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Meute
Roman atypique lycantrope, Meute suit les traces de Nathanaël, Val et Calame. Le premier est un loup-garou né de la violence et la solitude qui se débat au sein d'une meute qui ne lui convient pas. Le second est un humain à qui l'on a volé la voix. Quand le troisième entre dans leur vie bien malgré eux, des tensions s'installent et menacent de tout déchirer. Comment trouver son équilibre, dans un monde où les secondes chances n'existent pas ?
Ce récit fantastique est avant tout celui d'une tranche de vie, de ce moment où tout bascule entre le noir et la couleur.
Ce récit fantastique est avant tout celui d'une tranche de vie, de ce moment où tout bascule entre le noir et la couleur.
568 pages, Paperback
First published March 4, 2022
3 people are currently reading
213 people want to read
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Community Reviews
Displaying 1 - 30 of 70 reviews
March 21, 2022
Bon, déjà je vais commencer par refuser de faire un résumé de ce roman. D’une part parce que je ne me sens pas capable de lui rendre justice, et d’autre part parce que ce n’est pas l’intrigue qui compte le plus ici : ce sont les personnages, leurs relations, et juste tout ce que le livre peut nous faire ressentir.
⠀
Du coup je vais procéder un peu différemment de d’habitude. Au lieu de vous partager mon ressenti, je vais plutôt vous dire ce que ce roman EST et ce qu’il n’EST PAS.
⠀
Meute n’est pas de la bit-lit. Pas de cliché du gros mâle libidineux qui n’a jamais entendu le mot consentement ici. Le but du roman n’est clairement pas de promouvoir les relations toxiques, bien au contraire. Certains personnages ne sont absolument pas intéressés par la bagatelle, d’autres ont clairement d’autres soucis, bien plus importants, auxquels ils doivent faire face. D’ailleurs l’aspect romance est très très en retrait dans ce roman qui parle avant tout de famille, celle qu’on choisit.
⠀
Meute n’est pas un roman bourré d’action où tout le monde est hyper badass. Bon, on va pas se mentir, Val et Nath sont badass pour le coup mais on suit aussi des personnages plein de fêlures comme Calame, ou même Luka dans une moindre mesure. Il y a évidemment des scènes d’action par moment mais elles sont loin de prendre le pas sur le reste. Elles sont d’ailleurs toujours très courtes et on passe rapidement à autre chose, à ce qui compte vraiment, à savoir les personnages et leurs ressentis. Ça n’empêche pas cependant qu’il y ait beaucoup de violence dans le monde dépeint par l’autrice.
⠀
Meute n’est pas un roman qui mise tout sur le worldbuilding. Bien au contraire d’ailleurs puisqu’on en sait finalement assez peu sur l’univers. On comprend vite qu’il s’agit d’un univers post-apocalyptique dans lequel les gens survivent comme ils peuvent. Il n’y visiblement pas de gouvernement mais juste des gangs qui gèrent leur bout de territoire, on ne sait trop comment. J’imagine que ça peut-être gênant pour les gens qui donnent beaucoup d’importance à cet aspect, mais pour ma part je n’ai pas ressenti la moindre frustration à ce niveau. Comme pour l’action, ce n’est pas le but de ce roman.
⠀
Mais du coup c’est quoi, Meute ?
⠀
Meute, c’est avant tout un récit très psychologique centré sur ses personnages. On suit trois points de vue écrits à la seconde personne (qui perturbe pendant à peu près 4 pages, jusqu’à ce qu’on se rende compte que c’était le meilleur choix de narration possible). A travers ces trois personnages, on va parler de traumatisme, de reconstruction, de responsabilité, de pression… Pas forcément des sujets faciles mais qui sont traités avec beaucoup de justesse.
⠀
Certaines choses sont assez dures (il y a d’ailleurs une liste de TW à la fin du roman pour ceux que ça intéresse), même si la plupart des scènes difficiles sont évoquées plus qu’elles ne sont décrites. Malgré tout, la sensibilité et la poésie de la plume (malgré un langage un peu cru par moments) fait passer la pilule et permet de beaucoup plus se focaliser sur le beau que sur l’horreur humaine.
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Meute, c’est une lecture riche en couleurs et en émotions, qui prend aux tripes sans jamais être tire-larmes malgré certaines thématiques. On en ressort marqué dans le bon sens du terme, en retrouvant presque foi dans l’être humain.
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Du coup je vais procéder un peu différemment de d’habitude. Au lieu de vous partager mon ressenti, je vais plutôt vous dire ce que ce roman EST et ce qu’il n’EST PAS.
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Meute n’est pas de la bit-lit. Pas de cliché du gros mâle libidineux qui n’a jamais entendu le mot consentement ici. Le but du roman n’est clairement pas de promouvoir les relations toxiques, bien au contraire. Certains personnages ne sont absolument pas intéressés par la bagatelle, d’autres ont clairement d’autres soucis, bien plus importants, auxquels ils doivent faire face. D’ailleurs l’aspect romance est très très en retrait dans ce roman qui parle avant tout de famille, celle qu’on choisit.
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Meute n’est pas un roman bourré d’action où tout le monde est hyper badass. Bon, on va pas se mentir, Val et Nath sont badass pour le coup mais on suit aussi des personnages plein de fêlures comme Calame, ou même Luka dans une moindre mesure. Il y a évidemment des scènes d’action par moment mais elles sont loin de prendre le pas sur le reste. Elles sont d’ailleurs toujours très courtes et on passe rapidement à autre chose, à ce qui compte vraiment, à savoir les personnages et leurs ressentis. Ça n’empêche pas cependant qu’il y ait beaucoup de violence dans le monde dépeint par l’autrice.
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Meute n’est pas un roman qui mise tout sur le worldbuilding. Bien au contraire d’ailleurs puisqu’on en sait finalement assez peu sur l’univers. On comprend vite qu’il s’agit d’un univers post-apocalyptique dans lequel les gens survivent comme ils peuvent. Il n’y visiblement pas de gouvernement mais juste des gangs qui gèrent leur bout de territoire, on ne sait trop comment. J’imagine que ça peut-être gênant pour les gens qui donnent beaucoup d’importance à cet aspect, mais pour ma part je n’ai pas ressenti la moindre frustration à ce niveau. Comme pour l’action, ce n’est pas le but de ce roman.
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Mais du coup c’est quoi, Meute ?
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Meute, c’est avant tout un récit très psychologique centré sur ses personnages. On suit trois points de vue écrits à la seconde personne (qui perturbe pendant à peu près 4 pages, jusqu’à ce qu’on se rende compte que c’était le meilleur choix de narration possible). A travers ces trois personnages, on va parler de traumatisme, de reconstruction, de responsabilité, de pression… Pas forcément des sujets faciles mais qui sont traités avec beaucoup de justesse.
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Certaines choses sont assez dures (il y a d’ailleurs une liste de TW à la fin du roman pour ceux que ça intéresse), même si la plupart des scènes difficiles sont évoquées plus qu’elles ne sont décrites. Malgré tout, la sensibilité et la poésie de la plume (malgré un langage un peu cru par moments) fait passer la pilule et permet de beaucoup plus se focaliser sur le beau que sur l’horreur humaine.
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Meute, c’est une lecture riche en couleurs et en émotions, qui prend aux tripes sans jamais être tire-larmes malgré certaines thématiques. On en ressort marqué dans le bon sens du terme, en retrouvant presque foi dans l’être humain.
March 17, 2022
Comme tous les ans, Les indés de l’imaginaire nous proposent leurs « pépites de l’imaginaire », des nouveaux auteurs (ou nouveaux chez eux) qu’ils mettent en avant pour proposer du sang neuf dans leurs publications. C’est souvent l’occasion de découvrir de belles choses et de sortir des sentiers battus. Cette année, ActuSF a sorti Meute de Karine Rennberg, dont le pitch est assez mystérieux, mais on se dit « oui, des loup-garous, c’est de l’Urban fantasy, on connait ». Ben non.
Nathanaël est un loup-garou, donc, mais un solitaire. Sans meute, il bosse par-ci par-là pour les gangs des docks, il aime se bastonner, il aime être tranquille, il aime trainer avec son mec ou son co-équipier Val. Nath a quand même quelques liens avec la meute de Marc, qui squatte une maison de gros bourgeois qu’il leur prête, Marc est l’alpha qui l’a guidé à ses débuts de transformation donc il l’aime bien. Quand Marc demande lui demande de baby-sitter le petit nouveau à la maison le temps d’une mission, Nath va se retrouver devant un gosse traumatisé qui ne mange rien et ne parle plus. Petit à petit une relation va naitre, des liens vont se tisser et former quelque chose de nouveau.
Meute surprend, donc. Le plus évident c’est la narration à la deuxième personne qui te saute à la gueule dès les premières pages, le bouquin dit « tu », mais il dit pas « tu » au lecteur, il dit « tu » au personnage. Mais comme le bouquin tourne entre trois points de vue, Nath, Val et Loupiot/Calame, chaque chapitre te fait tourner en bourrique pour resituer qui est ce « tu » et qui sont les autres. Ton cerveau joue aux chaises musicales et faut un petit temps d’adaptation pour se faire à la gymnastique. Personnellement je suis pas fan, je ressens pas d’intérêt particulier à la chose mais on s’y habitue, ça m’a finalement pas dérangé donc pourquoi pas ? On se fait à la narration même si j’ai trouvé que l’autrice avait la main lourde sur les « bordel, merde, putain » dans le feu de l’action.
Le background du bouquin est esquissé de manière très vague, on sait qu’on est dans un univers qui ressemble à du post-apo, y’a des gangs qui donne du boulot à nos protagonistes, on galère pour trouver du carburant, des fruits frais, tout est dans le trafic, qui vole une cargaison à qui, qui trouve une ferme planquée dans les bois, qui a une magouille pour se trouver un succédané de chocolat (ça sera important). Le lecteur sait pas vraiment où on se situe non plus, notre monde ? Un monde secondaire ? Aucune idée, les lieux sont « Les docks », « La marina », « La flaque », « La ville voisine », « L’autre grande ville à l’ouest ». On pourra spéculer si on est joueur, y’a un lac, des docks, des beaux quartiers, voilà. Et en fait j’aime bien ça, je l’ai déjà dit mais j’ai pas besoin de connaitre le passé, qu’on m’explique l’univers, et la magie de A à Z, souvent les worldbuilding flous laissent de la place au reste, et à l’imagination, justement.
Et dans tout ça le lecteur vit quoi ? Et bien le lecteur vit principalement une histoire de famille. L’intrigue générale est faite d’enquête sur des enlèvements, de combats organisés pour gagner du pognon, de mission de gangs, mais tout passe souvent en arrière-plan pour se concentrer sur les relations entre les personnages. On a un noyau dur avec Nath, Val, Calame, et un peu (trop peu ?) Enzo qui va nous offrir une dynamique de groupe, de famille, de meute. Si on découvre entre Val et Nath une amitié sans faille, une confiance absolue qui existe déjà et fait chaud au cœur, tout l’enjeu sera pour eux d’aller vers Calame, de prendre soin de ce gosse loup-garou manifestement traumatisé, de recréer du lien et de prendre soin les uns des autres.
Toute une partie du roman va traiter du traumatisme et de comment on va aider le petit à se remettre, on entrevoit de la maltraitance, de la torture, y’a un côté assez dur avec la bouffe qui est un des éléments compliqués à gérer. Comme je l’ai dit, y’a des chapitres aussi du point de vue de Loupiot/Calame, et c’est une narration particulière parce qu’il ressent « en couleurs », il voit et interprète des « auras », il pense en peinture, et il souffre, aussi. Il a été recueilli par la meute de Marc mais c’est un peu le bordel chez eux et aucun n’arrive à atteindre Calame, et quand Nath prend le relais ça va générer des conflits aussi, et devenir un des enjeux de l’histoire.
Il y a bien sûr des choses qui se passent autour, on va découvrir un peu le passé du petit, on va avoir quelques conflits et moments de tension très bien amenés, mais le cœur du roman c’est l’évolution de ce nœud de relations. Karine Rennberg nous propose une histoire autour de la famille de cœur qu’on se trouve le long du chemin, de l’aide inattendu d’un lien nouveau et fort. Ici ça prend une saveur particulière parce que l’autrice traite les loup-garous de manière « réaliste », les lycanthropes sont des humains qui se transforment en vrais loups, et ont des comportements de vrais loups, et c’est pas juste une histoire d’alpha macho au corps musclé et de « j’te grogne dessus », y’a une hiérarchie complexe et équilibrée, des comportements pleins de détails qui sonnent juste, des attitudes très animales dans les petites choses où on se représente parfaitement des loups se comporter comme ça.
On pourrait pointer plein de petits défauts, des trucs qu’on aimerait moins comme ci ou plus comme ça… Mais au final le bouquin touche son but parce que cette base de relation fonctionne. Elle touche, elle émeut, elle résonne avec ce thème de la famille, de la meute. Je me suis finalement attaché à Nathanaël malgré son côté bourrin un peu surjoué, au petit Calame, et à la CLASSE ULTIME de Val, le gars posé, fiable, protecteur. Il se passe vraiment quelque chose au niveau des personnages, et ça c’est très important pour moi, vous le savez. Grâce à tout ça, Meute est finalement une très belle découverte. Une pépite, ouais, on peut dire ça.
https://ours-inculte.fr/meute/
Nathanaël est un loup-garou, donc, mais un solitaire. Sans meute, il bosse par-ci par-là pour les gangs des docks, il aime se bastonner, il aime être tranquille, il aime trainer avec son mec ou son co-équipier Val. Nath a quand même quelques liens avec la meute de Marc, qui squatte une maison de gros bourgeois qu’il leur prête, Marc est l’alpha qui l’a guidé à ses débuts de transformation donc il l’aime bien. Quand Marc demande lui demande de baby-sitter le petit nouveau à la maison le temps d’une mission, Nath va se retrouver devant un gosse traumatisé qui ne mange rien et ne parle plus. Petit à petit une relation va naitre, des liens vont se tisser et former quelque chose de nouveau.
Meute surprend, donc. Le plus évident c’est la narration à la deuxième personne qui te saute à la gueule dès les premières pages, le bouquin dit « tu », mais il dit pas « tu » au lecteur, il dit « tu » au personnage. Mais comme le bouquin tourne entre trois points de vue, Nath, Val et Loupiot/Calame, chaque chapitre te fait tourner en bourrique pour resituer qui est ce « tu » et qui sont les autres. Ton cerveau joue aux chaises musicales et faut un petit temps d’adaptation pour se faire à la gymnastique. Personnellement je suis pas fan, je ressens pas d’intérêt particulier à la chose mais on s’y habitue, ça m’a finalement pas dérangé donc pourquoi pas ? On se fait à la narration même si j’ai trouvé que l’autrice avait la main lourde sur les « bordel, merde, putain » dans le feu de l’action.
Le background du bouquin est esquissé de manière très vague, on sait qu’on est dans un univers qui ressemble à du post-apo, y’a des gangs qui donne du boulot à nos protagonistes, on galère pour trouver du carburant, des fruits frais, tout est dans le trafic, qui vole une cargaison à qui, qui trouve une ferme planquée dans les bois, qui a une magouille pour se trouver un succédané de chocolat (ça sera important). Le lecteur sait pas vraiment où on se situe non plus, notre monde ? Un monde secondaire ? Aucune idée, les lieux sont « Les docks », « La marina », « La flaque », « La ville voisine », « L’autre grande ville à l’ouest ». On pourra spéculer si on est joueur, y’a un lac, des docks, des beaux quartiers, voilà. Et en fait j’aime bien ça, je l’ai déjà dit mais j’ai pas besoin de connaitre le passé, qu’on m’explique l’univers, et la magie de A à Z, souvent les worldbuilding flous laissent de la place au reste, et à l’imagination, justement.
Et dans tout ça le lecteur vit quoi ? Et bien le lecteur vit principalement une histoire de famille. L’intrigue générale est faite d’enquête sur des enlèvements, de combats organisés pour gagner du pognon, de mission de gangs, mais tout passe souvent en arrière-plan pour se concentrer sur les relations entre les personnages. On a un noyau dur avec Nath, Val, Calame, et un peu (trop peu ?) Enzo qui va nous offrir une dynamique de groupe, de famille, de meute. Si on découvre entre Val et Nath une amitié sans faille, une confiance absolue qui existe déjà et fait chaud au cœur, tout l’enjeu sera pour eux d’aller vers Calame, de prendre soin de ce gosse loup-garou manifestement traumatisé, de recréer du lien et de prendre soin les uns des autres.
Toute une partie du roman va traiter du traumatisme et de comment on va aider le petit à se remettre, on entrevoit de la maltraitance, de la torture, y’a un côté assez dur avec la bouffe qui est un des éléments compliqués à gérer. Comme je l’ai dit, y’a des chapitres aussi du point de vue de Loupiot/Calame, et c’est une narration particulière parce qu’il ressent « en couleurs », il voit et interprète des « auras », il pense en peinture, et il souffre, aussi. Il a été recueilli par la meute de Marc mais c’est un peu le bordel chez eux et aucun n’arrive à atteindre Calame, et quand Nath prend le relais ça va générer des conflits aussi, et devenir un des enjeux de l’histoire.
Il y a bien sûr des choses qui se passent autour, on va découvrir un peu le passé du petit, on va avoir quelques conflits et moments de tension très bien amenés, mais le cœur du roman c’est l’évolution de ce nœud de relations. Karine Rennberg nous propose une histoire autour de la famille de cœur qu’on se trouve le long du chemin, de l’aide inattendu d’un lien nouveau et fort. Ici ça prend une saveur particulière parce que l’autrice traite les loup-garous de manière « réaliste », les lycanthropes sont des humains qui se transforment en vrais loups, et ont des comportements de vrais loups, et c’est pas juste une histoire d’alpha macho au corps musclé et de « j’te grogne dessus », y’a une hiérarchie complexe et équilibrée, des comportements pleins de détails qui sonnent juste, des attitudes très animales dans les petites choses où on se représente parfaitement des loups se comporter comme ça.
On pourrait pointer plein de petits défauts, des trucs qu’on aimerait moins comme ci ou plus comme ça… Mais au final le bouquin touche son but parce que cette base de relation fonctionne. Elle touche, elle émeut, elle résonne avec ce thème de la famille, de la meute. Je me suis finalement attaché à Nathanaël malgré son côté bourrin un peu surjoué, au petit Calame, et à la CLASSE ULTIME de Val, le gars posé, fiable, protecteur. Il se passe vraiment quelque chose au niveau des personnages, et ça c’est très important pour moi, vous le savez. Grâce à tout ça, Meute est finalement une très belle découverte. Une pépite, ouais, on peut dire ça.
https://ours-inculte.fr/meute/
April 14, 2022
Ça faisait très, très longtemps qu'un roman n'avait pas rejoint mon panthéon littéraire personnel. Plus de dix ans, à coup sûr. Et pourtant, il n'a fallu que cinq chapitres à "Meute" pour se faire une place en moi.
October 22, 2024
4,25/5
Difficile de résumer ce roman absolument atypique. Je dois dire que pour le coup, le résumé le présente vraiment bien.
« Meute » est un roman sur une tranche de vie, celle de deux êtres en premier lieu, puis d'un troisième. Des personnages blessés par la vie, et ce, peu importe pourquoi. Chacun a sa propre histoire, ses cicatrices, son handicap. Visibles ou non.
C'est un roman plutôt urban fantasy, où les loups vivent en meute. Le reste est très abstrait et même si j'aurais aimé plus de développement concernant peut-être l'univers, cela fait aussi partie de l'originalité du roman. C'est une histoire de famille, celle que l'on se trouve, celle qui arrive par la force des choses. Une famille qui trouve sa force grâce aux liens qui se développent entre les êtres, presque sans qu'ils ne s'en rendent compte.
C'est vraiment le point fort de ce roman. J'ai adoré voir les liens qui se tissent sur et entre les lignes. La relation entre le jeune Calame et Nathanaël est magnifique. Une relation qui se tisse doucement, avec respect. La relation entre Val et Nathanaël est, quant à elle, d'une force et d'une confiance sans faille. Val va se faire une place, malgré lui, dans ce nouveau foyer, et c'était si beau à voir.
Un roman original aussi avec cette narration à la seconde personne. Je dois dire avoir été un peu perturbée, il m'a fallu un petit temps d'adaptation. La plume de l'auteur est vraiment jolie, j'ai d'ailleurs adoré tous les passages du point de vue de Calame, sous des yeux d'enfants, remplis de détresse, de peurs et de couleurs, c'était à la fois mélancolique et poétique.
C'est un roman qui touche, qui m'a touché. J'ai aimé la façon de l'auteur d'aborder certains sujets difficiles, des traumatismes. De bien sûr tout ce qui touche à cette nouvelle famille et de chaque lien, une famille si atypique. Mais aussi tout le côté plus fantastique avec ces meutes et les hiérarchies mises en évidence. Et puis la délicatesse, l'amour, l'amitié, ces liens qui se tissent au milieu de toute cette noirceur et violence.
Difficile de résumer ce roman absolument atypique. Je dois dire que pour le coup, le résumé le présente vraiment bien.
« Meute » est un roman sur une tranche de vie, celle de deux êtres en premier lieu, puis d'un troisième. Des personnages blessés par la vie, et ce, peu importe pourquoi. Chacun a sa propre histoire, ses cicatrices, son handicap. Visibles ou non.
C'est un roman plutôt urban fantasy, où les loups vivent en meute. Le reste est très abstrait et même si j'aurais aimé plus de développement concernant peut-être l'univers, cela fait aussi partie de l'originalité du roman. C'est une histoire de famille, celle que l'on se trouve, celle qui arrive par la force des choses. Une famille qui trouve sa force grâce aux liens qui se développent entre les êtres, presque sans qu'ils ne s'en rendent compte.
C'est vraiment le point fort de ce roman. J'ai adoré voir les liens qui se tissent sur et entre les lignes. La relation entre le jeune Calame et Nathanaël est magnifique. Une relation qui se tisse doucement, avec respect. La relation entre Val et Nathanaël est, quant à elle, d'une force et d'une confiance sans faille. Val va se faire une place, malgré lui, dans ce nouveau foyer, et c'était si beau à voir.
Un roman original aussi avec cette narration à la seconde personne. Je dois dire avoir été un peu perturbée, il m'a fallu un petit temps d'adaptation. La plume de l'auteur est vraiment jolie, j'ai d'ailleurs adoré tous les passages du point de vue de Calame, sous des yeux d'enfants, remplis de détresse, de peurs et de couleurs, c'était à la fois mélancolique et poétique.
C'est un roman qui touche, qui m'a touché. J'ai aimé la façon de l'auteur d'aborder certains sujets difficiles, des traumatismes. De bien sûr tout ce qui touche à cette nouvelle famille et de chaque lien, une famille si atypique. Mais aussi tout le côté plus fantastique avec ces meutes et les hiérarchies mises en évidence. Et puis la délicatesse, l'amour, l'amitié, ces liens qui se tissent au milieu de toute cette noirceur et violence.
April 10, 2022
Magical realism or fantastic stories take up only a small amount of space in my collection. Stories about werewolves are very few in number; the last one I read was 'Skin Trade' (in its French translation, see here) by George R. R. Martin. A bit more than 2 years later, a new lycanthropic novel sees the day at Éditions ActuSF: 'Meute' ('Pack' in English) by Karine Rennberg, at a whopping 568 pages.
In this book we enter a world where werewolves live (among humans, though the focus lies on the lycanthropic populations), divided over at least two cities or zones: the Docks and la Marina. If I understood correctly, the Docks represent the lower class, la Marine is where the upper class lives. Not much is known about the setting, I must add. Only the author can tell if the story takes place in our world, a different version of it, or a world totally unrelated to ours. As is custom with packs, like with humans, you have several names distinguishing one from the other: Lames (Blades), Dragons, and Solitaires (Solitaries). They will also regularly engage in cage fights, competitions where a lot of money can be earned. The more fights you win, the higher the pay. Here too, little to nothing is about the gang's history. Where do they come from? How were these various gangs formed? How are the cities/zones governed? Ingredients for a sequel or two, set up like Hugh Howey's 'Silo' trilogy (Wool, Shift, Dust), for example?
The story is written from a second-person perspective; in other words, we follow each of our protagonists through their eyes and feeling, while a narrator tells what protagonist x, y, or z does/sees/feels/...: Nath(anaël), Val, and Calame (Loupiot), each with their traits and characteristics. It changes form the typical third-person perspective, demands a sift of attention, but I like it.
Nath is a solitary werewolf, very protective of himself and his beloved ones. While he doesn't have a pack, he is allowed to be a member of another pack, even if some proper members aren't keen on accepting Nath. They won't refrain from bullying him from time to time. Val, a human being and long-time friend of Nath (as both grew up in the Docks), is not only a fighter, but also a coach/trainer at the local arena. However, he can't speak, uses sign language to express himself Luckily, Nath and Maja (one of their friends) can translate/interpret for others. Last but not least, there's Calame (or Loupiot, as he's first called). Loupiot/Calame was rescued by Marc's pack. Why? There's no proper explanation, alas. Calame doesn't speak either, but has the ability to do so. Experiences prior to his rescue have made him very shy and distrustful of anyone, safe for Marc and his Omega, Luka. Luka forms a close duo with his brother Vik, though they are two different characters. Luka will, like Nath, be part of the inner circle of Calame. Calame sees/thinks in colours, occupies himself with drawing and painting, as his name indicates: Wikipedia told me that 'calame' is French for a sort of pencil, but also the name of a French-Swiss painter. When someone has the colours blue or violet, all is well. Anything more red or even black is bad: anger, aggression, sickness, ...
One day, Nath is asked to babysit on Loupiot, because various packs have set up a mission to investigate the many disappearances and eradication of werewolves. Val would take part in that mission. Marc's pack resides in the house Nath inherited from his aunt and uncle. Loupiot, the boy, stays in the workroom, where he expresses himself through drawing and painting. Nath has never babysit and is thus thrown to the lions with having to care for the boy. It will prove to be a difficult time, but little by little, a connection would be established. Nath's approach to gain the boy's trust would be the complete opposite of Marc's. And so, a little mental flame would be their proper lighthouse.
The general focus lies on the three main characters - Nath, Val, and Calame - and how they will come to form their own, original and eccentric pack. Secondary characters (Enzo, Josh, Reine, Vik, Gaël, Elyssania, Luka, ...) also play a role, of course, though it's hard to get to know or (dis)like them if all you have are their names and job functions. Nath will learn, slowly and with the ups and downs that come with such a heavy duty, to take care of and bond with a young one. The boy will learn how to trust people, fellow werewolves, the world outside especially. Taking babysteps, each time progressing, adding a new layer, opening up and thinking for himself. The friendship between Nath and Val will prove to be extremely vital, as both will depend on each other, not in the least when the going gets tough. Pack leaders remain leader only for a limited time, as internal competition can be fierce. Marc will find out the hard way. Nath may never have been a proper member of Marc's pack, both parties will continue to maintain contact. The initiative will come from Marc or his Omega, Luka, for the most part. After all, Nath is a solitary, is used to living on his own and keeping certain details private, even if he's in a relationship with Enzo, his employer.
'Meute' offers a different view on the theme of lycanthropy, indeed. Much attention was spent on familial context and relationships of different kinds. It's a story about growth, finding your place in the world. Concepts like friendship, trust, loyalty, compassion, respect... are key ingredients. Last but not least, as our protagonists spent more time with each other and grew closer, it made them all the more likeable. Despite a few, not insurmountable imperfections (see below) and taking into account the basis for the story, 'Meute' is indeed a "pépite" (here: "treasure"), as the French call it, therefore a recommended read.
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With that being said/written, the novel has a few imperfections (subjective input):
* the absence of world-building: this was not the focal point for this story, but as aforementioned, a little more filling on the characters' pasts, the environment, ... would have been welcome. Maybe in a sequel, stand-alone or otherwise?
* text mainly written in colloquial speech: Of course, if one seeks a literary novel, there are plenty of those out there. However, if French is not your first language and you're used to the grammar rules you learned in school, chances are you'll want to correct a few phrases here and there.
* abbreviations without explanation: Q.G. and H.S.. Googling these will give you: Quartier Général (Headquarters), Hors Service (out of order or more colloquially: tired, exhausted, feeling sick).
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I was sent this book by Éditions ActuSF for review. Many thanks to them for the trust.
In this book we enter a world where werewolves live (among humans, though the focus lies on the lycanthropic populations), divided over at least two cities or zones: the Docks and la Marina. If I understood correctly, the Docks represent the lower class, la Marine is where the upper class lives. Not much is known about the setting, I must add. Only the author can tell if the story takes place in our world, a different version of it, or a world totally unrelated to ours. As is custom with packs, like with humans, you have several names distinguishing one from the other: Lames (Blades), Dragons, and Solitaires (Solitaries). They will also regularly engage in cage fights, competitions where a lot of money can be earned. The more fights you win, the higher the pay. Here too, little to nothing is about the gang's history. Where do they come from? How were these various gangs formed? How are the cities/zones governed? Ingredients for a sequel or two, set up like Hugh Howey's 'Silo' trilogy (Wool, Shift, Dust), for example?
The story is written from a second-person perspective; in other words, we follow each of our protagonists through their eyes and feeling, while a narrator tells what protagonist x, y, or z does/sees/feels/...: Nath(anaël), Val, and Calame (Loupiot), each with their traits and characteristics. It changes form the typical third-person perspective, demands a sift of attention, but I like it.
Nath is a solitary werewolf, very protective of himself and his beloved ones. While he doesn't have a pack, he is allowed to be a member of another pack, even if some proper members aren't keen on accepting Nath. They won't refrain from bullying him from time to time. Val, a human being and long-time friend of Nath (as both grew up in the Docks), is not only a fighter, but also a coach/trainer at the local arena. However, he can't speak, uses sign language to express himself Luckily, Nath and Maja (one of their friends) can translate/interpret for others. Last but not least, there's Calame (or Loupiot, as he's first called). Loupiot/Calame was rescued by Marc's pack. Why? There's no proper explanation, alas. Calame doesn't speak either, but has the ability to do so. Experiences prior to his rescue have made him very shy and distrustful of anyone, safe for Marc and his Omega, Luka. Luka forms a close duo with his brother Vik, though they are two different characters. Luka will, like Nath, be part of the inner circle of Calame. Calame sees/thinks in colours, occupies himself with drawing and painting, as his name indicates: Wikipedia told me that 'calame' is French for a sort of pencil, but also the name of a French-Swiss painter. When someone has the colours blue or violet, all is well. Anything more red or even black is bad: anger, aggression, sickness, ...
One day, Nath is asked to babysit on Loupiot, because various packs have set up a mission to investigate the many disappearances and eradication of werewolves. Val would take part in that mission. Marc's pack resides in the house Nath inherited from his aunt and uncle. Loupiot, the boy, stays in the workroom, where he expresses himself through drawing and painting. Nath has never babysit and is thus thrown to the lions with having to care for the boy. It will prove to be a difficult time, but little by little, a connection would be established. Nath's approach to gain the boy's trust would be the complete opposite of Marc's. And so, a little mental flame would be their proper lighthouse.
The general focus lies on the three main characters - Nath, Val, and Calame - and how they will come to form their own, original and eccentric pack. Secondary characters (Enzo, Josh, Reine, Vik, Gaël, Elyssania, Luka, ...) also play a role, of course, though it's hard to get to know or (dis)like them if all you have are their names and job functions. Nath will learn, slowly and with the ups and downs that come with such a heavy duty, to take care of and bond with a young one. The boy will learn how to trust people, fellow werewolves, the world outside especially. Taking babysteps, each time progressing, adding a new layer, opening up and thinking for himself. The friendship between Nath and Val will prove to be extremely vital, as both will depend on each other, not in the least when the going gets tough. Pack leaders remain leader only for a limited time, as internal competition can be fierce. Marc will find out the hard way. Nath may never have been a proper member of Marc's pack, both parties will continue to maintain contact. The initiative will come from Marc or his Omega, Luka, for the most part. After all, Nath is a solitary, is used to living on his own and keeping certain details private, even if he's in a relationship with Enzo, his employer.
'Meute' offers a different view on the theme of lycanthropy, indeed. Much attention was spent on familial context and relationships of different kinds. It's a story about growth, finding your place in the world. Concepts like friendship, trust, loyalty, compassion, respect... are key ingredients. Last but not least, as our protagonists spent more time with each other and grew closer, it made them all the more likeable. Despite a few, not insurmountable imperfections (see below) and taking into account the basis for the story, 'Meute' is indeed a "pépite" (here: "treasure"), as the French call it, therefore a recommended read.
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With that being said/written, the novel has a few imperfections (subjective input):
* the absence of world-building: this was not the focal point for this story, but as aforementioned, a little more filling on the characters' pasts, the environment, ... would have been welcome. Maybe in a sequel, stand-alone or otherwise?
* text mainly written in colloquial speech: Of course, if one seeks a literary novel, there are plenty of those out there. However, if French is not your first language and you're used to the grammar rules you learned in school, chances are you'll want to correct a few phrases here and there.
* abbreviations without explanation: Q.G. and H.S.. Googling these will give you: Quartier Général (Headquarters), Hors Service (out of order or more colloquially: tired, exhausted, feeling sick).
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I was sent this book by Éditions ActuSF for review. Many thanks to them for the trust.
May 4, 2022
2,5⭐️
Le concept est très sympa, l’histoire est chouette mais fort lente, j’ai mis énormément de temps à rentrer dedans déjà car je suis occupée et ma tête n’est pas assez reposée pour pouvoir entrer à fond dedans. Je suis pas forcément fan des loups garous donc j’avoue que je ne suis pas vraiment le public cible hahah mais sinon le fait que l’histoire soit écrit en « tu » est sympa, c’est nouveau et même si ça m’a perturbée au début je trouve ça intéressant
Par contre GROS GROS point pour ce livre car le consentement est vraiment au centre de tout, on en parle librement, les relations ont beau être complexes tout est fait dans le respect et je trouve ça très beau, pas de mâle alpha hyper toxique ou quoi que ce soit et ça c’est vraiment génial je trouve ça super cool
Le concept est très sympa, l’histoire est chouette mais fort lente, j’ai mis énormément de temps à rentrer dedans déjà car je suis occupée et ma tête n’est pas assez reposée pour pouvoir entrer à fond dedans. Je suis pas forcément fan des loups garous donc j’avoue que je ne suis pas vraiment le public cible hahah mais sinon le fait que l’histoire soit écrit en « tu » est sympa, c’est nouveau et même si ça m’a perturbée au début je trouve ça intéressant
Par contre GROS GROS point pour ce livre car le consentement est vraiment au centre de tout, on en parle librement, les relations ont beau être complexes tout est fait dans le respect et je trouve ça très beau, pas de mâle alpha hyper toxique ou quoi que ce soit et ça c’est vraiment génial je trouve ça super cool
March 30, 2022
Meute est un roman effectivement atypique. Un roman d’urban fantasy qui ressemble plus à une tranche de vie, celle de trois êtres cabossés sans compter toutes les âmes qui gravitent autour. C’est une histoire de famille étrange, de meute pas comme les autres, d’êtres qui grandissent par leurs relations. Et c’est très très bon, ça nous laisse enrobé de violet joie, violet lilas avec une touche de vert prairie, vert douceur.
Critique complète sur yuyine.be!
Critique complète sur yuyine.be!
October 14, 2022
Un roman très bienveillant, et pour lequel l'autrice possède une qualité de plume indéniable (ce qui est d'autant plus à souligner que le roman est écrit à la seconde personne du singulier, et c'était pas gagné pour moi !). Pourtant, je ne peux pas dire que j'ai adoré ma lecture (mais ne peux pas dire non plus que je n'ai pas aimé). Je m'attendais à plus d'action, mais on est sur un roman enfermé sur ses personnages - très bien écrits certes - mais au final il ne se passe pas grand chose. Et toutes les scènes où une tension narrative apparaît sont résolues par un fondu au noir et une résolution hors champ. Un roman un peu longuet donc : très sucré, très doudou, mais où l'intrigue est trop secondaire pour suffisamment m'accrocher.
Pour plus de détails : HTTPS://YOUTU.BE/DBBWVD5NCAE
Pour plus de détails : HTTPS://YOUTU.BE/DBBWVD5NCAE
February 24, 2025
Le livre avait du potentiel, mais il finit par être décevant.
Je pensais sincèrement avoir un coup de coeur en lisant la première partie.
On me l'avait vendu comme une œuvre axée sur les personnages et leurs relations, mais en réalité, tout tourne constamment en rond. Chaque chapitre répète les mêmes dynamiques sans vraie évolution. On nous tease des traumas et des éléments passés tout au long du récit, mais ils ne sont jamais explorés. En fait on nous promet beaucoup sans jamais rien nous donner.
Au lieu d’approfondir les personnages, on nous radote encore et encore les mêmes éléments. Par exemple, répéter 50 fois qu’un personnage aime la violence ne le rend pas plus complexe - j’avais compris les 49 premières fois -. Quant aux scènes d’action, elles sont systématiquement éludées !! Ce serait pas un problème si le développement psychologique - donc logiquement le point fort du livre - suivait derrière.
Bonus: Val qui vit uniquement à travers Nath c'était la goutte de trop. Je pensais que ça allait être abordé mais pas du tout, tout le monde trouve ça normal. On a beau nous répéter 50 fois - encore - qu'ils se rendent constamment la pareille, ce n'est jamais montré. Pour moi c'est encore un exemple qui montre que les relations ne sont pas bien travaillées.
En bref, un début prometteur qui s’essouffle rapidement, plombé par une narration redondante et inutilement longue.
Je pensais sincèrement avoir un coup de coeur en lisant la première partie.
On me l'avait vendu comme une œuvre axée sur les personnages et leurs relations, mais en réalité, tout tourne constamment en rond. Chaque chapitre répète les mêmes dynamiques sans vraie évolution. On nous tease des traumas et des éléments passés tout au long du récit, mais ils ne sont jamais explorés. En fait on nous promet beaucoup sans jamais rien nous donner.
Au lieu d’approfondir les personnages, on nous radote encore et encore les mêmes éléments. Par exemple, répéter 50 fois qu’un personnage aime la violence ne le rend pas plus complexe - j’avais compris les 49 premières fois -. Quant aux scènes d’action, elles sont systématiquement éludées !! Ce serait pas un problème si le développement psychologique - donc logiquement le point fort du livre - suivait derrière.
Bonus: Val qui vit uniquement à travers Nath c'était la goutte de trop. Je pensais que ça allait être abordé mais pas du tout, tout le monde trouve ça normal. On a beau nous répéter 50 fois - encore - qu'ils se rendent constamment la pareille, ce n'est jamais montré. Pour moi c'est encore un exemple qui montre que les relations ne sont pas bien travaillées.
En bref, un début prometteur qui s’essouffle rapidement, plombé par une narration redondante et inutilement longue.
April 22, 2023
Ce livre est juste magnifique. Tellement de douceur, de bienveillance et d'amour dans un univers si sombre et violent pour un contraste parfait
J'ai aimé tout le monde. Nath, qui semble pourtant insupportable au début mais qui a des pensées et des mécanismes de défense si realistes.
Val, si prévenant et adorable, prêt à tout pour Nath.
Calame, bien sûr, tellement traumatisé, si terrifié de tout et qui pourtant s'améliore tellement, va tellement mieux, a son rythme. Voir son amélioration, son ébauche de guérison est incroyable.
Enzo, si drôle et adorable.
Malia, si badass.
Luka, qu'on a envie de protéger.
La chatonne, la meilleure du groupe.
Je pourrais mourir pour chacun.e d'entre elleux. Je les aime, j'aime cette meute improbable qui se constitue petit à petit.
Les relations, les dynamiques de personnages, les émotions... Tout a fait exploser mon coeur de la meilleure façon possible 💔💔💔💔
J'ai aimé tout le monde. Nath, qui semble pourtant insupportable au début mais qui a des pensées et des mécanismes de défense si realistes.
Val, si prévenant et adorable, prêt à tout pour Nath.
Calame, bien sûr, tellement traumatisé, si terrifié de tout et qui pourtant s'améliore tellement, va tellement mieux, a son rythme. Voir son amélioration, son ébauche de guérison est incroyable.
Enzo, si drôle et adorable.
Malia, si badass.
Luka, qu'on a envie de protéger.
La chatonne, la meilleure du groupe.
Je pourrais mourir pour chacun.e d'entre elleux. Je les aime, j'aime cette meute improbable qui se constitue petit à petit.
Les relations, les dynamiques de personnages, les émotions... Tout a fait exploser mon coeur de la meilleure façon possible 💔💔💔💔
June 21, 2025
4.5/5
Mais quelle chouette lecture !
Le roman de base ne me disait trop rien, le résumé est un peu flou, mais comme j’ai eu la chance de l’avoir sous une édition annoté par une copine + le lire en LC avec une autre : clairement j’ai tout de même été ravie de m’y plonger !
Une histoire ici avec des Loups, une meute qui déconstruit. Le rythme est lent mais le found family se construit doucement. Cette ambiance de meute m’a énormément rappelé Wolfsong (Le chant du loup en Vf) et c’est clairement ce qui m’a le + plu.
La narration est à la deuxième personne, avec des « tu » donc. C’est perturbant au début, mais j’avoue que ça devient une évidence par la suite !
Bref j’en retiendrai une magnifique lecture, des personnages profond, super bien construit avec beaucoup de cohérence.
Bref une belle découverte ❤️
Mais quelle chouette lecture !
Le roman de base ne me disait trop rien, le résumé est un peu flou, mais comme j’ai eu la chance de l’avoir sous une édition annoté par une copine + le lire en LC avec une autre : clairement j’ai tout de même été ravie de m’y plonger !
Une histoire ici avec des Loups, une meute qui déconstruit. Le rythme est lent mais le found family se construit doucement. Cette ambiance de meute m’a énormément rappelé Wolfsong (Le chant du loup en Vf) et c’est clairement ce qui m’a le + plu.
La narration est à la deuxième personne, avec des « tu » donc. C’est perturbant au début, mais j’avoue que ça devient une évidence par la suite !
Bref j’en retiendrai une magnifique lecture, des personnages profond, super bien construit avec beaucoup de cohérence.
Bref une belle découverte ❤️
October 13, 2023
Un mode de narration très original (un « tu » sans aucun « je ») pour un univers encore plus original, volontairement flou, car resserré sur trois personnages. J’ai eu du mal à rentrer dedans – la faute au changement de point de vue et quelques longueurs – mais cette histoire est tellement inattendue dans le genre (pour moi en tt cas), que mon esprit accrochait forcément. Et puis c’est allé crescendo ❤️🔥
Aujourd’hui, je peux dire que ce roman m’aura profondément marquée. Incroyable. Vraiment incroyable. J’ai adoré la fin.
Aujourd’hui, je peux dire que ce roman m’aura profondément marquée. Incroyable. Vraiment incroyable. J’ai adoré la fin.
October 3, 2025
On m'avait vendu une grosse dinguerie, mais finalement, c'est pas si ouf, le récit et les personnages tournent en rond et répète 15 fois les mêmes choses.
February 14, 2025
Un livre humain qui parle d'émotions, de found family et de consentement mais qui ne m'a pas autant touchée que je l'aurais espéré. J'ai particulièrement aimé le personnage de Val que j'ai trouvé très touchant et intéressant.
September 22, 2025
J’ai lu pour la deuxième ce livre en début d’année, et tout comme la première fois je l’ai absolument adoré. Tout d’abord, le point de vue selon lequel l’histoire est écrite est à la fois perturbant mais addictif (même si au début ça m’a fait penser aux fans fictions écrites avec “your name/ yn”. Dès le début cette histoire se démarque déjà des autres.
Ensuite, est-ce qu’on peut parler des personnages ? Le trio principal est absolument incroyable, j’ai adoooooooré les différentes dynamiques qui se sont installées entre eux au fur et à mesure de l’histoire. Chaque personnage était réellement unique et développé sans tomber dans des clichés de “bad boy” etc. Le personnage de Val restera mon préféré même si les autres suivent non loin.
Ce livre, je trouve est la parfaite balance entre “plot” et “développement des personnages”, aucun de ces deux aspects n’était laissé de côté ce qui est plutôt impressionnant puisque la majorité des livres de fantasie/ surnaturel ont tendance à le faire.
Le style d’écriture sans être particulièrement compliqué était vraiment magnifique et adapté à chaque personnage (surtout pour Calame). Et finalement, the “world building” était plutôt simple et peu développé mais cela ne m’a posé aucun problème puisque j’ai juste accepté les choses telles qu'elles étaient !
Ensuite, est-ce qu’on peut parler des personnages ? Le trio principal est absolument incroyable, j’ai adoooooooré les différentes dynamiques qui se sont installées entre eux au fur et à mesure de l’histoire. Chaque personnage était réellement unique et développé sans tomber dans des clichés de “bad boy” etc. Le personnage de Val restera mon préféré même si les autres suivent non loin.
Ce livre, je trouve est la parfaite balance entre “plot” et “développement des personnages”, aucun de ces deux aspects n’était laissé de côté ce qui est plutôt impressionnant puisque la majorité des livres de fantasie/ surnaturel ont tendance à le faire.
Le style d’écriture sans être particulièrement compliqué était vraiment magnifique et adapté à chaque personnage (surtout pour Calame). Et finalement, the “world building” était plutôt simple et peu développé mais cela ne m’a posé aucun problème puisque j’ai juste accepté les choses telles qu'elles étaient !
July 9, 2023
Franchement le début n'était pas si mal, j'ai aimé l'écriture et le personnage au départ mais rien n'est étonnant dans l'intrigue, tout est prévisible dès les 1ères lignes. Et c'est si redondant, si long. J'en pouvais plus du personnage qui dit 5 phrases en boucle pendant 300 pages... C'est mou. Y a de l'idée mais encore une fois mal exploitée.
May 6, 2022
Le loup-garou est ma créature fantastique préférée. J’aime les thématiques qu’il peut offrir, avec sa dualité humain/animal. D’ailleurs, je déteste les histoires où le garou n’est là que pour permettre des scènes gores. Non, ce que j’aime, avec les garous, c’est l’aspect psychologique et légendaire. Alors, quand j’ai entendu parler de Meute, dès le début, je savais que je serais séduite ! J’ai même failli me jeter dessus à sa sortie, mais je suis parvenue à patienter et attendre de voir l’autrice en salon, ce qui m’a permis de bénéficier d’une dédicace !
Sitôt en mains, j’ai entamé ma lecture ! (pour une fois, un livre n’aura pas trop traîné dans ma PAL). Dès le départ, j’ai été happée par le récit. La narration à la deuxième personne du singulier, peu courante, peut dérouter. Pour ma part, je n’ai pas été perturbée, j’ai même trouvé que l’effet était très immersif et permettait de mieux éprouver les pensées et émotions des personnages. D’autant plus que Karine Rennberg rend très bien les trois différentes voix des personnages que l’on suit : Nath, Val et Calame.
Meute, c’est l’histoire de Nath, garou solitaire au tempérament agressif qui a poussé dans la violence des Docks ; c’est celle de Val, tueur humain aussi froid qu’efficace mais qui fond sous le regard d’un chaton. Tous deux sont amis depuis l’enfance et se vouent une confiance inébranlable. C’est aussi l’histoire de Calame, un gamin, un garou, brisé, traumatisé, et qui éprouve le monde en couleurs. Un gamin qui va remuer l’univers de Nath. Ensemble, peut-être parviendront-ils à créer leur meute…
Karine Rennberg offre un roman atypique autour de la figure du loup-garou. Un roman centré sur les personnages, avec leurs douleurs et leurs défauts, et pourtant si attachants, même Val, le tueur à la solde d’un gang. Chacun d’eux, même ceux qui ne sont pas narrateurs, possède une psychologie fouillée. Le comportement des loups transparaît à merveille au travers de celui des garous, permettant un portrait fin et plausible de cette figure classique du genre. Et si l’univers dans lequel ils évoluent est violent, le centre de l’intrigue est bien les personnages, pas les effusions de sang, même s’il y en a quelques unes, contexte post-apo oblige.
Le coeur du récit, ce sont bien Nath, Val et Calame et leur évolution au fil des pages, la façon dont chacun d’eux va surmonter (plus ou moins facilement) leurs failles comme leur traumas. J’ai particulièrement aimé Calame, avec sa perception du monde toute en couleurs, qui offre une certaine poésie dans la transmission des émotions. Calame, ce gamin brisé, qui me fendait le coeur… Calame, qui va pousser Nath a apprendre beaucoup de lui-même. Nath qui va beaucoup douter, d’ailleurs, de sa capacité à gérer un adolescent aussi cassé… alors que lui-même n’est pas exempt de fragilités.
Meute, c’est avant tout une histoire autour de l’amitié, des liens qui se créent et de la famille qu’on se choisit. C’est l’histoire de personnes qui s’entraident, qui cherchent à se comprendre. La façon dont Nath appréhende les traumatismes de Calame, gamin muet, est particulièrement touchante. La scène du chocolat chaud m’a vraiment émue !
Parmi les petits détails éditoriaux qui m’ont plu, côté forme, ce sont les lunes qui ponctuent les changements de points de vue et permettent de suivre les phases de la lune, si importantes pour les garous. Phases visibles aussi dans le texte, mais c’est le genre de petit détail qui ajoute au plaisir de la lecture !
Vous l’aurez compris, c’est un coup de coeur pour ce roman garouesque, à mi-chemin entre fantastique et récit de vie. Un roman centré sur ses personnages, des persos cassés, pas parfaits, attachants. Un style original et immersif. J’ai savouré les pages et fait durer le plaisir autant que j’ai pu, quittant cette meute de coeur avec beaucoup de regrets.
Meute est sorti comme Pépite de l’imaginaire, pour moi c’est aussi une Pépite de la littérature garoue. Il rejoint d’emblée mes quelques oeuvres garoues favorites !
A lire avec un chocolat chaud !
Sitôt en mains, j’ai entamé ma lecture ! (pour une fois, un livre n’aura pas trop traîné dans ma PAL). Dès le départ, j’ai été happée par le récit. La narration à la deuxième personne du singulier, peu courante, peut dérouter. Pour ma part, je n’ai pas été perturbée, j’ai même trouvé que l’effet était très immersif et permettait de mieux éprouver les pensées et émotions des personnages. D’autant plus que Karine Rennberg rend très bien les trois différentes voix des personnages que l’on suit : Nath, Val et Calame.
Meute, c’est l’histoire de Nath, garou solitaire au tempérament agressif qui a poussé dans la violence des Docks ; c’est celle de Val, tueur humain aussi froid qu’efficace mais qui fond sous le regard d’un chaton. Tous deux sont amis depuis l’enfance et se vouent une confiance inébranlable. C’est aussi l’histoire de Calame, un gamin, un garou, brisé, traumatisé, et qui éprouve le monde en couleurs. Un gamin qui va remuer l’univers de Nath. Ensemble, peut-être parviendront-ils à créer leur meute…
Karine Rennberg offre un roman atypique autour de la figure du loup-garou. Un roman centré sur les personnages, avec leurs douleurs et leurs défauts, et pourtant si attachants, même Val, le tueur à la solde d’un gang. Chacun d’eux, même ceux qui ne sont pas narrateurs, possède une psychologie fouillée. Le comportement des loups transparaît à merveille au travers de celui des garous, permettant un portrait fin et plausible de cette figure classique du genre. Et si l’univers dans lequel ils évoluent est violent, le centre de l’intrigue est bien les personnages, pas les effusions de sang, même s’il y en a quelques unes, contexte post-apo oblige.
Le coeur du récit, ce sont bien Nath, Val et Calame et leur évolution au fil des pages, la façon dont chacun d’eux va surmonter (plus ou moins facilement) leurs failles comme leur traumas. J’ai particulièrement aimé Calame, avec sa perception du monde toute en couleurs, qui offre une certaine poésie dans la transmission des émotions. Calame, ce gamin brisé, qui me fendait le coeur… Calame, qui va pousser Nath a apprendre beaucoup de lui-même. Nath qui va beaucoup douter, d’ailleurs, de sa capacité à gérer un adolescent aussi cassé… alors que lui-même n’est pas exempt de fragilités.
Meute, c’est avant tout une histoire autour de l’amitié, des liens qui se créent et de la famille qu’on se choisit. C’est l’histoire de personnes qui s’entraident, qui cherchent à se comprendre. La façon dont Nath appréhende les traumatismes de Calame, gamin muet, est particulièrement touchante. La scène du chocolat chaud m’a vraiment émue !
Parmi les petits détails éditoriaux qui m’ont plu, côté forme, ce sont les lunes qui ponctuent les changements de points de vue et permettent de suivre les phases de la lune, si importantes pour les garous. Phases visibles aussi dans le texte, mais c’est le genre de petit détail qui ajoute au plaisir de la lecture !
Vous l’aurez compris, c’est un coup de coeur pour ce roman garouesque, à mi-chemin entre fantastique et récit de vie. Un roman centré sur ses personnages, des persos cassés, pas parfaits, attachants. Un style original et immersif. J’ai savouré les pages et fait durer le plaisir autant que j’ai pu, quittant cette meute de coeur avec beaucoup de regrets.
Meute est sorti comme Pépite de l’imaginaire, pour moi c’est aussi une Pépite de la littérature garoue. Il rejoint d’emblée mes quelques oeuvres garoues favorites !
A lire avec un chocolat chaud !
May 24, 2022
On se retrouve aujourd’hui avec un roman qui fait le buzz en ce moment : Meute, de Karine Rennberg. Un roman d’urban fantasy que je n’aurais probablement pas acheté sans les conseils avisés de certaines autrices de ma connaissance, et que je me suis finalement procuré au salon Gresimaginaire. Grand bien m’en a pris car c’était une très jolie découverte.
On suit Nathanaël, un loup-garou solitaire qui peine à s’intégrer dans la meute de Marc, celui qui se propose d’être son alpha parce qu’il l’a aidé lors de ses premières transformations. Très proche de Val, son coéquipier, lequel n’est pas un loup-garou mais appartient à un gang, Nath aime autant la bagarre que sa tranquillité. Lorsque Marc lui demande de veiller sur un petit nouveau l’espace de quelques jours, sa vie va en être complètement bouleversée.
On est dans un genre de post-apo où les gangs ont pris le contrôle d’une ville qui n’est pas nommée, et où les ressources comme l’électricité, l’essence et les produits frais sont difficiles à trouver. L’univers est à peine esquissé mais ce n’est pas vraiment dérangeant. Ce qui importe ici, ce sont les relations entre les personnages et leur évolution. De ce point de vue-là, le roman est très réussi. Il y a bien une enquête sur des enlèvements de loups-garous mais elle passe un peu au second plan de l’intrigue. En fait, tout l’enjeu tourne autour du jeune Calame, complètement coupé du monde par son traumatisme et qu’il s’agit de ramener au sein de la meute.
Deux particularités à signaler dans le style de l’autrice, quand même. Pour commencer, le récit est à la deuxième personne du singulier. Autant vous dire que c’est très déstabilisant et qu’il m’a fallu près d’une centaine de pages pour m’y faire, d’autant plus qu’il y a trois personnages principaux. J’avais parfois bien du mal à savoir qui était ce “tu” dont on me parlait. On finit par s'habituer, mais je ne suis définitivement pas fan. Cela complique la lecture sans apporter grand-chose au final.
La seconde singularité, c’est que Calame voit et pense le monde en couleurs, il entend même ce qu’il appelle le chant des couleurs. Il distingue des espèces d’auras colorées autour des gens et des choses, et interprète les sentiments à coups d’orange désert, orange acide ou encore de bleu protection et vert vigilance. Encore une fois, c’est assez spécial, mais j’ai plutôt bien aimé cet aspect, qui illustre très bien les ressentis du loupiot.
Finalement, le roman fait mouche parce que les relations entre les personnages fonctionnent très bien. Ils sont vraiment touchants et on s’attache à eux presque sans s’en apercevoir. Seul bémol, qui ne relève pas de l’autrice mais de son éditeur, le nombre de coquilles qui restent dans le texte ! J’en ai rarement vu autant et c’est le genre de choses qui me rend dingue. Ce n’est vraiment pas sérieux et l’histoire de Karine Rennberg méritait mieux que cela.
On suit Nathanaël, un loup-garou solitaire qui peine à s’intégrer dans la meute de Marc, celui qui se propose d’être son alpha parce qu’il l’a aidé lors de ses premières transformations. Très proche de Val, son coéquipier, lequel n’est pas un loup-garou mais appartient à un gang, Nath aime autant la bagarre que sa tranquillité. Lorsque Marc lui demande de veiller sur un petit nouveau l’espace de quelques jours, sa vie va en être complètement bouleversée.
On est dans un genre de post-apo où les gangs ont pris le contrôle d’une ville qui n’est pas nommée, et où les ressources comme l’électricité, l’essence et les produits frais sont difficiles à trouver. L’univers est à peine esquissé mais ce n’est pas vraiment dérangeant. Ce qui importe ici, ce sont les relations entre les personnages et leur évolution. De ce point de vue-là, le roman est très réussi. Il y a bien une enquête sur des enlèvements de loups-garous mais elle passe un peu au second plan de l’intrigue. En fait, tout l’enjeu tourne autour du jeune Calame, complètement coupé du monde par son traumatisme et qu’il s’agit de ramener au sein de la meute.
Deux particularités à signaler dans le style de l’autrice, quand même. Pour commencer, le récit est à la deuxième personne du singulier. Autant vous dire que c’est très déstabilisant et qu’il m’a fallu près d’une centaine de pages pour m’y faire, d’autant plus qu’il y a trois personnages principaux. J’avais parfois bien du mal à savoir qui était ce “tu” dont on me parlait. On finit par s'habituer, mais je ne suis définitivement pas fan. Cela complique la lecture sans apporter grand-chose au final.
La seconde singularité, c’est que Calame voit et pense le monde en couleurs, il entend même ce qu’il appelle le chant des couleurs. Il distingue des espèces d’auras colorées autour des gens et des choses, et interprète les sentiments à coups d’orange désert, orange acide ou encore de bleu protection et vert vigilance. Encore une fois, c’est assez spécial, mais j’ai plutôt bien aimé cet aspect, qui illustre très bien les ressentis du loupiot.
Finalement, le roman fait mouche parce que les relations entre les personnages fonctionnent très bien. Ils sont vraiment touchants et on s’attache à eux presque sans s’en apercevoir. Seul bémol, qui ne relève pas de l’autrice mais de son éditeur, le nombre de coquilles qui restent dans le texte ! J’en ai rarement vu autant et c’est le genre de choses qui me rend dingue. Ce n’est vraiment pas sérieux et l’histoire de Karine Rennberg méritait mieux que cela.
January 8, 2023
Chronique dispo sur le blog : https://adoptlibrarian.blogspot.com/2...
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À la croisée de plusieurs genres, le fantastique, l’urban fantasy ou encore le post-apo, Meute est un roman atypique. Déjà parce que la narration est très particulière et pour le moins originale : le récit est écrit à la deuxième personne du singulier. Au début c’est assez déstabilisant mais on s’y fait vite et j’ai trouvé que de cette manière l’immersion était totale. J’avais l’impression d’être dans la tête et le corps des personnages, de vivre les évènements en étant eux.
Meute est également atypique car c’est un roman dont le thème principal est la lycanthropie mais il s’éloigne des codes du genre et de tout ce que j'ai pu lire sur cette thématique. Car si Karine Rennberg ne réinvente pas le mythe du loup-garou, elle nous livre en revanche un roman intimiste façon tranche de vie familiale (ou plutôt tranche de vie de meute) qui fait la part belle aux émotions et aux sentiments.
L’univers est à peine esquissé, les lieux n’ont pas de noms propres. On est dans un monde proche du post-apo où les ressources telles que la nourriture, l’électricité, l’essence ou les médicaments sont difficiles à trouver et se négocient à prix d’or. Les citoyens sont organisés en gangs qui occupent des parties de la ville et se combattent, font du trafic ou volent les autres. C’est un monde inégalitaire marqué par la précarité, la violence et les combats (de rue, pour des ressources ou en Arènes) où il faut être prêt à tout pour survivre. J’aurais cependant aimé avoir plus de développement sur l’univers et je n’ai pas toujours bien saisi les spécificités de chaque gang.
On suit trois personnages principaux abîmés par la vie : Nath et Val, deux coéquipiers de longue date, et Calame. L’autrice développe au maximum ces personnages et le récit tourne principalement autour de la relation qui va se tisser entre Nath et Calame. Car Nath, loup-garou plutôt solitaire issu de la rue et qui s’exprime par la violence, va devenir malgré lui l’Alpha d’une meute. Il prend sous son aile Calame, un jeune loup-garou traumatisé qui refuse de parler, de manger et qu’on le touche. La narration du point de vue de Calame est très particulière car il appréhende le monde et les émotions des autres avec des couleurs et des énergies. On assiste au fil des pages à l’évolution du lien de meute entre les deux loups et à la perception très particulière, et animale, qu’ils ont des choses, des personnes et des émotions.
Meute nous décrit la vie quotidienne de ces trois personnages, leur rapport aux autres, à la violence et au monde. Il se passe donc finalement peu de choses, il y a quelques longueurs, le lecteur étant surtout témoin des essais de Nath pour gagner la confiance de Calame et lui permettre d’avoir moins peur. Il y a tout de même des scènes d’action efficaces car Nath et Val sont habitués à combattre pour gagner de l’argent. Je suis d’ailleurs absolument fan de Val qui est un personnage certes badass mais surtout incroyablement humain et protecteur, d’une bienveillance sans limite vis-à-vis de ceux qu’il aime. La relation qu’il a avec Nath est tellement belle, pleine de complicité et de confiance.
Meute fut donc une superbe lecture, c’est un roman qui sort de l’ordinaire de bien des façons. Les thématiques abordées sont pour certaines très dures et sombres mais le récit transpire tout de même la douceur et la sensibilité en mettant en avant les liens entre individus et l’espoir. En le finissant je me suis rendue compte qu’il m’avait marquée plus que je ne l’aurais pensé pendant la lecture et les deux derniers paragraphes ont gonflé mon petit cœur de tout plein d’émotions.
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À la croisée de plusieurs genres, le fantastique, l’urban fantasy ou encore le post-apo, Meute est un roman atypique. Déjà parce que la narration est très particulière et pour le moins originale : le récit est écrit à la deuxième personne du singulier. Au début c’est assez déstabilisant mais on s’y fait vite et j’ai trouvé que de cette manière l’immersion était totale. J’avais l’impression d’être dans la tête et le corps des personnages, de vivre les évènements en étant eux.
Meute est également atypique car c’est un roman dont le thème principal est la lycanthropie mais il s’éloigne des codes du genre et de tout ce que j'ai pu lire sur cette thématique. Car si Karine Rennberg ne réinvente pas le mythe du loup-garou, elle nous livre en revanche un roman intimiste façon tranche de vie familiale (ou plutôt tranche de vie de meute) qui fait la part belle aux émotions et aux sentiments.
L’univers est à peine esquissé, les lieux n’ont pas de noms propres. On est dans un monde proche du post-apo où les ressources telles que la nourriture, l’électricité, l’essence ou les médicaments sont difficiles à trouver et se négocient à prix d’or. Les citoyens sont organisés en gangs qui occupent des parties de la ville et se combattent, font du trafic ou volent les autres. C’est un monde inégalitaire marqué par la précarité, la violence et les combats (de rue, pour des ressources ou en Arènes) où il faut être prêt à tout pour survivre. J’aurais cependant aimé avoir plus de développement sur l’univers et je n’ai pas toujours bien saisi les spécificités de chaque gang.
On suit trois personnages principaux abîmés par la vie : Nath et Val, deux coéquipiers de longue date, et Calame. L’autrice développe au maximum ces personnages et le récit tourne principalement autour de la relation qui va se tisser entre Nath et Calame. Car Nath, loup-garou plutôt solitaire issu de la rue et qui s’exprime par la violence, va devenir malgré lui l’Alpha d’une meute. Il prend sous son aile Calame, un jeune loup-garou traumatisé qui refuse de parler, de manger et qu’on le touche. La narration du point de vue de Calame est très particulière car il appréhende le monde et les émotions des autres avec des couleurs et des énergies. On assiste au fil des pages à l’évolution du lien de meute entre les deux loups et à la perception très particulière, et animale, qu’ils ont des choses, des personnes et des émotions.
Meute nous décrit la vie quotidienne de ces trois personnages, leur rapport aux autres, à la violence et au monde. Il se passe donc finalement peu de choses, il y a quelques longueurs, le lecteur étant surtout témoin des essais de Nath pour gagner la confiance de Calame et lui permettre d’avoir moins peur. Il y a tout de même des scènes d’action efficaces car Nath et Val sont habitués à combattre pour gagner de l’argent. Je suis d’ailleurs absolument fan de Val qui est un personnage certes badass mais surtout incroyablement humain et protecteur, d’une bienveillance sans limite vis-à-vis de ceux qu’il aime. La relation qu’il a avec Nath est tellement belle, pleine de complicité et de confiance.
Meute fut donc une superbe lecture, c’est un roman qui sort de l’ordinaire de bien des façons. Les thématiques abordées sont pour certaines très dures et sombres mais le récit transpire tout de même la douceur et la sensibilité en mettant en avant les liens entre individus et l’espoir. En le finissant je me suis rendue compte qu’il m’avait marquée plus que je ne l’aurais pensé pendant la lecture et les deux derniers paragraphes ont gonflé mon petit cœur de tout plein d’émotions.
January 21, 2023
Je n’ai pas aimé Meute, et cela alors que je peux lui reconnaitre d’énormes qualités.
On est dans un récit à la fois très doudou et très inclusif qui nous raconte un moment de la vie de Nathanael, un loup-garou vivant à la marge de la meute de Marc. Il aime sa solitude, son appartement et son amitié avec Val, un humain qui le protège et d’avec qui il est inséparable.
Et les choses auraient pu continuer longtemps jusqu’à ce que Marc accueille Calame, un garçon mutique qui ne s’exprime qu’à travers la peinture et que Nath est le seul à essayer de comprendre.
Comme je le disais, on est dans une histoire très douce, qui nous montre juste la façon dont les personnages vont s’adopter entre eux, s’adapter, et se reconstruire un petit cocon, leur famille choisie.
Et ça se fait au travers de très jolis personnages. J’ai beaucoup aimé Marc et Enzo, j’ai trouvé le lien entre Luka et Vik hyper touchant et mon personnage préféré a été Val que j’ai trouvé très juste, en plus d’être muet et asexuel, ce qui est quand même une représentation assez rare.
Mais voilà, au delà des personnages et du côté très mignon, il ne se passe absolument rien dans ce livre. Toute la situation initiale ne nous est pas du tout présentée, on ne comprend pas pourquoi il y a des loups garous et pourquoi la population l’ignore, pourquoi on se trouve dans un monde qui semble être post apocalyptique et pourquoi certains s’en sortent en étant des pros de la comptabilité alors que d’autres se battent dans des arènes.
L’ensemble est très mou et le récit ne décolle jamais vraiment.
On nous met vaguement une histoire de chasseurs dans les pattes histoire d’occuper les personnages mais tout se passe hors champ et à la place on suit de très loin les seuls évènements avec du suspens.
A noter tout de même que si vous savez dans quoi vous vous embarquez avant de commencer votre lecture, ça pourra peut-être vous plaire, mais pour ma part je ne m’attendais pas du tout à ça et j’en ai été très déçue, malgré ma découverte d’une narration à la deuxième personne du singulier tout d’abord déroutante mais très bien maitrisée.
On est dans un récit à la fois très doudou et très inclusif qui nous raconte un moment de la vie de Nathanael, un loup-garou vivant à la marge de la meute de Marc. Il aime sa solitude, son appartement et son amitié avec Val, un humain qui le protège et d’avec qui il est inséparable.
Et les choses auraient pu continuer longtemps jusqu’à ce que Marc accueille Calame, un garçon mutique qui ne s’exprime qu’à travers la peinture et que Nath est le seul à essayer de comprendre.
Comme je le disais, on est dans une histoire très douce, qui nous montre juste la façon dont les personnages vont s’adopter entre eux, s’adapter, et se reconstruire un petit cocon, leur famille choisie.
Et ça se fait au travers de très jolis personnages. J’ai beaucoup aimé Marc et Enzo, j’ai trouvé le lien entre Luka et Vik hyper touchant et mon personnage préféré a été Val que j’ai trouvé très juste, en plus d’être muet et asexuel, ce qui est quand même une représentation assez rare.
Mais voilà, au delà des personnages et du côté très mignon, il ne se passe absolument rien dans ce livre. Toute la situation initiale ne nous est pas du tout présentée, on ne comprend pas pourquoi il y a des loups garous et pourquoi la population l’ignore, pourquoi on se trouve dans un monde qui semble être post apocalyptique et pourquoi certains s’en sortent en étant des pros de la comptabilité alors que d’autres se battent dans des arènes.
L’ensemble est très mou et le récit ne décolle jamais vraiment.
On nous met vaguement une histoire de chasseurs dans les pattes histoire d’occuper les personnages mais tout se passe hors champ et à la place on suit de très loin les seuls évènements avec du suspens.
A noter tout de même que si vous savez dans quoi vous vous embarquez avant de commencer votre lecture, ça pourra peut-être vous plaire, mais pour ma part je ne m’attendais pas du tout à ça et j’en ai été très déçue, malgré ma découverte d’une narration à la deuxième personne du singulier tout d’abord déroutante mais très bien maitrisée.
July 3, 2024
«Meute» est un roman fantastique lycantrope, qui dès ses premières pages m’a intrigué pour son propos : il y est question de loups-garous civilisés dans une société régie par des gangs.
Si j’ai bien aimé la première moitié, la mise en place de l’intrigue, la présentation de la meute, la rencontre avec Calame et cette ambivalence de thématique gangs/loup-garous, j’ai trouvé que la suite du roman était assez répétitive et n’évoluait pas aussi vite que le début. Les scènes d’action se raréfient au fil de la lecture, et même si les personnages restent touchants et agréables à suivre mon intérêt n’a fait que diminuer jusqu’à la fin.
Cependant cela reste très bien écrit, et l’originalité du propos est ce qui fait la force de ce livre. Je ne suis juste pas marqué par ce récit qui reste tout de même très agréable à découvrir.
Si j’ai bien aimé la première moitié, la mise en place de l’intrigue, la présentation de la meute, la rencontre avec Calame et cette ambivalence de thématique gangs/loup-garous, j’ai trouvé que la suite du roman était assez répétitive et n’évoluait pas aussi vite que le début. Les scènes d’action se raréfient au fil de la lecture, et même si les personnages restent touchants et agréables à suivre mon intérêt n’a fait que diminuer jusqu’à la fin.
Cependant cela reste très bien écrit, et l’originalité du propos est ce qui fait la force de ce livre. Je ne suis juste pas marqué par ce récit qui reste tout de même très agréable à découvrir.
November 4, 2024
J’ai adoré ce roman!
Les personnages sont attachants, j’ai aimé leurs défauts, leurs failles, l’amitié sans faille de Nath et Val.
J’ai tellement adoré Calame et ses couleurs!
Mais par-dessus tout, j’ai adoré cette narration au « tu » qui perturbe autant qu’elle immisce le lecteur plus profondément dans l’histoire!
Petit bémol pour la fin, j’en aurais voulu plus, mais c’était vraiment un super roman!
Les personnages sont attachants, j’ai aimé leurs défauts, leurs failles, l’amitié sans faille de Nath et Val.
J’ai tellement adoré Calame et ses couleurs!
Mais par-dessus tout, j’ai adoré cette narration au « tu » qui perturbe autant qu’elle immisce le lecteur plus profondément dans l’histoire!
Petit bémol pour la fin, j’en aurais voulu plus, mais c’était vraiment un super roman!
August 26, 2022
Une pépite ! Je n'ai pas réussi à le lâcher une fois commencé ! C'était juste parfait
June 28, 2023
3,5 ⭐️
October 6, 2023
J'y suis allée à reculons, n'étant pas très loup-garous, mais alors quelle surprise ! Super storytelling, super caractérisation, un petit cœur qui se serre à la lecture, rythme addictif. 👌🏻
September 12, 2024
Je sais pas comment faire pour passer à autre chose
June 12, 2023
Meute a été un gros coup de cœur, de ceux qui se ressentent même après plusieurs semaines. Je suis tombée amoureuse de ce roman et de ces personnages, cabossés mais si attachants, de cette écriture pure et poétique.
Certes, la narration en ‘tu’/à la 2ème personne du singulier est assez atypique, ce n’est pas ce qu’on lit le plus. Mais une fois passé les 10 premières pages pour s’habituer, ce choix narratif fait vraiment sens. C’est cette narration qui nous permet de nous immerger, de nous retrouver à proximité des personnages, comme si on partageait leur quotidien. J’ai aimé reconnaître très facilement qui avait la parole, même sans les noms pour l’indiquer. Chaque héros à vraiment un ton qui lui est propre, le plus flagrant étant vraiment avec Calame. J’ai adoré comment il voyait et ressentait en couleur et sa façon de désigner les gens qui l’entoure.
C’était vraiment un magnifique roman, une lecture qui m’a fait passer par beaucoup d’émotions et cette famille dysfonctionnelle me restera longtemps en tête et dans le cœur. A lire sans modération avec une bonne tasse de chocolat chaud !
Certes, la narration en ‘tu’/à la 2ème personne du singulier est assez atypique, ce n’est pas ce qu’on lit le plus. Mais une fois passé les 10 premières pages pour s’habituer, ce choix narratif fait vraiment sens. C’est cette narration qui nous permet de nous immerger, de nous retrouver à proximité des personnages, comme si on partageait leur quotidien. J’ai aimé reconnaître très facilement qui avait la parole, même sans les noms pour l’indiquer. Chaque héros à vraiment un ton qui lui est propre, le plus flagrant étant vraiment avec Calame. J’ai adoré comment il voyait et ressentait en couleur et sa façon de désigner les gens qui l’entoure.
C’était vraiment un magnifique roman, une lecture qui m’a fait passer par beaucoup d’émotions et cette famille dysfonctionnelle me restera longtemps en tête et dans le cœur. A lire sans modération avec une bonne tasse de chocolat chaud !
October 22, 2024
Edit : relecture 2024
C’est toujours aussi bien 😭😭😭 Je les aime mes bébés
————————————————————————————🖤🖤
•
Clairement ma best lecture de 2023 (oui on est en Mars et alors ?? Quand tu sais - tu sais 🫠)
•
Pourquoi c’était le 🔥 :
- Bon. Je veux pas en faire trop des caisses non plus pour qu’on comprenne dans quoi on met les pieds et bien le vendre 🤓 (c’était ✨trop✨ bien mais pardon je digresse. Graisse). La première surprise pour moi a été le récit à la 2eme personne : ce fut clairement déroutant au premier abord mais après qqs pages (genre 3) keske j’ai kiffé 😱 ça donne vraiment une voix particulière au récit et on est ainsi plongé direct dans les émotions des persos (bien plus qu’avec le « je » usuel j’ai trouvé perso🤷🏼♀️)
- Je pref prévenir direct par contre : y’a pas d’actions de fous dans ce roman. On n’enchaine pas les péripéties à n’en plus finir : c’est « juste » une histoire de vies qui se croisent avec des personnes plus ou moins cassées. Ça ne m’a pourtant pas empêché d’être en stress tout du long (👋🏻 @damschronicles et @la_bibliomage qui ont eu droit à des updates du style « je te préviens si ça fini mal pour un tel ou truc, je casse tout » - beau jeu pour leurs PokerFace au passage 😤) t’as tellement pas envie qu’il arrive malheur aux persos en fait 🫠
- Ça me permet de transitionner en douceur hihi sur mon dernier point : les persos 🌈🌈 qui sont clairement le BEST de ce livre 🫶🏻. En résumé, on a un loup-garou à la ramasse qui n’existe que pour se battre, un loupiot qu’on a brisé et qui vit dorénavant dans un monde de couleur et enfin un mec qui ne peut plus parler 🗣️ Mélangez le tout et vous ça vous donnera Meute 🥰J’ai pas tellement envie d’en dire plus en vrai, pour laisser une chance de les découvrir par soi-même, sans apriori 👀
•
Voilaaaaa pour Meute, la seule chose que je peux dire en plus, c’est : « Lisez Meute 🐺 »
C’est toujours aussi bien 😭😭😭 Je les aime mes bébés
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Clairement ma best lecture de 2023 (oui on est en Mars et alors ?? Quand tu sais - tu sais 🫠)
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Pourquoi c’était le 🔥 :
- Bon. Je veux pas en faire trop des caisses non plus pour qu’on comprenne dans quoi on met les pieds et bien le vendre 🤓 (c’était ✨trop✨ bien mais pardon je digresse. Graisse). La première surprise pour moi a été le récit à la 2eme personne : ce fut clairement déroutant au premier abord mais après qqs pages (genre 3) keske j’ai kiffé 😱 ça donne vraiment une voix particulière au récit et on est ainsi plongé direct dans les émotions des persos (bien plus qu’avec le « je » usuel j’ai trouvé perso🤷🏼♀️)
- Je pref prévenir direct par contre : y’a pas d’actions de fous dans ce roman. On n’enchaine pas les péripéties à n’en plus finir : c’est « juste » une histoire de vies qui se croisent avec des personnes plus ou moins cassées. Ça ne m’a pourtant pas empêché d’être en stress tout du long (👋🏻 @damschronicles et @la_bibliomage qui ont eu droit à des updates du style « je te préviens si ça fini mal pour un tel ou truc, je casse tout » - beau jeu pour leurs PokerFace au passage 😤) t’as tellement pas envie qu’il arrive malheur aux persos en fait 🫠
- Ça me permet de transitionner en douceur hihi sur mon dernier point : les persos 🌈🌈 qui sont clairement le BEST de ce livre 🫶🏻. En résumé, on a un loup-garou à la ramasse qui n’existe que pour se battre, un loupiot qu’on a brisé et qui vit dorénavant dans un monde de couleur et enfin un mec qui ne peut plus parler 🗣️ Mélangez le tout et vous ça vous donnera Meute 🥰J’ai pas tellement envie d’en dire plus en vrai, pour laisser une chance de les découvrir par soi-même, sans apriori 👀
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Voilaaaaa pour Meute, la seule chose que je peux dire en plus, c’est : « Lisez Meute 🐺 »
June 24, 2023
https://callysseblog.wordpress.com/20...
Meute, c’est un roman dont j’ai beaucoup entendu parler. Et j’ai l’impression qu’il y a deux clans de lecteurs avec lui : ceux qui détestent et ceux qui adorent. Il faut dire qu’avec sa narration à la 2e personne du singulier, il a le mérite de sortir du lot. Ça change, c’est inhabituel et moi j’adore ça. Les romans qui sortent des sentiers battus, c’est typiquement ce qui m’attire. Parfois ça casse… mais pas avec Meute. J’ai adoré dès les premières lignes! Je n’ai donc pas hésité à le faire dédicacer par son autrice, adorable, à Ouest Hurlant alors que je n’avais lu que 50 pages. Actu SF, la maison d’édition, a d’ailleurs parfaitement bien cerné ce titre. C’est bien la première fois que je lis une quatrième de couverture qui décrit si bien un roman : Atypique, tranche de vie et couleurs sont réellement les mots parfaits pour le décrire!
Meute, c’est avant tout une histoire de personnages. On découvre Nathanaël, Val et Calame à un moment clé de leur vie. Celui qui va tout chambouler, les déstabiliser, les mettre en danger et tester la solidité de leurs relations, qu’elles soient anciennes ou récentes. A Ouest Hurlant, l’autrice m’a demandé lequel des 3 je préférais. La question m’avait prise de court et j’avais répondu Val par réflexe. C’est le plus facile des 3 à aimer. Il est loyal, dévoué, fort, posé, intelligent, calme. Mais il n’a pas vraiment de défaut en fait et il reste ainsi assez fidèle à lui-même tout au long du récit. Val était peut-être un peu trop parfait à mes yeux pour avoir ma préférence. J’aurais pu répondre Calame aussi. Avec sa sensibilité, sa gentillesse et son traumatisme, c’est un jeune homme qu’on a envie de rassurer, d’aider pour qu’il se sente mieux et qu’il survive aux épreuves qui le hantent. Et il a une façon bien particulière de penser, chaque émotion ayant une couleur précise pour lui. Le côté atypique de cette oeuvre n’est donc pas que dans la narration en « tu » mais aussi dans la manière de penser de ses héros et dans leur personnalité, leur vécu. Après être venu à bout de ce pavé, j’ai donc réfléchi de nouveau à la question de l’autrice et en réalité mon choix s’est porté sur Nath. Ne te méprends pas, j’ai adoré les deux autres mais Nath est celui qui m’a le plus plu. C’est un homme complexe, qui a du mal à apprivoiser ses failles et qui fait de son mieux pour faire face à l’arrivée de Calame et à tout ce que ça change pour lui. Il le gère parfaitement, trouve les mots et les gestes qu’il faut alors qu’il est perdu, prend sur lui. Il gère comme il peut sa colère aussi. J’ai trouvé son évolution incroyable tout au long du récit et c’est justement pour ça qu’il a ma préférence.
Meute, c’est aussi un parti pris avec un worldbulding assez léger. Si tu es friand(e) des descriptions et de l’histoire de l’univers dans lequel prend place le récit, tu risques d’être un brin frustré(e). Tu n’apprendras pas grand chose et tu devineras plus qu’on ne t’expliquera ce monde dystopique. Personnellement, me sachant dans un récit « tranche de vie », je n’ai pas ressenti de manque. Ce qui est dit, clairement ou non sur ce monde, m’a suffit. Car encore une fois, on est plus sur une histoire de personnages et de psychologie que sur un récit d’actions. Il y a bien un petit fil rouge ceci dit, une intrigue à laquelle on a besoin que des réponses soient apportées, ce qui apporte un intérêt supplémentaire pour l’histoire.
Meute enfin, c’est un rythme pausé, davantage tourné vers les pensées de ses narrateurs que vers le dialogue, d’autant qu’ils ne sont pas très bavards de base, pour différentes raisons que je tairais ici. Le récit est donc assez dense et ce roman étant déjà un pavé, je ne te cache pas que j’ai mis pas mal de temps avant d’en venir à bout. Même si j’aurais bien aimé qu’il y ait un peu plus d’actions et de rythme par moment, je n’ai toutefois pas ressenti de longueurs à sa lecture. L’ambiance est rude, violente, dure, marquée par la loi des gangs et par une menace pesant sur nos héros. Mon attachement pour eux grandissant de pages en pages, mon angoisse et ma crainte de les voir mourir n’a donc fait que grandir au fil de ma lecture et m’a tenue en haleine jusqu’au bout. De plus, Nath, Val et Calame ont pris une place de choix dans mon coeur dès les premiers chapitres. J’ai aimé leur différence et la belle représentativité que l’autrice a glissé dans son histoire. Comme quoi, ce n’est pas si dur de représenter, de manière naturelle, les genres, les populations, les identités, les handicaps dans un roman. Karine Rennberg le fait parfaitement bien. Alors, merci pour cette magnifique lecture, elle se démarque et sera parmi mes plus marquantes de cette année, c’est sûr.
Meute, c’est un roman dont j’ai beaucoup entendu parler. Et j’ai l’impression qu’il y a deux clans de lecteurs avec lui : ceux qui détestent et ceux qui adorent. Il faut dire qu’avec sa narration à la 2e personne du singulier, il a le mérite de sortir du lot. Ça change, c’est inhabituel et moi j’adore ça. Les romans qui sortent des sentiers battus, c’est typiquement ce qui m’attire. Parfois ça casse… mais pas avec Meute. J’ai adoré dès les premières lignes! Je n’ai donc pas hésité à le faire dédicacer par son autrice, adorable, à Ouest Hurlant alors que je n’avais lu que 50 pages. Actu SF, la maison d’édition, a d’ailleurs parfaitement bien cerné ce titre. C’est bien la première fois que je lis une quatrième de couverture qui décrit si bien un roman : Atypique, tranche de vie et couleurs sont réellement les mots parfaits pour le décrire!
Meute, c’est avant tout une histoire de personnages. On découvre Nathanaël, Val et Calame à un moment clé de leur vie. Celui qui va tout chambouler, les déstabiliser, les mettre en danger et tester la solidité de leurs relations, qu’elles soient anciennes ou récentes. A Ouest Hurlant, l’autrice m’a demandé lequel des 3 je préférais. La question m’avait prise de court et j’avais répondu Val par réflexe. C’est le plus facile des 3 à aimer. Il est loyal, dévoué, fort, posé, intelligent, calme. Mais il n’a pas vraiment de défaut en fait et il reste ainsi assez fidèle à lui-même tout au long du récit. Val était peut-être un peu trop parfait à mes yeux pour avoir ma préférence. J’aurais pu répondre Calame aussi. Avec sa sensibilité, sa gentillesse et son traumatisme, c’est un jeune homme qu’on a envie de rassurer, d’aider pour qu’il se sente mieux et qu’il survive aux épreuves qui le hantent. Et il a une façon bien particulière de penser, chaque émotion ayant une couleur précise pour lui. Le côté atypique de cette oeuvre n’est donc pas que dans la narration en « tu » mais aussi dans la manière de penser de ses héros et dans leur personnalité, leur vécu. Après être venu à bout de ce pavé, j’ai donc réfléchi de nouveau à la question de l’autrice et en réalité mon choix s’est porté sur Nath. Ne te méprends pas, j’ai adoré les deux autres mais Nath est celui qui m’a le plus plu. C’est un homme complexe, qui a du mal à apprivoiser ses failles et qui fait de son mieux pour faire face à l’arrivée de Calame et à tout ce que ça change pour lui. Il le gère parfaitement, trouve les mots et les gestes qu’il faut alors qu’il est perdu, prend sur lui. Il gère comme il peut sa colère aussi. J’ai trouvé son évolution incroyable tout au long du récit et c’est justement pour ça qu’il a ma préférence.
Meute, c’est aussi un parti pris avec un worldbulding assez léger. Si tu es friand(e) des descriptions et de l’histoire de l’univers dans lequel prend place le récit, tu risques d’être un brin frustré(e). Tu n’apprendras pas grand chose et tu devineras plus qu’on ne t’expliquera ce monde dystopique. Personnellement, me sachant dans un récit « tranche de vie », je n’ai pas ressenti de manque. Ce qui est dit, clairement ou non sur ce monde, m’a suffit. Car encore une fois, on est plus sur une histoire de personnages et de psychologie que sur un récit d’actions. Il y a bien un petit fil rouge ceci dit, une intrigue à laquelle on a besoin que des réponses soient apportées, ce qui apporte un intérêt supplémentaire pour l’histoire.
Meute enfin, c’est un rythme pausé, davantage tourné vers les pensées de ses narrateurs que vers le dialogue, d’autant qu’ils ne sont pas très bavards de base, pour différentes raisons que je tairais ici. Le récit est donc assez dense et ce roman étant déjà un pavé, je ne te cache pas que j’ai mis pas mal de temps avant d’en venir à bout. Même si j’aurais bien aimé qu’il y ait un peu plus d’actions et de rythme par moment, je n’ai toutefois pas ressenti de longueurs à sa lecture. L’ambiance est rude, violente, dure, marquée par la loi des gangs et par une menace pesant sur nos héros. Mon attachement pour eux grandissant de pages en pages, mon angoisse et ma crainte de les voir mourir n’a donc fait que grandir au fil de ma lecture et m’a tenue en haleine jusqu’au bout. De plus, Nath, Val et Calame ont pris une place de choix dans mon coeur dès les premiers chapitres. J’ai aimé leur différence et la belle représentativité que l’autrice a glissé dans son histoire. Comme quoi, ce n’est pas si dur de représenter, de manière naturelle, les genres, les populations, les identités, les handicaps dans un roman. Karine Rennberg le fait parfaitement bien. Alors, merci pour cette magnifique lecture, elle se démarque et sera parmi mes plus marquantes de cette année, c’est sûr.
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