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Une pour toutes
« Si j’ai appris quelque chose en arpentant cette terre, Julie, c’est qu’il n’y a qu’une seule époque, et qu’elle s’appelle aujourd’hui. »
Julie Maupin ! Le nom de cette bretteuse émérite circule à la cour du Roi-Soleil et dans toutes les salles d’escrime de Paris. Une femme ? Oui, une femme ! Il paraît qu’elle a appris à enchaîner les bottes et les parades à la Petite Écurie de Versailles. On raconte que la demoiselle s’habille parfois en homme, et qu’elle collection les amants et les maîtresses. Son goût pour les duels lui aurait valu quelques ennuis. Traquée par les agents de police du lieutenant général La Reylie, l’aventurière se serait réfugiée à Marseille, où elle aurait commencé une carrière de chanteuse lyrique. Mais on dit tant de choses… Pour une fois, tout est vrai !
Franche de cœur, escrimeuse et femme de tête, Julie a le destin d’une libre comète.
Julie Maupin ! Le nom de cette bretteuse émérite circule à la cour du Roi-Soleil et dans toutes les salles d’escrime de Paris. Une femme ? Oui, une femme ! Il paraît qu’elle a appris à enchaîner les bottes et les parades à la Petite Écurie de Versailles. On raconte que la demoiselle s’habille parfois en homme, et qu’elle collection les amants et les maîtresses. Son goût pour les duels lui aurait valu quelques ennuis. Traquée par les agents de police du lieutenant général La Reylie, l’aventurière se serait réfugiée à Marseille, où elle aurait commencé une carrière de chanteuse lyrique. Mais on dit tant de choses… Pour une fois, tout est vrai !
Franche de cœur, escrimeuse et femme de tête, Julie a le destin d’une libre comète.
- GenresFantasyLGBTHistorical
303 pages, Paperback
Published January 5, 2022
3 people are currently reading
116 people want to read
About the author
Jean-Laurent Del Socorro
39 books24 followers« La Mère des mondes » enrichit et développe l'univers mis en place par Laurent Genefort dans son roman « Points chauds ». Son auteur, Jean-Laurent Del Socorro aura 42 ans lorsque les Bouches s'ouvriront et, à l'instar du narrateur de « La Mère des mondes », il aime arpenter les terres étrangères, d'Abidjan à Zadar. Dans le monde réel, il est administrateur d'une compagnie d'arts numériques à Marseille et ses lectures le portent aussi bien vers Clive Barker que Greg Egan en passant par China Miéville et Thomas Day.
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Community Reviews
Displaying 1 - 28 of 28 reviews
March 4, 2022
"Une pour toutes" de Jean-Laurent Del Socorro est une pépite à offrir à tous les amoureux de l'Histoire de France et de l'Histoire des femmes.
Nous y rencontrons la fantastique Julie Maupin, née femme dans un siècle d'hommes. Bretteuse, chanteuse d'opéra, aventurière, Julie est un personnage romanesque inoubliable.
Son épopée se suffisait déjà à elle-même mais l'auteur rend son récit encore plus palpitant en intégrant un personnage charismatique et que j'affectionne particulièrement : le diable en personne ! Les joutes verbales qui opposent Julie et Méphisto sont superbement tournées et révèlent le talent d'écrivain de Jean-Laurent Del Socorro.
À certains moments de ma lecture j'ai eu le sentiment de lire une œuvre accomplie qui m'a fait penser à mon texte préféré : "Cyrano de Bergerac" d'Edmond Rostand.
Nous y rencontrons la fantastique Julie Maupin, née femme dans un siècle d'hommes. Bretteuse, chanteuse d'opéra, aventurière, Julie est un personnage romanesque inoubliable.
Son épopée se suffisait déjà à elle-même mais l'auteur rend son récit encore plus palpitant en intégrant un personnage charismatique et que j'affectionne particulièrement : le diable en personne ! Les joutes verbales qui opposent Julie et Méphisto sont superbement tournées et révèlent le talent d'écrivain de Jean-Laurent Del Socorro.
À certains moments de ma lecture j'ai eu le sentiment de lire une œuvre accomplie qui m'a fait penser à mon texte préféré : "Cyrano de Bergerac" d'Edmond Rostand.
February 19, 2022
L'incroyable et histoire de Julie dite La Maupin. Une histoire enlevée, écrite avec panache qui se dévore... Bravo !
October 9, 2022
En découvrant le récit des aventures de Julie Maupin, on pourrait croire lire une fiction, celle d’une personnage féminin du XVIIème siècle auquel il arrive de multiples aventures. D’autant plus qu’elle est accompagnée dans son périple par Méphisto, personnage mystérieux incarnant le Diable, qui la suit de partout et tente de lui faire passer un marché alors que se noue une certaine relation de tendresse entre eux.
Et pourtant, Julie a réellement existé et, si certains éléments de ce livre à destination d’un lectorat jeunesse sont romancés, la plupart des péripéties racontées ont réellement eu lieu.
Au travers d’un récit simple et direct, j’a découvert une femme dont je ne savais rien du tout et dont la vie est assez fabuleuse, entre escrime, duel et chant lyrique. On vit en sa compagnie son départ de Paris pour Marseille, ses fuites en avant, ses multiples passions et ses aventures amoureuses.
Julie est un chouette personnage qui n’est pas idéalisée. On voit bien ses aspirations à la liberté, mais elle a parfois des mauvais côtés, ils ne sont pas gommés et je trouve important de montrer aux plus jeunes que des modèles de femmes indépendantes et fortes existent depuis si longtemps.
D’ailleurs, si ce livre est publié à destination d’un public plutôt jeune, il y a des passages amusants et des références qu’on comprend mieux adultes et je trouve du coup qu’on peut tout autant apprécier ce livre plus vieux.
Le contexte historique est aussi très sympathique et c’est agréable de ne pas cantonner le récit à Paris mais de découvrir aussi la province lointaine.
Surtout, j’ai adoré Méphisto, cet ange déchu qui va accompagner Julie, seule touche de fantastique dans un récit très réaliste sans cela. C’est un personnage très difficile à cerner et qui permet au récit de se tourner vers quelque chose d’à la fois mélancolique et poétique.
Il est pour moi la grande force de ce livre, le duo qu’il forme avec Julie en devient bien plus efficace et, à la manière de la Mort dans Je suis fille de rage, il est mon coup de cœur du récit.
Et pourtant, Julie a réellement existé et, si certains éléments de ce livre à destination d’un lectorat jeunesse sont romancés, la plupart des péripéties racontées ont réellement eu lieu.
Au travers d’un récit simple et direct, j’a découvert une femme dont je ne savais rien du tout et dont la vie est assez fabuleuse, entre escrime, duel et chant lyrique. On vit en sa compagnie son départ de Paris pour Marseille, ses fuites en avant, ses multiples passions et ses aventures amoureuses.
Julie est un chouette personnage qui n’est pas idéalisée. On voit bien ses aspirations à la liberté, mais elle a parfois des mauvais côtés, ils ne sont pas gommés et je trouve important de montrer aux plus jeunes que des modèles de femmes indépendantes et fortes existent depuis si longtemps.
D’ailleurs, si ce livre est publié à destination d’un public plutôt jeune, il y a des passages amusants et des références qu’on comprend mieux adultes et je trouve du coup qu’on peut tout autant apprécier ce livre plus vieux.
Le contexte historique est aussi très sympathique et c’est agréable de ne pas cantonner le récit à Paris mais de découvrir aussi la province lointaine.
Surtout, j’ai adoré Méphisto, cet ange déchu qui va accompagner Julie, seule touche de fantastique dans un récit très réaliste sans cela. C’est un personnage très difficile à cerner et qui permet au récit de se tourner vers quelque chose d’à la fois mélancolique et poétique.
Il est pour moi la grande force de ce livre, le duo qu’il forme avec Julie en devient bien plus efficace et, à la manière de la Mort dans Je suis fille de rage, il est mon coup de cœur du récit.
October 8, 2024
‘’ Ce n'est pas le père qui m'a enlevé Angélique, mais cette société qui attache les femmes dans sa morale aussi étroitement que le prisonnier dans ses chaînes.
Il n'est pas encore né, l'homme qui m'empêchera de briser les miennes.’’
Je suis tombé par ce livre en amour avec Julie Maupin, cette femme que l’histoire a oubliée, cette femme en quête de liberté et qui refusait de se laisser dicter sa conduite par les hommes ou les codes sociales (et même par les lois). C’est un roman bonbon, qui se lit en bouchée. Une alternance entre la prose, le vers et le récit courant, l’auteur nous offre la présentation plutôt complète d’un personnage historique dont on entant rarement parlé, malgré sa grande mentalité féministe et son esprit libre. Julie d’Avigny dites Madame de Maupin était en avance sur son temps, cantatrice, bretteuse, femme libre.
J’ai commencé ma lecture sans comprendre que Julie Maupin était en faite une personne bien réelle, que cette jeune femme qui s’habillait en homme pour aller se battre en duel dans les rues, et surtout pour tous les gagner, avait bel et bien été retirer des livres d’histoires et que ce livre était là pour lui rendre hommage. Et maintenant, je suis obsess. Elle a certes peut-être fait des choses juger immorales pour son époque, elle a eu un éducation de page (réserver uniquement aux hommes, mais comme son papa était un haut placé complètement fou d’elle, ils l’ont laissé faire) elle a appris à manier l’épée et la maitriser comme personne, porter la majorité du temps des vêtements d’hommes (elle était toujours dans sa tenue de bretteuse lorsqu’elle ne portait pas ses robes d’opéras), buvais beaucoup d’alcool, collectionnait les amant et les maitresse (même si elle était marier, mais elle s’était rapidement débarrasser de lui), elle n’était pas très très pratiquante, voir peut-être même athée, elle montrait ses seins lorsqu’on l’accusait d’être un homme, voyageait seule ou avec des compagnon de route trouver au hasard, maniait très joliment la plume pour ses amours et surtout, fut gracier deux fois de la décapitation par le roi-soleil en personne! Ah et elle a aussi brûlé un couvant, mais on fait tous des erreurs, et c’était par amour!
Elle était une force de la nature, une artiste et une combattante qui maniait la plume autant que les vers, comme un Cyrano avec une épée plus aiguiser. Une femme sans complexe, au tempérament bouillant, au cœur sincère, mais au moment sombre aussi parfois. Elle a fait face au cœur briser, au deuil, à deux condamnations à mort et à ses propres doutes, mais aura toujours combattu pour sa liberté, son droit à l’épée et à aimer.
Dans ce livre, l’auteur à choisi d’y ajouter un autre personnage, Mephisto, son compagnon de route espiègle qui à bien des égards représente le Diable. Une version moderne et moins diabolique que ce qu’on s’imagine, il était à la fois libertin, mais séducteur et plutôt sage aussi. Il voulait la libre interprétation de l’histoire et encourageait Julie à se poser des questions. Je crois qu’il était la représentation de sa morale, qu’à travers ce personnage l’auteur a pu montrer les dilemmes qui traversait Julie, montrer comment elle percevait la religion, et le monde qui lui semblait injuste autour d’elle. C’était un ajout humoristique et attachant et bien qu’il vînt briser un peu l’aspect très historique du roman, il venait rappeler l’effet théâtre / opéra recherché par l’auteur avec sa division par acte. Qu’est-ce qu’un opéra sans l’apparition du diable? Et il ajoutait une touche d’humour bienvenu à l’ouvrage. Il était philosophique et apportait des bonnes pistes de réflexion. Il l’amenait sur la sagesse pendant ses moments d’égarement. J’aimais l’alchimie qui était entre eux, le petit jeu qu’ils jouaient tous les deux et l’attachement mutuelle qu’ils se portaient.
Ce livre était remplis de référence historique, mis en note de bas de pages qui montrait bien la culture de l’auteur et nous ramenait à cette époque sous le reigne du roi-soleil. Et on se dit, ENFIN une héroïne et non pas un autre héro! Et c’est bien elle qui tient toute la scène du roman! Ce n’est pas une jeune femme en détresse à aucun moment!
La manière que ce roman était écrit était super intéressant, c’était à la fois pleins de vers, les duels se passait en prose à la Cyrano et le début des Actes également. C’était une manière hybride de le rendre accessible.
Une pièce de théâtre rempli de coup de théâtre comme le fut sa vie! J’ai aimé l’ajout de lettre original réellement écrit de la main de Julie pour son amant dans le livre, sa ajoutait à l’authenticité du personnage. À la fin l’auteur nous mentionne ce qui fut légèrement modifier de son histoire rendant son récit encore plus incroyable, car majoritairement vrai. Elle était extraordinaire, je ne comprends pas pourquoi on n’en parle pas plus!
L’aspect du féministe est fort présent, Julie ne veut pas appartenir à un homme, ne veux pas se soumettre à eux. Mais on le voit aussi via d’autre personnage tel que la marquise de Florensac qui ne veux pas être de la marchandise dont on se dispute la main sans même la consulté. On y voit des femmes révoltées que leur avenir se décide sans elles, mais obliger par la société de se taire, mais qui se rebelle à leur manière malgré les conséquences et c’est super beau à voir. La relation de son père avec Julie est également touchante, on sort des stéréotypes de l’époque pour avoir réellement un père aimant qui est prêt à faire des compromis par amour pour son enfant. Un ouvrage historique ET féministe, tout ce que j’aime! Et en plus queer! On y voit beaucoup la bisexualité de Julie et sa difficulté à garder ses amantes, car la société n’était pas rendue là, mais que sa ne soit pas aussi mal vu qu’on aurait pu s’attendre. Elle n’a jamais été commander ou lynché pour ça, juste pour avoir brûlé un couvant pour libérer sa maitresse (C’est la partie couvant qui a dérangé surtout).
Bref, un texte super bien écrit qui parle d’une femme tellement badass que je ne comprends pas pourquoi on n’en parle pas plus! Je pense que c’est un Most Read ne serait-ce que juste pour connaitre la grande Julie Maupin!
Il n'est pas encore né, l'homme qui m'empêchera de briser les miennes.’’
Je suis tombé par ce livre en amour avec Julie Maupin, cette femme que l’histoire a oubliée, cette femme en quête de liberté et qui refusait de se laisser dicter sa conduite par les hommes ou les codes sociales (et même par les lois). C’est un roman bonbon, qui se lit en bouchée. Une alternance entre la prose, le vers et le récit courant, l’auteur nous offre la présentation plutôt complète d’un personnage historique dont on entant rarement parlé, malgré sa grande mentalité féministe et son esprit libre. Julie d’Avigny dites Madame de Maupin était en avance sur son temps, cantatrice, bretteuse, femme libre.
J’ai commencé ma lecture sans comprendre que Julie Maupin était en faite une personne bien réelle, que cette jeune femme qui s’habillait en homme pour aller se battre en duel dans les rues, et surtout pour tous les gagner, avait bel et bien été retirer des livres d’histoires et que ce livre était là pour lui rendre hommage. Et maintenant, je suis obsess. Elle a certes peut-être fait des choses juger immorales pour son époque, elle a eu un éducation de page (réserver uniquement aux hommes, mais comme son papa était un haut placé complètement fou d’elle, ils l’ont laissé faire) elle a appris à manier l’épée et la maitriser comme personne, porter la majorité du temps des vêtements d’hommes (elle était toujours dans sa tenue de bretteuse lorsqu’elle ne portait pas ses robes d’opéras), buvais beaucoup d’alcool, collectionnait les amant et les maitresse (même si elle était marier, mais elle s’était rapidement débarrasser de lui), elle n’était pas très très pratiquante, voir peut-être même athée, elle montrait ses seins lorsqu’on l’accusait d’être un homme, voyageait seule ou avec des compagnon de route trouver au hasard, maniait très joliment la plume pour ses amours et surtout, fut gracier deux fois de la décapitation par le roi-soleil en personne! Ah et elle a aussi brûlé un couvant, mais on fait tous des erreurs, et c’était par amour!
Elle était une force de la nature, une artiste et une combattante qui maniait la plume autant que les vers, comme un Cyrano avec une épée plus aiguiser. Une femme sans complexe, au tempérament bouillant, au cœur sincère, mais au moment sombre aussi parfois. Elle a fait face au cœur briser, au deuil, à deux condamnations à mort et à ses propres doutes, mais aura toujours combattu pour sa liberté, son droit à l’épée et à aimer.
Dans ce livre, l’auteur à choisi d’y ajouter un autre personnage, Mephisto, son compagnon de route espiègle qui à bien des égards représente le Diable. Une version moderne et moins diabolique que ce qu’on s’imagine, il était à la fois libertin, mais séducteur et plutôt sage aussi. Il voulait la libre interprétation de l’histoire et encourageait Julie à se poser des questions. Je crois qu’il était la représentation de sa morale, qu’à travers ce personnage l’auteur a pu montrer les dilemmes qui traversait Julie, montrer comment elle percevait la religion, et le monde qui lui semblait injuste autour d’elle. C’était un ajout humoristique et attachant et bien qu’il vînt briser un peu l’aspect très historique du roman, il venait rappeler l’effet théâtre / opéra recherché par l’auteur avec sa division par acte. Qu’est-ce qu’un opéra sans l’apparition du diable? Et il ajoutait une touche d’humour bienvenu à l’ouvrage. Il était philosophique et apportait des bonnes pistes de réflexion. Il l’amenait sur la sagesse pendant ses moments d’égarement. J’aimais l’alchimie qui était entre eux, le petit jeu qu’ils jouaient tous les deux et l’attachement mutuelle qu’ils se portaient.
Ce livre était remplis de référence historique, mis en note de bas de pages qui montrait bien la culture de l’auteur et nous ramenait à cette époque sous le reigne du roi-soleil. Et on se dit, ENFIN une héroïne et non pas un autre héro! Et c’est bien elle qui tient toute la scène du roman! Ce n’est pas une jeune femme en détresse à aucun moment!
La manière que ce roman était écrit était super intéressant, c’était à la fois pleins de vers, les duels se passait en prose à la Cyrano et le début des Actes également. C’était une manière hybride de le rendre accessible.
Une pièce de théâtre rempli de coup de théâtre comme le fut sa vie! J’ai aimé l’ajout de lettre original réellement écrit de la main de Julie pour son amant dans le livre, sa ajoutait à l’authenticité du personnage. À la fin l’auteur nous mentionne ce qui fut légèrement modifier de son histoire rendant son récit encore plus incroyable, car majoritairement vrai. Elle était extraordinaire, je ne comprends pas pourquoi on n’en parle pas plus!
L’aspect du féministe est fort présent, Julie ne veut pas appartenir à un homme, ne veux pas se soumettre à eux. Mais on le voit aussi via d’autre personnage tel que la marquise de Florensac qui ne veux pas être de la marchandise dont on se dispute la main sans même la consulté. On y voit des femmes révoltées que leur avenir se décide sans elles, mais obliger par la société de se taire, mais qui se rebelle à leur manière malgré les conséquences et c’est super beau à voir. La relation de son père avec Julie est également touchante, on sort des stéréotypes de l’époque pour avoir réellement un père aimant qui est prêt à faire des compromis par amour pour son enfant. Un ouvrage historique ET féministe, tout ce que j’aime! Et en plus queer! On y voit beaucoup la bisexualité de Julie et sa difficulté à garder ses amantes, car la société n’était pas rendue là, mais que sa ne soit pas aussi mal vu qu’on aurait pu s’attendre. Elle n’a jamais été commander ou lynché pour ça, juste pour avoir brûlé un couvant pour libérer sa maitresse (C’est la partie couvant qui a dérangé surtout).
Bref, un texte super bien écrit qui parle d’une femme tellement badass que je ne comprends pas pourquoi on n’en parle pas plus! Je pense que c’est un Most Read ne serait-ce que juste pour connaitre la grande Julie Maupin!
February 27, 2022
Si la plume est superbe et les dialogues croustillants et d'une grande drôlerie, il m'a manqué quelque chose pour que je sois sous le charme. J'ai traversé l'histoire en étant un peu à côté.
November 14, 2022
Incontournable Février 2022
Une lecture qui arrive à point pour la Journée Internationale de la Femme, en ce 8 mars 2022. Mes hommages à toutes!
Ce roman est une pure friandise. Quand on en savoure chaque ligne, ma foi, c'est bien là le minium à en dire, non? En alternant la prose et le vers, del Socorro nous offre un personnage historique d'une rare modernité, véritable électron libre et femme en avance sur son temps comme on en voit pas souvent: Madame Julie d'Avigny, dites "Madame de Maupin", cantatrice, bretteuse et femme véritablement "libre".
( À partir d'ici, la critique peut contenir des divulgâches - et des joutes verbales)
Il y a peu, j'avais fait la lecture du roman "Olympe de Roquedor", dont malheureusement je n'ai pas retrouvé le féminisme et la modernité que j'escomptais trouver. Petite adolescente n'ayant aucune habileté à la lame, éternelle demoiselle en détresse qui aura frôlé le buché pour avoir porté des vêtements d'homme une seule fois, on est dans une logique totalement opposée avec Julie d'Avigny, ce qui est quand même comique, puisque c'est un personnage réel et non pas fictif comme Olympe. Julie en aura fait des choses jugées immorales à son époque: avoir droit à une éducation de page - réservée aux jeunes hommes - manier l'épée, avec la tenue conséquente; porter ladite tenue de bretteuse aussi souvent que ses robes de chanteuse d'Opéra; boire de l'alcool, parfois beaucoup trop; aimer passionnément les hommes comme les femmes, plébéiens, soldats ou nobliaux; essayé plusieurs types de métiers ; être non-pratiquante, voir peut-être athée ; montrer ses seins pour prouver son genre; voyager un peu partout seule ou accompagnée; être graciée par deux fois et manier la plume pour ses amours ( très jolie d'ailleurs!).
Julie d'Avigny était une force de la nature, artiste et fine lame, maniant aussi surement le Verbe que sa rapière, en incarnant presque un Cyrano en version femme. Dépeinte comme une femme sans complexes, au tempérament bouillonnant, mais avec un cœur sincère, Julie aura eu aussi des moments plus sombres. Elle aura fait fasse à des décès de gens qu'elle aimait beaucoup, aura été par deux fois condamnée ( puis graciée) et elle aura souvent eu des doutes, qu'elle s'est gardée de montrer aux autres. Elle aura été combattive pour sa liberté, farouchement défendue, toute sa vie.
Mephisto aura été un personnage phare, un compagnon de route espiègle, roublard et solidaire. À bien des égards, ce Diable m'aura fait penser au personnage de "Lucifer" dans la série éponyme. Version modernisée contre-biblique qui tient plus de l'ange "libertin" que du démon foncièrement malveillant, Mephisto a aussi en commun avec Lucifer d'être très dandy, séducteur et teinté d'une sagesse liée à sa connaissance fine de l'esprit humain et de sa longévité. C'est en outre un fervent défenseur de la libre interprétation: selon ses dires, on ne connait pas la "Vraie" histoire, puisque c'est la version du vainqueur que l'on a, donc celle de Dieu. L'auteur aura pu, à travers ce personnage attachant, jouer sur les diverses facettes de la religion, comme les personnages de la Bible, les fléaux qui se sont abattu sur le monde, les réelles raisons de la déchéance du paradis du Diable, etc. C'était franchement comique - pour un.e athé.e en tout cas.
L'humour, oui, il y en a. Parfois caustique, parfois sarcastique, parfois référentielle, on ne peut pas ne pas rire - en tout cas, pas si vous aimez ces formes d'humour. Les répliques sont savoureuses, les piques bien trouvées, Mephisto et Julie en sont de vrais maîtres.
Il y a un autre aspect que j'aurai beaucoup aimé du personnage de Mephisto, c'est cette façon de philosopher. Immortel de son état, il en a vu d'autres et il met volontiers sa sagesse au service de Julie, dans ses moments de détresse et de doutes. Il y avait également quelque chose de beau à voir ce ténébreux ( mais sympathique!) personnage suivre Julie de cette manière, comme si le Diable avait, au final, lui aussi besoin de compagnie. La façon dont la relation entre les deux tourne me laisse penser qu'il a trouvé une égale en la personne de Julie, esprit libre et aiguisé capable de ruser et de piler sur les codes sociaux qui avaient court à l'époque.
Oui, parce que soyons francs: Les codes, Julie les a souvent allégrement piétinés, même si elle connait les limites et sait aussi se montrer courtoise. Convolant d'amants en amantes en dépit de son statut de femme mariée, ayant mit le feu à une chambre de couvent et ayant même donner des volées à des hommes, qu'il le mérite ou non, Julie n'était pas un ange - ce qui a surement du beaucoup plaire à Mephito, maintenant que j'y pense. Pour les modernes que nous sommes, ça peut sembler peu, mais en contexte historique, ça devait être surement moralement condamnable. Par contre, c,est ce qui fait que c'est si jouissif, pensez qu'une femme a eu à ce point de culot, c'est génial.
On aura de nombreuses références, parfois petites et subtiles, mais bien présentes. Elles sont souvent liées à des œuvres phares telles que Cyrano de Bergerac de Rostand, les Trois Mousquetaires de Dumas et même L'Odyssée d'Homer. On sent la présence des romans de capes et d'épées de l'époque et c'est un régal d'en avoir ENFIN un avec une femme comme héroïne. Elle occupe d'ailleurs toute la scène, épaulée quelque fois de Mephisto, mais bien au centre de l'Histoire, contrairement à "Olympe de Roquedor", où la demoiselles n'occupait que le tiers du roman.
Entre autres particularités, ce roman en prose regorge de vers, parfois dans les répliques au cours des duels d'épée ( façon Cyrano) ou au début des "Actes" qui font office de chapitres. Une étonnante hybridité qui sert très bien son sujet et nous rapproche de ce que fut la vie de Julie: Une passionnante pièce de théâtre rempli de coup de théâtres! On retrouvera également les diverses sources en bas de page, car certaines lignes originaires de textes réels, dont une lettre qu'à écrite Julie à son amant Joseph. Une rigueur que j'apprécie, surtout pour bien distinguer l'historique du fictif. Dans ses précisions à la fin, l'auteur nous expose d'ailleurs ce qui fut vrai dans ce roman et c'est incroyable de penser que presque tout est effectivement arrivé. C'était une femme véritablement extraordinaire. Je comprend pourquoi l'auteur d'y soit intéressée.
Un mot aussi sur un concept qui a fait défaut à Olympe de Roquedor et je j'avais espéré dans ce dernier: le Consentement. Dans Olympe, jamais on ne le mentionne, alors que de nombreux mâles impose leur façon de faire. Dans "Une pour toutes", c'est omniprésent. Que ce soit Julie qui déclare au Diable "Que non, Mephisto, est un NON" ou que la marquise de Florensac, qui estime de pas être une marchandise dont on se dispute l'exclusivité à trois prétendants forts choqués d'être escamotés, on table sur le fait que les femmes sont capables de prendre des décisions pour elles même, qu'elles ont le droit de dire NON et qu'il est désobligeant de s'imposer sur le simple fait d'être Homme. Aussi, j'admire la capacité des personnages masculins d'avoir des sentiments et d'être capables de vulnérabilité. le père de Julie, monoparental, a toujours eu à cœur le bien être de sa fille, pas seulement d'un point de vue matériel, mais aussi psychologique. La relation qu'il entretiens avec sa fille est émouvante et sincère. Bref, on sort des stéréotypes. En ce sens, "Une pour toutes" est véritablement féministe ( égalité des sexes).
On a foison de thèmes dans ce roman, sur plusieurs axes. Certaines relève de la philosophie, comme la course du temps, la fragilité de la vie, l'urgence d'aimer, la lutte pour sa liberté de pensée, alors que d'autres sont plus sociaux, comme la condition des femmes, la rigidité des codes sociaux, les absurdités de la guerre et bien sur, les relations sociales, qu'elles soient amicales ou amoureuses. En outre, d'une certaines manière, nous avons une omniprésence des arts, ceux de la scène, ceux de la voix et celle des Lettres. C'est donc riche de pleins de thèmes, servies de manière efficaces, que ce roman nous fait naviguer entre émotions et actions.
Il y a un élément qui m'aura intrigué et c'est le fait que dans l'histoire présente, personne n'a émit de commentaires sur la bisexualité et les vêtements d'homme de Julie, comme si aussi mal vu que ce soit, ça reste dans le champs des possibles. J'imagine que si Julie n'a pas été condamnée pour cela, c'est que c'était donc effectivement des choses faisables. Étonnant, donc!
Et finalement, le texte en lui-même, vraiment succulent. Il y a de jolies tournures de phrases, des mots forts aux bons endroits et une richesse de vocabulaire qui font savourer chaque ligne - j'étais incapable d'en rater une. Je suis ravi de voir ce roman rejoindre les bons textes de la littérature jeunesse, car je réitère que nos jeunes ne sont pas cons et qu'ils méritent des plumes aussi magnifiques que celles qui sont au service de la littérature adulte.
Julie d'Auvigny est ce genre de femme en avance sur son temps que j'aurais et j'aimerais voir peupler davantage la littérature jeunesse, plus particulièrement les romans pour ados, trop souvent peuplés de petites gourdes stupides en déraisonnable pâmoison pour de petites raclures qui ont le culot de se décrire comme des '"bad boys". Je réitère qu'être une femme forte ce n'est pas de porter du cuir et des DocMartens en pestant sa colère comme la terre entière, non, c'est d'être capable de reconnaitre qu'on a une valeur et d'avoir assez de bon sens et d'amour-propre pour la défendre - Et accessoirement, de trouver des partenaires amoureux qui nous aime pour ce qu'on est. Mon humble et impertinent avis, bien sûr! Julie a parfaitement comprise, chaque femme et homme l'estimait, toute atypique qu'elle doit, authentique et vivante qu'elle doit. Juste pour ça, merci del Socorro!
C'est donc au rayon des incontournables parmi les incontournables que va se retrouver ce roman - et sur mes tablettes personnelles, soyez-en sur! Un personnage aussi légendaire, ça n'arrive pas assez souvent.
Pour les bibliothécaires et professeurs: Il n'y a pas de scène explicitement sexuelles, plutôt des allusions et blagues salaces, avec du sexe implicite. Il n'y a pas de scène de violence outrancières non plus.
Catégorisation: Second cycle secondaire, 15 ans+, Fiction ( Pourrait être Fantastique en raison de la présence du Diable ou même biographique vu tout le volet historique en entourant le personnage historique)
Note: 9/10
Une lecture qui arrive à point pour la Journée Internationale de la Femme, en ce 8 mars 2022. Mes hommages à toutes!
Ce roman est une pure friandise. Quand on en savoure chaque ligne, ma foi, c'est bien là le minium à en dire, non? En alternant la prose et le vers, del Socorro nous offre un personnage historique d'une rare modernité, véritable électron libre et femme en avance sur son temps comme on en voit pas souvent: Madame Julie d'Avigny, dites "Madame de Maupin", cantatrice, bretteuse et femme véritablement "libre".
( À partir d'ici, la critique peut contenir des divulgâches - et des joutes verbales)
Il y a peu, j'avais fait la lecture du roman "Olympe de Roquedor", dont malheureusement je n'ai pas retrouvé le féminisme et la modernité que j'escomptais trouver. Petite adolescente n'ayant aucune habileté à la lame, éternelle demoiselle en détresse qui aura frôlé le buché pour avoir porté des vêtements d'homme une seule fois, on est dans une logique totalement opposée avec Julie d'Avigny, ce qui est quand même comique, puisque c'est un personnage réel et non pas fictif comme Olympe. Julie en aura fait des choses jugées immorales à son époque: avoir droit à une éducation de page - réservée aux jeunes hommes - manier l'épée, avec la tenue conséquente; porter ladite tenue de bretteuse aussi souvent que ses robes de chanteuse d'Opéra; boire de l'alcool, parfois beaucoup trop; aimer passionnément les hommes comme les femmes, plébéiens, soldats ou nobliaux; essayé plusieurs types de métiers ; être non-pratiquante, voir peut-être athée ; montrer ses seins pour prouver son genre; voyager un peu partout seule ou accompagnée; être graciée par deux fois et manier la plume pour ses amours ( très jolie d'ailleurs!).
Julie d'Avigny était une force de la nature, artiste et fine lame, maniant aussi surement le Verbe que sa rapière, en incarnant presque un Cyrano en version femme. Dépeinte comme une femme sans complexes, au tempérament bouillonnant, mais avec un cœur sincère, Julie aura eu aussi des moments plus sombres. Elle aura fait fasse à des décès de gens qu'elle aimait beaucoup, aura été par deux fois condamnée ( puis graciée) et elle aura souvent eu des doutes, qu'elle s'est gardée de montrer aux autres. Elle aura été combattive pour sa liberté, farouchement défendue, toute sa vie.
Mephisto aura été un personnage phare, un compagnon de route espiègle, roublard et solidaire. À bien des égards, ce Diable m'aura fait penser au personnage de "Lucifer" dans la série éponyme. Version modernisée contre-biblique qui tient plus de l'ange "libertin" que du démon foncièrement malveillant, Mephisto a aussi en commun avec Lucifer d'être très dandy, séducteur et teinté d'une sagesse liée à sa connaissance fine de l'esprit humain et de sa longévité. C'est en outre un fervent défenseur de la libre interprétation: selon ses dires, on ne connait pas la "Vraie" histoire, puisque c'est la version du vainqueur que l'on a, donc celle de Dieu. L'auteur aura pu, à travers ce personnage attachant, jouer sur les diverses facettes de la religion, comme les personnages de la Bible, les fléaux qui se sont abattu sur le monde, les réelles raisons de la déchéance du paradis du Diable, etc. C'était franchement comique - pour un.e athé.e en tout cas.
L'humour, oui, il y en a. Parfois caustique, parfois sarcastique, parfois référentielle, on ne peut pas ne pas rire - en tout cas, pas si vous aimez ces formes d'humour. Les répliques sont savoureuses, les piques bien trouvées, Mephisto et Julie en sont de vrais maîtres.
Il y a un autre aspect que j'aurai beaucoup aimé du personnage de Mephisto, c'est cette façon de philosopher. Immortel de son état, il en a vu d'autres et il met volontiers sa sagesse au service de Julie, dans ses moments de détresse et de doutes. Il y avait également quelque chose de beau à voir ce ténébreux ( mais sympathique!) personnage suivre Julie de cette manière, comme si le Diable avait, au final, lui aussi besoin de compagnie. La façon dont la relation entre les deux tourne me laisse penser qu'il a trouvé une égale en la personne de Julie, esprit libre et aiguisé capable de ruser et de piler sur les codes sociaux qui avaient court à l'époque.
Oui, parce que soyons francs: Les codes, Julie les a souvent allégrement piétinés, même si elle connait les limites et sait aussi se montrer courtoise. Convolant d'amants en amantes en dépit de son statut de femme mariée, ayant mit le feu à une chambre de couvent et ayant même donner des volées à des hommes, qu'il le mérite ou non, Julie n'était pas un ange - ce qui a surement du beaucoup plaire à Mephito, maintenant que j'y pense. Pour les modernes que nous sommes, ça peut sembler peu, mais en contexte historique, ça devait être surement moralement condamnable. Par contre, c,est ce qui fait que c'est si jouissif, pensez qu'une femme a eu à ce point de culot, c'est génial.
On aura de nombreuses références, parfois petites et subtiles, mais bien présentes. Elles sont souvent liées à des œuvres phares telles que Cyrano de Bergerac de Rostand, les Trois Mousquetaires de Dumas et même L'Odyssée d'Homer. On sent la présence des romans de capes et d'épées de l'époque et c'est un régal d'en avoir ENFIN un avec une femme comme héroïne. Elle occupe d'ailleurs toute la scène, épaulée quelque fois de Mephisto, mais bien au centre de l'Histoire, contrairement à "Olympe de Roquedor", où la demoiselles n'occupait que le tiers du roman.
Entre autres particularités, ce roman en prose regorge de vers, parfois dans les répliques au cours des duels d'épée ( façon Cyrano) ou au début des "Actes" qui font office de chapitres. Une étonnante hybridité qui sert très bien son sujet et nous rapproche de ce que fut la vie de Julie: Une passionnante pièce de théâtre rempli de coup de théâtres! On retrouvera également les diverses sources en bas de page, car certaines lignes originaires de textes réels, dont une lettre qu'à écrite Julie à son amant Joseph. Une rigueur que j'apprécie, surtout pour bien distinguer l'historique du fictif. Dans ses précisions à la fin, l'auteur nous expose d'ailleurs ce qui fut vrai dans ce roman et c'est incroyable de penser que presque tout est effectivement arrivé. C'était une femme véritablement extraordinaire. Je comprend pourquoi l'auteur d'y soit intéressée.
Un mot aussi sur un concept qui a fait défaut à Olympe de Roquedor et je j'avais espéré dans ce dernier: le Consentement. Dans Olympe, jamais on ne le mentionne, alors que de nombreux mâles impose leur façon de faire. Dans "Une pour toutes", c'est omniprésent. Que ce soit Julie qui déclare au Diable "Que non, Mephisto, est un NON" ou que la marquise de Florensac, qui estime de pas être une marchandise dont on se dispute l'exclusivité à trois prétendants forts choqués d'être escamotés, on table sur le fait que les femmes sont capables de prendre des décisions pour elles même, qu'elles ont le droit de dire NON et qu'il est désobligeant de s'imposer sur le simple fait d'être Homme. Aussi, j'admire la capacité des personnages masculins d'avoir des sentiments et d'être capables de vulnérabilité. le père de Julie, monoparental, a toujours eu à cœur le bien être de sa fille, pas seulement d'un point de vue matériel, mais aussi psychologique. La relation qu'il entretiens avec sa fille est émouvante et sincère. Bref, on sort des stéréotypes. En ce sens, "Une pour toutes" est véritablement féministe ( égalité des sexes).
On a foison de thèmes dans ce roman, sur plusieurs axes. Certaines relève de la philosophie, comme la course du temps, la fragilité de la vie, l'urgence d'aimer, la lutte pour sa liberté de pensée, alors que d'autres sont plus sociaux, comme la condition des femmes, la rigidité des codes sociaux, les absurdités de la guerre et bien sur, les relations sociales, qu'elles soient amicales ou amoureuses. En outre, d'une certaines manière, nous avons une omniprésence des arts, ceux de la scène, ceux de la voix et celle des Lettres. C'est donc riche de pleins de thèmes, servies de manière efficaces, que ce roman nous fait naviguer entre émotions et actions.
Il y a un élément qui m'aura intrigué et c'est le fait que dans l'histoire présente, personne n'a émit de commentaires sur la bisexualité et les vêtements d'homme de Julie, comme si aussi mal vu que ce soit, ça reste dans le champs des possibles. J'imagine que si Julie n'a pas été condamnée pour cela, c'est que c'était donc effectivement des choses faisables. Étonnant, donc!
Et finalement, le texte en lui-même, vraiment succulent. Il y a de jolies tournures de phrases, des mots forts aux bons endroits et une richesse de vocabulaire qui font savourer chaque ligne - j'étais incapable d'en rater une. Je suis ravi de voir ce roman rejoindre les bons textes de la littérature jeunesse, car je réitère que nos jeunes ne sont pas cons et qu'ils méritent des plumes aussi magnifiques que celles qui sont au service de la littérature adulte.
Julie d'Auvigny est ce genre de femme en avance sur son temps que j'aurais et j'aimerais voir peupler davantage la littérature jeunesse, plus particulièrement les romans pour ados, trop souvent peuplés de petites gourdes stupides en déraisonnable pâmoison pour de petites raclures qui ont le culot de se décrire comme des '"bad boys". Je réitère qu'être une femme forte ce n'est pas de porter du cuir et des DocMartens en pestant sa colère comme la terre entière, non, c'est d'être capable de reconnaitre qu'on a une valeur et d'avoir assez de bon sens et d'amour-propre pour la défendre - Et accessoirement, de trouver des partenaires amoureux qui nous aime pour ce qu'on est. Mon humble et impertinent avis, bien sûr! Julie a parfaitement comprise, chaque femme et homme l'estimait, toute atypique qu'elle doit, authentique et vivante qu'elle doit. Juste pour ça, merci del Socorro!
C'est donc au rayon des incontournables parmi les incontournables que va se retrouver ce roman - et sur mes tablettes personnelles, soyez-en sur! Un personnage aussi légendaire, ça n'arrive pas assez souvent.
Pour les bibliothécaires et professeurs: Il n'y a pas de scène explicitement sexuelles, plutôt des allusions et blagues salaces, avec du sexe implicite. Il n'y a pas de scène de violence outrancières non plus.
Catégorisation: Second cycle secondaire, 15 ans+, Fiction ( Pourrait être Fantastique en raison de la présence du Diable ou même biographique vu tout le volet historique en entourant le personnage historique)
Note: 9/10
January 12, 2022
La page Wikipedia de la vraie Julie Maupin m’a provoqué plus d’émotion que ce livre à son sujet...
November 6, 2022
Une pour toutes est une surprise en tout point de vue ! Seule, je n’aurai pas lu ce livre mais le PLIB et le fait que ce soit le seul livre disponible du PLIB à la bibliothèque quand je m’y suis rendue, ont fait que j’ai lu cette petite merveille.
Dès les premières pages de ma lecture, je suis sous le charme de l’histoire, de l’écriture et des personnages que je devine alors comme étant les principaux (Julie et Méphisto). La petite scénette introduisant l’histoire m’a séduite et pourtant croyez-moi je ne suis pas une fan de théâtre ou de rimes. La plume de Jean-Laurent Del Socorro nous saisit sûrement mais tranquillement et nous entraîne dans une histoire invraisemblable. Il nous est très dur de lâcher le roman tant l’histoire est prenante et captivante. Pendant la lecture on se retrouve ni plus ni moins au XVIIe siècle que ce soit par le mots employés par l’auteur que par ses descriptions. Jean-Laurent intègre de l’humour et des leçons de vie à son histoire de façon très subtile, ce qui nous rend l’histoire encore plus touchante et unique.
Julie est un personnage haute en couleurs. Elle sait ce qu’elle veut et elle l’obtiendra toujours seule. Elle est indépendante, manipulatrice, caustique et cynique. Mais qu’est-ce qu’on l’aime !! Elle est assoiffée d’aventures et de liberté. Imaginez un peu ma surprise quand j’ai découvert à la fin du roman, que Julie Maupin a réellement existé et que tout ce que l’auteur narre s’est réellement produit ! Méphisto, le Diable lui-même est présent dans ce roman. C’est sûrement sa présence qui fait que ce livre est classé comme fantastique et non pas historique. Le diable est amoureux de Julie, il ne désire qu’une chose, qu’elle signe son contrat pour la faire sienne. Cependant, devant les refus perpétuels de Julie, il décide de devenir son compagnon d’aventure. Tantôt émouvant, tantôt caustique, le Diable permet de tourner en ridicule la religion qui était si importante à l’époque.
Une pour toutes est donc un roman que je ne pensais pas lire, le destin en a fait autrement et je le remercie car je serai passée à côté d’une superbe lecture.
Dès les premières pages de ma lecture, je suis sous le charme de l’histoire, de l’écriture et des personnages que je devine alors comme étant les principaux (Julie et Méphisto). La petite scénette introduisant l’histoire m’a séduite et pourtant croyez-moi je ne suis pas une fan de théâtre ou de rimes. La plume de Jean-Laurent Del Socorro nous saisit sûrement mais tranquillement et nous entraîne dans une histoire invraisemblable. Il nous est très dur de lâcher le roman tant l’histoire est prenante et captivante. Pendant la lecture on se retrouve ni plus ni moins au XVIIe siècle que ce soit par le mots employés par l’auteur que par ses descriptions. Jean-Laurent intègre de l’humour et des leçons de vie à son histoire de façon très subtile, ce qui nous rend l’histoire encore plus touchante et unique.
Julie est un personnage haute en couleurs. Elle sait ce qu’elle veut et elle l’obtiendra toujours seule. Elle est indépendante, manipulatrice, caustique et cynique. Mais qu’est-ce qu’on l’aime !! Elle est assoiffée d’aventures et de liberté. Imaginez un peu ma surprise quand j’ai découvert à la fin du roman, que Julie Maupin a réellement existé et que tout ce que l’auteur narre s’est réellement produit ! Méphisto, le Diable lui-même est présent dans ce roman. C’est sûrement sa présence qui fait que ce livre est classé comme fantastique et non pas historique. Le diable est amoureux de Julie, il ne désire qu’une chose, qu’elle signe son contrat pour la faire sienne. Cependant, devant les refus perpétuels de Julie, il décide de devenir son compagnon d’aventure. Tantôt émouvant, tantôt caustique, le Diable permet de tourner en ridicule la religion qui était si importante à l’époque.
Une pour toutes est donc un roman que je ne pensais pas lire, le destin en a fait autrement et je le remercie car je serai passée à côté d’une superbe lecture.
July 30, 2023
Une pour toutes est magnifique, singulier, époustouflant,... bref c'est un livre pour tous et toutes.
Le livre parle d'une femme sous la règne de Louis XIV qui veut être libre, indépendante, faire de l'escrime et s'habiller en homme.
Et elle le fait. On voie sa côté audacieuse et résolu mais on fait aussi la connaissance de la côté hésitant et doutant de Julie. Sa côté qui ne comprend pas comment la société est dirigé par des hommes, qui est furieux qu'elle ne peut pas faire les même choses que les hommes,..
Voilà un extraits que j'adore:
J'enfile collants et rhingrave, puis une ample chemise de lin que je recouvre d'une veste bleue. Je complète ma tenue d'une paire de gants et de bottines. Je défais enfin ma coiffure à la Fontagne pour lui préférer une plus pratique queue-de-cheval. Me voila prête, accoutréé "comme un homme". Une expression malvenue, puisque je suis la preuve vivante que la gent féminine n'est pas moins apte à porter de tels habits, ni moins bonne à croiser le fer.
Mais ce livre n'est pas que ça.
Julie est une femme qui adore l'escrime et l'écrivain fait une description parfaite de ses duels. Et durant ses duels, elle fait de la poésie. Elle se moque de ses adversaires en rimes ( et je dois dire qu'ils ont parfois des réponses hilarantes) souvent avec un clin d'oeil vers des écrivains connue.
L'écrivain a ajouté des notes de bas de pages pour que tout le monde sache quel est l'inspiration.
Il faut aussi ajouter que Julie ne fait pas de différence entre femme et homme en termes d'amant. Elle expresse librement son désir vers hommes et femmes.
Et dernière chose qui m'a plu: Julie a vraiment existé. Elle a réellement fait certains choses de ce livre. Et je ne sais pas pourquoi mais ça m'a vraiment rendu heureuse de savoir que une telle femme existait et faisait ce qu'elle voulut en depit de l'opion des hommes.
Bref, voici mon opinion ( en français médiocre- désolé pour les fautes) de ce livre magnifique que j'ai absolument adoré
Le livre parle d'une femme sous la règne de Louis XIV qui veut être libre, indépendante, faire de l'escrime et s'habiller en homme.
Et elle le fait. On voie sa côté audacieuse et résolu mais on fait aussi la connaissance de la côté hésitant et doutant de Julie. Sa côté qui ne comprend pas comment la société est dirigé par des hommes, qui est furieux qu'elle ne peut pas faire les même choses que les hommes,..
Voilà un extraits que j'adore:
J'enfile collants et rhingrave, puis une ample chemise de lin que je recouvre d'une veste bleue. Je complète ma tenue d'une paire de gants et de bottines. Je défais enfin ma coiffure à la Fontagne pour lui préférer une plus pratique queue-de-cheval. Me voila prête, accoutréé "comme un homme". Une expression malvenue, puisque je suis la preuve vivante que la gent féminine n'est pas moins apte à porter de tels habits, ni moins bonne à croiser le fer.
Mais ce livre n'est pas que ça.
Julie est une femme qui adore l'escrime et l'écrivain fait une description parfaite de ses duels. Et durant ses duels, elle fait de la poésie. Elle se moque de ses adversaires en rimes ( et je dois dire qu'ils ont parfois des réponses hilarantes) souvent avec un clin d'oeil vers des écrivains connue.
L'écrivain a ajouté des notes de bas de pages pour que tout le monde sache quel est l'inspiration.
Il faut aussi ajouter que Julie ne fait pas de différence entre femme et homme en termes d'amant. Elle expresse librement son désir vers hommes et femmes.
Et dernière chose qui m'a plu: Julie a vraiment existé. Elle a réellement fait certains choses de ce livre. Et je ne sais pas pourquoi mais ça m'a vraiment rendu heureuse de savoir que une telle femme existait et faisait ce qu'elle voulut en depit de l'opion des hommes.
Bref, voici mon opinion ( en français médiocre- désolé pour les fautes) de ce livre magnifique que j'ai absolument adoré
November 22, 2022
Au début, je croyais avoir affaire avec une pièce de théâtre puis le roman nous fait connaître Julie d’Aubigny, mariée Maupin et quelques passages de poésie en alexandrins.
Bisexuelle née au 17e siècle, entraînée à l’escrime chez son père, elle se promènera un peu partout en France, démontrant son talent puis deviendra actrice-chanteuse. Mon intérêt est remonté alors que j’ai pris connaissance de sa réelle existence. Pour le reste, il s’agit d’un roman à connotation féministe, elle est régulièrement en conversation avec le diable qui s’accroche à ses jupons au fil de ses aventures. Ce n’est pas vraiment métaphorique, il est décrit comme un personnage à part entière auprès de la Maupin. Bien qu’il y ait beaucoup de doubles sens et quelques jeux de mots amusants, le roman tombe à plat régulièrement, il aurait pu être plus achevé.
Bisexuelle née au 17e siècle, entraînée à l’escrime chez son père, elle se promènera un peu partout en France, démontrant son talent puis deviendra actrice-chanteuse. Mon intérêt est remonté alors que j’ai pris connaissance de sa réelle existence. Pour le reste, il s’agit d’un roman à connotation féministe, elle est régulièrement en conversation avec le diable qui s’accroche à ses jupons au fil de ses aventures. Ce n’est pas vraiment métaphorique, il est décrit comme un personnage à part entière auprès de la Maupin. Bien qu’il y ait beaucoup de doubles sens et quelques jeux de mots amusants, le roman tombe à plat régulièrement, il aurait pu être plus achevé.
February 25, 2022
Ce roman traite d'un sujet actuel, met en lumière une figure historique intéressante, mais je n'ai pas été charmé par la façon de faire.
Je n'ai pas réussi à m'attacher au personnage de Julie Maupin. Tous les points qu'elle apportait sont valides, c'est une femme forte et déterminée, mais j'aurais aimé qu'elle nomme les injustices, qu'elle partage plus ses sentiments.
Et le Diable ? Que vient-il faire ici ? Plutôt que de questionner la religion, j'avais l'impression qu'on associait Julie Maupin à une diablesse, à une figure diabolique... Ce n'est décidément pas le but, mais c'est l'impression que cela m'a laissée.
Je n'ai pas réussi à m'attacher au personnage de Julie Maupin. Tous les points qu'elle apportait sont valides, c'est une femme forte et déterminée, mais j'aurais aimé qu'elle nomme les injustices, qu'elle partage plus ses sentiments.
Et le Diable ? Que vient-il faire ici ? Plutôt que de questionner la religion, j'avais l'impression qu'on associait Julie Maupin à une diablesse, à une figure diabolique... Ce n'est décidément pas le but, mais c'est l'impression que cela m'a laissée.
July 29, 2025
J’ai mis un peu de temps à le lire mais woawww.
Une vrai claque pour les passionné du siècle baroque foncez. Alors cette l’histoire est romance mais elle est tirée d’une histoire ( pour les historiens il y a une bibliographie à la fin !!!! ) et j’ai adoré le style de la plume et la forme du texte qui est construit comme une pièce de théâtre.
Si vous aimez la prose, l’ironie, la répartie et que vous êtes un peu féministe sur les bords ce livre pourrait être un coup de cœur !!!
Une vrai claque pour les passionné du siècle baroque foncez. Alors cette l’histoire est romance mais elle est tirée d’une histoire ( pour les historiens il y a une bibliographie à la fin !!!! ) et j’ai adoré le style de la plume et la forme du texte qui est construit comme une pièce de théâtre.
Si vous aimez la prose, l’ironie, la répartie et que vous êtes un peu féministe sur les bords ce livre pourrait être un coup de cœur !!!
September 25, 2022
Je suis un peu partagé. J'ai mis du temps à m'attacher aux personnages, pourtant étant dotés de qualités que j'apprécie beaucoup d'habitude. Même si le roman est bien écrit, j'ai été un peu déçu, je suppose que j'attendais quelque chose de différent. J'ai cependant été ravi de découvrir la vie de cette femme incroyable, dont je n'avais encore jamais entendu parler !
July 18, 2023
La très belle plume de Jean-Laurent Del Socorro sert joliment l'histoire de Julie Maupin, une heroïne éloquente, indépendante et en avance sur son temps. Ce récit féministe nous emmène au temps de Louis IV, entre escrime, poésie, arts de la scène et aventures amoureuses. J'ai beaucoup aimé le répondant de Julie et sa relation avec Méphisto, amenant une touche de fantastique.
July 24, 2023
J'ai beaucoup aimé, quel caractère cette Julie ! Elle nous apprend que même quand on essai de nous restreindre, on peut toujours enjamber une règle ou deux.
La fin m'a parut un peu rapide et je n'ai pas bien compris comment le diable arrivé là, mais j'ai beaucoup apprécié l'histoire, le personnage et les explications à la fin.
La fin m'a parut un peu rapide et je n'ai pas bien compris comment le diable arrivé là, mais j'ai beaucoup apprécié l'histoire, le personnage et les explications à la fin.
April 1, 2024
J’ai bien aimé ce livre qui suit durant plusieurs années la vie de Julie. À travers les mots de l’auteur j’ai visité Paris et sa province du XVIIe siècle. C’était un très beau livre. Cependant à mon goût, c’était trop résumé et j’avais l’impression de survoler le livre
January 22, 2022
Un personnage historique haut en couleurs ! Ecrit comme une pièce de théâtre
January 23, 2022
Julie Maupin est ce qu'on appelle de nos jours bi-disaster. C'était vraiment sympa comme lecture.
March 9, 2022
Une super lecture féministe sur une femme que je ne connaissais pas et que je trouve génialissime.
March 11, 2022
Un roman très prenant sur l'histoire de Julie Maupin qui a vraiment existé. La construction et la poésie est un régal.
December 19, 2023
Quelle femme incroyable que cette Maupin! L’écriture est agréable même si parfois elle semble avoir été rédigée par un professeur d’histoire ; la présence du Diable est originale et vivifiante.
May 12, 2024
4.5🌟 Better than I expected.
March 26, 2025
« La mort me terrifie moins que cette existence dans laquelle il a fallu me jeter, comme on se jette dans le vide. »
October 13, 2025
3.5 Assez court mais de mémoire, plutôt savoureux !
May 19, 2023
Une étoile pour Méphisto
May 17, 2022
Roman englouti en une semaine, facile à lire, avec une plume pleine d’esprit, de panache et de finesse, à l’image de Julie Maupin, une héroïne féministe éprise de liberté.
Julie enchaîne les frasques au cours d’une aventure au coeur de la France du XVIIème siècle, à l’époque de l’Étiquette et des conventions sociales, dans une société qui ne laisse pas de place aux femmes et la relègue au plan de simple objet de convoitise. Si Une pour toutes est un récit d’aventure, c’est aussi un roman féministe et une quête initiatique. Car Julie se cherche, bien qu’au fond tout soit clair : Julie veut s’émanciper de la tutelle des hommes qui cherchent à la contrôler et à la dominer, s’émanciper du regard des autres, s’émanciper de ses propres pensées limitantes. Julie veut être libre et elle le clame haut et fort.
Ce roman est une ode à la liberté, c’est aussi une réflexion sur le passage à l’âge adulte et sur l’acceptation de soi. C’est un roman touchant, qui m’a fait rire et m’a fait monter les larmes aux yeux.
L’écriture est belle. Subtile et mélodieuse, accompagnée parfois de quelques vers à la manières de tirades théâtrales dignes d’un Molière, d’un Racine ou d’un Corneille. Le tout, truffé de références historiques, volontairement anachroniques, qui renforcent le ton du roman.
En résumé, une lecture délicieuse et émouvante, une héroïne libre comme l’air et qui s’assume, mais surtout, une réflexion sur la place de la femme et les combats qu’elle doit mener dans un monde dominé par les hommes, modelé par eux et pour eux.
Julie enchaîne les frasques au cours d’une aventure au coeur de la France du XVIIème siècle, à l’époque de l’Étiquette et des conventions sociales, dans une société qui ne laisse pas de place aux femmes et la relègue au plan de simple objet de convoitise. Si Une pour toutes est un récit d’aventure, c’est aussi un roman féministe et une quête initiatique. Car Julie se cherche, bien qu’au fond tout soit clair : Julie veut s’émanciper de la tutelle des hommes qui cherchent à la contrôler et à la dominer, s’émanciper du regard des autres, s’émanciper de ses propres pensées limitantes. Julie veut être libre et elle le clame haut et fort.
Ce roman est une ode à la liberté, c’est aussi une réflexion sur le passage à l’âge adulte et sur l’acceptation de soi. C’est un roman touchant, qui m’a fait rire et m’a fait monter les larmes aux yeux.
L’écriture est belle. Subtile et mélodieuse, accompagnée parfois de quelques vers à la manières de tirades théâtrales dignes d’un Molière, d’un Racine ou d’un Corneille. Le tout, truffé de références historiques, volontairement anachroniques, qui renforcent le ton du roman.
En résumé, une lecture délicieuse et émouvante, une héroïne libre comme l’air et qui s’assume, mais surtout, une réflexion sur la place de la femme et les combats qu’elle doit mener dans un monde dominé par les hommes, modelé par eux et pour eux.
December 30, 2022
Une héroïne méga badass, bretteuse de talent et aux amoureuses et amoureux multiples !!
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