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Anathem #1 - part 1

Anatèm : Tome 1

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Fraa Érasmas est un jeune chercheur vivant dans la congrégation de Saunt-Édhar, un sanctuaire pour les mathématiciens et les philosophes. Depuis des siècles, autour du sanctuaire, les gouvernements et les cités n’ont eu de cesse de se développer et de s’effondrer. Méfiante vis-à-vis de ce monde extérieur violent, la communauté ne s’ouvre au monde qu’une fois tous les dix ans. C’est lors d’une de ces courtes périodes d’échanges avec l’extérieur qu’Érasmas se trouve confronté à une énigme astronomique qui n’engage rien de moins que la survie de toutes les congrégations. Ce mystère va l’obliger à partir pour retrouver son mentor Fraa Orolo et vivre l’aventure de sa vie. Une quête qui lui permettra de découvrir Arbre, la planète sur laquelle il vit depuis toujours et dont il ignore quasiment tout.

800 pages, Mass Market Paperback

First published September 9, 2008

18 people are currently reading
265 people want to read

About the author

Neal Stephenson

88 books28.7k followers
Neal Stephenson is the author of Reamde, Anathem, and the three-volume historical epic the Baroque Cycle (Quicksilver, The Confusion, and The System of the World), as well as Cryptonomicon, The Diamond Age, Snow Crash, and Zodiac. He lives in Seattle, Washington.

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75 (39%)
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38 (20%)
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15 (7%)
1 star
6 (3%)
Displaying 1 - 22 of 22 reviews
Profile Image for Raed.
328 reviews122 followers
August 30, 2022
They knew many things but had no idea why. And strangely this made them more, rather than less, certain that they were right.

Anathem isn't an easy book, and it's not a quick read.

This book is the exploration of some scientific ideas , basically there are 2 philosophies combat throughout the story that are platonic realism vs nominalism.

Platonic realism is the philosophical position that universals or abstract objects exist objectively and outside of human minds.

Nominalism is the view that universals and abstract objects do not actually exist other than being merely names or labels.

i really enjoyed the philosophical discourse, coming of age story, part sci-fi, and the time travel discussion but the world building is little difficult to understand and imagine

i will come back to this series next year
i promise i will give it more than a week , so wait my review in 2023 😂
Profile Image for Emmapeel.
131 reviews
August 11, 2017
Dopo una serie di letture che mi avevano ridotto emotivamente a frattaglie speravo di trovare un po' di sano cazzeggio intellettuale con questo romanzone in due tomi, che fin dalla grafica di copertina con tanto di bollo-sconto prometteva allettanti vicende sci-fi da gustare a neurone spento sorbendo granite di limone sulla spiaggia, per così dire. Non che non fossi stata avvertita, intendiamoci, ma in fondo in fondo sentivo una certa arietta da 'non è certo per tutti' che nel mio caso provoca immediati e pavloviani riflessi alla Kinks, forieri di altrettanto immediati e presuntuosi e autolesionistici e teatrali atti alla 'Ah, sì? Ah, siiì?' (seguono gesta assortite di entità variabile fra la stupidaggine e il tentato suicidio). E dunque, quando ho letto ottanta pagine di una specie di nome della rosa.2, astruse nei concetti e volutamente complicate da un lessico reinventato ad hoc, la prima reazione è stata di spedire su Plutone l'incauto recensore seguito dal libro stesso. Poi ho dovuto riconoscere che me l'ero cercata e gli uppercut filosofico-matematico-quantistici mi stavano bene, così imparavo (non che impari mai, vabbé). Naturalmente c'è gente che si rilassa a leggere 'Godel, Escher, Bach' o i 'Prolegomeni ad ogni futura metafisica che voglia presentarsi come scienza', risolvendo i paradossi del gatto di Schrodinger o studiando i frattali, per non parlare delle parole crociate a schema libero. D'altronde c'è un sacco di gente che passa i sabati al Brico center e ci si diverte pure. Ecco, se siete di questi (non i Bricocenteriani, quegli altri alieni), 'Anathem' fa sicuramente per voi. Per quelli come me diciamo che è divertente quanto può divertirsi Rick Deckard con il sopracciglio spaccato e sanguinolento e la mascella tumefatta, penzolante nel vuoto mentre aspetta che Roy Batty gli dia il colpo di grazia (le teorie cognitive di Husserl? Oh, no! NO!). Poi - intorno a pagina 100 - succede qualcosa di inaspettato: il replicante tende la mano (ma c'è un glossario a fine libro!), ci si rifiuta fermamente di darla vinta a quel pazzo bastardo di Neal Stephenson, si va avanti per pura testardaggine con gli ultimi neuroni rimasti. E incredibilmente la cosa diventa via via meno incomprensibile, lacerti di memorie liceali tornano in mente, si prova persino una certa lieve soddisfazione. E la seconda parte offre finalmente dell'azione (ehi, non posso crederci, la smettono di discettare finemente sulla percezione dell'universo e fanno qualcosa?!?) e improvvisamente ti trovi praticamente a fianco dei piloti di guerre stellari che tentano di entrare nel Sistema (perdonate i riferimenti davvero old style, ma io la fantascienza non la frequentavo da beh, eoni) ed è entusiasmante esattamente come la prima volta che li hai visti centrare il bersaglio. Si finisce stremati e felici, ma è pura sindrome di Stoccolma, suppongo.
Profile Image for Nicolas.
1,396 reviews77 followers
March 14, 2022
Je ne comprend pas pourquoi ce livre a mis 12 ans pour arriver en poche ...
L'ensemble du roman est raconté à la première personne par Fra Erasmas, jeune membre d'une espèce de monastère sur la planète Arbre qui, en suivant les études astronomiques de son maître Orolo, va se retrouver embarqué d'abord dans une conspiration pour comprendre un secret caché dans les étoiles (tout en découvrant l'amour) avant de partir pour un voyage à travers le monde.
Je crois en fait n'avoir jamais lu une oeuvre d'une telle ampleur. Et ça commence très rapidement par la découverte de cet étrange monastère. Dans celui-ci, les fras et soors vivent isolés du monde extérieur dans le but unique de faire persister, voire d'améliorer, les connaissances scientifiques. Ils stockent donc les manuscrits de l'ensemble des auteurs scientifiques de l'histoire et les étudient pour atteindre un niveau de chercheur dans leur domaine de prédilection (l'astronomie dans le cas d'Erasmas). Ce simple monastère est significatif de l'ambition de l'auteur, puisque Stephenson, dans une démarche que je ne peux considérer que comme scientiste choisit de faire de la religion et de la science deux modes d'explication du monde. Et l'isolement des fras et soors montre bien la tentation de la science de s'isoler des affres du monde. C'est évidement une vision inversée de celle de notre monde, dans lequel les monastères sont religieux ... Mais d'un autre côté, les astronomes qui vont s'isoler au sommet du Mauna Kea ou des sommets chiliens vivent en quelque sorte comme des moines. Et le fait que les moines disposent d'une histoire de la science sur 7.000 ans leur permet aussi de tester toutes les hypothèses scientifiques ayant été faites dans l'histoire, ce qui donne lieu à quelques discussions authentiquement alter-scientifiques tout à fait fascinantes. Et je pense que c'est là le coeur de ce que doit être une oeuvre de science-fiction : utiliser la science, et dans ce cas même l'épistémologie, comme un matériel constitutif d'un récit de qualité.
Et récit il y a, puisqu'à la première partie se déroulant dans le huis-clos assez protégé du monastère s'oppose une deuxième partie dans laquelle l'auteur se livre cette fois à un authentique roman de voyage et de découverte. En effet, notre fraa n'étant jamais sorti du monastère son voyage dans le monde est forcément une découverte de chaque endroit, de chaque coutume, de chaque culture. C'est un procédé littéraire qui fait écho à la plus classique des littératures, et qui est à mon sens un hommage volontaire à cette littérature, qui permet également à l'auteur de nous montrer son talent de créateur de monde : aussi bien lorsque Erasmas découvre certaines sectes exotiques que lorsqu'il emploie des moyens de transport reconnaissables (ou pas) toujours présentés sous un angle exotique.
Ces moyens de transport sont aussi à mon sens un moyen de nous poser la question de la planète des singes : cette planète nommée Arbre, à l'histoire si longue, n'est-elle pas une Terre d'un lointain futur ? Le doute demeure tout le long du roman, et c'est un doute très salutaire pour moi.
Vivement la deuxième partie !
Profile Image for Skye26 (beereadsff).
418 reviews28 followers
March 30, 2023
UPDATE RELECTURE 2023

Toujours aussi bien. J'ai pris presque autant de plaisir que lors de ma première lecture de cette 1ere partie.
Donc la note reste inchangée... évidemment 😄


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Ce tome 1 n'en est pas vraiment 1, puisque la VO est un one-shot et que la VF l'a scindé en 2. Ce qui me convient très bien car ce tome fait déjà plus de 600 pages donc cela aurait été compliqué de tout réunir en 1. Du coup, je ne peux pas juger de l'histoire en entier mais ce que je viens de lire en 3 semaines fut tout simplement génial.
Si vous avez entendu parler de ce roman, vous savez sans doute qu'il est décrit comme difficilement abordable, et qu'il faut accepter d'être bousculé pendant 150/200 pages. Vous n'êtes clairement pas en terrain connu. Attention, cela ne veut pas dire que c'est incompréhensible, illisible ou WTF , au contraire, c'est en fait fascinant. Mais je suis consciente qu'il peut être difficile d'entrer dans cet univers. J'avais l'impression d'être une chercheuse, lisant un témoignage sur une civilisation éloignée, mais proche de la nôtre qui a développé son propre langage, son propre système, ses propres croyances. Et pendant 200 pages, il fallait que j'apprivoise ce monde. Par la suite, vous êtes complètement immergé et vous entrez dans le coeur du récit et de l'intrigue.
L'histoire est racontée par fraa Erasmus (fraa=frère), un jeune chercheur qui vit dans un sanctuaire (pour philosophe et scientifique) fermé au monde extérieur sauf pendant certaines périodes. Justement, lors d'une de ces périodes, où le sanctuaire ouvre ses portes, des événements qui semblent anodins provoquent des perturbations dans le quotidien plutôt calme du jeune homme.

Ce qui est assez remarquable sur ce roman, c'est qu'on ne s’ennuie jamais. Tout est bien amené, les explications ne sont pas faites pour annoncer un quelque événement immédiat, ou de façon scolaire. En fait, on n'a pas vraiment l'impression d'avoir des explications, puisque fraa Erasmus est en apprentissage, rencontre des personnes de l'extérieur qui eux -même ne savent pas ce qu'il se passe dans le sanctuaire, participe à des débats, raconte sa vie, celles de ses amis . Tout cela participe à nous ouvrir les portes de cet univers mais de manière intelligente sans avoir l'impression d'être saturé d'informations. Certaines définitions parcourt le récit en les présentant comme des extraits de leur Livre. Les termes définit sont d'ailleurs utilisés dans le récit comme s'ils faisaient partis du langage courant du lecteur et d'autres ne le sont pas mais font référence à des choses que le lecteur connaît, mais qui sont appelés différemment. Ce fut assez ludique de deviner à quoi elles faisaient références (parfois ce sont des objets, parfois des series tv, des croyances, des idées etc..) J'en profite pour souligner le travail incroyable du traducteur qui a réussit à donner sens à un récit pour nous francophones. Cela a du être un travail énorme d'arriver à trouver des termes qui parleraient aussi à nous lecteurs français même si ce n'est pas un mot qui existe dans notre langue. Je ne sais pas ce que ça donne en VO mais avoir réussi à créer/inventer toute une palette de mots tout en restant cohérent et proche de notre langue a dû être un travail considérable. Le résultat est remarquable.
Bref, tout ce que vous apprenez n'entachent pas le rythme du roman et vous arrivez petit à petit à l'intrigue principal du recit avec ses mystères et à partir de là, vous voulez en savoir plus et surtout découvrir ce qu'il se trame et ce qui va arriver à notre fraa. Vous vous rendez compte que vous vous êtes acclimaté au monde, aux termes, à ses codes et du coup tout est plus fluide. Comme si vous étiez récompensé par tout ce que vous aviez appris.
Les personnages sont attachants. J'ai tout de suite apprécié Fraa Erasmus. Le ton du récit n'est pas distant ou érudit , (cela aurait pu être le cas avec des personnages aussi savant) au contraire, Erasmus reste proche de nous. Il admet ses incompétences, ses défauts. Les personnages qui gravitent autour de lui, ont chacun leur attrait. On arrive très vite à les identifier. Et avec du recul, je me rends compte que ce n'est pas toujours la cas surtout pour un récit à la 1ère personne. J'arrive à me souvenir de la plupart des personnages pourtant on ne les voit pas tant que ça mais en faisant partir du quotidien de Erasmus, ils font partis du nôtre.

Bref, c'est vraiment une de mes lectures préférées de l'année. Cela allie finalement les deux points majeurs qui m'ont plus sur 2 de mes lectures favorites de l'année :
- Un univers difficilement abordable où vous êtes plongés sans repère mais fascinant et où l'auteur attend de vous que vous vous adaptiez. Bref le lecteur n'est pas ménagé, ce qui crée une lecture active (cf : Les Jardins de la lune de Steven Erikson)
- Un univers qui a ses propres codes, qui a un sens en lui-même et qui nous ait présenté comme un témoignage ou une chronique (cf Mémoires de Lady Trent de Marie Brennan).

Pour finir, même si je ne conseillerai pas ce livre à tout le monde, notamment si vous n'aimez pas être bousculé dans votre lecture, être plongé dans un univers sans repères, cela reste un roman à lire. A vous fans de SF, à vous lecteurs qui pensez ne plus lire des textes originaux, à ceux qui aiment se triturer le cerveau ou tout simplement parce que ce roman titille votre curiosité (c'était mon cas plus je lisais que c'était laborieux au début plus j'avais envie de le lire). Foncez!
Moi je cours lire le tome 2 pour savoir ce qu'il en est de fraa Erasmus et ses compagnons.
Profile Image for Lutin82.
44 reviews14 followers
January 7, 2019
Donc Frère Erasmas vit dans la concentre Saunt Edhar, un des lieux retiré du monde où les érudits prennent le temps d’étudier leur matière de prédilection (maths, astronomie, philosophie,…).

Du moment qu’une personne manifeste un intérêt pour la connaissance, les portes des maths sont ouvertes. Ainsi, est-il possible de se retirer du monde « séculaire » pour un an, afin de parfaire ses savoirs ou un apprentissage, ou plus longtemps. En effet, il y a plusieurs communautés au sein de la congrégation : les annuelles, les décanales (10 ans), les centenariens (les avôts qui souhaitent rester 100 ans…) et même les énigmatiques millénariens (oui…).

Ces personnes, ou avôts, rompent tout contact avec le monde extérieur – et surtout la technologie numérique – pour se consacrer à l’étude, jusqu’à l’ouverture des portes de leur communauté propre. Tous les ans, les dix ans, chaque siècle, ou au début de chaque millénaire, si vous avez bien suivi.

Ce n’est pas franchement religieux même si nous pourrions comparer Anatèm avec Le Nom de la Rose d’Umberto Eco.

Cependant, cette vie n’est pas un long fleuve tranquille dédiée à la connaissance. Chaque communauté a ses factions qui se sont façonnées en fonction de leur perception des sciences, des maths, et même de leur considération des personnes et du mode de vie extérieur. Nous devinons relativement vite qu’il existe des luttes internes pour représenter le groupe d’influence qui régit l’ensemble des maths (en bref, du pouvoir). Lors d’une visite, des inquisiteurs interrogent nos avôts sur leur point de vue sur tel ou tel sujet, notamment sur le courant de pensée majoritaire à Saunt Edhar… Ainsi, les réponses apportées sont-elles cruciales.

Les choses seraient assez simple s’il ne s’agissait que de guerre intestines ou de complots de palais. Hélas, c’est loin d’être le cas, et tout commence à déraper quand un des avôts est appelé par le monde séculaire. Une étrange anomalie a été détectée dans le ciel…

Aussi, sciences et idées ont-elles une place de choix dans le roman, et il est bien possible qu’elles soient au cœur d’une bataille pas simplement fratricide….

D’ailleurs si le premier chapitre (80 pages) fait immanquablement penser au Nom de la Rose, quelques éléments se démarquent pour donner une ambiance plutôt « moyenâgeuse futuriste ». Toutefois, il faut bien patienter une centaine de pages pour que l’histoire s’emballe.
Pour un large public, même les plus exigeants

Le tour de force de Stephenson réside dans sa faculté à prendre en compte un vaste panel de lecteurs, du forçat du space-opera au vétéran de la Sf spéculative. Ce dernier trouvera matière à satisfaire sa soif littéraire.

Là aussi, l’auteur communique tout son humour (et une forme de dérision). Nous ne sommes pas sur Terre, mais sur Arbre qui est une « Terre » plus avancée technologiquement. Pythagore a été troqué par Adrakhonès qui a eu la révélation de CNOUS avec le fameux triangle. Il a deux filles, Déat et Hyléa. La première donne naissance au courant de pensée des déôlatres, méprisés par nos avôts (c’est de l’hérésie) car il favorise une quête transcendantale individuelle. De la seconde découle le monde Hylaéen suivi fidèlement par les frères et soors, basé sur un jugement scientifique reconnu comme (le seul) vrai. Bref, il y a du Kant (et la Vérité, même si l’on peut aller piocher du côté des concepts bouddhistes également) la-dessous, et de quoi satisfaire les plus exigeant en matière d’idées.

Ceci n’est qu’un exemple de comment il est possible de décortiquer le roman si le lecteur souhaite le lire avec ce niveau de lecture, sachant qu’autrement c’est plus simple. Nous comprenons que les déôlatres ne sont pas les bienvenus au sein des maths, qui favorisent largement la pensée s’appuyant sur la rigueur scientifique. La tension est grande et une scission est possible, et surtout malheur à l‘abbé l’avôt qui afficherait un penchant pour le mauvais courant.

Les idées exposées sont indissociables de l’histoire et parfaitement exposées pour notre plus grand bonheur. Le rythme s’avère posé, alors ceux qui attendent un roman qui pétarde dans tous les sens risquent d’être déçus. L’intrigue n’est pas si complexe en soi, il y a un mystère à résoudre potentiellement dangereux. Cependant, les protagonistes doivent également faire face au regard des « civils » pas forcément bienveillants, ainsi qu’aux conflits internes de leur communauté, et cela a tendance à chauffer sévère. (La situation se complique également du fait des vœux exprimés).

Anatèm de Neal Stephenson n’est pas un texte SF de référence en raison de son travail d’orfèvre (et ludique) sur le vocabulaire, ni de l’exposition judicieuse de concepts philosophiques propices à la réflexion ou encore de son histoire avec des trames à tiroir. Il possède tout cela, c’est un grand roman surtout parce ce qu’il s’adresse à tous les lecteurs curieux, offrant à chacun la possibilité de s’éclater au niveau de lecture choisi. Certes, le récit s’acquiert avec une certaine patience, mais quelle récompense finale!
Profile Image for Fra Kraps.
123 reviews
October 31, 2021
Anatém est un livre un peu complexe à aborder, du fait d’un vocabulaire atypique, inventé par l’auteur, et son world building assez étonnant.
On se rapproche d’une ambiance à la Nom de la Rose dans une concent (une abbaye qui ne s’ouvre au monde que les 1/10/100…/1000 ans !) teinté de science-fiction.
Il y a qlqs digressions mythologiques / philosophiques qui ralentissent un peu le rythme mais qui participent à l’ambiance ; on sent rapidement que l’on est sur un grand roman, qui s’accélère franchement à mi et (surtout) fin parcours.
La fin est un énorme teasing pour le second tome (séparation en 2 tomes en français)

Je m’attendais à encore plus difficile comme lecture vue la teneur des blogs, mais en prenant son temps… et avec en main le glossaire du tome 2, parcouru un peu avant la lecture, ça reste gérable avec un peu de patience 😀
Profile Image for milo.
499 reviews65 followers
February 16, 2019
3,5 ou peut-être même 4 en fait. Disons que le livre est assez indigeste pendant au moins 200-300 pages, et qu'ensuite il devient passionnant. L'édition originale est en un seul volume, et je pense que ce tome 1 de l'édition française comprend surtout le premier tiers de développement de l'univers et d'installation de l'histoire de l'œuvre. Le résultat final est frustrant : après 400 pages, on n'en est toujours pas à ce que raconte le quatrième de couverture. Une fois qu'on est vraiment plongé dans la narration, le livre est fini. Heureusement j'ai déjà le tome 2, qui sera excellent je n'en doute pas.
La difficulté à surmonter la première moitié vient de plusieurs éléments : l'auteur a développé une langue qui pourrait être l'évolution de la nôtre. Il faut un temps pour s'y faire, et même 700 pages plus tard, certains termes me sont toujours obscurs. Ensuite le narrateur est jeune, assez naïf, un peu lent, et donc pas du tout fiable et il faut lire entre les lignes pour deviner ce qu'il se passe réellement, puisque lui ne le comprend pas. Enfin, il vit complètement a l'écart du monde, et ne comprend pas des éléments qui pourraient être clairs pour nous. Mais cela est aussi le signe d'un vrai travail d'écriture, et c'est très intéressant à lire. Je sais que ma critique semble mitigée, mais je recommande vraiment le livre à celleux qui n'ont pas peur d'une lecture un peu ardue et qui ont envie d'explorer de la science-fiction/fantasy (science-fantasy?) définitivement originale et avec un gros travail d'écriture.
Profile Image for Hex75.
986 reviews60 followers
October 10, 2019
sarò sincero: per le prime 100 pagine la sensazione maggiore è stata una certa noia, e stavo quasi pensando di mollare questo primo capitolo di "anathem" nella pila dei libri iniziati e non finiti.
intendiamoci, grande lavoro di costruzione di un universo (e il libro meriterebbe maggior successo solo per scatenare un'orda di artisti intenti a ricreare l'architettura e i meccanismi del mondo in questione), personaggi da young adult ma simpatici e un'atmosfera quasi inedita: ma parecchie parti pseudo-filosofiche e pseudo-scientifiche (anche se dietro direi che c'è parecchia ricerca filosofica e scientifica da parte di stephenson) appesantiscono la lettura.
poi parte l'azione e il libro si lascia divorare (con tanto di passaggi da romanzo d'avventure vecchia scuola), anche se le pagine e pagine di dialoghi che cercano di spiegare il mondo, la vita e tutto il resto tornano ciclicamente.
c'è molto carne al fuoco tra interrogativi, personaggi ambigui e altri che ci si aspetta prima o poi tornino, e mi domando se il secondo capitolo saprà dare davvero tutte le risposte che il lettore si aspetta...
Profile Image for Guillaume Dubois-Veilleux.
118 reviews
January 29, 2025
Récit de science-fiction avec une approche résolument unique et difficile. En plus de proposer une exploration de sujets comme la religion, la métaphysique et la philosophie, Anatèm est bourré de néologismes et de mots inventés - ce qui ralentit notre immersion dans le récit.

Néanmoins, Stephenson propose une accroche simple mais efficace qui force le respect dans sa résolution. La suite oui, mais sans se presser.
Profile Image for Maureen.
209 reviews
January 15, 2021
Une première partie géniale, qui souffre de quelques longueurs, mais avec une bonne alternance entre des moments de réflexion et d'action.
La philosophie occupe une place importante dans le récit, mais est toujours très bien amenée. Le travail de traduction est remarquable !
445 reviews
May 4, 2024
Un sujet qui aurait pu engendrer un chef d’œuvre. Malheureusement ce roman est illisible, l’intrigue mal traitée, les situations simplistes, et les conclusions incompréhensibles. Le tout sous un vernis vraiment prétentieux. Une énorme perte de temps.
Profile Image for Simone.
39 reviews1 follower
August 5, 2020
La prima parte bė di una noia mortale!
161 reviews
September 10, 2023
2,5 ? C'était bof, beaucoup d'explications, peu d'action, des personnages qui sont plats et des relations interpersonnelles incompréhensibles
119 reviews2 followers
December 23, 2019
plutôt exigeant dans sa lecture, dans son approche et la découverte du monde, beaucoup d'idées donnent envie d'avancer pour en savoir plus.
Profile Image for RobertoF.
201 reviews2 followers
January 26, 2024
Nota del 26.01.24
Per una valutazione completa vedi la recensione della seconda parte: Anathem - Il nuovo cielo.

Rispetto a Cryptonomicon (dello stesso autore) questo l'ho trovato più impegnativo, ed essendo solo il Vol. 1 c'è anche il seguito da leggere per sapere come finisce la storia.

Lo stile dell'autore lo conoscevo già da prima e quindi ero preparato a divagazioni di vario tipo su argomenti scientifici e filosofici, ma in questo libro, rispetto al Cryptonomicon, il rapporto trama/divagazioni è decisamente a favore delle seconde.
Comunque se si spezza la lettura e si ha interesse in queste digressioni, non è un problema.
Riguardo alla trama è interessante ma lenta, spero che nel secondo libro le cose si sviluppino verso un finale che ripaghi della pazienza.

Sconsigliato invece come lettura se cercate un libro che sia solo di fantascienza, con una trama dinamica e molta azione.

Voto: 3 stelle su 5
* votato come libro a sé, a prescindere dal finale che avrà il secondo volume
Profile Image for Cristiano Pala.
146 reviews3 followers
January 12, 2021
Perchè limitarsi a scrivere una storia quando si può creare un mondo?
Penso sia questo l'assunto dal quale è partito Neal Stephenson per scrivere Anathem, perché è raro trovarsi di fronte a un mondo alternativo al nostro (ma molto simile) così vivido e realistico. Purtroppo però, tutta questa abbondanza di dettagli fa passare in secondo piano la narrazione di una storia che, nonostante tutto, si preannuncia, in questo primo volume della saga, veramente molto interessante.
Displaying 1 - 22 of 22 reviews

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