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Ces orages-là

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C'est une maison petite et laide. Pourtant en y entrant, Clémence n'a vu que le jardin, sa profusion minuscule, un mouchoir de poche grand comme le monde. Au fond, un bassin de pierre, dans lequel nagent quatre poissons rouges et demi.
Quatre et demi, parce que le cinquième est à moitié mangé. Boursouflé, abîmé, meurtri : mais guéri. Clémence l'a regardé un long moment.
C'est un jardin où même mutilé, on peut vivre.
Clémence s'y est installée. Elle a tout abandonné derrière elle en espérant ne pas laisser de traces. Elle voudrait dresser un mur invisible entre elle et celui qu'elle a quitté, celui auquel elle échappe. Mais il est là tout le temps. Thomas. Et ses orages. Clémence n'est pas partie, elle s'est enfuie. Un écrivain qui ne lâche jamais sa proie, et sa proie, c’est le lecteur. Laurence Caracalla, Le Figaro littéraire . Un texte foudroyant d’intensité et d’émotion. Bernard Lehut, RTL . Un hymne à la résistance. Amélie Cordonnier, Femme actuelle .

240 pages, Mass Market Paperback

First published January 6, 2021

7 people are currently reading
138 people want to read

About the author

Sandrine Collette

20 books98 followers
Sandrine Collette was born in Paris in 1970. She divides her time between Nanterre, where she teaches philosophy and literature, and Burgundy, where she has a horse stud farm. She is the author of numerous novels. Nothing but Dust, winner of the Landerneau Prize for crime fiction, was her English-language debut.

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47 (16%)
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118 (40%)
3 stars
92 (31%)
2 stars
29 (9%)
1 star
7 (2%)
Displaying 1 - 30 of 42 reviews
Profile Image for m ✨.
241 reviews18 followers
June 28, 2025
c'était intense, j'ai bien cru qu'on s'en sortirais pas



« Dans la beauté, il y a de la force ; dans la force, il y a de la violence. »
Profile Image for Aude Bouquine Lagandre.
725 reviews216 followers
January 11, 2021
Sandrine Collette est certainement l’auteur qui, par la force de son écriture, me fait ressentir le plus d’émotions, souvent contradictoires, puisqu’elle n’évolue pas dans un monde manichéen. Rien n’est jamais tout noir ou tout blanc. À moi, elle apprend le sens des nuances, la faculté d’appréhender les choses sous des angles différents en pondérant les émotions en fonction du vécu. « Les larmes noires sur la terre » est sans doute le roman qui m’a permis d’apprécier et de comprendre l’écriture de Sandrine ; la façon qu’elle a de vous tirailler, de déclencher la compassion sans verser dans le pathos, de plonger tête baissée dans son univers. Dans « Juste après la vague » paru en 2018, elle aborde une thématique singulière : l’incident climatique qui jaillira sur le destin de toute une famille et bouleversera à jamais son équilibre. Idée qu’elle poursuit en 2020 avec « Et toujours les forêts » où le monde brûle et s’écroule autour de Corentin. Place à la fin du monde, à la nécessité de survivre et à la solitude qui emprisonne l’âme de son personnage principal.

Dans « Ces orages-là », Clémence, héroïne du roman est en exil volontaire. Elle a choisi l’éloignement pour survivre, la quarantaine impérative, l’autoréclusion indispensable. Elle se cache, plus qu’elle ne vit en trouvant asile dans une petite maison fissurée… comme elle… une maison à son image, des murs qui tiennent on se sait comment, et dont le jardin sauvage est indompté. Le lieu où atterrit Clémence est à son image : instable et bancal. Car Clémence a fui, avec l’énergie du désespoir, son compagnon Thomas et par là, s’est soustraite à une relation sous emprise protéiforme. « la sensation dérangeante d’être en danger en même temps qu’à la bonne place, exactement. » Chez Sandrine Collette, je vous le disais plus haut, les choses ne sont jamais toutes blanches ou toutes noires, et c’est au gré des pages que le lecteur s’infiltre dans le labyrinthe des émotions de Clémence : partir, rester, revenir, fuir, et qu’avec elle, il chemine vers la reconstruction de son âme, la mise en ordre de son jardin secret, le colmatage des parois internes démolies. Il suit surtout ses déambulations psychologiques, ses velléités de faire marche arrière, son cheminement personnel qui la fait passer de l’état de victime à l’état de rescapée, ses incertitudes, ses peurs, les étapes de son deuil personnel : le déni parfois, la colère dans la narration de son passé, la dépression accompagnée de la tristesse inhérente à la décision prise, l’acceptation du bien-fondé de son choix. Au rythme de la vie qui renaît, de nouveaux personnages qui croisent sa route, d’autres émotions naissent, d’autres étapes sont franchies, d’autres idées germent. Tout doucement, la torpeur s’en va, les effets d’une longue anesthésie s’estompent, les muscles se remettent à fonctionner et avec eux les idées.

Sandrine Collette démontre ici sa finesse dans l’approche psychologique de Clémence, mais pas seulement. Un autre personnage arrive à pas feutrés pour prendre une place énorme et contribuer, de façon bien involontaire, à une quête. Car rien n’est laissé au hasard. La vie est remplie de hasards qui se télescopent, de planètes qui s’alignent, d’opportunités qui se créent. À titre d’exemple, j’évoquerais simplement le choix des prénoms qui est tout sauf anodin. Le prénom Clémence vient du latin qui veut dire douceur et indulgence. Elle était en couple avec Thomas, qui en araméen veut dire jumeau. Ceci explique sans doute l’intensité de leur relation…La meilleure amie de Clémence s’appelle Manon, prénom dérivé de Myriam en hébreu, la voyante, celle capable de prédire les destinées. Le voisin, qui devient un personnage clé porte le prénom d’un ange, Gabriel. Il est le messager de dieu, un prénom dont la contraction est force et Dieu, celui qui affirme « Je suis certain que je peux vous aider. » Gabriel sait « (…) elle est au bout. À bout. En miettes. Elle a beau ramasser les morceaux, donner l’illusion, il la voit comme un vitrage feuilleté qu’on aurait essayé de briser : debout — avec mille fissures en étoiles à l’intérieur. »

« Ces orages-là » est un roman noir très psychologique dont l’approche spirituelle, la quête de soi se fait toute en finesse, exercice de haute voltige parfaitement maîtrisé. On se laisse embarquer sur un chemin, totalement happés par ce qui est écrit, ce qui est suggéré et ce qui se lit entre les lignes, plus important encore que ce qui est vraiment énoncé. L’utilisation des traits d’union suggère plus qu’il ne dit véritablement, mais c’est cet effet de style qui donne au récit une force impressionnante. La virtuosité de son maniement permet, dans une même phrase, d’expliciter la complexité et l’ambiguïté des émotions, tout et son inverse, le moral et l’amoral. Il est beaucoup question de pardon dans ce texte. Le pardon est-il un cadeau que l’on se fait à soi-même ou un cadeau que l’on « offre » à l’autre ? « Quand vous serez grande et forte, alors, vous pourrez pardonner. Quand on peut pardonner, on peut guérir. (…) En vérité tout son être se braque en silence. En elle, il n’y a pas de pardon, il y a la colère. Devenir grande et forte, dans la tête de Clémence, ce n’est pas fait pour pardonner : c’est pour cogner. C’est pour gagner. Et pardonner ah là là, excusez-moi, mais — ce n’est pas gagner, car c’est se soumettre à l’humiliation qui ne s’arrête pas, consentir à sa propre faiblesse, c’est se laisser pisser dessus. » À travers la quête de sérénité de Clémence, ses doutes, ses trois pas en avant et ses deux pas en arrière, Sandrine Collette évoque avec brio le vécu d’une victime, mais aussi les reproches qu’elle peut se faire, l’ambivalence de ses émotions, ses doutes, la distanciation à laquelle elle doit parvenir en faisant fi de ses émotions, les mensonges qu’elle s’invente mis en parallèle avec les réalités bien factuelles. Ce poison qui dévore les entrailles de Clémence, oscillant entre l’oubli et la colère, la volonté d’avancer, mais aussi sa fièvre passagère de haine est le symbole de toute victime qui doit se placer en face d’elle-même pour guérir. « Maintenant, il est à la fois sa hantise et la seule chose vivant en elle, quand tout le reste est anesthésié. » Ressentir, même si c’est de la haine et de la colère, du ressentiment, c’est être encore un peu vivant, ne pas être tout à fait mort, respirer encore un peu…

« Ces orages-là » risque de surprendre le lectorat fidèle de Sandrine Collette. C’est un texte à part, avec un dénouement à part auquel elle ne nous avait pas habitués. Elle démontre jusqu’où peut aller l’instinct de survie par le truchement d’étapes ou de paroles inexorables, comment il devient viscéral de prendre un chemin plutôt qu’un autre, à quel point les blessures ancrées au plus profond de la chair peuvent prendre toute la place. La relation Clémence-Gabriel, porteuse d’espoirs, car fondée sur l’honnêteté et la vérité de l’Autre peut évoluer très différemment de ce que le lecteur s’était imaginé, car sous la plume de Sandrine les démons rôdent parfois, les instincts se réveillent, et les destins s’accomplissent. Le roman refermé, il reste le cheminement intérieur de Clémence, un choix, une démarche intime, une conception personnelle de la liberté.

Encore une fois, l’émotion a été au rendez-vous, portée par cette plume inimitable et singulière, précise et acérée. Et toujours cette appréhension que le pire déambule en attendant sa proie…
Profile Image for Aude.
1,071 reviews365 followers
March 27, 2021

C’est un roman intime qui nous plonge tête première dans les ravages causés par une relation toxique. La solitude, la peur, la faible estime et les traumatismes sont bien démontrés au travers le personnage de Clémence. Dans toute cette noirceur, on voit aussi la lumière qui se frais un chemin. La remontée, le travail sur soi qui donne des résultats positifs.

On ne peut rester indifférent aux horreurs que Thomas lui a fait vivre.

La fin m’a surprise. Je ne m’y attendais pas du tout. On voit une toute autre facette de Clémence. J’ai bien aimé.

« Clémence, on était heureux tous les deux. Clémence, il faut que tu reviennes. Je vais changer tu sais — elle savait : deux ou trois jours, parfois une semaine d’une parenthèse magique pour lui faire croire qu’il était redevenu comme avant. Et puis il recommençait. »
343 reviews11 followers
April 20, 2021
La frêle et timide Clémence vient de s'extirper d'une relation toxique avec Thomas. Thomas, qui avait instauré avec elle un jeu nocturne pervers, sadique, faisant d'elle sa chose, son jouet. Clémence s'est enfuie, échappée tel un animal blessé. Boulangère, elle a retrouvé un emploi, une petite maison, un jardinet avec un bassin trouble où nagent quelques poissons rouges.
Fragile, désespérément seule, elle tente d'oublier, de se reconstruire, de dompter sa peur, mais ses démons la hantent. Thomas la terrorise et l'attire comme un aimant... Saura-t-elle rester tapie dans le refuge où elle a fui loin de lui ? Et lui, pourra-t-il la retrouver ? Car il la cherche, c'est sûr... Manon le lui a dit... Ce texte est une course effrénée vers la reconstruction d'une femme détruite par la folie d'un homme. Mais comment trouver la force de se relever, de "faire du beau avec du grave" ? Un roman violent, surprenant... jusqu'à la dernière page !
Profile Image for Aurélie Marquis.
13 reviews1 follower
May 13, 2022
Un livre fort. Le lecteur est plongé dans la tête d'une jeune femme traumatisée par trois années de relation toxique, et suit ses fragilités, ses peurs et sa reconstruction. L'écriture de Collette est puissante, incisive. A lire.
Profile Image for Manu.
85 reviews1 follower
February 18, 2025
4,5
Encore une fois, on retient son souffle jusqu'au bout
Profile Image for Zeineb SmaOui.
561 reviews12 followers
June 3, 2023
Un roman noir diaboliquement captivant.
C’est l’histoire de Clémence, une jeune femme à la silhouette anorexique qui, après trois ans d’une relation toxique avec Thomas, a trouvé la force de s’enfuir. Mais voilà, elle n’est pas partie bien loin avec ses plantes vertes et son vélo. Elle a trouvé une petite maison limite insalubre pour s’y réfugier et travaille dans une nouvelle boulangerie. Mais la peur l’accompagne tout le temps, celle que Thomas la retrouve. Car elle le sait, il n’abandonnera jamais.

Sandrine Collette dresse le portrait d’une jeune femme détruite et terrorisée qui tente de se libérer de l’emprise que son prédateur exerce encore sur elle car s’enfuir était juste un premier pas qui ne l’a nullement libérée. Le pervers manipulateur isole sa proie pour la rendre dépendante. Et le récit nous montre la façon diabolique dont Thomas y est parvenu.

Les mots sont justes et percutants, et la terreur de Clémence transpire à chaque ligne. Celle de ne plus exister pour personne, celle de manquer de volonté pour ne pas sombrer à nouveau si Thomas la retrouve. Elle oscille entre vivre ou en finir et nous entraîne dans une spirale psychologique infernale faite de doutes, d’espoir et de terreur. J’ai eu l’impression de lire en apnée, de me demander à chaque page ce qui allait se passer, en remerciant Gabriel d’entrer dans l’histoire pour jeter un peu de lumière sur cette histoire bien trop sombre.
Quant au fin mot de l’histoire, il est surprenant.
327 reviews
May 16, 2021
Clémence est une jeune femme discrète et très craintive. Tout dans son regard et son attitude laisse penser qu’elle cherche à être transparente aux yeux des autres. Elle vient juste de repartir à zéro. Grâce à son nouvel emploi de boulangère, elle se laisse peu à peu approcher de son collègue Florent, elle s’attache à certains clients dont Mme Porte qui parait si seule. Et puis, derrière la haie de son petit jardin foisonnant, elle écoute, elle cherche à entrer en contact avec Gabriel, ce vieil homme qui la rassure par ses manies. Que s’est-il donc passé pour qu’elle doive tout quitter ? Pourquoi est-elle si seule et effarée dès qu’elle sent qu’on l’approche ? Et si celui qu’elle fuit réapparaissait … aurait-elle la force de dire non ?
Un roman psychologique sur l’emprise : Sandrine Colette y décrit la logique du manipulateur - un peu prédateur-, Clémence est l’incarnation des dégâts psychologiques laissés par cet homme qui a su la séduire pour mieux avoir la main sur elle. L’auteure sait trouver les mots justes pour dire la perte totale de confiance en soi, l’effroi noué au creux de l’estomac et la solitude de Clémence. La couverture intrigante suggère habilement son parcours psychologique : que cachent ces eaux troubles, « ces orages-là » ? Pas de suspense à proprement parler dans ce roman mais une fin digne d’un thriller !
Profile Image for Mathilde.
758 reviews171 followers
June 16, 2021
La base de l'histoire est intéressante, mais je m'attendais à ce que l'on parte dans un thriller psychologique, alors que nous suivons plutôt une reconstitution. J'ai été perdue par les trop nombreuses descriptions de sentiments, c'est long, elle tourne autour pour dire plusieurs fois la même chose. Cela a été le gros point faible du récit pour moi. C'est dommage car de ce fait le thème est un peu survolé et on aurait pu au contraire avoir un texte plus profond.

Pour l'audiolivre, j'ai trouvé la lectrice très bien pour cette histoire, on la sent sensible, un ton agréable et correspondant au personnage.
Profile Image for Sonia Pupier Goetz.
848 reviews35 followers
February 5, 2021
Une lecture mi-figue, mi-raisin…

J’avais remarqué ce livre à la couverture magnifique sur les réseaux. Mais bien évidemment, je suis passée à autre chose, jusqu’à ce que ma collègue me dise qu’elle allait l’attaquer. Voilà l’occasion parfaite de faire une lecture commune et de découvrir (enfin) la plume de Sandrine.

Le prologue glace le sang. J’ai eu une pensée pour ma collègue, pas spécialement adepte des romans qui cabossent ; je me suis dit que si le reste du récit était du même acabit, la lecture commune allait bien vite péricliter. Et puis non. Ouf !

Clémence, la trentaine, repart de zéro. Elle s’est enfuie de la relation toxique qu’elle vivait avec Thomas, son ex. Installée depuis trois ans avec lui elle l’a quittée du jour au lendemain, en secret, démissionnant de son emploi, emménageant dans une petite maison aussi cabossée qu’elle. Car Clémence a vécu ces années avec Thomas comme une guerre, de laquelle il faut sortir, se reconstruire. Sans oublier que Thomas l’a isolée de sa famille, de ses amis.

Comme dans toute relation toxique où l’autre a une emprise forte, Clémence est percluse de remords d’être partie. Et surtout, elle se retrouve seule. Elle doute, elle se questionne, la solitude est-elle mieux ? Clémence a une estime de soi proche de zéro, une tendance à la négativité, un manque d’énergie, des problèmes de sommeil, une anxiété décuplée. L’impact de cette relation sur sa vie est dévastateur.

J’ai vécu moi aussi une relation toxique par le passé. Du coup, au début, je me suis sentie proche de Clémence. Et plus j’avançais dans ma lecture, et moins je me suis identifiée à elle. Car mon ressenti sur le personnage de Clémence est double : autant je l’ai admiré d’avoir réussi à partir, j’ai compatis sur les traumatismes de son enfance, ce qui n’arrangeait rien, autant j’ai eu envie de la secouer comme un prunier à certains moments, là où elle était sur le point de craquer. Je ne comprenais pas où l’auteure voulait nous emmener. Le côté psychologique de Clémence aurait pu être un peu plus détaillé, afin que le lecteur saisisse bien le fait qu’il soit tout à fait normal de ne pas maîtriser ses comportements, suite au traumatisme subit. Le lecteur n’a pas forcément quelques bases en psycho…La thématique avait pourtant de quoi séduire.

Le rythme s’est avéré trop lent pour moi, avec le recul, on ne peut que constater qu’il ne se passe pas grand chose. Pourtant, la plume de Sandrine est vive, ciselée, elle claque, les phrases sont courtes, tout ces ingrédients auraient du imposer un rythme plus rapide.

Et puis, à la fin, les pièces du puzzle se sont imbriquées les unes dans les autres, et j’ai refermé ce livre en comprenant (enfin, et un peu tard) où l’auteure voulait nous emmener.

Une lecture en demi-teinte, pas hyper convaincue, mais cela n’est que mon avis personnel. Si vous avez envie de lire « Ces orages-là » allez-y ! Pour ma part, je lirai d’autres romans de Sandrine, pour vérifier si c’est sa manière d’écrire qui ne me convient pas où si c’était juste cette histoire.

« Sauve-toi, tu sais que c’est la seule issue. Avant qu’il ne soit trop tard. Et il était déjà trop tard. »

#cesorageslà #SandrineCollette #JCLattès
Profile Image for Lili Aurelie.
424 reviews9 followers
March 7, 2023
Moi qui avais tant aimé l’écriture de Sandrine Colette sur les autres romans que j’ai pu lire, ici, je l’ai trouvé rébarbative, pleurnicharde et profondément ennuyeuse.
Profile Image for Entre Quatre Yeux .
29 reviews
September 5, 2024
Ces orages-là, de Sandrine Collette aux @editionsjclattes ,c'est le portrait d'une jeune femme, Clémence, qui essaie de se reconstruire à la suite d'une relation toxique avec Thomas, prédateur et pervers manipulateur.
Son truc? Obliger Clémence à courir en culotte blanche dans la forêt. Et comme au jeu du chat et de la souris, s'il la retrouve avant le délai imparti, elle est morte.

L'intrigue du livre est basée sur la dernière "course", sur ce qui s'est passé et qui a poussé Clémence à fuir Thomas.
Pourtant au début, tout était idéal, parfait ! Peut-être trop !

Sandrine Collette pose dans ce livre, la question de comment se libérer de l'emprise d'une relation toxique.

Depuis qu'elle a quitté Thomas, Clémence est meurtrie, perdue, avec une tendance à se laisser porter du côté de la mort. Elle se sent transparente voire invisible.
Avec Gabriel, son voisin quinqua malmené par la vie, et son collègue de travail Flo, elle va essayer de devenir "grande et forte".
Elle vit malgré tout avec la peur au ventre que Thomas la retrouve : elle sait très bien qu'elle ne pourra pas résister. Elle l'a dans la peau et un besoin presque animal d'être dans ses bras.

L'auteure nous livre un roman psychologique et introspectif poignant. L'atmosphère est inconfortable.

J'ai eu peur, j'ai retenu mon souffle quand elle courait dans la forêt. L'auteure m'a fait frissonner quand elle évoque le face à face inévitable entre le chasseur et sa proie.

Au prix d'efforts et de volonté, Clémence entamera une lente remontée et retrouvera une certaine estime de soi.

A la fin du roman, c'est une Clémence apaisée qui paraît, mais un détail a attiré mon attention dans le petit bassin du petit jardin où nagent quatre poissons et demi !

Ce roman m'a permis de comprendre le mécanisme psychologique de ces femmes emprisonnées dans les griffes de compagnons pervers narcissiques et manipulateurs, et de mieux appréhender le fait qu'elles y retournent, au péril de leurs vies.
Profile Image for VibrationLitteraire.
291 reviews49 followers
March 3, 2021
☆ Dans ce roman, Sandrine Collette nous montre toute l'horreur vécue par une femme maltraitée. Pas de bleus, pas de preuves, mais une portée psychologique traumatique importante. On sombre dans l'enfer aux côtés de Clémence qui va réussir, après 3 ans, à faire un premier pas pour en sortir. Un premier pas avant des milliers d'autres.⁠

♡ J'ai bien aimé l'histoire et le traitement du traumatisme. J'ai apprécié que l'auteure ne pose pas de diagnostic sur le personnage principal masculin et laisse planer certains doutes. Clémence se retrouve alors dans une relation avec une personnalité perverse bien marquée, mais elle n'est pas exempte de tout trouble non plus. Et j'ai apprécié cette dimension. Evidemment, elle est victime avant tout, mais elle est aussi tant d'autres choses. On nous montre à quel point partir n'est que le premier pas, et ne pas revenir est un combat quotidien... tout comme tellement d'autres choses.⁠

☆ J'ai beaucoup apprécié la plume de l'auteure. Mécanique, presque hachée parfois, tout comme la pensée de Clémence. Le récit est dur et porté par une plume qui sait augmenter la tension. On ne peut ressortir indemne de ce genre de lecture.⁠

♡ Un roman dur aux scènes parfois choquantes porté par une belle plume qui sait être fluide et hachée à la fois en fonction des situations et des personnages. Un personnage principal qui interroge, qui questionne jusqu'au bout, surtout au bout d'ailleurs. Clémence n'est pas exempt de tout trouble et m'a beaucoup posé question à la fin qui va trop loin trop tard pour être réellement une défense impulsive. Ces orages-là, c'est aussi et surtout finalement une histoire de monstres.⁠
D'ailleurs, mon personnage préféré reste Gabriel, prévenant et lucide, il est déterminant.⁠
En bref, un roman à découvrir si le sujet vous intéresse !
Profile Image for Floriane.
56 reviews
May 20, 2024
Une histoire violente et sombre, qui m’a prise au corps et au cœur.

Après trois années de relation toxique, Clémence décide de fuir son compagnon et tente de se reconstruire, mais comment recommencer à vivre quand la peur se profile aussi bien à chaque coin de rue, qu’au bout du jardin ? Tout au long du roman, ses doutes, ses questionnements et sa fragilité sont tour à tour finement disséqués. L’atmosphère est pesante, car la crainte de Thomas et de sa perversité ne la quitte jamais vraiment.

Clémence lutte pour se défaire de son emprise, de la douleur qui l’assaille à chaque instant et de son désir malsain de retourner vers celui qui, malgré les humiliations et la terreur, la faisait se sentir vivante. Alors la colère bouillonne au fond de sa chair. Une colère tournée aussi bien vers Thomas que vers elle-même. Pour ne pas sombrer, Clémence se raccroche à ce qu’elle peut : les poissons dans le bassin au fond du jardin, Flo, son collègue de la boulangerie, et Gabriel, le vieux voisin qui l’intrigue et qui pourrait peut-être bien l’aider à s’extirper de la détresse dans laquelle elle se noie…

Par une écriture poignante, Sandrine Colette nous délivre un roman psychologique saisissant et oppressant, tout en décrivant avec justesse la noirceur et la vulnérabilité de l’âme humaine.
Profile Image for Mylène.
39 reviews
March 28, 2021
J'ai beaucoup aimé. Un roman doux, subtil et touchant. Je me suis parfaitement mise à la place de Clémence. C'est comme si j'étais dans sa tête. Voici un extrait qui m'a frappée et qui résume bien le sentiment d'être coincé dans une relation toxique avec un manipulateur :

"Et pourtant ce qu'il lui a fait à elle, est-ce que quelqu'un s'est demandé si c'était normal ? S'il avait le droit ? Et qui aurait pu croire Clémence - dans ces années de terreur, il n'y a jamais eu de blessures, de sang ou d'hématomes, ni de lésions, ni de marques, il n'y a jamais eu rien de visible. Tout s'est fait à l'intérieur, et cela, on ne peut pas le montrer, on ne peut pas porter plainte, on ne peut pas le prouver devant un tribunal. Une sorte de crime parfait. Après, c'est parole contre parole. Et encore une fois, qui la croirait, Clémence, avec ses traits creusés et son regard perdu, ses incohérences lorsque la peur est trop grande, qui parierait sur elle, quand en face il y a Thomas, si beau, si brillant, si adorable ? Thomas qui prend toute la place, tout l'oxygène - tout l'amour.
Elle est grande, Clémence. Elle n'avait qu'à partir.
Elle est partie."

PP. 189-190
Profile Image for Anne Trigaux.
16 reviews2 followers
December 14, 2024
3.5. Clémence sort détruite de sa relation toxique avec Thomas. Un jour elle a le courage de fuir mais se reconstruire se révèle difficile car elle n'a plus personne. La tentation de revenir en arrière est parfois grande. Elle rencontre alors son vieux voisin Gabriel qui fait face à ses propres démons et est bien décidé à l'aider.
Un livre qui se lit très facilement. Style fluide de Sandrine Collette. Les personnages sont attachants. Certains éléments sont cependant parfois un peu trop "convenus" (l'amitié improbable entre Clémence et Gabriel). Mais au final une fin feel good et un peu de croquant qui font du bien.
This entire review has been hidden because of spoilers.
Profile Image for ALEXANDRE NEDELEC.
74 reviews
January 29, 2021
Le prologue donne le ton avec l'angoisse qui naît de la traque et d'une tentative désespérée de fuite... L'atmosphère est anxiogène, presque aussi pesante que celle d'histoires de la nuit de Mauvignier. Mais Sandrine Colette dresse aussi un beau portrait de femme, avec ses fragilités, ses doutes et ses efforts pour tenter de se reconstruire. C'est aussi très prenant avec un côté thriller qui réserve son lot de surprises. Indéniablement, une des belles réussites de cette rentrée de janvier 2021.
Profile Image for Sabine.
68 reviews
October 25, 2024
Vous vous en doutez, il s'agit d’un roman sur l’emprise essentiellement psychologique mais aussi sur la reconstruction.
Ce fût une lecture bouleversante, l’autrice a vraiment eût ce pouvoir de m’emmener au cœur de l’histoire.

La cicatrisation est un long chemin sinueux pour toutes femmes et hommes (oui cela existe) lorsque l’on peut en réchapper.
Profile Image for Magali Anceau.
121 reviews1 follower
November 28, 2024
J’en suis qu’à la moitié et j’arrête, trop plombant

C’est redondant. J’avance en ayant l’impression de lire les mêmes pages que les précédentes et je ne parviens pas à m’attacher au personnage.

Bref je n’ai pas envie de continuer ce récit qui ne m’apporte aucun plaisir

Mais je continue d’aimer cette autrice malgré tout !
88 reviews
October 9, 2021
Excellent livre tout en nuances, en douceurs, en suspense pour traiter d'un sujet lourd de conséquences pour des millions de femmes. Adoré la fin. Adoré les personnages dont le voisin. Adoré le chat et les poissons.🙂
Profile Image for Elvina.
31 reviews
October 9, 2021
Formidable plongée dans la tête d'une rescapée. On ne sort pas indemne d'une relation abusive et ceci en est la preuve. On remonte la pente petit à petit avec le personnage. Attention par contre : lecture éprouvante.
Profile Image for Pauline Borel.
27 reviews4 followers
October 22, 2021
Un peu déçue. Je n'ai pas adhéré au style d'écriture de l'auteur, avec ces phrases qui se veulent tranchantes mais qui sont finalement un peu décousues. L'ensemble se veut un peu répétitif, on tourne en rond et on en vient à être un peu "saoulé " par le personnage de Clémence.
Profile Image for Pauline.
87 reviews
March 18, 2022
Ce roman prend aux tripes, la façon d'écrire de l'auteur donne l'impression d'avoir le souffle coupé.
L'histoire est super interessante : c'est une jeune femme qui se libère d'une relation toxique et on suit son chemin de guérison, de vengeance...
Profile Image for Jo.
1,215 reviews223 followers
August 17, 2022
Une lecture qui me laisse dubitatif.

J’ai adoré l’écriture et l’atmosphère étouffante mais j’ai eu du mal à m’attacher à l’héroïne.

Puis surtout : la fin ??? Je la trouve complètement déconnante et tellement incohérente qu’elle en devient grotesque.

Un roman "noir" un peu loupé à mes yeux.
Profile Image for Isabelle.
1,259 reviews16 followers
November 28, 2022
Fort, puissant, grave, profond et surtout intime. Une hauteur qui vous gagne en intimité et dans l'intimité, ça ne se voit pas tous les quatre matins ! Une majesté. Le combat contre la perversité est dans ce livre.
21 reviews
September 26, 2025
Folle histoire, lu avec Folco. Hyper bien écrit, on ressent des émotions particulières, qui sont vraiment liées aux personnages. Seulement trois étoiles parce qu'il y a des moments où j'avais envie de l'arrêter.
Profile Image for Foster.
97 reviews2 followers
February 4, 2021
Un roman noir, angoisse, atmosphère pesante.
Des raccourcis qui ne m’ont pas plu et quelques incohérences qui décrédibilisent l’histoire.
Profile Image for Db Brz.
94 reviews
April 17, 2022
Glaçant. On ne peut pas rester insensible à ce drame du quotidien si l’on pense à toutes celles qui doivent le vivre dans notre société.
Et toujours une écriture fluide comme dans Animal.
219 reviews4 followers
October 26, 2022
Découverte d'une autrice qui entretient un lien très fort avec la nature. J'ai bien aimé l'ambiance, le suspens et la nature, les arbres omniprésents.
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