L’humanité a basculé dans l’ère des catastrophes globales. Partout sur la planète les forêts brûlent, les océans s’asphyxient, les espèces disparaissent. La sixième extinction de masse est en marche. L’urgence commande l’élaboration d’une politique qui conjurerait la destruction généralisée de la vie : un communisme du vivant. Puisque la crise environnementale procède de la recherche effrénée du profit, toute écologie politique formulée en dehors de cet horizon est vouée à l’échec. S’appuyant sur une lecture conjointe du marxisme et des humanités environnementales, Paul Guillibert défend une philosophie sociale de la nature pour démontrer que la préservation de la biosphère est devenue une condition nécessaire à l’émancipation. Tentative inédite de fournir une assise théorique aux luttes pour les usages de la Terre et à la prise en compte des non-humains, cet essai propose une ambitieuse actualisation du projet communiste, fondée sur la protection du vivant.
A bit of a slog for such a short book. Much of the first half consists quotations that are then explained over the course of several pages with somewhat dense philosophical jargon that complicats rather than clarifies. I'd personally recommend reading the likes of Andreas Malm or Kohei Saito for similar works that feel more coherent and relevant to the politics of today. As a fan of Raymond Williams I did somewhat enjoy the chapter discussing his writings, but again I felt something was lost in extracting parts out of their original context and fitting them into Guillibert's theory.