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Historia del hijo

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Una mujer que vive en París deja a su hijo recién nacido en manos de su hermana, en el campo. El hijo, al crecer, verá a su madre en Navidad y en verano y durante casi treinta años no sabrá quién es su una historia familiar que tras el silencio alberga un secreto, como tantas. Pero este no es un relato familiar tradicional, sino que la autora traza aquí un portentoso mosaico de emociones. La estructura del libro ―cada capítulo corresponde a un momento y un enfoque distintos, según el personaje que lo protagoniza― permite explorar con sutileza los sentimientos de todos los implicados. El lenguaje es poético, rítmico y la narración abarca un siglo, de 1908 a 2008, y queda recogida en poco más de cien páginas. Enraizada en una geografía muy concreta, cuyos perfumes, sonidos y colores afloran con inusitada intensidad, Historia del hijo es la más reciente tesela de la obra poderosa y singular de Marie-Hélène Lafon.

128 pages, Paperback

Published February 1, 2022

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Marie-Hélène Lafon

57 books57 followers

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441 (36%)
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134 (11%)
1 star
40 (3%)
Displaying 1 - 30 of 170 reviews
Profile Image for Marc Lamot.
3,465 reviews1,976 followers
March 7, 2022
What is going on with these contemporary French writers who prefer to write so very distantly about traumas and the facts of life? Earlier I was introduced to the phenomenal Annie Ernaux and her low-key, almost impersonal style, which impressed me much. In her own way Marie-Hélène Lafon seems to be doing the same thing. In this book she offers a boned-down family saga in barely 150 pages, in which hardly any emotions are discussed, even though an intense (but concealed) drama plays the leading role. In fact, it revolves around the search of a certain André for his unknown father, but only at the end the exact family relationships become clear. Until then, Lafon leads us through time with many jumps (the story spans the period 1908-2008), alternating between Paris and the deep French countryside (especially the Cantal, a very remote department in the south). Little by little the family ties and the underlying major trauma become clear. Anyone who likes a pure, frugal style and minimalist stories will certainly find what they are looking for. But to me this wasn’t resonating: despite the intensity, I was clearly missing a bit of liveliness, a bit of meat on the bone.
Profile Image for Patrick Martel.
374 reviews47 followers
April 15, 2021
« [elle] se méfie du passé, elle s’en défend; à son âge, cinquante-huit, bientôt cinquante-neuf ans, une femme a tout à craindre de son passé, les regrets, les remords, la nostalgie, le goût de fer froid des occasions manquées et la marée montante des illusions perdues. »

(5/5, remarquable)
Autre que le fait qu’HISTOIRE DU FILS ait remporté le Renaudot 2020, je ne connaissais rien du livre, ni de son auteure, ni du sujet abordé. Le premier chapitre se déroule en 1908. Le lecteur y rencontre trois jeunes garçons, les jumeaux de cinq ans Armand et Paul ainsi que leur petit frère George. Lequel est FILS du titre? À la façon d’une nouvelle, ce premier chapitre se conclut par « un cri jeté dans le matin », une chute, à la fois inattendue et dramatique. Ces premières pages ont permis au lecteur de faire la connaissance avec la plume de Marie-Hélène Lafon. Un coup de foudre s’annonce.

Deuxième chapitre. 1919. La Guerre achève. Paul a seize ans. On en apprend davantage sur cette famille, sur les cicatrices laissées par ce matin de 1908. Paul serait-il donc le FILS du titre? Puis, une autre habile chute. Le lecteur se croit vraiment en présence d’un recueil de nouvelles. Le charme qu’exerce l’écriture de l’auteure sur le lecteur se poursuit.

Troisième chapitre. 1950. Une nouvelle famille et un nouveau fils ―André, le FILS du titre― sont présentés au lecteur. Le lien avec le clan du début? Le lecteur le comprendra progressivement. C’est comme cela qu’elle écrit Marie-Hélène Lafon : elle en donne au lecteur, puis le laisse en quête de davantage, elle fait miroiter, donne des indices, lance l’appât. Le lecteur est intrigué, il en veut encore plus. L’auteure en redonne, au moment opportun. Tout en douceur.

« Il a dix ans et c’est l’été pour toujours. »

La notion de roman s’installe. HISTOIRE DU FILS est construit comme un puzzle. Le lecteur, retourne les pièces, y voit les liens, les rassemble, puis comprend. Les chapitres sont des allers-retours échelonnés sur cent ans : 1934, 1923, 1935, 1960, 1962, 1945, 1984,1974 et enfin 2008. Il s’agit donc de douze tableaux où c’est souvent à rebours que sont expliqués des faits, que sont justifiées des actions, que le sens des gestes racontés est clairement saisi par le lecteur.

HISTOIRE DU FILS est une réussite absolue, une expérience de lecture totalement satisfaisante, une histoire parfois compliquée, une rencontre avec une plume, à la fois, douce, habile, intime, calculée, intelligente, parfois chirurgicale, mais toujours envoûtante et combien efficace. J’ai adoré.
Profile Image for sfogliarsi.
434 reviews374 followers
June 12, 2022
Storia di un figlio è un romanzo davvero troppo breve per le troppe informazioni, troppa carne al fuoco. In soli 160 pagina si cerca di narrare 100 anni di vita e di storia di questa famiglia.
Una famiglia numerosa, con tanti nomi, le guerre fanno da sfondo e gli amori e gli intrighi non mancano. Si inizia a narrare dal 1908, poi si giunge al 1950, per fare un salto indietro ed arrivare al 1923, poi di nuovo in avanti al 1962 e così via. Un romanzo che alterna troppi anni, andando avanti e indietro nel tempo, spostando di volta in volta la lente su un personaggio e su un momento diverso, creando confusione. Una saga familiare costruita come un mosaico, che racconta la verità di una famiglia nelle sue pieghe più profonde, quelle che scavano i solchi della vita. Saga che non consiglio se non vi piacciono le storie brevi ma dense di personaggi a mai finire.
Profile Image for Najib.
373 reviews39 followers
December 3, 2020
L'obtention du prix Renaudot 2020 m'a poussé à lire ce roman que j'ai trouvé sans intérêt !...
Le lecteur se perd dans la multiplicité des personnages qui ont été probablement rajoutés pour meubler une histoire qui tient en moins de 100 pages sans compter des pages entières de titres et je me pose encore plusieurs questions :
- Est ce que l'auteure voulait vanter la vie dans des petites bourgades plutôt qu'à Paris ?
- Est ce que c'est un roman féministe pour mettre en valeur Gaby, la mère du fils qui n'a jamais osé retrouver son père biologique et qui a vécu toute sa vie chez sa tante et ses 3 filles ?
- Pourquoi ce roman reçoit-il un prix littéraire prestigieux dans une année avec plus de 450 romans publiés dont certains de belle facture ?
...
Profile Image for Ilenia Zodiaco.
285 reviews17.6k followers
December 24, 2022
Lo stile elevato, quasi proustiano dell’autrice non riesce a scaldare una narrazione glaciale che non brucia (come potrebbe fare un Houellebecq) ma piuttosto lascia tiepidi. Un bell’esperimento letterario che intreccia le vicende di due famiglie e diversi piani temporali, attraversando punti di vista e ambientazioni distanti tra loro. Su carta è un canto perfetto, all’anima risulta fin troppo silenzioso, con una storia abbastanza trita e personaggi non indimenticabili, per quanto perfettamente inquadrati da una scrittura minuziosa.
Profile Image for laullah.
11 reviews1 follower
April 12, 2021
le livre est vraiment très bien écrit, cependant il n'y a aucune intrigue, rien ne se passe. les personnages ne sont pas très attachants et n'évoluent pas.
le livre est court donc on ne s'ennuie pas vraiment, mais je ne le recommanderais pas
Profile Image for prozaczytana.
645 reviews208 followers
July 4, 2022
"Historia syna" to miniaturowa saga rodzinna, z którą mam ogromny problem. Językowo jest piękna, stylistycznie bardzo ciekawa, natomiast cała reszta wypada dużo słabiej. Mnogość postaci sprawia, iż do samego końca niektórzy mylili mi się, to do tego nie nawiązałam z nikim żadnej bliższej relacji. Wynika to również z faktu niesamowicie chaotycznie prowadzonej narracji - skakanie z jednego rozdziału do drugiego, gdzie dzieli je wiele lat... Nie, nie, nie.

Tę mikroskopijną opowieść naprawdę można było przedstawić w dużo bardziej przystępny sposób. Niestety ta wersja nie poruszyła we mnie żadnych emocji, a mogła, ponieważ potencjał tematyczny jest w niej duży i gdyby umiejętnie poprowadzić konkretne wątki, poszerzyć je i skupić na nich, a nie na opisywaniu tego, co zbędne, to ów tytuł naprawdę mógłby zawładnąć moim sercem. To smutne, że tak krótka historia bardziej męczy niż zachwyca, a na pewno nie wnosi niczego do życia.
Profile Image for Loredana.
200 reviews3 followers
November 12, 2020
livre très agréable à lire grâce avec une écriture poétique et agréable à lire malgré le peu de dialogue présent.
malheureusement il n'y aucune intrigue, le fils ne rencontre pas son père inconnu. Ce livre nous donne des tranches de vie au hasard, sans logique apparente, il n'y a ni problématique ni résolution. Ce qui sauve ce livre c'est son écriture et le fait qu'il soit court.

lecture pour le prix étudiant télérama et france culture.
Profile Image for Kate File.
157 reviews18 followers
April 15, 2021
Je me suis parfois un peu perdue dans les personnages et le fil des années. Belle écriture cependant.
Profile Image for Master Edition Strasbourg.
84 reviews20 followers
October 23, 2020
Comme le titre l’indique, ce roman de Marie-Hélène Lafon se construit autour d’un fils. Mais le fils de qui ? vous demanderez-vous. C’est une question que lui-même se pose. André est né d’une mère aventureuse mais absente, qui le confia dès sa naissance au bon soin de sa sœur. Quant à son père… c’est un mystère, une énigme. Il ignore tout de lui, son nom, sa vie, son histoire. Et plus le temps passe, plus ce vide, ce néant lui est pénible.
L’auteure nous introduit dans la vie, non seulement d’Andrée, mais aussi de chacun des membres de sa grande famille. Toute une myriade de personnages, chacun ayant son propre parcours et son petit « quelque chose » qui le rend unique, attachant, humain.
La temporalité troublante du récit, remplis de retours en arrière et d’ellipses, lui donne un aspect de puzzle. Le lecteur, chapitres après chapitres, collecte les différentes pièces, reconstitue le tableau et trouve les réponses à ses questions.
Venez donc sans plus attendre découvrir ce roman à l’écriture touchante et au rythme original, qui figure parmi les livres de la rentrée littéraire de cette année 2020 !

Avis proposé par Isabelle
12 reviews2 followers
Read
November 9, 2024
André grandit en province, élevé par son oncle et sa tante : sa mère s’est exilée à Paris, son père est inconnu. Même s’il est choyé comme un fils unique, il ressent parfois un « raton-laveur qui lui mord le cœur ». Le temps passant, la sensation ne disparaît jamais complètement.

A travers quelques moments choisis et désordonnés de cent ans d’histoire familiale, Marie-Hélène Lafon décortique les causes et les conséquences de cet étrange sentiment qui habite André. La belle plume de l’autrice aidant, on en ressort touché et attendri.
Profile Image for Bea.
431 reviews26 followers
April 26, 2023
4,5 ****

Op het eerste zicht lijkt het verhaal van de zoon een beetje banaal. André is de zoon van een ongehuwde moeder. Hij wordt vanaf zijn geboorte opgenomen in het gezin van zijn tante in de landelijke Cantal. Zijn vrijgevochten moeder die in Parijs blijft wonen en werken, ziet hij 4 weken per jaar, 3 in augustus en 1 rond de kerstperiode. Zijn vader is onbekend.

Maar het is vooral de manier waarop het verhaal verteld wordt en de taal die men gebruikt, die boekje zo mooi maken.
Heel beschrijvend, zowel wat de natuur als de personages betreft. Er komt geen dialoog in voor, er wordt gewoon beschreven wat mensen doen, denken, voelen en zeggen.
In 12 hoofdstukjes, die telkens beginnen met een preciese datum maar die elkaar niet chronologisch opvolgen. Dat komt verwarrend over in het begin maar na een tijdje merk je als lezer dat al die stukjes prachtig en perfect in elkaar passen en krijgt men uiteindelijk een familiegeschiedenis die 100 jaar omspant (1908-2008)

Eerste boek van deze schrijfster dat naar het Nederlands vertaald werd.
En een aanrader voor diegenen die houden van een beetje puzzelen om dan uiteindelijk een mooi geheel te krijgen.
Profile Image for Emil.
76 reviews1 follower
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July 28, 2023
Je ne comprends pas que ce livre soit son plus connu, et le plus reconnu, acclamé.
De tous ceux que j'ai lus, c'est le moins bien, le moins touchant. L'histoire est complexe, du fait des dates notamment, de la temporalité. Pourtant la langue, si belle et remarquable dans ses autres ouvrages lus a dans celui ci moins d'intérêt.
Ce livre reste néanmoins un bon livre que je pourrais recommander. Mais pas dans l'optique de retrouver l'espace-cocon que j'avais trouvé dans ses autres livres.
Profile Image for Loreto Giralt Turón.
106 reviews3 followers
December 12, 2024
Una novel.la feta d'elipsis i històries fragmentades. La història sens dubte és vella però l'estil és molt original i funciona.
Profile Image for Truusje Truffel.
95 reviews11 followers
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November 20, 2020
De zoon die er niet had mogen zijn

Chanterelle, 1908
Paul Lachalme, geboren in 1903, wordt wakker door een hartverscheurend gegil. Een afgrijselijk ongeluk berooft hem van zijn tweelingbroertje. Vanuit deze gebeurtenis ontvouwt zich Het verhaal van de zoon. Over het ongeluk wordt binnen de familie verder gezwegen en het leven gaat door. Marie-Hélène Lafon echter laat heel gedoseerd informatie los, door elk hoofdstuk te wisselen van perspectief, waarbij ze heen en weer springt in de tijd en tussen de verschillende generaties, gedurende honderd jaar, waarin drie generaties zonen hun wonden likken.

Het verhaal van de zoon is de elfde roman van de Franse auteur Marie-Hélène Lafon (1962) en de eerste die in het Nederlands is vertaald. Lafon situeert haar meeste romans in de Cantal, het departement waardoor de Santoire stroomt en waar ze is opgegroeid in een boerenfamilie. Ondanks dat ze al vanaf haar achttiende in Parijs woont, voelt ze zich nog altijd Cantalienne in hart en nieren. Na haar studie Latijn en moderne letteren aan de Sorbonne en behaalde haar doctoraat Literatuur. Momenteel doceert ze Frans, Grieks en Latijn aan het Saint Exupéry college.

Wanneer Gabrielle Léoty onbedoeld zwanger raakt van haar zestien jaar jongere minnaar, besluit ze om het hem niet te vertellen en vraagt haar 'volmaakte' jongere zuster Hélène, met haar 'rimpelloze huwelijk', om voor haar kind te zorgen. Ergo groeit haar zoontje André liefdevol en gelukkig op bij Leon, Hélène en zijn drie 'zussennichtjes', die hem aanbidden en koesteren. Het personage André wordt uitgewerkt tot het epicentrum van de roman. Zonder een sentimentele lading aan het verhaal te geven, weet Lafon haarscherp emoties op te roepen, waarbij ze geen woord teveel schrijft en veel onuitgesproken of niet beschreven laat.

'Hij zou geen muizenissen willen hebben, geen muizenissen meer hebben; […] de gedachten die je niet loslaten, die een gat graven in je buik en je borst beklemmen. Hij heeft muizenissen en voor het eerst vraagt hij zich af of die onbekende vader wel weet dat hij, André Léoty, tien jaar oud, bestaat.'

De wufte, excentrieke Gabrielle verruilt haar verpleegstersbaan in het benauwende, kleinburgerlijke Aurillac, voor de vrijheid en het mondaine leven onder de stralende lichtjes van Parijs, en bezoekt het gezin van haar zuster slechts tweemaal per jaar; een gedeeld moederschap, maar meer tijd om haar te leren kennen geeft ze André niet. Het grote geheim wordt zodoende jarenlang in stand gehouden, evenals de valse schijn van het leven dat zijn biologische moeder leidt.

'Gabrielle wantrouwt het verleden, ze is op haar hoede; op haar leeftijd, achtenvijftig, weldra negenenvijftig jaar, heeft een vrouw alles te vrezen van haar verleden, spijt, wroeging, heimwee, de kille ijzersmaak van de gemiste kansen en het opkomende getij van de verloren illusies.'

Pas op zijn trouwdag krijgt André te horen wat de naam van zijn vader, zijn leeftijd en woonplaats is. Ondanks dat hij opgroeide in een warm, toegenegen nest, blijkt het niet kennen van zijn biologische vader als een groot gat te voelen.

'Op 1 januari […] had André Juliette in de ogen gekeken en gezegd: dit jaar zoek ik hem vind ik hem ik wil hem zien met Pasen gaan we drie dagen naar Parijs je komt met me mee ik ga er niet zonder jou naar toe.'

In 2008 bezoekt Antoine Léoty het graf van zijn ouders – André en Juliette – , hij ontwart het mysterie en de cirkel sluit zich. Het maakt maar al te duidelijk dat een mens het verleden altijd met zich mee blijft dragen.

De tekst is verstoken van directe dialogen. Lafon laat haar personages wel spreken, maar doet dit door gebruik te maken van een neutrale vertelinstantie. Opmerkelijk daarbij is dat deze 'gesproken' tekst veelal verstoken is van interpuncties. Door de neutrale verteller houdt de lezer overzicht als door een panoramisch beeld. Hierdoor blijft de lezer ietwat op afstand en wordt het nergens sentimenteel. De schrijfstijl is intens, soms poëtisch, rauw en schurend. De veelal samengestelde zinnen hebben een grote zeggingskracht waarmee de personages scherp zijn neergezet. De liefde voor de Cantal en wat deze aan natuurschoon biedt, stroomt - net als de Santoire - door deze roman. Weer een prachtig boek uit de stal van Uitgeverij Vleugels in een vloeiende vertaling van Katelijne De Vuyst.
Profile Image for Chirhaf شغاف.
245 reviews16 followers
August 5, 2023
Avril 1938, Armand a 4 ans et demi, c'est un doux et gentil garçon il ne le sait pas encore mais sa vie va bientôt basculer. Il ne le sait pas mais il sera le commencement et la clôture d'une histoire familiale commune en cette période mais unique par ses détails. Uns histoire familiale qui en trois générations, celle de Paul, André et Antoine; nous compte la France provinciale des années trente à nos jours. Un peu moins de 200 pages pour évoquer mœurs et coutumes, changements et petites évolutions mais surtout amour et reconstruction. Tant de sujets importants en si peu de pages. Qu'est ce la filiation ? Qu'est ce la liberté ? Quelles blessures laissent les secrets de famille.
Les personnages sont intéressants, forts en caractère et attachants . Il y a un réel ancrage de l'histoire qui sait s'imbriquer à la grande Histoire de la France. L'écriture est simple avec une pointe de poésie.

Mais le roman pèche par une certaine austérité, L'absence totale dialogues. Et les grands sauts qu'on fait d'une époque à une autre. Et puis c'est court. Il y a tant de pudeur dans le récit à l'image des personnages. On a envie de dérouler tout ça un peu plus. Mais c'est justement parce que j'ai beaucoup aimé lire ce petit roman, que j'avais envie de passer un peu plus de temps avec cette famille
109 reviews
January 7, 2023
Le récit était correct, mais boy oh boy c’était foutrement bien écrit!
Profile Image for Claude.
509 reviews6 followers
Read
September 5, 2021
Lorsque j’ouvre un livre de Marie-Hélène Lafon, je sais que je vais passer un grand moment.
Mais là, j’abandonne.
Pas à cause du sujet, bien au contraire, mais je suis mal voyante et ai du mal à supporter de lire des pages entières sans paragraphes. Sans doute devrais-je voir s’il existe une version audio de ce livre.
Profile Image for Youssef.
65 reviews
December 30, 2020
 
Histoire du fils : Prix Renaudot 2020

« Le langage est notre sol, notre chair. Je me représente toujours le chantier comme un creux, une ouverture du sol, et l’avancée d’un texte, sa progression, comme une marche en montagne. »

Valère Novarina, entretien sur L’Animal imaginaire, 2019.

 
Comme chaque nouveau roman de Marie Hélène Lafon, Histoire du fils a fait le grand succès de la rentrée littéraire. Or, cette fois-ci elle ne propose pas un roman, mais plutôt une œuvre d’art : Une saga familiale en 12 tableaux qui nous présentent l’histoire d’André, fils inconnu d’un père inconnu.

La non chronologie des tableaux et le style juste et pointu de l’autrice ont donné au texte une architecture incroyable qui saisit le lecteur de la première phrase jusqu’au dernière.


C’est la première fois que j’imagine un texte comme un tableau de peinture ! Ça mérite le prix Renaudot.


A lire à haute voix !
 
Extraits :
« Paul avait eu honte et peur. Il eût mieux valu la mort ; il l’avait pensé, ne l’avait pas dit, même à sa mère et à sa tante qu’il savait pourtant acquises à ses moindres égarements. L’avenir s’était soudain vidé.»

« Elle est partie. Sa mère est partie, le train l’a emportée. Il préfère qu’elle ne soit plus là, mais il sent qu’il ne faut pas le dire, ni le laisser paraître, même si on ne cache rien à Hélène. »

« Inconnu est un adjectif qualificatif, il en est certain, il peut compter là-dessus, sur la grammaire. À père inconnu, fils inconnu. »

« Gabrielle se méfie du passé, elle s’en défend »

« Juliette ne comprenait rien à Gabrielle et avait l’heureuse faculté de ne pas s’en soucier. »

(La justesse des mots :)

« À la maison, sa mère et sa tante lui avaient donné l’habitude et le goût des bains chauds. Chaque vendredi soir, vers cinq heures, en l’absence de son père que ces fantaisies irritaient, et sans recourir à Suzanne, la jeune bonne entrée au service de la famille l’année de ses dix ans, elles s’affairaient autour de lui, éprouvant d’une main experte la température de l’eau, s’éclipsant opportunément au moment où il surgissait, ruisselant et très nu, enjambant le tub d’une jambe gaillarde pour se draper dans l’immense serviette en piqué de coton, brodée à son chiffre, que sa mère aurait au préalable déployée sur le dossier de la chaise la plus proche […] L’eau chauffait depuis le matin sur la cuisinière dans deux hauts faitouts réservés à cet usage et aux jours de lessive. Georges, plus accommodant et expéditif, se laverait ensuite dans le reste tiède du bain de son frère. »
 
 
Profile Image for Rebecca.
192 reviews80 followers
April 20, 2025
Ero molto scettica all'idea che una saga familiare estesa su un arco temporale di 100 anni potesse trovare spazio in appena 150 pagine, e infatti...
"Storia del figlio" è un romanzo pieno zeppo di cose: di personaggi, di eventi, di dinamiche, di vicende traumatiche, di emozioni. I primi capitoli mi hanno lasciata piuttosto disorientata: lo stile narrativo non mi ha convinta, e la quantità di informazioni e personaggi introdotti in maniera così rapida ha reso difficile orientarsi nel mondo che l'autrice stava descrivendo. Ero quindi piuttosto convinta fin da subito che questo libro non mi sarebbe piaciuto.
Fortunamente, andando avanti, la narrazione trova un ritmo più disteso, si prende i suoi tempi, permettendomi di entrare nella vicenda. Tuttavia, la brevità del romanzo finisce per penalizzare l'esperienza di lettura: quando finalmente il lettore inizia a orientarsi, a distinguere i vari personaggi e a comprenderne legami e dinamiche familiari, la storia arriva già alla fine, con una conclusione frettolosa che non lascia spazio ad un adeguato approfondimento.
La caratterizzazione dei personaggi risulta per forza di cose abbozzata, rendendo il romanzo particolarmente freddo, nonostante i temi intimi e spesso laceranti che vengono affrontati.
La scelta dell'autrice di seguire questa struttura non lineare, con continui salti temporali e cambi di punti di vista, contribuisce ad aggiungere ulteriore confusione: i personaggi, già poco definiti, finiscono per confondersi tra di loro, rendendo molto difficile per il lettore seguirne con chiarezza l'evoluzione.
Un vero peccato: la storia aveva un grande potenziale, con una bellissima e pittoresca ambientazione, e mi sarebbe piaciuto potermi immergere completamente nel racconto. Mi sono invece trovata di fronte a quello che, per quanto scritto molto bene, rimane a mio avviso poco più di una bozza di romanzo familiare.
Profile Image for Laurent Kiefer.
Author 6 books7 followers
September 30, 2020
"Antoinette est un miracle, comme le renard." C'est le jeune Armand Lachalme qui le pense, qui le rêve, dans les premières pages de ce roman court et dense. La chronique d'un siècle labouré par les bœufs de la France, les ruraux, les pauvrets, les vrais nobles de la terre. Armand ne sera pas en mesure d'aimer, contrairement à son jumeau Paul, que la vie gâtera davantage. Enfance, adolescence, découverte des corps féminins aux prémices d'un vingtième siècle meurtrier. La vie qui se déroule, avec son lot d'accidents. L'on grandit.
Marie-Hélène Lafon dit admirablement le désir charnel, l'abandon, tout ce rapport à la sexualité considéré comme rapport à la vie : l'insatiabilité d'une jeunesse qui court vers sa chute en se figurant invincible. Et l'inconséquence d'un moment de plaisir transformé en paternité avortée. La venue au monde d'un enfant dont on ne désire pas l'existence. Le fils du titre.
Dans la plus admirable maîtrise de son art de conteuse, l'auteur se refuse à une pure chronologie de cette "Histoire du fils", lui préférant longs retours en arrière, fuites en avant, bref éclairage sur une scène oubliée... Une ronde des âges qui ne perd jamais le lecteur mais lui donne à toucher du doigt la trame et le poids du tissu familial, ce lourd héritage offert à n'importe quel enfant à naître, qu'il s'en satisfasse ou non.
Ronde des patronymes, des prénoms, des saisons qui s'enchaînent. Histoire de rien, d'une filiation ratée, ignorée avec obstination, traversée par le fantôme tragique d'un enfant mort à cinq ans. La vie, en somme.
Une merveille.
#Histoiredufils #NetGalleyFrance
Profile Image for Reyer.
471 reviews45 followers
September 30, 2024
In Histoire du fils Marie-Hélène Lafon (1962) tells the sore story of a family from the French Cantal region. Lafon herself was born in Aurillac. In twelve chapters she leaps through time, starting in 1908 and ending in 2008. The reader soon learns that something happened to Paul Lachalme’s twin brother Armand at the age of five. From there on, Lafon jumps to his son André, who is raised by his aunt and uncle in Figeac and only learns who his father is the day before his honeymoon.

The Prix Renaudot-winning novel is short. Lafon writes with a distinguished detachment, which is initially alienating – I found it difficult to get into the story – but then works remarkably well: stripped of any sentimental element, the turn of events is all the more intense. Unfortunately, Lafon lost me in the end.
Profile Image for Valerie.
175 reviews17 followers
December 30, 2020
Pas vraiment enchanté par cette histoire de filiation bien que l’écriture du roman soit plutôt particulière et intéressante.
On retrace la vie d’Andre élèvé par sa tante et qui grandit loin de sa mère sans connaître son père.
Son envie de connaître ses origines se fait au travers de quelques faits remémorés par differents personnages important dans la vie d’André (mere, tante, oncle, petite amie, etc...) et qui permettent de retrouver la trace de cet homme qui marqua tant sa mère.

Le nombre de personnages rend certains passages embrouillés et on se perd quant à savoir par moment si c’est le fils qui cherche son père ou sa mère qui se rappelle cet homme ressemblant à son fils....tout cela aurait pu être plus simple!
A l’exception de la mère, Les personnages ne sont ni très intéressants, ni décrits avec intérêt....dommage!

Je met un 4🌟 pour l’écriture mais seulement 3🌟pour l’histoire

Profile Image for Eustache.
6 reviews
Read
February 7, 2024
Un écriture vive, un rythme rapide pour un roman tout en délicatesse qui aurait pu faire 800 pages et qui n'en fait finalement qu'un peu mois de 200.

Le choix de la focalisation chaque fois différente, les sauts dans le temps et les moments mis en avant (qui ne sont pas ceux habituellement choisis pour faire le récit d'une vie) font de ce roman une œuvre aussi émouvante qu'exaltante.

J'avais aimé Les Sources (oeuvre plus récente) mais je trouve ce roman plus aventureux
Profile Image for Hiboujoli.
41 reviews
September 15, 2020
Saga familiale sur 4 générations sur les traces d'un père. .. Le roman délivre un message positif sur comment vivre avec l'absence.
Écriture originale qui fait beaucoup appel aux sens, à l'odorat notamment. J'ai également adoré l'ambiance du livre qui traite de la ruralité.
Je recommande !
126 reviews1 follower
October 22, 2025
Un court livre mais subtil dont l'histoire repose sur un secret familial, sur la recherche du père, sur le destin des mères pas toute faites pour le devenir, sur l'amour des sœurs. Le tout avec une écriture ciselée, économe mais évocatrice et sensible.
Profile Image for Magda.
52 reviews3 followers
June 14, 2023
La trama me ha gustado mucho, me ha parecido muy interesante y lograda pero me he perdido en diversos puntos del libro con los diferentes personajes que salen.
Profile Image for Gresi e i suoi Sogni d'inchiostro .
698 reviews14 followers
August 10, 2022
Fu l’ennesima sfida di lettura ad architettare questo nostro incontro. E non solo mi indusse a leggere romanzi, che non credo avrei letto nel giro di una manciata di giorni: io stessa ripongo queste poche righe con una certa sorpresa. Ma non ho mai dubitato delle mie capacità – mi conosco abbastanza per asserirlo -, e per una lettrice curiosa e avida di storie come me, inoltrarsi nel cuore dell’ennesima storia famigliare non poteva non scalfire il mio animo … è successo, ma non come credevo, che avevo immaginato di restare ammaliata, sedotta da una storia che apparentemente non possedeva niente di originale, ma il cui stile e simbolismi sparsi mi avrebbero indotta a decifrarne i messaggi. C’era un certo fascino in tutto questo.
Ma non ho ancora spiegato i motivi per cui il tono di questa ennesima recensione rivela disappunto, dispiacere, mista a una piccola dose di delusione, perché da questo tipo di storie mi aspetto di essere << sconvolta>>. La mia vita monotona ma tranquilla doveva essere travolta da eventi, situazioni che in un certo senso non mi apparterranno mai, ma come intrappolata nel tempo, in un’atmosfera oppressiva, ossessiva, soffocante non ho potuto accontentarmi di guardare semplicemente lontano, facendo ammenda di ciò che avrei potuto ricavare dal passato.
Questo in un certo senso il cuore del romanzo. A mio avviso, un esperimento letterario che non boccio completamente ma non mi ha conquistata poiché la sua autrice, rifacendosi alle opere di Navarina, dà un certo peso alle parole – se ben disposte nella corrente di un fiume avrebbero mosso qualche cosa -, senza però dare anima, respiro ad una storia priva di trama, ambientazione, un intreccio traboccante di simbolismi e doppi sensi che disgraziatamente non mi hanno condotta da nessuna parte. Saggiarne la raffinatezza con cui è stato raccontato? Certamente! Ma reprensibile, col frastuono incessante del silenzio, e fantasmi provenienti chissà dove che conducono esistenze intermittenti, nei recessi delle nostre coscienze. Era mai possibile, mi domandai durante il corso della lettura, pararsi di fronte al mondo, languendo nel grigiore gelido di giornate di inizio inverno, perennemente in lotta contro qualcosa di indefinibile e apparentemente più grande di loro? Sarebbe stato possibile persuadermi ad intrappolare questa storia nella soffitta impolverata della mia anima? In altre parole, fino a che punto un lettore impaziente e curioso avrebbe potuto tollerare i continui sballottamenti da un’epoca a un’altra, lo stile raffinato ma ellittico, nonostante sia stato concepito come una storia distante? La risposta è ovvia, no? Per poco. Ed io che per indole sono parecchio calma e paziente ho riscontrato certi effetti. Con sommo dispiacere, ma tant’è… alla fine è quello che desideravo: leggere per colmare l’ennesima curiosità letteraria.
Appoggiandomi allo schienale della sedia girevole, sorrido con un certo rammarico. Il mio disappunto era piuttosto evidente, ma ne comprendo anche le motivazioni di chi abbia invece amato questa opera. Sembra una specie di situazione atona, una barzelletta che si interrompe prima della battuta conclusiva, una risata isterica, senza un movente vero e proprio. Storia di un figlio aveva emesso il suo vagito, ed io nel momento in cui aprì bocca mi adombrai in volto.
Un romanzo in cui il silenzio, la solitudine, la comprensione, il passato, sono categorici. Inzuppato di eventi che hanno una loro collocazione fissa, sebbene concepiti confusionariamente e che si sono ravvivati nel momento in cui i protagonisti cominceranno a parlare. Il titolo infatti allude a delle fasi della vita su cui si sbilancia Andreas. Da un lato il suo ardente desiderio di essere figlio e il guazzabuglio di motivi che lo spingono ad essere tale. Dall’altro le motivazioni per cui suo padre l’abbia ripudiato tanto tempo fa. Spingendoci a comprendere chi siamo effettivamente e per quale motivo siamo su questa terra. Appare quasi assurdo aver inseguito una felicità vana, illusoria, inconsistente quasi come l'intera storia, e fare il possibile pur di non convincersi che quanto avevamo vissuto era solo il pallido riflesso di ciò che avrebbe potuto essere. Poi i pensieri avevano preso vita, e a quel punto non potevo più tirarmi indietro: Andreas mi aveva scelto.
Quella della Lafon è quel genere di storia che sortisce un chè di ammaliante, quasi ipnotico, ma densa e priva di emozioni e di strutture letterarie che, dopo una settantina di pagine, avevano smorzato il mio entusiasmo. La speranza che fra le sue pagine ci fosse un chè di profondo, tangibile, evaporò al sole nel momento in cui le parole che fuoriuscirono dalla penna dell’autrice cozzarono nel mio petto, soffocarono la mia gola. Assaporando ogni cosa con una certa rilevanza, apprezzando tuttavia il coraggio dell'autrice di aver realizzato l’ennesimo esperimento letterario.
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November 29, 2022
Diu Marie-Hélène Lafon: «Per mi, escriure és captar la carnalitat del món:has d'activar tot els teus sentits i, si és possible, sacsejar els sentits del lector».
Història del fill és una novel. la breu, intensa, entranyable. Meravellosament escrita compleix plenament el propòsit de l'autora.
En la cerca que el personatge central fa dels origens, de la seva identitat, ens apropem, paral. lelament, a les diferents vivències familiars que es trenen amb oblits, secrets, vincles de sang i comportaments socials.
El reconeixement i la memòria són, en moltes ocasions, i en la novel. la concretament, una qüestió de valentia i temps.

Un tast:

"Té un pare desconegut, pertant ell és un fill desconegut. Dubta, busca. Les paraules s'esmunyen. (...) Lluita, pensa en la gramàtica que el mestre d'escola els ensenya. (...) Desconegut és un adjectiu qualificatiu, n'està segur, amb això hi pot comptar, amb la gramàtica. A pare desconegut, fill desconegut. (...) Així que un adjectiu en comú; però ell, l'André, de deu anys, sap que aquest pare existeix, necessàriament, o existia abans del seu naixement, mentre que aquest pare potser no sap que té aquest fill(...) ((veure 51-52)

" L'André té sempre deu anys sota els plataners de la rue Bergandine (...) El seu cos d'home s'amotina, però la infància resisteix i el dolor té les dents llargues" (121)

"epitafi (...): Al meu pare, la mort ens allibera del secret, el teu fill" (117)
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