Au nord du Bleu-Royaume, la frontière est marquée par une brume noire et impénétrable, haute comme une montagne. Mais depuis quelques lunes, le brouillard semble se déchirer. La nuée enfante alors des créatures immondes qui menacent d'engloutir le royaume tout entier.La neuvième compagnie des légions du Roy est le dernier recours d'un pouvoir aux abois pour s'opposer à ce fléau. Épaulée par des cavalières émérites et un mystérieux mage chargé d'étudier le phénomène, la troupe s'enfonce dans les terres du nord, vers cette étrange brume.Entre courage et résignation, camaraderie et terreur, ces femmes et ces hommes abandonnés par le sort devront consentir à bien des sacrifices face à la terrible menace. En seront-ils capables ?Chevauche-brumes est un roman de fantasy captivant, porté par la justesse des personnages et le réalisme saisissant des scènes d'affrontements.
Gros bof. C'était chiant et plein de choses m'ont énervé mais je voulais finir pour pouvoir noter car les notes ne sont que de 3 et 4 ici et franchement ?? Je ne comprends pas.
Premièrement, les femmes sont trop souvent ramenée à leur fonction d'objet sexuel. Alternant entre la serveuse bien en chair comparée à une vache laitière, à la guerrière mage (Oui j'ai voulu lire ce livre grâce à son apparence sur la couverture mais elle est très peu présente au final) qui prend les devant et invite un inconnu dans son lit et à l'archère qui s'est fait violer par le passé mais n'a pas pleuré et s'est vengée parce que c'est une FÂME FÔRTE. Elles sont là pour le fantasme de l'auteur et du lecteur, que je ne partage pas. En voulant peindre des personnages féminins "fort", l'auteur en fait des stéréotypes de ce que les hommes pensent être la force. Quand un personnage féminin fait un petit discours pour montrer ô combien elle mérite d'aller la guerre etc, l'auteur lui prête des mots qui crachent sur les femmes qui n'ont pas cette même force brute : "nous ne voulons pas être celles qui pleurent et qui geignent quand on les renverse sur la paille." Bien entendu après un tel récit l'une des premières pensées du personnage à qui c'est adressé est que lui aussi à souffert dans sa vie et que NOT ALL MEN. haha. Marre.
Autre soucis, un jeune apprenti est sans cesse maltraité, battu et etc par son maître mais on apprend pourquoi et soudain ça excuse tout. Et bien non désolée mais rien n'excuse les violences physiques et morales. Sinon c'est lui que j'ai le plus apprécié, son don pour manipuler la nature est bien utilisé et donne une de mes scènes préférées. Mais dès qu'un personnage a fait ce pour quoi il a été créé dans ce bouquin on ne le voit plus trop ensuite, c'est fatiguant.
C'est lent, ça essaye de me faire aimer les perso mais je les confond tous. Puis à un moment du début le chef dit à ses troupes que là c'est les terres du roi donc on pille et viole pas : impossible pour moi de m'attacher à ce genre de bande. Si on sous-entend que des perso se sont laissés allé à de tels actes par le passé ça aide pas.
Sinon le titre qui fait référence au tout dernier chapitre c'est nul je suis juste déçue.
Bref il y aurait plus de choses à dire mais j'ai déjà bien assez perdu mon temps à me forcer à finir ce livre.
Up north strange malignant creatures roam on the fringe of a strange black mist. Reports say the mist is spreading. The Ninth Legion is sent to investigate.
With his cast of hard boiled veterans and their original nicknames Chevauche-Brumes ( Mists-Riders) seems written under the shadow of Glen Cook's Black Company. Yet its author says he still has to read this seminal fantasy cycle. On the other hand he highlights some inspiration from the "trenches literature" and yes, there is definitely a WWI feel during the impressive battle of Crevet.
The author quickly builds a coherent universe with broad strokes-that could be developed in a sequel-before throwing his characters into the crucible of the black mist and the horrors creeping within. The style is very pleasant to read, clear and fast paced with a refreshing cheekiness in some dialogues. Numerous medieval terms are used, adding credibility to the settings. The military aspect is well handled, the use of Renaissance-like firearms giving some good combat scenes. Kudos for being able to give the reader the creeps with creatures more hinted at than really described.
The 2 weak points would be some dialogues ringing a bit too modern in my ears-especially when attention was given on the use of medieval terms- and some inconsistency in the narrative, sometimes first person, most of the times third without much balance.
But this is a first novel and there's still time to improve. I got fond of the cast, typical, no doubt, but endearing and I'll certainly follow them around Bleu-Royaume (Blue-Kingdom) if a second book is to be released.
Un roman épique où les batailles réalistes, dures et brutales, s'enchaînent, où le quotidien des guerriers à qui l'on demande d'être des héros nous est dépeints de manière presque crue, nous entraînant aux côtés de personnages à l'air si réels dans une aventure sombre et fantastique. Les femmes y ont aussi une place de choix, et le discours sur leur place au cœur de la guerre et de la société est particulièrement pertinent. Un coup de cœur pour ce roman de fantasy qui réunit tout ce que j'aime!
On remarque une certaine thématique chez les indés de l’imaginaire en 2019. Après La forêt des araignées tristes (ActuSF) et sa Vape qui recouvre le monde, je vais maintenant aborder Chevauche-brumes (Mnémos) de Thibaud Latil-Nicolas avec sa brume d’encre menaçante. Si on ajoute Les moutons électriques qui ont passé tout ce début d’année à nous enfumer (Baroona explique ça très bien sur son blog), on a un tout cohérent. On nage bien dans la purée de pois.
C’est bon, j’ai fait ma vanne, on peut parler du bouquin ! Chevauche-brumes est un roman de fantasy dans un univers type « renaissance crado » où la poudre fait son apparition avec quelques pistolets à rouets, haquebutes ou autres canons qui trainent. Dans ce contexte on suit la Neuvième Compagnie des légions du Roy qui revient d’une campagne pour être renvoyée aussi sec pour une mission urgente : La brume d’encre progresse de manière alarmante. Ce phénomène était stable depuis longtemps mais elle avance dangereusement vers les cités humaines, avec son cortège de créatures monstrueuses et de bizarreries magiques. Saléon et ses hommes vont devoir plonger au cœur de l’inconnu pour préserver la sécurité du royaume, et ça va être coton.
L’univers est esquissé juste ce qu’il faut pour tenir debout comme un grand, on a un dauphin trop jeune, un clergé qui crie au blasphème dès qu’on bouge le petit doigt, et un collège de mages qui veux fourrer son nez partout où le pouvoir se cache (les deux factions se foutent toujours sur la gueule). Mais le sel du roman, ce que j’ai vraiment adoré, c’est cette compagnie de soldats extrêmement bien mise en place, passionnante à suivre. On va accompagner Saléon et sa bande de bourrins, Esquiche-Poussière, Cagna, Tirelire, Franc-caquet, Belon et les autres. Ils seront rejoints plus tard par une troupe de guerrières qui fait du bien à la parité, ajoutant au casting encore plus de richesse. Oui, y’a du monde dans les 300 pages de Chevauche-brumes, au début c’est un peu déroutant mais Thibaud Latil-Nicolas arrive à leur donner vie à travers plein de scènes du quotidien, de moments touchants, d’actes de bravoure ou de grosses rigolades (la beuverie suivie de l’embuscade aux marrons m’a fait mourir de rire). Il y a des liens qui se créent, des rivalités aussi, des grosses colères. Bref, y’a de l’humanité qui déborde de partout.
L’intrigue est simple, directe, un danger mystérieux, on va voir ce qui se cache dedans, on va bastonner des monstres. Mais on nous réserve quand même des petites surprises ! Le bestiaire évolue et s’enrichit au fur et à mesure, variant les situations et amenant quelques coups de théâtre. Le lecteur suivra la neuvième dans plusieurs phases de sa mission, on vit les marches éreintantes, fuites, sièges, attaques désespérées. Le côté militaire est crédible : La compagnie, qui est assez grande quand même, est divisée en spécialités qui auront leur rôle dans la bataille ou à l’arrière. Nos soldats seront accompagnés de quelques mages qui vont pimenter encore plus les combats, le système de magie donne un équilibre intéressant puisque plus on se rapproche de la brume, plus la source de pouvoir a l’air puissante, mais tout ceci peut avoir un prix.
On apprend en interview que l’auteur a beaucoup puisé dans la littérature de la première guerre mondiale pour restituer cet esprit d’escouade, la solidarité des troufions sur le front, et c’est réussi. Il y a un très bon équilibre entre l’épique, l’humain, le fun et l’émotion. Le roman finit de manière satisfaisante mais laisse une ouverture pour d’éventuelles suites. Autant vous dire que oui, absolument, je les lirai si elles arrivent. J’ai envie de voir comment va évoluer cet univers prometteur, alors tu te remues et tu vas acheter le bouquin pour qu’il marche et qu’il y ait des suites, sinon j’me fâche ! En plus la couv’ de Qistina Khalidah est superbe alors t’as pas d’excuse.
C’est marrant, je regrettai dans mon dernier bilan (et quelques autres interventions subtiles et mesurées) de rarement retrouver ce type de feeling en fantasy francophone. Cet élan épique et fun, ces personnages poignants et enthousiasmants, je ne les retrouve en général que chez les angloricains. Et là je l’ai, c’est précisément le type de fantasy que j’apprécie, parfaitement exécuté par un jeune auteur français, l’ours est content !
Roman reçu en Service Presse de la part de Mnémos, merci à eux.
Alors que l’univers original et la plume agréable annonçait un bon moment de lecture j’ai déchanté une fois le 1/4 du livre atteint lorsque je me suis rendue compte qu’il était constitué de ... vide. Le plot de départ constitue l’histoire dans son entièreté, il ne se passe absolument rien dans ce roman à part une succession interminable de scènes de bataille, avec des personnages interchangeables et des enjeux approximatifs. J’étais complètement en retrait de ma lecture, je l’ai terminée en diagonale sur le dernier 1/4 car, alors que j’espérais enfin des révélations et des twist dans l’histoire, l’auteur a réussi l’exploit insoupçonné d’alourdir le récit avec des scènes de combat encore plus lourding. Moi qui voulais mettre en avant la fantasy française ... c’est raté
Lecture agréable, j'avais lu divers avis sur ce livre et je ne regrette pas de l'avoir lu. Les combats sont intenses et très bien écrit, on est vite plongée dedans. Certains dialogues sont drôles, d'autres parfois un peu lourd. Je trouve que cela reste un bon roman qui nous embarque dans son univers que l'on découvre au fur et à mesure de la lecture.
Concernant les aspects positifs de cette lecture, la grande force de l'auteur réside dans la connaissance assurée du lexique de guerre et de bataille. Latil-Nicolas propose des scènes d'action bien maîtrisées, sûres, riches et faciles à visualiser. De manière générale, le langage utilisé est soutenu, et se mélange à un verbal grossier et bourru dans le cadre des dialogues. Une technique qui n'est pas sans rappeler la fameuse série Kaamelott (c'est un compliment, je trouve les techniques verbales de la série hyper pointues). Les dialogues sont aussi une vraie force dans ce roman.
Concernant les points négatifs, il n'y en a pas des dizaines. Néanmoins, ceux présents m'ont totalement sortis du récit et sont assez incompréhensibles à mes yeux de lectrice. Il y a des maladresses, des coquilles, des choses un peu lourdes - mais cela, je le pardonne franchement dans le cadre d'un premier roman, et c'était à la maison d'édition de reprendre l'affaire. Aussi, on pourrait accuser l'auteur de paresse quant à l'inexistence de description des monstres rencontrés par la compagnie. Enfin, je dirais qu'il n'y a pas franchement de "plot". Il y a une situation de base, et ensuite, on se laisse porter de bataille en bataille, voilà. Il faut aimer le genre...
Ma difficulté se porte sur deux choses :
1) Le personnage du mage principal. Il m'a semblé que ce personnage était un moyen pour l'auteur de nous introduire / expliquer certains aspects de son récit. Alors, les tirades du mage étaient franchement mécaniques, rigides, explicatives. A aucun moment il n'a réellement pris vie, a sonné juste, vrai. Il était utile à l'auteur et ça a franchement suinté dans le récit. Et cela pose franchement problème lorsque c'est ce même personnage qui déclenche un retournement de situation dans l'histoire. Car, je n'ai aucune empathie pour celui-ci, pas spécialement envie de lui suivre, je ne partage pas ses émotions. Donc, quand le dit personnage fait une énorme bêtise qui, en plus, ne correspond absolument pas à sa psychologie et logique... Je ne peux que penser : l'auteur a merdé.
---- SPOILERS ---
Je pense à la scène du temple et de l'obélisque. La compagnie et le mage ont la mort aux trousses, certes. Ils sont tous épuisés, certes. Ils arrivent dans le temple tous azimuts, n'ont absolument pas fait attention aux inscriptions extérieures. Très bien. Il y a une porte qui ferme mal et des monstres qui vont déferler. Très bien.
Alors, pourquoi le mage n'utilise pas ses pouvoirs (il est au centre de celui-ci, pour rappel), afin de débloquer des pierres et fermer cette foutue porte ? Il aurait pu prendre deux minutes ainsi, et réfléchir un coup au lieu dans lequel tous se trouvent. Ou au moins essayer...
Pourquoi un homme de sciences depuis de nombreuses années croit sur parole les écrits d'une personne qu'il n'a jamais rencontré ? N'est-ce pas le propre de la science de vérifier les hypothèses ? Au moins, de douter ? Plutôt que de prendre pour argent comptant un livre.
Donc, le mage se rue vers l'obélisque. Admettons. Il tombe sur une grille avec des inscriptions. Homme de lettres, comment ne reconnaît-il pas, au moins de manière floue, les écrits de la civilisation ancienne ? Isore en parle dans les chapitres précédents, pourtant.
A plusieurs reprises, il ignore les inscriptions et comme un forcené, ne doute JAMAIS de ce qu'il est en train de faire. Et pour les raisons évoquées précédemment, tout cela n'est PAS logique au vu de son statut social, de ses apprentissages, de sa logique et de son métier.
Alors, quand bien même tout cela se passerait dans la panique, et que cela ne nous rend pas très smart. Voici ce que je retiens : l'auteur ne m'a pas amenée à compatir, trouver des excuses au mage, comprendre... Bref, être avec le mage et le soutenir, en tant que lectrice. Donc, je ne peux que penser qu'il y a un gros souci dans la construction du récit.
2) la fin, toute fin du récit. Là encore, je ne comprends pas. Nous parlons depuis le début, d'hommes d'armes depuis de nombreuses années - ça se compte même en décennies pour certains. On parle de loyauté, de cohésion de groupe, de fidélité, de compagnonnage, de hiérarchie, de soutien à toute épreuve. Très bien. On parle d'hommes faits, matures, habitués aux campagnes, rompus aux batailles, toujours là et fidèles au poste.
Peut-on m'expliquer comment en UNE tirade de cinq lignes, un capitaine se laisse convaincre de prendre une décision politique et anti gouvernementale ? Ça n'a strictement aucun sens. Je pèse mes mots.
Être dans l'armée, c'est apprendre à être responsable, fort, résilient, un mental d'acier, respecter sa hiérarchie, avoir le sens de la camaraderie et ne jamais quitter son poste - pas de lâcheté.
Donc, comment expliquer que ces mêmes soldats remettent en question les capacités et possibilités politiques de leurs chefs d'État en deux secondes ? Ils ont pourtant dû en voir passer des rois, des ministres. Ils SAVENT que la politique ça peut être pernicieux et parfois, des coups de Trafalgar. (Tout adulte vivant en société le sait...) Comment peuvent-ils partir du principe que leur gouvernement n'a strictement aucun levier politique face aux prêtres ? Et quand bien même ce serait le cas, ça n'est pas logique pour une compagnie de s'exprimer sur le propos, de cette façon, et aussi rapidement.
Comment expliquer que ces mêmes soldats ne se doutent pas une seule seconde qu'il y a certainement des mages bien plus versés qu'eux en magie (c'est leur job, hein), et auront probablement des idées concernant les morceaux d'obélisque ? Ou des théories pour remonter la brume ? Ou autre ?!
Comment expliquer que ce capitaine se laisse convaincre en quatre phrases ? Que ça se fasse aussi vite, aussi facilement, après des années de conditionnement à l'obéissance ? Alors même que le roi et le régent n'ont pas l'air incompétents du tout, on l'a vu/lu. Surement qu'un changement de vie, un revirement aussi violent et profond, ça peut se faire, oui. Mais après des disputes, des débats, des doutes, des interrogations. Pas juste "ah oui tiens t'as raison Machin, allez on est des dissidents, nik le roi, on fait comme on veut, pis on va sauver le monde !"
... Ça n'a pas de sens. Je rajouterais que l'être humain n'aime pas le changement, nous sommes des créatures d'habitude, et notre cerveau est pavé de chemins cognitifs nous rassurant dans notre petit train-train. Lorsqu'il y a des très grands changements de vie, il y a souvent des chocs psychologiques et émotionnels, oui. Mais il y a AUSSI des prédispositions intellectuelles, sociales, culturelles. (Sinon, y a longtemps que les gens ne seraient plus religieux, au vu des atrocités commises en ce nom, par exemple. Ou encore, dans le domaine de la fantasy, je pense à Jaime Lannister, maltraité, torturé, perturbé dans ses croyances fondamentales. Il lui en faut des chocs pour finalement interroger ce qu'il pense savoir, et s'en séparer... Et encore. Enfin bref.)
Je concluerais par : beau travail d'écriture, ça annonce de belles choses à venir. En revanche, il faut vraiment revoir sa copie concernant la psychologie humaine et sociétale.
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Nominés pour le Prix Imaginales des Bibliothécaires, c'est le deuxième roman de la sélection auquel je me frotte, après Les Furtifs d'Alain Damasio.
Pas de round d'observations dans ce récit de fantasy militaire, qui commence directement par une bataille entre les soldats du Bleu-Royaume et leurs voisins "barbares". Le rythme du récit, dès lors, ne se démentira plus même s'il n'est pas fait (et heureusement !) que de combats.
Nous suivons au fil de ces pages les péripéties d'une légion de soldats réguliers, affectée à la surveillance d'une ville menacée par un phénomène d'origine inconnu (et des créatures qui le sont tout autant), mais probablement d'origine magique.
L'immersion dans la vie de cette légion va permettre de partager leur (pas toujours) franche camaraderie, leurs tracas et querelles, leurs pertes aussi. L'écriture, très juste, rend les personnages extrêmement attachants et très humains, tant dans leurs défauts que leurs qualités.
L'ambiance est réellement très prenante (j'ai dévoré ce roman), les scènes de batailles ou d'escarmouches très graphiques, et très crédibles du point de vue martial (en tenant compte des spécificités de la fantasy, comme la magie par exemple).
Chevauche-brumes m'a fait penser à plein d'autres œuvres, de fantasy ou non, à sa lecture. D'abord et surtout aux écrits de Glen Cook : La Compagnie Noire pour le côté frères d'armes des légionnaires et les dialogues savoureux entre eux, Les Instrumentalités de la Nuit pour le phénomène et les créatures auxquels ils sont confrontés et comme le laisse aisément (j'espère) deviner le titre de cette critique, le film Starship Troopers, pour le côté horde grouillante et protéiforme de leurs adversaires.
Un patchwork d'influences réussi, pour un premier tome, et un premier roman de haute volée !
Nom de dieu que c'était bon ! Je n'ai pas ressenti une telle émotion depuis le seigneur des anneaux, tout particulièrement la bataille du gouffre de Helm. Une merveille, de l'epic fantasy comme on en a pas vu depuis longtemps, qui m'a rappelé à mes premiers amours littéraires, m'a fait rire, tremblé, pleuré, crié de joie. Une écriture immersive, une recherche poussée, des descriptions qui nous font sentir la chaleur du soleil, la poudre et le sang. Le début m'a paru long, mais fini par payer. Quelques défauts, rien n'est parfait, mais j'en sors ravi. Une trilogie que j'ai hâte de poursuivre.
Dans ce livre on suis une troupe de l'armée qui est chargée de défendre une ville assaillie par une étrange brume remplie de monstres. Cette brume en temps normal a toujours été cantonnée à la frontière du royaume, mais depuis quelques temps elle s'étend et est en train de submerger la plus grosse ville de la région limitrophe.
Sur le papier c'est une tache limite impossible. Certains monstres sont limite aussi gros que les murailles qui entourent la ville.
Mais voila qu'une mage locale a semble-t-il une solution. Elle pense que la brume est une ancienne magie oubliée, Un sort lancé il y a des centaines de générations par les anciens habitants de la zone. Peut être un sort de défense ou d'attaque d'une ville? Tout les humains concernés étant morts depuis, personne n'a jamais pu l'arrêter. Le problème actuel est lié à la résurgence de la magie, dont les sources sont bien plus puissantes depuis quelques mois. Du coup ça expliquerait que la tempête de brume soit elle aussi bien plus puissante qu'avant.
Une expédition est donc organisée avec le plus puissant mage du royaume pour tenter de découvrir la source de la brume et tenter de l'arrêter ...
Dans l'ensemble j'ai bien aimé même si ce n'est pas vraiment mon style de fantasy préférée.
Les hommes qu'on suis sont vraiment une bande de rustres qui parlent mal, sont bien sur pour la plupart sexistes etc ... En fait je retrouve l'ambiance de la Compagnie noire, avec des personnages pas très recommandables qui se jouent des tours entre eux. J'ai lu le premier tome de cette série il y a bien longtemps donc je ne saurais pas faire plus de rapprochement mais en tout cas c'était dans le style.
J'ai trouvé les personnages finalement assez attachants, même dans leur folie et leur caractères de cons. Ils m'ont souvent fait sourire avec leurs manières de se comporter les uns envers les autres.
Un autre point que j'ai bien apprécié est tout ce qui concerne la magie. Dans ce monde la magie est considéré comme une science. Elle est vraiment basée sur l’expérimentation, sur des règles bien précises qui doivent être respectée. Elle est d'ailleurs en conflit avec l'église qui trouve ça mauvais d'utiliser les "dons de dieu" et de tenter de décrypter leur fonctionnement au lieu d'avoir juste la foi. Les mages sont considérés comme des hérétiques à cause de ça.
J'ai trouvé marrant ce rapprochement, ça change de l'idée qu'on s'en fait normalement.
Après c'est vrai que les rebondissements de la fin sont assez classique dans le genre, ce livre ne révolutionnera rien. Le principe général m'a fait aussi penser à L'arcane des Épées mais je ne développerais pas plus parce que ça va tout spoiler.
Dans l'ensemble c'était une petite lecture sympathique, rien qui me restera à l'esprit des années mais le tout se tient bien et j'ai passé un bon moment.
L'idée de base n'était pas mauvaise, même si assez classique en fantasy. Les scènes de bataille sont (presque trop) bien décrites, on sent qu'il y a eu de la recherche sur les armes et les techniques.
Ceci dit.
1. les personnages féminins ??? le concept des doryactes est sympa, on sent la sororité, c'est chouette mais ça s'arrête là. On est pour la plupart sur des stéréotypes de guerrières de fantasy, "élégantes et gracieuses au combat", sans véritable... âme, en fait. Ce qui m'a achevée est le monologue de l'aspidacte qui décide de trauma dump à de parfaits inconnus pour prouver qu'elle mérite sa place. Le tout en dénigrant les autres femmes et notamment les autres victimes de violences sexuelles. Ça fleure bon la misogynie internalisée et la culture du viol...
2. l'impression que les décisions des personnages servent le scénario. Notamment la séquence où ils nous expliquent bien qu'il faut se dépêcher, que le Royaume est en danger etc et qu'ils... font demi tour pour récupérer un gars qui a déserté. Puis palabrent pendant une page et demie pour nous exposer les enjeux avant de partir. Non.
Et je vous épargne le point 2 bis, qui serait : l'exposition lourdingue à travers le dialogue, et sur lequel j'aurais énormément de choses à dire.
3. le vocabulaire C'est une préférence personnelle, mais je ne supporte pas le décalage entre le vocabulaire extrêmement fleuri et poussé sur les techniques de bataille et les armes, et des interjections très familières. Si ce n'était que dans le dialogue, pourquoi pas, mais dans le corps de texte c'est pas génial.
En bref
Si vous avez envie de lire un livre plein de scènes de combat plutôt bien faites, et que vous n'êtes pas très regardant sur le sort fait aux personnages féminins, foncez, c'est cool.
Sinon, passez votre chemin.
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L’inspiration de la Compagnie Noire de Glen Cook est évidente. Il faudra toutefois développer plus en profondeur les gouailleurs qui forment cette Neuvième Compagnie, de même que leurs adversaires, créatures ténébreuses, pour parvenir à rendre leurs aventures aussi accrocheuses que celles de leur illustres inspirateurs. On attend toutefois avec impatience la suite.
Quatrième lecture dans le cadre du Prix Imaginales des Bibliothécaires et second coup de coeur ! Les Chevauche-Brumes m’auront tenue en haleine pendant plusieurs jours, jusqu’à la dernière page…
Dans le Bleu-Royaume, une brume impénétrable forme une frontière infranchissable. Mais voilà qu’elle donne naissance à d’immondes créatures, qui dévorent le moindre être vivant qui a le malheur de les croiser. La neuvième compagnie des légions du Roy est alors envoyée au secours de Crevet, ville la plus proche du phénomène et première victime des horreurs vomies par la brume.
La couverture donne le ton quant à l’époque qui a inspiré l’auteur : les armes à poudre sont utilisées, nous ne sommes donc pas dans une fantasy d’inspiration médiévale comme on a l’habitude mais plutôt la Renaissance. J’ai trouvé cela rafraîchissant.
Dès le début, nous sommes plongés dans le quotidien de la neuvième compagnie, à travers un combat contre des barbares. Une entrée en matière brute, en pleine action, mais qui a le mérite d’accrocher tout de suite ! Si vous craignez le côté trop testostéroné qui pourrait sourdre d’un récit de guerre centré autour d’une compagnie d’hommes d’armes, soyez rassurés : Chevauche-Brumes décrit certes avec beaucoup de précision le dur quotidien de ces hommes de combats mais il ne tombe pas pour autant dans le récit d’action bête et méchant. Bien au contraire !
En effet, à mesure que l’on avance dans le récit, on découvre les différentes régions de ce royaume et notamment Longemar, qui a la particularité d’être dirigée par une femme et dont l’armée d’élite est entièrement constituée de femmes. Plusieurs de ces amazones sont affiliées en renfort de la neuvième. Les premiers jours offriront certes des frictions entre les deux corps d’armes mais l’auteur a su manier avec intelligence l’ajout de ces guerrières, tout comme il apporte un soin particulier à l’évolution du commandant de la compagnie, Saléon, le seul qui a droit à quelques chapitres de son point de vue en narration à la première personne.
Chacun des membres de la neuvième a droit à son coup de projecteur, chaque péripétie (ou presque) aura ses répercussions, rien n’est laissé au hasard par l’auteur malgré le chaos des batailles contre les hordes de la brume.
Le style apporte aussi tout son sel à cette histoire de lutte contre des monstres. Ni trop abscons, ni trop simple, il décrit avec le vocabulaire adéquat ce qui est présenté. J’ai parfois du rechercher une définition, n’étant pas toujours familière avec les dénominations des armes à feu de l’époque, mais j’ai salué cette précision, justement !
Au final, Chevauche-Brumes est un récit de guerre. Guerre contre des monstres, contre une magie inconnue, contre la brume, mais guerre quand même. Une guerre vue de l’intérieur par celles et ceux qui se retrouvent dans la mêlée. Cela donne un récit âpre, haletant, au final surprenant mais tout à fait dans le ton. J’ai été surprise du tournant pris par l’intrigue, tout en étant heureuse de voir que l’auteur se permettait justement ce virage-là.
Alors oui c’est sombre, c’est plein de boue, de sang et d’ichor, de batailles et de guerriers des deux sexes qui se retrouvent plongés dans une guerre infernale (au sens propre), mais c’est fort bien écrit, c’est accrocheur, les personnages ne sont pas unidimensionnels et l’inspiration Renaissance agréable.
Chevauche-Brumes est le premier livre de son auteur et le premier tome d’une duologie prenant place dans le monde fantastique du Bleu Royaume, où la Neuvième compagnie de Légions du Roy est envoyée au secours de la ville de Crevet, entourée d’une étrange Brume de laquelle sortent des monstres.
J’ai aimé cette ambiance proche de la troupe de mousquetaires, qu’on croise finalement assez peu en fantasy, mélangée à de la magie et une certaine conception des armées romaines. J’ai aimé suivre ces bonshommes et j’ai senti avec eux cette menace grandissante de la Brume. Il y a de la magie, des combats, de l’abnégation, des Amazones et des sacrifices.
Il est hyper facile de s’identifier aux personnages qui sont très humains. On pourrait croire qu’ils sont stéréotypés mais j’ai au contraire trouvés qu’ils étaient très bien caractérisés. Ils se soutiennent, ils s’apprécient, ils se détestent parfois et ils comptent les uns sur les autres. J’ai particulièrement aimé le petit Lansade et son amitié avec Jerod mais aussi Saléon qui mène sa troupe du mieux qu’il peut. Il y a une histoire et un background derrière chacun et c’est vraiment chouette d’avoir des personnages qui ne sortent pas de nulle part.
Ce premier tome est ultra dynamique, on enchaîne les péripéties mais sans que cela n’en fasse trop. Le mélange entre les négociations, les rencontres de personnages, la défense de Crevet et les batailles dans la Brume permet de maintenir un bon rythme où on ne s’ennuie jamais mais sans être dans l’overdose Et moi j’ai avalé ce livre en à peine un week-end et j’ai maintenant hâte de lire la suite.
Tout d’abord attiré par son titre original, "Chevauche-Brumes » a su m’emporter dans ce monde sombre et violent, infesté de monstres tous plus dangereux les uns que les autres. Un monde empli de magie, de scènes de guerre et de batailles épiques, que Thibaud Latil-Nicolas nous conte de manière forte agréable, avec le sens du verbe mais sans complications inutiles.
En effet, le texte est clair et concis, accessible aux acharnés comme aux novices de la Fantasy, tout en ayant ce petit plus qui fait qu’une écriture vous emporte et ne vous lâche plu. C’est pour ma part, un des gros points forts de ce roman.
Nous avons également les personnages qui sont intéressants dans leurs psychologie, chacun avec un vrai caractère, que nous les aimions ou pas, on ne peut pas passer au travers en pointant du doigt la construction des personnages car s’ils ont des défauts en tant que personnages, ils n’en ont pas dans leur construction. Un autre genre de personnages est ici très important, le bestiaire, les monstres, ils sont nombreux, ultra violents, dangereux à souhait et originaux, à eux seuls, ils justifieraient l’achat du livre, tout simplement, je n’en dit pas plus pour ne pas vous gâcher la surprise sur cet aspect là.
"Chevauche-Brumes" est une lecture qui m’a passionné, j’ai pris du temps pour le lire afin de bien me plonger dedans (en évitant de lire dans des moments ou je pouvais être déconcentré), et ce fût une bien belle expérience. J’espère sincèrement qu’un autre roman du genre verra le jour, tout droit sorti de l’esprit d’un auteur vraiment prometteur.
J’ai vu passer ce livre sur internet il y a un moment, la couverture m'a de suite plu et j’ai évité les avis pour ne pas me faire de fausse impression lors de ma lecture. La première chose qui m’a frappée dans ma lecture de ce premier tome. C’est l’ambiance qui me rappelle les annales de la compagnie noire. Les personnages ont la même gouaille, la même camaraderie et une relation particulière due aux années de combats. Ce que j’ai apprécié aussi, c’est la façon dont sont montrées les combattantes spéciales qui n’ont rien a envié aux hommes, elles sont fortes, disciplinées et courageuses. Concernant l’histoire, je vous préviens, ne vous attachez à personne car les scènes d’action vont être dures, sanglantes et les pertes nombreuses autant dans les personnages secondaires que principaux. Ce premier tome est dynamique et très violent émotionnellement. C’est une histoire dense et puissante. Il m’a fallu une cinquantaine de pages pour entrer dedans, le temps de m’habituer au style de l’auteur puis, le récit m’a emporté jusqu’à la fin. Pour conclure, j’ai passé un bon moment de lecture. Je n’aurai pas cru aimer autant ce premier tome. Et j’espère arriver à trouver les deux autres tomes car je suis intriguée de ce qui pourrait se passer pour notre compagnie. https://la-bibliotheque-du-labyrinthe...
Lu dans le cadre du PIB [Prix Imaginales des Bibliothécaires] 2020
Un roman que j'ai bien aimé, lu assez vite ! Dans un monde aux frontières colonisées par une brume magique, une compagnie de soldats est envoyé en exploration vers les confins des territoires où la brume semble faire naître des monstres qui ravagent tout. Les soldats doivent découvrir les mécanismes magiques de la brume, qui n'est peut-être pas la puissance maléfique que l'on croit, mais aussi tenir à tout prix la dernière ville avant la brume, assaillie par des monstres. Des belles scènes de combat, des personnages assez divers et pas caricaturaux, un monde magique intéressant ! Seul bémol: je n'ai absolument pas compris pourquoi au début du roman le narrateur changeait. La 3ème personne est majoritairement utilisé mais parfois certains chapitres sont racontés du PDV de Saléon, le commandant de la compagnie, à la 1ère personne. Et ensuite ce procédé est abandonné, tant mieux parce qu'il n'apporte pas grand chose.
Si vous êtes amateurs de romans de fantasy qui démarrent au quart de tour, vous êtes ici servis! Chevauche-brumes vous plonge directement au coeur d’une bataille haletante et son intrigue ne s’apaisera quasiment pas pendant plus de 300 pages tout en conservant pourtant un univers riche et parfaitement accessible qui ne souffre aucunement du rythme soutenu permanent. Ce qui fonctionne parfaitement dans ce roman, et qui nous permet de saisir pleinement l’univers dans lequel on nous embarque, c’est son ambiance. Il est difficile de créer de bonnes batailles à l’écrit en fantasy, de faire en sorte non seulement de maintenir une tension mais aussi de rendre visualisable les évènements parfois chaotiques qui surviennent dans la mêlée. Thibaud Latil-Nicolas [...]
J'avais lu du Jaworski avant d'arriver ici (Janua Vera, Gagner la Guerre, Rois du Monde I et II) que j'avais adoré. Je ne m'attendais pas un si haut niveau, mais quelque chose se rapprochant un peu.
Tout d'abord, ce n'est pas terrible. Mais j'ai trouvé l'écriture plate, d'un style descriptif (même les moments d'action semblaient distants, sans enjeu), faisant souvent le tour d'une trop longue liste de personnages interchangeables pour la plupart, sans aucun vrai motif pour en avoir autant.
L'histoire, malgré une surprise qui aurait pu être intéressante vers la fin, se présente trop linéaire, ressemblant à une liste the tâches à finir plutôt qu'à une histoire que l'on veule finir.
Bref, j'éspérais trouver ici une nouvelle série de bouquins a lire, je ne crois pas que j'aille continuer au delà du premier tome.
Il est vrai que Chevauche-brumes possède quelques défauts comme ses inspirations trop marquées d’auteurs existants, son manque d’originalité (la présence d’une brume très souvent utilisée en SFFF ou d’éléments classiques de la Fantasy comme les mages) et un traitement peu nuancé des personnages féminins. Toutefois, la plume riche de l’auteur et la gouaille des personnages masculins sont les principaux atouts de ce premier roman. Si je ne qualifierai pas ce dernier de « pépite de l’imaginaire », en revanche, je resterai attentive aux prochaines parutions de l’auteur qui travaille apparemment sur une suite.
Une petite parenthèse très courte sur ce livre découvert en audio. Avec une narration, très bien réalisée pour un texte fourmillant de détails.
L’atmosphère reste assez masculine et les éléments du décor plutôt intéressant. Je pense à cette compagnie un peu chevaleresque avec le trouillard, la brute, le truand.. Il y en a d’autres mais voilà c’est un peu la contrée hostile qui va amener une lutte pour la liberté.
Je n’en dis pas plus. Ça manque un peu de personnalité féminine forte et de temps d’actions pour donner le rythme. J’avais l’impression de vivre au ralenti toutes les scènes. Et un peu plus d’introspection des personnages auraient pu être intéressant.
Une version fantastique de Le Brouillard de Stephen King, mais dans un monde médiéval où les mages tirent leurs pouvoirs de sources d'énergie trouvées dans la nature. La brume apporte son lot de monstres et l'équipée de la neuvième compagnie doit contraindre la menace qui plane sur l'ensemble des villes et villages du royaume. Un très bon roman de fantasy militaire où tous les personnages sont très caractéristiques et où l'action est sans discontinuée. Un premier tome d'introduction au monde de Thibaud Latil-Nicolas se poursuivant dans Les flots sombres qui se lit comme une épopée historique ou mythologique. À découvrir.
Considéré comme la valeur sûre de la nouvelle vague en fantasy francophone, Thibaud Latil-Nicolas ne m’a pas émerveillé avec ce premier roman. Les critiques favorables, le comparant même à Pierre Pevel, m’en avait fait attendre beaucoup. Sans être un plantage, "Chevauche-Brumes" n’arrive pas à la cheville de Pevel et ce flot de louanges m’interpelle grandement. Cependant, j’ose croire que les deux tomes suivants de la trilogie gagnent en profondeur et je laisse donc le bénéfice du doute à ce nouvel auteur.
Ce fut une lecture triangle hélas : un début un peu compliqué avec du mal à m'immerger puis un réel plaisir de lecture pour finalement redescendre lentement mais sûrement. C'est très bien écrit, l'ambiance et les relations entre les gaillards sont plaisantes mais même s'il y a beaucoup d'action, il se passe paradoxalement peu de choses... Mieux vaut également être très familier avec le vocabulaire militaire/mercenaire, j'avoue honteusement que c'est surtout ce qui m'a souvent freinée.
Une aventure épique, des personnages attachants et un univers riche. J'ai adorée suivre cette histoire, entre magie, batailles et moments forts. La plume de Thibaud Latil-Nicolas est efficace, elle nous embarque dès les 1eres lignes dans son récit. J'ai envie de retrouver ses personnages dans le tome 2.
Une lecture bien rythmée, avec son lot de péripéties attendues et ses personnages somme toute assez classiques. J'attendais autre chose que ce classicisme. Et surtout une vraie fin. On est face à un début de saga, et rien ne l'indiquait en couverture (et je cherchais vraiment un one-shot).
I'm a sucker for dark fantasy and I had a great time with this book. This is bleak, twisty and I love the creatures. However, the book fails in upholding some of its promises, and does some unnecessary backtracking.
Characters are cool, many emotional moments, but too cliché for its own good. I'll read the others tome but with limited expectations.
Chevauche-Brumes est un premier roman réussi pour moi. Thibaud Latil-Nicolas dépeint une galerie de personnages forts et hauts en couleurs, dans un univers qui les oppose à des monstruosités qui vont changer leurs destins et celui de leur monde à jamais. Il arrive sans peine à mêler séquences de batailles, drames, sentiment d’urgence, humour et camaraderie. J’ai beaucoup aimé, et j’attends la suite de ses écrits ! https://leschroniquesduchroniqueur.wo...