlequin, New Romance et même Jeunesse de nos jours), reste que pour ma part, c'est profondément révoltant de voir le genre masculin opprimé, pour la féministe que je suis. Personne ne mérite d'être traité avec moins de considération qu'un animal. Un bon livre à faire lire à tous les mâle alpha, machos et imbéciles de ce monde, qui plus est.
Catégorisation: Roman fiction québécoise, littérature adulte
Прочитала за один підхід. Книга здавалося б утопія для жінок - світ перевернувся і вся історія склалася по-іншому. Тепер жінки працюють на значних посадах, випивають з подругами, обирають і майже купують собі чоловікі, принижують їх в присутності інших, одночасно вихваляючись ними. А чоловіки приречені на домашнє рабство, на послух, що передався їм від таких самих батьків, чоловіки ховають обличчя і свої почуття та нерідко плачуть над своєю долею. Все життя живуть в залежності і страху що їх можуть кинути, якщо вони не будуть годити жінці. Але це всього лише ще одна згадка про той сексизм під гнітом якого ми живемо й досі, щось зникає, деякі суспільства та окремі люди вже не живуть за такими канонами. Та це все ще довкола нас. Віра у певна ролі які має виконувати чоловік та жінка доведена до абсурду. Ще один винахідливий спосіб звернути увагу на проблему і повернувши все навпаки, зрозуміти що відсутність рівноправʼя це нездорова, жахлива і болісна річ, до кого б вона не була обернута.
Колись я читала роман (і дивилася фільм) Джона Грішема «Час вбивати». За сюжетом двоє «білих» мерзотників до напівсмерті побили та зґвалтували 10-річну «чорну» дівчинку. Батько дівчинки у побоюванні, що негідників відпустять, адже сталося це у Міссісіпі, південному штаті, який дуже важко асимілює ідею расової рівності, вбиває їх у будівлі суду. Тепер судять вже його. І в останньому слові адвокат пропонує присяжним та всім присутнім уявити собі, що все, що вистраждала маленька Тоня сталося… із «білою» дівчинкою…
«Другий чоловік» Трамбле нагадав мені про цей роман. Адже автор пропонує поглянути на становище жінок у певних країнах (так, ісламського світу), де релігійні норми та культурологічні традиції розцінюють жінок як безправних істот. Але Трамбле описує це, маючи за головного героя – чоловіка. Самюель – друга дитина в сім’ї, але єдиний – чоловічого роду. Старша сестра і мати – головують, батько – як прислуга. З самого дитинства хлопця пестять, адже чим він красивіший та охайніший, тим більше шансів успішно його одружити. А за це родина отримає чималі гроші. Незважаючи на бажання хлопця вчитися, його віддають за Мадам. З цього моменту на людях він має носити одяг, який покриває його повністю, улещувати будь-які забаганки дружини, обслуговувати її та миритися із присутністю іншого – першого чоловіка Мадам. У цій країні чоловіки прав не мають. Вони безсловесна річ, товар, засіб для отримання задоволення. Горе тому чоловікові, який наважиться висловитися на свій захист: його просто заб’ють палицями.
Роман невеличкий, без особливої текстової глибини, адже і світ, і події подані схематично, ніби нарисами (далі – справа за читачем). Головне в ньому – привернути увагу до несправедливості, дати поштовх для роздумів чи взагалі будь-яке домінування прийнятне?
Цікавий досвід. Тепер на черзі «Помаранчевий сад».
Матріархат і вся система навпаки. Чоловіки, яких матері одружують за гроші, вони ходять у широкому одязі, жодних прав, жодної поваги. Виглядає, як страшний сон, але ця книга - спроба копіювати труднощі жінок, які вони досвідчили впродовж історії, на чоловіків. Виглядає штучно, але це ще більше підкреслює безглузде домінування однієї статі над іншою.
Коротка але важка і неприємна історія, яка дуже соковито описує проблему.
"Немає нічого гіршого за несправедливість, до якої звикаєш. Вона втрачає свою актуальність, стає простим фактом, культурною реалією".
Коротка новела з очевидним, але від того не менш виразним уявним експериментом: що якби хлопчики і чоловіки переживали всі ті речі, які ми звикли вважати (не)припустимими реаліями певних культур.
Великий плюс - відсутність моралізаторства, банального дидактизму, якого очікуєш від таких тем. Певно, це і є літературний хист.
Ще одна сильна сторона - переклад і редагування. У сценах сексу та насильства слова відібрані з винянятковою тактовністю.