Il a suffi d'une minute... D'une toute petite minute. Une nuit de réveillon 1995, Madeline s'enferme dans la salle de bains en compagnie de sa meilleure amie. Soixante secondes plus tard, Estrella est morte. Personne ne saura jamais la vérité sur ce drame. Comment se pardonner ce qui est impardonnable ? Vingt ans de prison n'y ont pas réussi. Entrée adolescente, Madeline en ressort femme. Vingt ans au cours desquels elle n'a pas vu mourir son père, grandir sa soeur, changer sa mère... Comment, dès lors, se raccorder au fil des jours ? Et s'accorder le droit de vivre, d'aimer, d'être aimée peut-être... ?
Ce livre faisait partie de la sélection littérature française du .
Je suis perplexe sur celui là. J’ai beaucoup aimé l’histoire, sa réinsertion, le mystère sur le pourquoi de son geste. J’ai survolé les passages en prison avec ses codétenues qui n’apportait pas grand chose à l’histoire j’ai trouvé. En revanche, l’épilogue à tout fait s’écrouler pour moi je crois. J’aurais aimé une autre fin, une autre explication.
Il aura suffi d’« Une toute petite minute » pour qu’un destin soit changé à tout jamais. « Une toute petite minute », pour disparaître ensuite 20 ans en prison. Soixante secondes passées dans une salle de bain, porte fermée, en compagnie de sa meilleure amie. Mauvais endroit au mauvais moment ? Piètre karma ? Destin cruel ? C’est l’histoire de Madeline, 17 ans. Elle se trouve avec sa meilleure amie Estrella, « qui voulait dire étoile » un soir de réveillon en 1995. Ensemble, elles rejoignent la salle de bains. « Le temps prenait toute sa mesure. Une minute, ce n’est rien, pas même le temps d’une chanson. Que peut-on faire, en une minute ? se brosser les dents avant de sortir, ou faire chauffer de l’eau pour un thé ? De toutes petites choses de la vie. Mais, à la fin, lorsque cette toute petite minute était la dernière, ça devait être très très long. » Clap de fin. Vingt plus tard, Madeline sort de prison après avoir effectué la totalité de sa peine, malgré les multiples tentatives de libération anticipées de son avocat qu’elle a toutes refusées. Elle a 38 ans et n’a jamais rien vécu de la vie. Elle est restée une adolescente de 17 ans ayant migré dans un corps de femme, « Avec vingt ans de plus au compteur. »
Récit en deux temps, 2016 et fin 1995, Laurence Peyrin fige le passé et le concentre pleinement autour de cette toute petite minute qui bouleverse une vie entière. Cette minute est précisément celle à l’origine d’un drame, mais quel drame ? Dans les chapitres consacrés à 2016, l’auteur s’applique à conter l’entrée de Madeline dans la vie réelle qui est finalement le début de sa vie de femme, le retour près de sa mère, le premier emploi, les tentatives d’échanges avec les autres, les émois du corps et de l’âme. Figée dans sa vie d’adolescente laissée à la porte de la prison, elle doit désormais trouver un sens à sa vie, mais « La mémoire est parfois un monstre qui vous roue des coups. »
Laurence Peyrin dresse un portrait troublant de la vie carcérale à travers le personnage de Madeline. La volonté de justice de cette jeune femme force le respect, ses convictions profondes sont mises en lumière. Pour une adolescente de 17 ans, Madeline brille par sa ténacité, son obstination et son endurance. « Que crois-tu, qu’il devrait y avoir une justice de classe ? Cela existe déjà, tu sais. À quoi aurait-il fallu qu’on me condamne ? Une tape sur la main et un million de dollars de dommages et intérêts ? » L’auteur réussit à partager l’exacerbation des émotions liées à l’adolescence, le tout ou rien, le noir ou le blanc, les positions embrasées, sans demi-teintes. J’ai ressenti une certaine nostalgie de cette époque où je ne transigeais jamais devant rien, forte de mes certitudes, convaincue par mes décisions.
Une idée sourde, tortueuse naît à travers les méditations de Madeline sur sa propre condition et la portée de ses actes passés : le poids de l’enfance. Inutile de dire à quel point cela m’a touchée… « (…) ce qu’elle avait fait à Estrella trouvait-il sa source dans son enfance ? Avait-elle été une petite fille prise en considération ? Et si non, est-ce que ça avait quelque chose à voir ? » Que faire de toutes ces émotions que l’on n’a pas pu exprimer ? Quel poids cela met-il sur nos réactions futures ? Est-ce propice à un « pétage de plomb » ?
Pour finir, Laurence Peyrin réalise un magnifique portrait de New York. La ville devient un personnage à part entière, et c’est avec une joie immense que j’ai déambulé dans ses rues et ses endroits emblématiques. Que cette ville me manque !!! Le choix de 2016 n’est pas anodin… Nous étions alors en pleine campagne présidentielle. J’avais déjà vécu la victoire d’Obama et la liesse qui l’a accompagnée, en 2016, j’étais alors en Californie où nous assistions, estomaqués, à des coups bas, des scandales, des débats flirtant avec l’irréel… suivi d’états de sidération. « Trump ne passera pas. C’est une baudruche. Les gens de ce pays ont élu Barack Obama, ils ne peuvent pas tomber si bas ensuite. » Si seulement… J’ai beaucoup aimé cette introduction du réel dans le roman, il lui a donné un vrai supplément d’âme.
Un petite minute et tout bascule. 60 secondes et plus rien ne sera jamais pareil. Ce roman raconte l’histoire de madeline qui est emprisonnée pour meurtre. La construction avec deux récits en parallèle, un qui commence au moment du meurtre et l’autre qui commence quand elle sort après 20ans de prison, crée une tension. Tout au long du roman on attend le moment où on va savoir ce qu’il s’est passé pdt cette minute dans la salle de bain où Estrella est morte. Mais en vrai tout au long du roman on va apprendre à connaître Madeline. On va la voir évoluer en prison et à sa sortie. Ce roman est très fort… l’autrice parle de politique, de femmes criminelles connues, mais plus que tout de ce que c’est que d’assumer ce qu’on fait et vivre avec le poids de la culpabilité. J’ai vraiment été happée par ce récit et j’ai trouvé madeleine si touchante.
Laurence Peyrin est une auteure que j'apprécie beaucoup mais cette fois, le début du livre ne m'a pas enthousiasmé comme ses précédents. Cette ado, gâtée par la vie, qui bascule en une toute petite minute dans un crime sordide sans raison apparente, j'ai eu quelques difficultés à ressentir la moindre empathie à son égard. Elle m'énervait un peu. Il faut attendre la fin du roman pour avoir la raison de ce "pétage de plomb", raison un peu simpliste entre parenthèse ! Mais, je ne regrette pas d'avoir été curieuse, car au fur et à mesure mes sentiments ont évolué et je me suis surprise à aimer cette jeune femme. C'est finalement, une histoire touchante de rédemption et un portrait troublant de la vie carcérale aux USA car ce récit se passe à 2 époques : à partir du 31/12/1995 en prison et en 2016 à sa sortie où l'on assiste à sa lente reconstruction. En bref, même si ce livre n'est pas un coup de cœur je le conseille quand même !
En 1995, Madeline, 17 ans, fête le nouvel an avec sa meilleure amie, Estrella dans un appartement new-yorkais. Elles s’enferment dans la salle de bain et il suffira d’une petite minute, pour que la vie des deux jeunes filles bascule dans l’horreur. Personne n’a su ce qui s’était passé, mais Estrella est morte, et Madeline passe vingt ans en prison, en refusant toute remise de peine.
A sa sortie, le retour à la case départ est plus que difficile : comment renouer avec sa famille, une petite sœur qu’elle n’a pas vu grandir et qui a maintenant deux enfants et une mère dont elle n’a jamais été proche ? Quel sens donner à une vie faite de regrets? Mad retrouve les lieux de son enfance dans les Hampton. Grâce à une formation effectuée en prison, elle entreprend de travailler en tant qu’horticultrice et s’occupe des jardins de villas luxueuses. Grâce aux gens qui l’entourent et qui lui viennent en aide, Madeline va commencer à s’accepter… La rédemption de Madeline suivra un chemin long et tortueux, la prison seule n’ayant pas été suffisante pour que la jeune femme se pardonne et c’est au contact de personnes qui savent l’accepter qu’elle puise son pardon. Tous les repris de justice n’ont pas cette chance d’être entourés dès leur sortie de prison. L’intérêt de ce roman réside dans les portraits de femmes incarcérées en même temps que Madeline. L’auteur a choisi d’utiliser des détenues célèbres américaines, qui ont réellement existé, elle revient sur leur passé, les actes qu’elles ont commis pour lesquelles elles purgent encore leur peine ou ont été libérées. Les descriptions du milieu carcéral m’ont semblées justes et pertinentes et les récits de vie de chacune des co-détenues de Madeline ont toujours suscité mon intérêt. A sa sortie de prison, Mad donne l’impression de toujours avoir 17 ans, souhait de l’auteure certainement, car la jeune femme n’a pu évoluer et gagner en maturité.
Je ne saurai dire si j’ai aimé ou pas ce livre, j’ai trouvé certains passages intéressants, notamment ceux où l’auteure évoque ce qui se passe en prison et les récits des co-détenues. Toutefois, le processus de rédemption de Madeline m’a semblé assez fade et banal. Je n’ai ressenti aucune empathie par rapport au personnage de Madeline, peut-être suis-je passée à côté de ce roman aux critiques pourtant élogieuses ?
J'avais adoré L'Aile des Vierges écrit par Laurence Peyrin, l'histoire, les personnages. J'avais eu un joli coup de coeur. 💕 J'ai donc voulu découvrir ses autres romans et je me suis lancée dans une histoire totalement différente, où l'on suit Madeline adolescente, qui se retrouve dans la salle de bain le soir du Réveillon en 1995 avec sa meilleure amie, que l'on retrouve morte. Madeline va plaider coupable et être incarcérée pendant 20 ans.
Personne ne comprend ni ne sait ce qui s'est passé. Et elle ne veut pas en parler. Elle effectue donc sa peine jusqu'au bout en refusant une proposition de liberté conditionnelle pour son comportement exemplaire et donc une sortie prématurée.
Nous la suivons sous plusieurs temporalités : en prison, avant cette fameuse nuit avec sa meilleure amie et après sa sortie de prison, qui est celle que j'ai trouvé la plus intéressante. En effet, elle découvre un monde moderne où les moeurs ont changé, où la technologie a fait un bond en avant (en 1995, internet et les réseaux sociaux n'étaient pas développés par exemple). Sa mère lui en veut, est exécrable avec elle, car la réputation de sa famille plutôt aisée a été entachée, son père est mort, elle (re)découvre sa petite soeur qu'elle n'a pas vu grandir et devenir une femme.
Elle essaie de retrouver un semblant de vie, avec toujours cette culpabilité qui la suit partout. Elle se dit qu'elle n'a pas le droit au bonheur quand son amie n'est plus là. C'est une histoire de reconstruction, de famille, d'amitié et d'amour et surtout de pardon envers les autres mais aussi envers soi-même. Et j'ai tout simplement adoré !
Il me fallait plus que deux semaines pour le finir, le roman. Je voulais savoir le pourquoi, mais culturellement, pour moi, un américain, quelques trucs clochaient dans l’histoire. On trouvait un peu trop de stéréotypes que l’on trouvent souvent avec la presse française concernant mon pays et les actualités de l’époque de l’histoire. En plus, je ne trouvais pas le personnage principal attachant.
Une petite poignée de secondes sont-elles suffisantes pour faire basculer un être ? Comment un moment aussi fugace pourrait-il impacter le restant d’une vie ? La réponse est simple : en ôtant celle d’une personne. Juste comme ça, elle est là, et l’instant d’après, elle n’y est plus.
Le soir du 31 décembre 1995, Madeline va commettre ce geste terrible. Définitif. Incontrôlable. Et, surtout, inexplicable. En une minute, une toute petite minute, son étoile s’est éteinte, et son univers s’est retourné. Mais que s’est-il passé exactement à ce moment-là ?
Vingt ans plus tard, Mad sort de prison après avoir insisté pour purger l’intégralité de sa peine. Pour autant, elle n’a jamais excepté de raconter à qui que ce soit ce qu’il s’est passé réellement pendant cette fameuse minute. Laurence Peyrin sait décidément très bien créer des personnages attendrissants malgré leurs failles. Que ce soit Madeline, Mira, Sarah, Dylan ou Ezra, on s’attache à chacun, tout en gardant en mémoire que nous avons encore beaucoup à découvrir sur eux au fil des pages...
La double temporalité choisie par l’auteur nous permet, d’une part, de suivre Madeline à partir de sa remise en liberté et d’appréhender les changements à accepter avec elle, et d’autre part, de la suivre depuis la fameuse nuit, puis durant toute son incarcération. Et à mesure que les chapitres défilent, la Madeline d’avant nous permet de mieux cerner celle d’aujourd’hui.
La plume est à la fois délicate et directe. Les chapitres se déroulant à Bedford Hills sont criants de vérité, parfaitement sombres, mais sans aucune exagération, et ne font que d’autant plus ressortir la luminosité et le sentiment de liberté de ceux se déroulant à Sag Harbor ou à Montauk. L’intrigue est fine, très joliment développée, et tient le lecteur jusqu’au bout. Le rythme est changeant, selon les lieux des chapitres, et s’accorde à chaque fois très bien aux situations vécues.
Vingt années, aussi noires soient-elles, suffisent-elles pour se pardonner une seule minute de sa vie ? Durant 480 pages, rédemption et culpabilité se feront une guerre sans merci. Et si ça vous était arrivé à vous, qu’auriez-vous choisi ?
Dans ce roman, Madeline, 17 ans, tue sa meilleure amie. Elle est décidée à faire sa peine de vingt ans jusqu'au bout, et n'acceptera pas la libération conditionnelle. Il y a un point de vue en prison, et un point de vue à la sortie de prison de Madeline
Ce roman m'intéressait, car j'ai toujours assez aimé les histoires dans l'univers carcéral, je ne sais pas trop pourquoi. Cependant, j'ai eu du mal à avancer dans le récit, en effet j'ai fait de très longues pauses...
Le personnage principal, Madeline, est intéressante, même si je l'ai trouvée un tantinet vulgaire, par moments. Elle a eu une vie difficile, et elle est assez touchante. Le récit, lui aussi, est intéressant, avec ce double point de vue, on ne s'ennuie pas trop, même si j'ai trouvé l'écriture un peu monotone, et j'avais des difficultés à me motiver à poursuivre ma lecture Il y a des passages assez durs, car les différents méfaits de différentes prisonnières sont explicités, comme les infanticides... Il y a beaucoup de positif dans ce roman, comme le pardon, la rédemption, etc. Ainsi que le personnage d'Ezra qui accepte Madeline telle qu'elle est, avec son passé Ce long, très long récit (c'est un peu comme cela que je l'ai ressenti, puisque j'ai dû le commencer il y a plus d'un an) a un dénouement satisfaisant.
Au final, j'ai quand même apprécié ce livre, il est bien conçu, et les dernières lignes m'ont arraché une ou deux larmes. Je serais intéressée de découvrir un autre livre de l'autrice, Laurence Peyrin.
Nb : Il y a du contenu mature.
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Un livre touchant, il nous plonge dans un univers et on a l’impression de découvrir le monde en même temps que Madeline. Entre temps, on découvre ses années de prisons. L’alternance des chapitres était étrangement bien faite (ça ne l’a jamais été dans d’autres livres que j’ai pu lire) et nous transporte facilement d’un milieu à l’autre.
On a envie de connaître Madeline, de l’aider à se familiariser avec un monde dont elle nous faisait plus partie. Forcément, nous avons aussi envie de savoir pourquoi elle a tué Estrella mais j’ai aimé le fait qu’on ne le dise pas tout au long du livre. Nous plaçant au même niveau que tout le monde et nous isolant du secret que gardait Mad durant toute sa vie.
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Ce serait plus du 3,5 étoiles. Tout le long du roman, j'ai attendu des explications qui sont finalement arrivées mais étaient un peu décevantes. Tuer sa meilleure amie subitement car elle veut passer plus de temps avec son copain? C'est quand même fort! Et le personnage principal n'est pas psychopathe d'après l'intrigue? Ça me laisse perplexe... ceci dit, j'ai bien aimé la parallèle entre les 2 époques et je pense que le milieu carcéral, la rédemption ont été bien développés.
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Bonne lecture, j'ai lu assez vite pour savoir quelle était la toute petite minute qui a tout fait déraillé Madeline. Malheureusement très déçu de la fin, une peine de prison juste pour un éclat de verre qui a planté son amie.. Je m'attendais a plus. L'histoire était bonne juste au bout sauf ce dernier chapitre...
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Chaque fois que je finis un livre de cette autrice, je le dis que c’est celui que j’ai préféré ! Et la mais que d’émotions contenues dans ce récit, la construction psychique de cette femme. J’ai dévoré ce livre 🥰 Comment se reconstruire après un accident tragique dont on est pleinement responsable, et comment laisser une chance à la vie.
Le récit alterne entre les années après le meurtre et le présent. Les deux époques éclairent la trame narrative. Au début, les raisons du meurtre m’ont préoccupée, puis j’ai oublié que je ne les connaissais pas, tant la description de la vie en prison et de l’après-prison est passionnante. À recommander!
Je ne m’attendais pas à quelque chose d’aussi doux. Au départ on perçoit possiblement un peu de suspens. Pourquoi. Mais très vite l’histoire prend une tournure où les raisons de l’acte n’ont plus tellement d’importance. C’est l’histoire de Mad, de sa redemption, de sa culpabilité. J’ai trouvé ça bien écrit, fort et assez réaliste.
une enfant qui se sent mal aimee Une dependence a une amie lumineuse d'adolescence un ressenti de trahison qui mene a une tragedie Prison et univers carceral, peut on se construire en prison, peut on se reconstruire apres? Peut on accepter ce que la vie offre lorqu'on l'a otee a qq'un d'autre?
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J'ai failli abandonner à la 105ème page. Grand bien m'a pris de persévérer.
Très bel apprentissage de Mad à son retour dans la vraie vie après 20 ans de prison. Double temporalité car en parallèle on suit l'histoire de Mad à partir du 31 décembre 1996, jour où tout à basculé en une toute petite minute, celle qui l'a vue tuer sa meilleure amie.
C'était très beau, très intéressant psychologiquement parlant mais aussi émouvant.
J'ai pleuré plusieurs fois dans les dernières pages...
J’ai beaucoup aimé le découpage en chapitre entre 1995 et 2016 pour qu’au final les deux périodes se rejoignent. Je me suis attachée au personnage principal malgré son geste terrible. New York est presque un personnage à part entière du roman et il y a plein d’incursions de la vie réelle, ce qui rend la lecture encore plus passionnante. Je conseille fortement !
Quelle claque ! Un roman émouvant et bouleversant sur le chemin de la rédemption. J'en ai adoré chaque page. Un roman précieux qui ne laisse pas indifférent.
Le soir du 31 décembre 1995, alors qu’elle passe la soirée du réveillon chez un ami en compagnie de sa meilleure amie Estrella, Madeline va commettre l’impensable. En l’espace d’une minute, et sans raison, elle va tuer Estrella alors qu’elles étaient toutes les deux enfermées dans la salle de bain.
Madeline, au départ choquée et dans un état second, va laisser beaucoup de pourquoi. En effet, malgré l’instance de tous, elle ne donnera jamais d’explication à son geste. Par contre, elle décide d’assumer son geste et d’effectuer sa peine, sans se plaindre ni demander ou accepter de réduction.
J’aimerais vous dire que je me suis attachée au personnage de Madeline, que j’ai souffert ou éprouvé moults émotions avec elle, malheureusement ce n’est pas le cas. Sans pour autant la détester, je l’ai trouvé assez passive et j’ai eu envie, à plusieurs reprises, de lui dire de se réveiller. A contrario, j’ai beaucoup aimé le personnage de Mira, sa maman, qui de primes abords, peut sembler froide, mais qui, au fil des pages laisse apparaître une tout autre image.
Laurence Peyrin a choisi de nous livrer son récit en double temporalité ce qui m’a permis de vite rentrer dans l’histoire. Tout au long du livre, on alterne entre la vie en prison de Madeline et sa sortie. Cette narration, nous entraîne dans la tête de Madeline à plusieurs moments de sa vie. Malgré ça, j’ai eu énormément de mal à imaginer que cette dernière avait trente-huit ans au moment de sa sortie, mais peut-être que le but de l’autrice était là ? Nous faire prendre conscience qu’on ne grandit pas de la même manière en prison.
Le titre aborde avec subtilité et sensibilité des thèmes tels que la seconde chance, la reconstruction ou encore l’impact que peut avoir le geste de Madeline sur sa famille.
Pour une première rencontre avec l’autrice, je dois dire que je ne suis pas déçue. Son style est moderne, agréable et on ne voit pas passer les 416 pages.