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Ni Dieu ni patron ni mari

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« Nous avons décidé de faire entendre notre voix dans le concert social et d'exiger notre part de plaisirs au banquet de la vie. Et comme nous ne voulons dépendre de personne, brandissons nous-mêmes l'étendard rouge et partons au combat... sans dieu ni patron ni mari. » Publié à Buenos Aires en 1896, La Voz de la Mujer est le premier journal anarchiste féministe. Dans ses pages, ses rédactrices proposent de fournir aux femmes prolétaires les outils, théoriques et pratiques, nécessaires à leur émancipation. Partisanes de l'amour libre, elles y expriment leur volonté d'en finir avec toutes formes d'oppressions, qu'elles soient religieuse, capitaliste ou patriarcale. Préface d'Hélène Finet.

96 pages, Paperback

Published October 29, 2021

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Displaying 1 - 9 of 9 reviews
Profile Image for Xt.
76 reviews6 followers
January 23, 2023
Une collection d’articles du premier journal anarchiste argentin. Très enrichissant pour notre histoire commune et qui donne du baume au cœur dans la lutte, notamment sur la nécessité de l’intersectionnalité des luttes. Pas trop convaincu sur le fait que la femme est là pour faire des enfants, même si cela reflétait une réalité, mais tant qu’à faire autant envisager plus loin. Aussi l’homosexualité perçue comme déviance sans que cela ne soit questionné non plus.
Mais lecture pour la libération des compagnonnes importante.
Profile Image for Marieme Muslima.
38 reviews1 follower
December 21, 2025
L'engagement de ces ouvrières contre les disparités sociales entre la classe bourgeoise et celle ouvrière, et de l'exploitation et des abus dont elles sont victimes est remarquable. On replonge dans cette Argentine des anarchistes avec un engagement féministe accru. Premier journal anarchiste féministe, entre ironie, injonction et revendications, elles parlent de leur émancipation, de la remise en cause des statuts sociaux et de l'oppression dont les femmes étaient (sont toujours) victimes aussi bien de par le capitalisme, le clergé et le patriarcat.
Profile Image for Dilek Sayedahmed, PhD.
348 reviews25 followers
July 1, 2025
"Ni Dieu":
Cette partie de la devise remet en question l'autorité divine et la religion organisée, souvent perçue comme un frein à l'émancipation des femmes.

"Ni patron":
Cette formule critique le système capitaliste et l'exploitation économique des travailleurs, particulièrement des femmes, qui sont souvent reléguées à des emplois précaires et sous-payés.

"Ni mari":
Cette partie de la devise dénonce le mariage comme une institution patriarcale qui maintient les femmes dans une position subordonnée, privées d'autonomie et d'indépendance.

La devise "Ni Dieu ni patron ni mari" n'est pas seulement un slogan, mais un appel à l'action pour les femmes, les invitant à s'affranchir de toutes formes d'oppression.

Lasses d'être le jouet de nos infâmes exploiteurs et de nos vils époux, nous avons décidé de faire entendre notre voix et d'exiger notre part de plaisirs au banquet de la vie. Et comme nous ne voulons dépendre de personne, nous avons nous-mêmes brandi l'étendard rouge et sommes parties au combat… sans dieu ni maître.
Profile Image for Moka Aumilieudeslivres.
522 reviews36 followers
May 29, 2025
"Mais nous n'aurons plus peur de vous, nous ne vous admirerons plus, nous n'obéirons plus aveuglément et craintivement à vos ordres car, bientôt, nous vous mépriserons et, si vous nous y obligez, nous vous dirons vos quatre vérités en face. Prenez garde, vous les brutes! Prenez garde, vous les vautours! Si vous voulez être libres, nous avons encore plus de raison de vouloir l'être que vous; car nous sommes doublement esclaves de la société et des hommes."
🔥
"Tenez-le vous pour dit: toute accusation fait sortir les imposteurs de leur tanière. Il y a certes des exceptions, mais elles ne font pas la règle. C'est pourquoi les faux anarchistes se sont sentis offensés et se sont mis à hurler à la lune comme la bête sauvage blessée par le chasseur."
Profile Image for Lele.
42 reviews
December 2, 2025
C'était super intéressant de découvrir quelques publications d'un journal anarchiste-communiste. Je connaissais pas du tout et ça m'a permis d'avoir une idée. C'est assez court et il n'y a pas d'analyse, à part pour la préface. Bon y a certaines idées qui sont un peu conservatrices et qui montrent la mentalité de l'époque mais c'était quand même cool à lire!
39 reviews3 followers
January 5, 2023
Un petit livre court et agréable à lire, je mets un gros 4/5 parce que c'était très bien mais que j'aurai voulu bien plus.

Ça donne a voir le développement de départ du journal La Voz de la Mujer et ses positions face aux réactions (des hommes). Mais ça montre aussi surtout les idées radicales des femmes anarchistes-communistes de la fin du 19e, sans concessions avec les hommes (même les anarchistes) et avec la bourgeoisie (même les femmes). Des féministes révolutionnaires qui exigent leurs droits, en tant que femmes et en tant que travailleuses, et qui n'ont pas l'intention de les discuter.
Profile Image for Juice.
155 reviews1 follower
March 23, 2025
Ça n’a pas forcément très bien vieilli mais ça reste assez inspirant
Je ne suis pas sûr•e que la religion soit anti-anarchiste en soit, peut-être les monothéismes, et encore ; pour le clergé je suis d’accord, surtout à travers l’histoire, il nous a bien prouvé être au contrôle du peuple et des femmes (et des pauvres)
Et RIP les personnes queer pas comprises dans le combat anarchiste
Profile Image for Lily.
24 reviews
October 17, 2025
je trouve que c’est un peu simple ds la manière dont c’est fait psq on parle qd mm du premier journal anar-feministe, si ça avait été une réflexion/analyse plus ouverte ou qui va plus loin ça aurait été intéressant mais à lui seul le livre dit pas grand chose JE TROUVE après peut être c juste moi jss stupide je dis pas ça avec mepris 🤍
ds le contexte ds lequel c’est paru c’est ouf et c’est trop trop bien mais actuellement dcp ça dit rien de nouveau en tt cas ya peu de passages qui m’ont frappés
Et j’aurais bien aimé qu’il y ai une analyse des passages choisis, quelles étaient leurs inspis ect ou mm des focus sur certaines rédactrices. Psq au final je trouve qu’on a une première partie qui apporte pas grand chose de plus que la page Wikipedia puis une suite d’extraits de journaux et poèmes ( qui sont excellents mais ça fait un peu répertoire)
Je sais pas vrmt ce qui me chiffonne psk de manière objective c’est bien mais je reste un peu sur ma fin genre j’ai pas gamberge devant les textes en mode mhm
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