Eine Frau sucht mit ihren drei Kindern Zuflucht in einem alten Haus. Alles, was vorher war, sollen die Kinder zu ihrem Schutz vergessen, sogar ihre Namen. Umgeben von hohen Mauern, inmitten eines verwunschenen Gartens, erfinden die Geschwister nun ihre eigene Welt. Riesige Bäume, ein Bachlauf, Tiere – alles dient ihnen als Quell der Phantasie und lässt sie ihr neues Leben lieben. Eines Tages jedoch betritt ein Hausierer den Garten, der fremde, wundersame Dinge aus seinen Taschen hervorzaubert … Ein hinreißender Roman über den Zauber der Kindheit, der die großen Fragen nach Liebe, Zusammenleben und Familie stellt. Düster und dennoch voll lichter Schönheit erzählt Yoko Ogawa die Geschichte dreier Geschwister, die in einer Traumwelt voller Geheimnisse und Magie aufwachsen.
„Ogawa ist originell, elegant – und sehr beunruhigend.“ Hilary Mantel
„Ogawa beschwört Glück, Vergänglichkeit, Schutzräume und Mythen der Kindheit herauf.“
Yōko Ogawa (小川 洋子) was born in Okayama, Okayama Prefecture, graduated from Waseda University, and lives in Ashiya. Since 1988, she has published more than twenty works of fiction and nonfiction. Her novel The Professor and his Beloved Equation has been made into a movie. In 2006 she co-authored „An Introduction to the World's Most Elegant Mathematics“ with Masahiko Fujiwara, a mathematician, as a dialogue on the extraordinary beauty of numbers.
A film in French, "L'Annulaire“ (The Ringfinger), directed by Diane Bertrand, starring Olga Kurylenko and Marc Barbé, was released in France in June 2005 and subsequently made the rounds of the international film festivals; the film, some of which is filmed in the Hamburg docks, is based in part on Ogawa's "Kusuriyubi no hyōhon“ (薬指の標本), translated into French as "L'Annulaire“ (by Rose-Marie Makino-Fayolle who has translated numerous works by Ogawa, as well as works by Akira Yoshimura and by Ranpo Edogawa, into French).
Kenzaburō Ōe has said, 'Yōko Ogawa is able to give expression to the most subtle workings of human psychology in prose that is gentle yet penetrating.' The subtlety in part lies in the fact that Ogawa's characters often seem not to know why they are doing what they are doing. She works by accumulation of detail, a technique that is perhaps more successful in her shorter works; the slow pace of development in the longer works requires something of a deus ex machina to end them. The reader is presented with an acute description of what the protagonists, mostly but not always female, observe and feel and their somewhat alienated self-observations, some of which is a reflection of Japanese society and especially women's roles within in it. The tone of her works varies, across the works and sometimes within the longer works, from the surreal, through the grotesque and the--sometimes grotesquely--humorous, to the psychologically ambiguous and even disturbing.
Français : Cette chronique ne sera pas très longue, parce que j'ai du mal à trouver quoi dire sur ce roman. Il est... particulier. Mais encore ? Bizarre. Bon, j'ai déjà lu bizarre, j'ai déjà lu particulier, surtout dans la littérature japonaise, mais celui-là est encore à part. Imaginez un récit a priori traumatisant et émouvant sur une famille comprenant une mère et quatre enfants. La plus jeune des filles est morte très jeune et la mère enferme les autres dans une maison et un jardin muré afin d'être sûre que rien ne puisse leur arriver. Ces enfants utilisent leur imagination, fertile, pour imaginer un monde, des histoires, afin de faire face à tout cela. Rien n'est dit directement, on lit d'abord, on comprend ensuite, c'est comme un conte de fées qui améliorerait la réalité. L'écriture est belle, l'imagination est sans limite, je comprends tout à fait qu'on puisse adorer ce livre lent, délicat et poétique, mais j'ai eu du mal à m'y retrouver. Cependant, même si je ne le relirai pas, il me laissera un souvenir impérissable.
English : This review won't be very long, because I can hardly find anything to say about this novel. It is particular. Yet again, it's weird. I've read particular, I've read weird, especially in Japanese literature, but this book is set apart. Imagine the appalling and moving tale about a family of a mother with four children. The youngest daughter died very young and the mother locks her remaining children in a house with a walled garden to make sure that nothing happens to them. Those children use their vivid imagination to create a world, stories, that enable them to face the situation. Nothing is blatantly told, you read first, you understand afterwards. It's like a fairy tale that would make reality better. The writing style is beautiful, the imagination is limitless, I absolutely understand how anybody could love that slow, delicate and poetical book, but I lost my bearings several times. However, even if I never read it again, I will remember it for a very long time.
Leider, leider, leider fand ich dieses Buch vor allem langweilig. Die Beziehung der Geschwister ist sehr herzerwärmend, aber das war’s auch so ziemlich. Meiner Meinung nach war hier viel Potenzial für eine Geschichte über Verlust, Trauer, Unschuld, Erwachsenwerden, aber für mich ist es nur so dahin getröpfelt ohne irgendeinen Sinn oder Punkt.
Je viens de terminer le roman de Yoko OGAWA « instantanés d’Ambre » et je suis bien embêtée pour en parler, et pourtant il le faut absolument, impossible de ne pas essayer de partager l’émotion de ce roman, et en même temps comment ne pas trahir la délicatesse, la finesse, la magie de cette histoire en l’alourdissant par des mots ordinaires solides et massifs comme du béton !
je ne veux pas essayer de donner un synopsis, parce qu’on ne comprend, non, on ne devine que très lentement ce à quoi on a assisté en fait. Il y est question de trois enfants et de leur mère, rien n’y est brutal, rien n’y est physiquement douloureux, et ce n’est que très progressivement qu’on comprend que toute la poésie du monde imaginaire que se sont créé les enfant n’est peut-être qu’une façon de ne pas voir une réalité trop lourde… L’écriture incroyablement belle de Yoko OGAWA nous place dans le cœur, dans l’âme des enfants, dans l’univers onirique qu’ils se bâtissent, puis très insidieusement, par touches imperceptibles la brume du monde rêvé se dissipe et on entraperçoit la réalité de ces années de vie dans la maison entourée d’un mur de briques.
Ambre, M.Amber, est le personnage qui est au centre de l’histoire, il est le créateur de instinctif du monde protecteur et magique des enfants. Deux ou trois autres intervenants prennent la parole de temps en temps, à la première personne, sans qu’on connaisse ni leur nom ni leur lien avec les enfants, et créent en même temps une passerelle entre le passé et le présent actuel des enfants devenus adultes, tout au moins physiquement, M.Amber le sera-t-il jamais ?
il faut entrer dans ce livre comme dans une forêt magique, ne rien chercher à comprendre, seulement ressentir, être charmé, ébloui, enchanté, par les images poétiques et l’écriture fascinante de Yoko Ogawa, capturer peu à peu les indices légers qu’elle laisse, et quand on referme le roman sur quelques phrases lapidaires qui remettent la réalité au premier plan, on comprend ce à quoi on a assisté, un drame profond, terrible entre la folie et la capacité d’y résister .
J'ai eu du mal à le finir car le rythme est très lent, le récit contemplatif et plein de passages anecdotiques, mais c'est vraiment parce que je n'étais pas dans l'humeur ! --> Une fratrie soudée malgré une malédiction cruelle et une mère paranoïaque. Des nouveaux noms à trouver pour laisser leur vie derrière eux et se cloitrer dans une maison et un jardin dont ils n'ont pas le droit de sortir... Une histoire intéressante, fascinante même !
Si je devais qualifier le récit de la vie de cette fratrie qui grandit en huis clos, dans le secret et loin du monde, je pense que je dirais poétique et contemplatif. L'auteure nous entraîne dans le monde étrange où grandissent trois enfants, où réalité et imaginaire s'entremêlent sans cesse, tout en silence et tout en douceur, toujours attendrissant, parfois dérangeant. Encore une jolie trouvaille que cette auteure :)
L'histoire de trois enfants isolés du monde et laissés à eux-mêmes par leur mère, qui grandissent en symbiose dans l'univers qu'ils se sont créé. Une belle métaphore de la famille, qui agit souvent comme une bulle, à la fois protectrice et contraignante. Une ode au pouvoir de l'imagination, qui permet de s'évader et de se protéger de la dure réalité.
C'est un roman mélancolique, à la fois triste et lumineux, sur l'enfance, le deuil et le temps qui passe. L'écriture est douce et poétique. Le rythme est lent, il y a des longueurs et même des répétitions, mais cela contribue à l'ambiance. La lecture devient atmosphérique, presque méditative. J'ai bien aimé et j'ai déjà hâte de découvrir d'autres livres de cette autrice.
Sigo adentrándome, poco a poco, en el universo Ogawa, esta vez con “Destellos de ámbar”. Una obra que se me hizo algo lenta pero que me ha dejado un poso profundo debido a una trama muy dura que es contada de una forma tan sutil, que no te das cuenta de su fuerza hasta que los días van pasando y no puedes sacártela de la cabeza.
El señor Ámbar es un anciano que lleva una vida apacible en una residencia. Sin embargo, su infancia no fue nada convencional puesto que la pasó encerrado en una casa con jardín junto a su madre y su hermana Ópalo y su hermano Ágata. De acuerdo con su madre, fuera de ese lugar, solo había monstruos y peligros, por lo que los niños debían permanecer allí, el único lugar seguro.
Así, la obra es bastante perturbadora porque no deja de narrarnos un encierro, una suerte de secuestro llevado a cabo por una madre que borra hasta los nombres de sus hijos y casi roba hasta sus voces puesto que solo tienen permitido susurrar… Aun así, la narración no muestra este argumento dramático directamente, puesto que lo vemos desde los ambarinos ojos infantiles del protagonista, quien cuenta, con todo tipo de detalles, el día a día de aquellos años, donde es complicado discernir qué es realidad y qué surge de la prodigiosa imaginación de los hermanos, que será su medio principal de entretenimiento y evasión.
Creo que esta historia será especialmente disfrutable por aquellas personas que fuerais niños curiosos e imaginativos porque fácilmente podréis identificaros uniros al baile de juegos y sueños de estos hermanos. Por mi parte, me he sentido más identificada con la hermana mayor, que entiende y protege a los pequeños, pero que en cierta manera ve todo desde fuera. Por ello, no he conseguido disfrutar al 100% de esta obra tan especial. Me ha parecido el claro ejemplo de “no eres tu, soy yo”. Mi mente racional y seria no ha sido capaz de jugar con los niños, pero si de apreciar el inmenso talento de Ogawa a la hora de captar perfectamente la esencia de la infancia y crear una obra evocadora y onírica con un trasfondo descorazonador.
Este libro refleja de una forma maravillosa la pureza de la infancia. Leyéndola con ojos adultos es imposible no sufrir viendo todo lo que rodea a esos niños, ahogarse en esa burbuja en la que viven y querer saber más de lo que nos cuenta la autora… que nos deja con ganas de saber más sobre algunos detalles de la vida de los protagonistas.
Nachdem eines ihrer Kinder gestorben ist, flüchtet sich eine Mutter mit ihren anderen drei Kindern in ein abgelegenes Haus, das ihr von ihrem Exmann überschrieben wurde. Ihren Kindern legt sie auf, sich leise zu verhalten und bloß nicht entdeckt zu werden. Das Grundstück dürfen sie nicht verlassen, jenseits der das Haus umgebenden Mauern darf niemand von ihrer Existenz wissen. Nur so meint sie, ihre Kinder vor der Welt beschützen zu können. Inmitten dieses Mikrokosmos entdecken die Kinder den Zauber unzähliger Enzyklopädien, ihre Fantasie blüht auf und kompensiert das Fehlen einer ganzen Welt …
Yoko Ogawa tut es schon wieder: Sie pickt sich etwas völlig Normales und irgendwie langweilig wirkendes heraus und strickt darum herum eine skurrile, sehr, sehr langsame und doch auf eigentümliche Art bezaubernde Geschichte. In anderen ihrer Bücher sind es Schach, die Beschaffenheit von Händen, Vögel, mathematische Gleichungen oder Cembalos – hier sind es Daumenkino und Enzyklopädien.
Ogawas Sprache ist – für alle, die ihre Bücher nicht kennen – auf fast schon magische Weise entschlackt. Sprachliche Bilder, Vergleiche, Adjektive … alles bleibt überschaubar und ist höchstens vereinzelt vorzufinden. Ihre Figuren bieten wenig Identifikationspotenzial und die geringe Erzählgeschwindigkeit sucht ihresgleichen.
Das klingt langweilig? Ich stehe ihren Büchern etwas ambivalent gegenüber. Ich lese sie alle und mir gefallen auch alle irgendwie, weil sie so eigentümlich sind und einen als Leser auf einer seltenen Ebene berühren, gleichzeitig aber entwickeln sie für mich kaum eine Sogwirkung, sodass sich ihre Romane doch das eine oder andere Mal etwas ziehen. Ogawas Romane sind ein bisschen wie buchgewordene Askese und Meditation.
Leise, traumhaft, melancholisch. Eine Erzählung voll liebevoller Aufmerksamkeit, kindlicher Leichtigkeit und schwermütigem Ernst zugleich.
Nach dem Tod ihres jüngsten Kindes zieht sich eine trauernde Mutter mit den verbleibenden drei Kindern in eine alte Villa hinter hohen Mauern zurück, und legt ihnen im wahnhaften Bestreben, ihre Familie vor einer bedrohlichen Außenwelt zu schützen und unentdeckt zu bleiben, ein ganzes Regelwerk äußerster Stille und absoluter Vorsicht auf. Abgeschottet wachsen die Kinder nur miteinander auf, legen ihre alten Namen und Erinnerungen ab, verbringen ihre Tage meist auf sich gestellt im Garten zwischen den Mauern, lernen aus den Enzyklopädien im alten Arbeitszimmer ihres Vaters und passen sich über die Zeit ihrer Umgebung und den Umständen immer mehr an, während jedes auf seine Weise mit den auferlegten Grenzen umgeht, Ängste wie Sehnsüchte bekämpft. Als eines Tages ein Hausierer auf die Kinder trifft, gerät die Traumwelt, die sie sich erdacht haben, ins Wanken.
Eine magisch-skurrile Geschichte von Verlust und Trauma, aber auch dem Zauber der Kindheit und der besonderen Verbundenheit zwischen Geschwistern.
Selon moi, l’autrice a réussi un coup de maître avec cette œuvre. Ce roman est poétique, doux, envoûtant et pourtant, le synopsis est dure.
L’Histoire est profonde et au fur à mesure que j’avançais dans l’histoire et que je voyais en filigrane l’intrigue se dérouler sous mes yeux. Je n’arrivais pas à me dire : mais c’est horrible !
Peut-être es ce dû à l’alternance entre la jeunesse du protagoniste Ambre et sa vie dans une sorte de maison de retraite pour Artiste.
Même si parfois, mon cœur, c’est serrer à la lecture de certains passages. Je restais admirative face à la résilience de chacun des enfants ainsi que leurs patiences face à cette mère qui a sombré suite à la mort de leur petite sœur.
Ce roman comme bien d’autres romans japonais est un roman invitant à la contemplation. Un livre ou le temps s’écoule très lentement, chaque saison s’alterne et on voit le temps s’écouler.
Que ce soit grâce aux calendriers improviser par les enfants ou encore leurs vêtements qui deviennent trop petits.
Comme d'habitude avec Yoko Ogawa, on est entraînés dans une écriture fluide et étrange, où tout semble aller bien dans le meilleur des mondes, même si on parle d'enfants enfermés pendant des années par leur mère rendue folle par la mort de la petite dernière. C'est justement ce décalage entre cette situation en apparence horrible et la beauté de la vie quotidienne, de l'amour au sein de la famille, qui fait la force du livre.
Peut-être parce que j'ai lu trop d'Ogawa, j'ai trouvé ce livre un peu trop abstrait et répétitif. D'habitude j'ai l'impression de m'abandonner à son écriture qui fait me invariablement penser à des vagues tranquilles, au rythme régulier mais à l'apparence changeante. La magie a moins opéré cette fois-ci.
This entire review has been hidden because of spoilers.
Une mère et ses trois enfants fuient le monde, poursuivis par une malédiction qui, selon la mère, aurait tué la benjamine. Obnubilée par l'idée de protéger ses autres enfants, elle les cloître dans une petite maison avec jardin clos dont ils ont l'interdiction de franchir les limites. Au fil des années, les enfants grandissent et se créent un monde de la taille du jardin, poétique et coloré. Mais on peut voir les fissures apparaître dans cette bulle au fil de ce roman troublant sur l'enfance et l'enfermement.
Une douceur émane de ce livre, malgré le mystère et la situation familiale particulière au cœur de ces murs de brique. Les enfants ont une tendresse sans limite les uns pour les autres, les livres et la nature ont une place énorme dans leur quotidien, parsemés d'une touche de magie. Difficile de comprendre ce qui s'est réellement passé durant toutes ces années, mais on se laisse porter par cette vie énigmatique aux reflets de pierres précieuses.
On rentre dans l’univers des enfants derrière le mur de brique comme on entre dans l’univers de Yoko Ogawa : à pas incertains au début, puis on n’a plus envie d’en être “secouru”. On s’y sent comme dans un bain chaud, tout est doux, intimiste, beau. Les descriptions véhiculent parfois l’intraductibilité et l’étrangeté de la culture nippone. Encore un très très beau livre.
Interessant geschrieben. Mit der Zeit geht mir das Geschwafel mit den ewigen Wiederholungen etwas auf die Nerven. Das Buch hat keine wirkliche Handlung. Die wenigen handlungsrelevanten Ereignisse verstecken sich zwischen der blumigen Sprache. Den Titel kann man somit wörtlich nehmen, es sind Augenblicke statt einer richtigen Handlung.
Un hymne à la résilience des enfants et à leur capacité à fonctionner dans une environnement totalement destructeur: une mère paranoïaque fortement marquée par le décès d'un des ses enfants et qui isole du monde extérieur ceux qui lui restent.
My 2024 reading list will be full of yoko Ogawa's books. Her writing style is out of this world (literally). Even better than the previous one I read from her.
Difficile de dire quoique que ce soit, ça histoire étrange mais écriture magnifique! Les traumatismes sont tellement difficiles que l’imagination prend toute sa place.