La quatrième dimension est un tiroir commode d'où faire surgir les possibles les plus extraordinaires et même les impossibles encombrants. Attendez-vous à être pris et surpris, mais ne tombez pas dans les pièges que vous tendent ses explorateurs.
Normalien (promotion lettres 1955), agrégé d'histoire, il enseigna au lycée Henri-IV et au lycée de Meaux, avant d'enseigner l'histoire du cinéma et de diriger un séminaire sur les littératures marginales dans les universités de Paris I et de Paris VII.
Il a écrit des nouvelles de science-fiction et de fantasy.
Il a publié plusieurs essais et surtout plus de 250 articles, disséminés dans plusieurs périodiques. Il a entre autres collaboré à des magazines de cinéma comme Positif, à Fiction, au journal Le Monde, à l’Encyclopædia Universalis, ou à Métal hurlant où il tenait la rubrique La Nuit du Goimard.
Il a participé à d'importantes anthologies, telles que La Grande Anthologie de la science-fiction avec Gérard Klein et Demètre Ioakimidis (à partir de 1974) et La Grande Anthologie du fantastique avec Roland Stragliati (1977-1982). De 1978 à 1982, il a dirigé une publication annuelle, L'Année de la science-fiction et du fantastique. Il a également participé à l'émission de télévision Les Enfants du rock (1982) puis à un spécial vampires de Sex Machine (1984).
Directeur de collection aux éditions Pocket, il a fait paraître 800 ouvrages de science-fiction et de fantasy. Il s'est attaché à promouvoir la traduction des cycles.
Il était membre du Club des Ronchons créé en 1986 par l'écrivain Alain Paucard et dont le Président d'honneur était l'Académicien Jean Dutourd.
Son nom est à l'origine d'un terme d'argot normalien.
Catégorie fourre-tout où on trouve effectivement de la vraie 4ème dimension, mais aussi des uchronies, des histoires d'univers parallèles et des time operas. Et du pur et simple portenawak. Comme vraies histoires de 4ème dimension, il n'y a guère que "La maison biscornue" de Robert Heinlein, assez faible, et "la petite pyramide bleue" de Bradbury, complètement débile. Les meilleures nouvelles sont amha dans le troisième tiers du recueil. J'ai relu avec plaisir un des épisodes de la Patrouille du Temps de Poul Anderson, "Delenda est", où la mort des Scipion fait disparaître de l'histoire l'empire romain au profit d'une civilisation celtique. J'aime bien l'uchronie (où plutôt l'univers parallèle) intitulée "L'homme qui apparut" de Beam Piper, dans un monde où ni la Révolution américaine, ni la Révolution française n'ont réussi, celle, très célèbre de PJ Farmer "Par delà l'océan" (Sail on, Sail on !) où la terre est plate et où l'océan finit en cataracte (plus qu'une uchronie, une u-épistémie pourrait-on dire), celle de Lafferty d'un monde où le tramway est le mode de transport dominant, un paradis écologique, et celle de Keith Roberts, Weihnachtsabend, un monde où le Reich nazi allemand et l'Empire britannique sont un même Etat.