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Maxiplotte

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Maxiplotte : en un seul volume de 400 pages, la quasi intégralite de Dirty Plotte (1990-1998), le comix légendaire de Julie Doucet, le réédition de Ciboire de criss ! et de Monkey & The Living Dead, et de nombreuses bandes dessinées inédites, et plus !

400 pages, Hardcover

Published November 19, 2021

17 people are currently reading
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About the author

Julie Doucet

62 books182 followers
Julie Doucet is a Canadian underground cartoonist and artist, best known for her autobiographical works such as Dirty Plotte and My New York Diary.

Doucet began cartooning in 1987. Her efforts quickly began to attract critical attention, and she won the 1991 Harvey Award for "Best New Talent".
Shortly thereafter, she moved to New York. Although she moved to Seattle the following year, her experiences in New York formed the basis of the critically-acclaimed My New York Diary (1999). She moved from Seattle to Berlin in 1995, before finally returning to Montreal in 1998. Once there, she released the twelfth and final issue of Dirty Plotte before beginning a brief hiatus from comics.
She returned to the field in 2000 with The Madame Paul Affair, a slice-of-life look at contemporary Montreal which was originally serialized in Ici-Montreal, a local alternative weekly. At the same time, she was branching out into more experimental territory, culminating with the 2001 release of Long Time Relationship, a collection of prints and engravings. In 2004, Doucet also published in French an illustrated diary (Journal) chronicling about a year of her life and, in 2006, an autobiography made from a collage of words cut from magazines and newspapers (J comme Je).
In 2007, Doucet published 365 Days, in which she chronicles her life for a year, starting in late 2002.
After a long hiatus, Doucet came back to publication with Time Zone J (2022).

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Community Reviews

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3 (2%)
Displaying 1 - 19 of 19 reviews
Profile Image for Marilyne S. Veilleux.
77 reviews45 followers
July 26, 2022
Comme pour la musique et le cinéma, la littérature et la bd se doivent d’être remises dans le contexte historique de leur publication pour être “évaluée”, je crois. En ce sens, les travaux de Julie Doucet demeurent d’une importance capitale dans l’histoire de la bd au Québec. Pour cette raison, il est clair que c’est un 5/5 pour moi, même si c’est très trash, très violent, vulgaire, envahissant et même un peu traumatisant.
Profile Image for Pierre-Léon.
28 reviews2 followers
March 25, 2022
Bravo Julie pour le Grand Prix d'Angoulême !
Amplement mérité !! Un grand moment pour la bédé québécoise, pour la bédé féministe.
153 reviews3 followers
March 19, 2023
Une anthologie de Julie Doucet qui vaut le détour.

J'ai bien aimé l'ajout de l'entrevue avec Julie Doucet vers la fin du bouquin. Elle reste une artiste assez méconnue du public, car très timide, donc l'entendre réfléchir sur son œuvre ajoute à l'expérience.

L'édition est magnifique, certaines planches sont en même en couleur! Il y a aussi certaines pages de son journal personnel qui nous permet de voir comment le style de cette artiste se déversait partout dans son univers.

Évidemment, j'ai aussi beaucoup aimé le contenu même. Julie Doucet est dotée d'un sens du dramatique et du comique assez unique disons-le.
Profile Image for Annie L.
634 reviews2 followers
March 26, 2022
Je sais qu'il s'agit d'une pionnière dans le domaine et j'ai beaucoup de respect pour elle pour cela. Toutefois, je ne suis définitivement pas le public cible pour ce type d'humour et de dessins. Trop chargé pour moi. Et bien que certains sujets m'ont plu, dans l'ensemble j'ai détesté. J'avais de la difficulté suivre l'auteure dans son imagination.
Profile Image for Gildas.
32 reviews
December 20, 2023
Une découverte à contextualiser dans l'espace (Québec) et dans le temps (90's).
Plus pour les dessins très fournis que pour les différents scénarios même si les histoires décrites ont, elles aussi, un intérêt à être contextualisées notamment sur les aspects féministes (Le monde de la BD est sur cette période très majoritairement masculin).
Profile Image for Ôdrwey Pepin.
130 reviews1 follower
August 22, 2022
Quand Julie Doucet a gagné le prix d'Angoulême, j'ai carrément appris l'existence de son oeuvre ! Les qualificatifs utilisés pour la décrire avaient tout pour m'attirer : un féminisme qui renverse les tabous, un style à la fois autobiographique et onirique, qui touche à l'absurde et au surréalisme... En plein dans mes goûts ! J'ai cherché par où commencer, par quelle porte entrer pour découvrir son oeuvre, mais je me suis vite retrouvée un peu perdue devant son immense production et comme j'étais tellement certaine d'aimer ça, je me suis carrément procuré l'anthologie.

Malheureusement, je n'ai vraiment pas apprécié autant que je le pensais.

Comprenez-moi bien : je reconnais la valeur du travail de Julie Doucet. Elle a participé à changer la façon de faire de la BD et pour son époque en particulier, elle a brisé des tabous en parlant entre autres de menstruations et de sexualité féminine. Elle a contribué, à mon sens, à élargir les possibilités pour les femmes en étant une femme qui fait de l'art provocateur, voire vulgaire sans s'en excuser et je trouve ça incroyable. Je suis très contente de l'avoir lue et que ça « fasse partie de ma culture », comme on dit, et il y a même quelques BD qui m'ont fait rire et que j'ai bien aimées.

Toutefois, dans l'ensemble ça n'a pas trop rejoint ma sensibilité. Les dessins sont extrêmement chargés, c'est difficile à lire et ça m'a dérangée. Aussi, le fait que ce soit caractérisé comme « féministe » m'a fait me questionner. Je m'attendais à du féminisme punk un peu comme le fait Chârogne en musique, mais plus souvent qu'autrement, j'avais l'impression que c'était du trash pour du trash, sans qu'il y ait un message ou une perspective spécifiquement féministe. C'était le cas dans quelques BD, mais certainement pas pour la majorité. D'ailleurs l'entrevue à la fin du livre ne semble pas indiquer une quelconque intention féministe, ni même une intention de s'adresser aux femmes en particulier. Ça me semble donc définitivement s'inscrire dans une histoire féministe, parce que ça brise des tabous surtout pour l'époque où ça a été écrit, mais sans que ça soit « en soi » féministe.

Finalement, le format anthologique ne me semble pas servir l'oeuvre, bien que j'ai apprécié la préface et l'entrevue (contrairement aux extraits de journaux au milieu du livre qui étaient encore plus difficiles à lire que les dessins et n'apportaient pas d'information très pertinente). J'ai trouvé que ça nous obligeait à se rendre compte qu'il y avait beaucoup de répétitions de thèmes à travers les comics, sans nécessairement que le traitement évolue. Je crois que j'aurais plus apprécié à petite dose : et c'est d'ailleurs comme ça que les bandes dessinées ont été pensées et publiées.

Bref, je recommanderais de découvrir Julie Doucet, mais bien que je ne me sente pas plus outillée pour vous dire par où commencer, je conseillerais de ne pas lire Maxiplotte et de plutôt sélectionner un plus petit livre.

TW : il y a un seul personnage racisé (noir) dans le livre et le traitement m'a mise mal à l'aise, le mot en « N » est entre autres utilisé alors que l'autrice est blanche... Je peux comprendre qu'elle n'était pas sensibilisée à l'époque où ça a été écrit (1987), mais il me semble que je l'aurais exclu de l'anthologie (p.29-31 si vous voulez l'éviter).
Profile Image for Stoffia.
437 reviews6 followers
Read
July 22, 2022
Je voulais lire Maxiplotte depuis que Julie Doucet a remporté le Grand Prix de la BD d'Angoulême. Je n'en avais jamais entendu parlé avant et j'arrivais sans attentes.

En gros, Maxiplotte sont des BD québécoises qui sont apparus de façon éparpillées, tant en anglais qu'en français, aux US, en France et au Québec dans des petits fanzines underground. Ils sont réunis ici pour la première fois en français.

Les dessins sont très saturés, en noir et blanc. Il y a bien de la recherche stylistique très d'avant garde qui me font comprendre les comparaisons avec Spiegelman.

Au final, ce sont des petites historiettes autofictives d'entres quelques cases et quelques pages. Beaucoup sont inspirés de rêves de l'autrice.

Il y a beaucoup de vulgarité, de "shock for shock value", très typique des comics des années 90. J'ai envie de dire que la vulgarité n'amène rien à l'œuvre, mais en fait, la vulgarité est le sujet de l'oeuvre. C'est une suite de délires plus vulgaires les uns que les autres. Si c'est votre truc, vous adorerez.

La moitié de l'anthologie parle de menstruations. La préface nous dit que ça en fait une œuvre féministe. J'ignore si c'est suffisant. Si les menstruations sont un sujet tellement tabou que de simplement en parler est féministe. Ou s'il faudrait préférablement avoir aussi... Quelque chose à dire sur le sujet. (Je suis un homme, je suis mal placé pour trancher. Mais je me posais la question en lisant.)

Je me dis que le format anthologie n'est pas la façon idéal de lire des textes qui n'avaient probablement pas pour but d'être réunis.
Profile Image for Maxime Noisette.
93 reviews7 followers
June 29, 2022
J'ai de la difficulté à comprendre le choix du jury du Grand Prix d'Angoulême, surtout depuis que j'ai appris que Pénélope Bagieu et Catherine Meurisse étaient également en liste cette année.
J'ai trouvé que Maxiplotte était une anthologie très répétitive : les mêmes thèmes sont abordés de la même manière, principalement dans le cadre d'un journal des rêves, de manière très brève. Selon moi, les séquences (je n'appellerais même pas ça des histoires tellement il n'y a aucune intrigue) étaient inabouties, pas assez poussées et illustraient une idée unique telle une caricature de journal, mais en plusieurs cases plutôt qu'une seule. J'ai seulement apprécié les rares strips y faisant exception, comme le récit de ses mésaventures au Cégep du Vieux-Montréal.

Je dois admettre que la violence et la sexualité crue de Julie Doucet devaient particulièrement choquer et brasser la cage dans les années 1990 par son côté «trash». J'ai également trouvé très pertinent l'entrevue avec l'autrice publiée en fin de recueil, mais pas les fac-similés dans son journal de bord/agenda insérés pêle-mêle au milieu du livre.
Profile Image for Aurore.
312 reviews4 followers
November 20, 2025
Je ne sais pas trop comment noter ce livre, il est définitivement à part, les dessins sont riches mais je n'ai absolument pas accroché aux blagues, aux histoires et à l'univers hyper trash. Pour certaines planches je n'ai même pas compris s'il y avait une blague ou une histoire.
Le problème aussi de ce volume c'est qu'il regroupe parfois deux planches presque identiques avec la même idée mais légèrement enrichie pour l'une. La redondance n'a pas aidé non plus à ma lecture.

J'ai l'impression que c'est estampillé féministe uniquement parce que Julie Doucet parle de cul. C'était publié dans les années 90 donc à la rigueur dire que c'est trash et novateur pour une femme ok, mais vu les qualificatifs qu'on lui prête, j'ai du passer à côté de pleins de choses. Ce n'est pas du tout fait pour moi.
Profile Image for Félix.
59 reviews1 follower
September 19, 2023
Très content d'avoir (enfin) pu explorer les œuvres de Julie Doucet.... mais bordel que ça fesse par moments.
58 reviews
January 23, 2025
J'ai beaucoup aimé les dessins, certaines histoires de ses rêves assez "trash" sont bien. D'autres m'ont moins intéressées. Cela m'a replongée dans les années 90 et aux US.
Displaying 1 - 19 of 19 reviews

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