Ce roman raconte l'invasion japonaise dans la province de Sarawak à travers le destin de villageois hauts en couleur, chasseurs et fumeurs d'opium, qui résistent à l'envahisseur : Kwan A-hung, qui a perdu ses deux bras, Guan la face rouge, le vieux chasseur tatoué Daddy Chou, Plat-Pif, Emily, une orpheline anglaise, la sorcière Mapopo, Tortue Molle, Tsing le Biscornu et Lolo Brioche.
Imaginez un tableau du Douanier Rousseau. Puis une invasion japonaise qui vient slasher dedans à coup de Katana.
Du réalisme magique, des contes et légendes de Bornéo, un groupe d'enfants avec des masques de Yokai qui bombardent les toits de tôle. Et l'horreur qui débarque. Avec un grand H.
Très violent, une plume fabuleuse. Peut-être un peu long.
PS: j'ai compté au moins 60 fois le mot "urine" dans le roman. Si on ajoute les autres synonymes, on doit dépasser le 100. Disons que ça de l'importance dans le récit!
Livre remarquable. Parle de la guerre contre les japonais à Bornéo. Le climat tant physique que psychologique est pesant. Il est parfois un peu difficile de comprendre ce qui est de la réalité et ce qui ressort du rêve opiomane mais c’est splendide.
Dans cette fresque historique fictionnelle mais réaliste concernant les années 1920 jusqu'à 1952, Zhang Guixing relate l'histoire des habitants du village de Krokop sur l'île de Bornéo, également appelé le Bouk aux Sangliers. Les habitants sont en grande majorité d'origine chinoise.
L'arrivée des japonais à la fin des années 1930 (lors du conflit sino-japonais pendant lequel certains personnages ont lutté clandestinement) puis pendant la seconde Guerre mondiale, et notamment leur cruauté, est l'un des grands axes du récit. Le roman relate également la mode de vie sur Bornéo. Au début de certains chapitres, on trouve quelques paragraphes explicatifs le détaillant.
Pour la faire simple, chaque chapitre détaille (parfois très longuement) une anecdote concernant la vie du village, allant de la chasse aux sangliers, la consommation d'opium, aux amours des uns et des autres et en passant jusqu'à la survie pendant l'occupation japonaise.
Attention, certains passages sont violents. TW : meurtres, viols, violences sexuelles, violences envers les animaux, violences envers les enfants.
J'ai vraiment apprécié la lecture de ce roman bien que les fréquents retours dans le passé et les délires des opiomanes la rendent parfois difficile à suivre.
Un merveilleux livre. Un peu difficile à suivre au début, mais une fois que l'on commence à suivre l'histoire, il est fascinant. Les descriptions de la vie du village, des gens, de la faune et de la flore, qui se sont installées sur un village éloigné de l'île de Bornéo pendant les périodes entre les années 1920 et 1940, étaient si réalistes. Mes parents et mes grands-parents vivaient sur une île comme celle-là, à environ 600 km a l’ouest de l'océan, à la même période. Je suis né quelques décennies plus tard et je n'y ai vécu que quelques années. Mais à l'exception des massacres des villageois par les soldats japonais, toutes les descriptions dans le livre étaient si réelles et familières (les sangliers, l’opium, les surnoms, la vie quotidienne) basées sur ma petite expérience d'enfant et les histoires racontées par mon père.
Le livre est écrit de manière poétique. Les détails étaient très beaux. Cependant, c'est une histoire pleine de difficultés, détresses, et de cruautés. C'était déchirant. L'écrivain était assez cruel avec le destin de chaque personnage. Il y a eu les surprises après les surprises jusqu’à la dernière page.
J’étais partie pour un 2/5 au vu du sort réservé aux femmes (et surtout aux jeunes filles 🤬) dans ce roman et à la faune mais on se rend compte que les hommes paient pour les maux qu’ils causent ! Je peux comprendre qu’on puisse détester ce roman ! Une écriture trop tendancieuse, ça épuise donc plutôt un 3,5.
Une course à travers la jungle et l’histoire et les fantômes et les hallucinations et les sons et… Une expérience de lecture comme je n’en ai jamais eu jusqu’alors. Très exigeante aussi, il faut accepter de ne pas saisir tous les personnages, les noms d’arbres, d’oiseaux ou de singes mais tout se tient et gagne en cohérence à la fin.
Entre la densité de la langue et les sauts dans le temps non explicites, j'ai cru que j'abandonnerais en cours de route ! Finalement une fois qu'on accepte de se laisser porter, le roman est intense, poétique et violent et on aimerait qu'on ne s'arrête plus.
I tried to like this book but I failed. I cannot follow the story after I read a couple of chapters. I dislike Mr. Zhang’s style. But this is just my option.
Walking into the novel — two days in Miri. Met the Miri River (called the Zhuba River in the book), hiked up Canada Hill, wandered through the rainforest, and even came across traditional stilt houses. ⋯⋯
Abandon. Je n'arrive pas à m'intéresser à l'histoire, les personnages féminins sont tous plus caricaturaux les uns que les autres et rien ne semble mener nulle part. J'ai embrayé sur d'autres livres et carrément oublié que je l'avais commencé avant que Goodreads ne me rappelle sont existence.