Een waanzinnig spannende literaire thriller met een actueel thema: adoptiefraude In een chique wijk in de Haïtiaanse hoofdstad Port-au-Prince wordt voor de tweede keer in een week een vermoord echtpaar aangetroffen. Hun verminkte lichamen liggen aan het voeteneinde van het bed. Alles wijst op een rituele moord. In Haïti, waar voodoo een officiële godsdienst is, berichten de kranten dan ook al snel over een voodoo-seriemoordenaar. Inspecteur Simon Bélage wil van die speculaties niets weten. In zijn ogen is voodoo puur bijgeloof en ligt het motief van de moorden eerder bij de kinderhandel en de corruptie die het land teisteren. Samen met zijn partner Manus en dochter Rachelle gaat hij op onderzoek uit. Hun zoektocht leidt naar een oud weeshuis dat de sinistere bijnaam ‘Het gelukkige graf’ draagt. Bélage duikt in het verleden van het allang gesloten weeshuis,en ontdekt meer dan hem lief is. Wat heeft zich al die jaren geleden tussen deze muren afgespeeld? En hoeveel mensen zullen daar nu nog de prijs voor moeten betalen?
In een chique wijk in de Haïtiaanse hoofdstad Port-au-Prince wordt voor de tweede keer in een week een vermoord echtpaar aangetroffen. Hun lichamen zijn zwaar verminkt en liggen aan het voeteneinde van het bed. Alles wijst op een rituele moord...
In Haïti, waar voodoo een officiële godsdienst is, wordt al snel in de kranten gesproken over een voodoo-seriemoordenaar. Inspecteur Simon Bélage wil hier echter niets van weten. In zijn ogen is voodoo puur bijgeloof. Hij denkt dat het motief van deze moorden eerder bij de kinderhandel en de corruptie van het land liggen.
Samen met zijn partner Manus en dochter Rachelle gaat hij op onderzoek uit. Hun zoektocht leidt naar een oud weeshuis dat de sinistere bijnaam 'Het gelukkige graf' draagt. Bélage duikt in het verleden van het gesloten weeshuis en ontdekt meer dan hem lief is. Wat heeft zich allemaal tussen deze muren afgespeeld? En hoeveel slachtoffers gaan er nog vallen?
Na 'Toevluchtsoord' gelezen te hebben was ik ontzettend enthousiast om aan dit boek beginnen. De cover is prachtig en onheilspellend en ook het onderwerp 'voodoo' sprak mij enorm aan.
'Verdoemd' begint met de brute moorden op de echtparen in Haïti. Ze zijn zwaar verminkt, dus er wordt meteen aan een ritueel motief gedacht. Er wordt ook gebruik gemaakt van sprongen in de tijd. Zo spring je regelmatig van 2009/2010 naar 1984. Ik ontdekte wel een klein foutje op pagina 138, want daar staat opeens het jaartal 2020, in plaats van 2010 (maar dat terzijde).
Er zijn meederere verhaallijnen die uiteindelijk samenkomen. Vooral de sprong naar 1984 maakt steeds meer duidelijk wat er zich precies in het, inmiddels gesloten, weeshuis heeft afgespeeld.
Toch ben ik niet super enthousiast over dit verhaal. Als je weer iets verwacht zoals 'Toevluchtsoord' gaat het je flink tegenvallen. De onderwerpen 'voodoo' en 'een weeshuis' zijn erg interessant en mysterieus, maar voor mijn gevoel miste ik toch de nodige spanning. Ik zat op iets te wachten wat maar niet kwam en ik denk dan ook dat er veel meer in dit verhaal had kunnen zitten. Het is geen onaardig verhaal, maar toch een hele kleine tegenvaller.
De hel, wat een boek is Verdoemd! Je weet van Loubry gewoon niet wat te verwachten na het fenomenale Toevluchtsoord. Ook dit is er weer één in de categorie verre van een standaard thriller en met een inhoud die je alle hoeken van de bladzijdes laat zien. Indrukwekkend! Retespannend? Nee. Maar zo ontzettend goed en eigen in deze kundige stijl en zo origineel dus toch ook weer. Meerdere perspectieven vallen en smelten samen tot dit bijzondere en aanstootgevende verhaal je helemaal duidelijk wordt. Zo op de helft krijg je me toch een draai van een plottwist om de oren van heb ik jou daar. Jongesjonges dat verdooft je wel even, wat een slag! Waarom dan net geen vijf sterren? Dat zit het voor mij dan toch in het einde. Net te voorspelbaar en voelt me ten opzichte van al het voorgaande net te makkelijk afgemaakt aan. Mag de pret niet drukken. Wat een wereldboek van grote klasse en scoort bij mij een vette 9/10 oftewel vier en halve sterren. Dikke aanrader als je van kwaliteit en anders dan anders houdt 📚💃
Une chose avant tout : pour apprécier De Soleil et De Sang à sa juste valeur (et il en a !), ne le commencez pas en pensant lire une deuxième version des Refuges. . Oui, celui de l’année dernière était excellentissime. Oui, ça a été un des meilleurs thrillers de 2019. Aucun doute là-dessus. . Mais, comme à son habitude, Jérôme Loubry nous propose cette année un nouveau roman totalement différent des précédents. . Les lieux, l’ambiance, l’enquête, le message, le rythme : tout est différent. Et c’est parfait comme ça. . Il n’y a pas 36 façons de faire un bon thriller, et pourtant, l’auteur est parvenu, avec ses 4 thrillers, à nous proposer 4 histoires totalement différentes, en changeant à chaque fois absolument tout par rapport au roman précédent. Ça s’appelle le talent, tout simplement. . Si tout change à chaque histoire, certains aspects, eux, sont récurrents et sont un peu la « marque » de l’auteur : les enfants, les traumatismes violents, les conséquences sur des périodes plus ou moins longues et sur un certain nombre de protagonistes, et, toujours, ce monstre, tapi, qui nous rappelle les pires contes de notre enfance... . Ce tout nouveau thriller présente donc lui aussi une intrigue passionnante, servie par des recherches poussées, et une multi temporalité toujours aussi efficace. . Jérôme Loubry parvient chaque année à nous surprendre, toujours différent et pourtant toujours fidèle à ses thèmes favoris. Grâce à une imagination débordante. . Et, si cette année il parvient à nous interpeller encore plus que d’habitude, c’est parce qu’il arrive cette fois à faire fusionner une trame diabolique et des évènements réels traumatisants. . Un rythme dingue, une histoire folle, des personnages troublants et des cauchemars assurés sont à portée de page, juste là... . Alors, oui, il faut découvrir ce nouveau thriller, aucun doute. Tout en gardant l’esprit ouvert, et surtout entièrement vierge des précédents. Pour en apprécier toutes ses qualités . Pour se laisser porter. Pour se laisser immerger. Pour le laisser nous faire frissonner. Et pour pouvoir pleinement le savourer. En attendant impatiemment l’année prochaine... . Dépêchez-vous, vous ne le regretterez pas !
Que savez-vous de l’histoire d’Haïti en 1984 ? En 2010 ? Si ce n’est ce séisme terrible qui s’est abattu sur le pays le 12 janvier de cette année-là ? Peut-être comme moi, pas grand-chose. À peine, le situer sur une carte, rien sur les évènements historiques, les problématiques ou encore les enjeux. Le prétexte du thriller est souvent un excellent moyen d’éclairer les consciences et d’aborder des sujets méconnus. Pour son quatrième roman, Jérôme Loubry nous entraîne donc en Haïti, entre Port-au-Prince, la partie riche du pays et Pétion-Ville, un quartier où règne misère, crasse et damnation. En cette période trouble où tout voyage est compliqué, voir interdit, il est très agréable de pouvoir s’évader vers des contrées lointaines, a fortiori celles où jamais l’on n’avait prévu de se rendre tant elles ne font pas partie des destinations idylliques que l’on rêve de visiter avant de mourir. ( c’est gai cette entrée en matière !)
De Haïti « comme un pays de soleil et de sang, comme un ogre affamé de ses propres enfants », je ne savais rien. J’ai donc fait des recherches parallèles à ma lecture pour m’immerger totalement dans la culture de ce pays à l’Histoire complexe et aux traditions singulières. En effet, le vaudou hante ce roman et permet une immersion totale dans le récit. « Cette religion faisait partie de l’intime. Elle coulait dans les veines de tous les habitants depuis des générations, depuis la création de cette terre de soleil par le sang, depuis le courage des premiers esclaves enivrés par le rythme lancinant des incantations et des tambours vaudous. »
En 2009, Simon Bélage, flic de son état, travaille sur une enquête des plus effroyables : des corps suppliciés sont retrouvés accompagnés d’origami formant un cercueil. Dans ce pays où les traditions perdurent, des crimes vaudous sont rapidement évoqués provoquant la terreur. Le vaudou est une force puissante qui doit être respectée et avec laquelle il ne faut pas jouer. Simon Bélage, plus cartésien, ne croit pas franchement à ces mythes dont il a même tendance à un peu se moquer. Parallèlement, à Paris en 2005, Vincent fait la connaissance de Méline qui deviendra sa femme. Entre eux, une passion commune : « J’ai perdu mon Eurydice » chantée par Maria Callas. « Si je devais retenir un moment de notre rencontre, ce serait celui-ci. Nos deux silences. Notre immobilité. Ces promesses invisibles que l’on formula au fond de nos iris, bien à l’abri et préservées dans nos certitudes amoureuses. » Jérôme Loubry prend un malin plaisir à nous balader d’un pays à l’autre, faisant évoluer ces deux histoires jusqu’à ce qu’elles finissent par se rencontrer, une construction que j’affectionne tout particulièrement lorsque les deux histoires sont intelligemment menées comme c’est le cas ici.
Quelle est donc la place accordée aux enfants d’Haïti dans ce roman ? Essentielle, puisque l’intrigue tourne autour « des six de la Tombe joyeuse », nom d’un orphelinat qui ne manque pas d’ironie! Derrière ses portes, l’auteur vous réserve bien des surprises, à avoir les cheveux dressés sur la tête tant il est difficile d’imaginer le destin de ces enfants. Élevés dans le marché de la mendicité infantile, ils sont souvent vendus et placés dans des orphelinats tels que la Tombe joyeuse.
Dans ce quatrième roman de Jérôme Loubry, il m’apparaît important de souligner certains points essentiels. D’abord, j’ai trouvé que son style d’écriture s’était considérablement étoffé, comme si la chaleur écrasante d’Haïti avait rejailli sur ses mots pour les rendre plus en phase avec leur environnement : chauds, moites, irrespirables et grouillants. Les descriptions de la ville, ou l’évocation des traditions sonnent extrêmement juste, quand elles ne sont pas empreintes d’une certaine poésie, chose plutôt rare dans un thriller. Ensuite, loin de se contenter de surfer sur des procédés littéraires ou des sujets qui ont fait son succès, l’écrivain a choisi une belle prise de risque, autant pour le sujet de son livre que par la manière dont il l’aborde. La manière justement dont il distille par exemple les informations de l’enquête est très bien dosée et fort à propos. Il ne « protège » pas non plus ses personnages comme on peut le voir trop souvent, ce que personnellement, je peux trouver assez agaçant parfois. Le suspense est parfaitement distillé : si ce n’est pas un thriller qui tabasse, avec de grosses scènes choc à vous coller la nausée, c’est pourtant une lecture que vous ne pouvez pas lâcher. Comme quoi, il n’est pas toujours nécessaire d’en mettre plein la vue !
Les personnages, notamment les six enfants sont terriblement attachants. La ville d’Haïti est un personnage à part entière « un enfer babélique », « une putain qui engendre, délaisse puis revend son propre futur. » La mambo est un magnifique personnage de femme qui effraie autant qu’elle materne, j’ai trouvé que l’auteur avait eu une très belle idée de mettre en lumière cette femme qui incarne les traditions, mais aussi une certaine forme de révolte face au destin des enfants, produits dotés d’une « marge aussi conséquente. » Cette prêtresse longe bien une « frontière entre deux mondes », elle fait le lien entre réalité cruelle et traditions ancestrales. Au-delà du mysticisme généré par ces traditions, le mythe d’Orphée et d’Eurydice est un choix narratif judicieux qui ajoute une dimension d’exaltation au texte, de quoi asseoir une atmosphère définitivement fiévreuse et brûlante.
Jérôme Loubry parvient encore une fois à nous maintenir sous sa coupe, embarqués dans un « ailleurs » où se mêlent réalités sociales, corruption, trafics d’enfants et traditions ancestrales. Il a décidément tous les talents !
Jerôme s'avérait, dès le début, plus que prometteur. Un premier livre brillant, puis un deuxième excellent et une 3ème absolument ébouriffant... Que dire de ce 4ème ? L'intrigue est, certes, moins alambiquée que celle des refuges, simplement parce que ce récit est totalement différent. Bien au-delà du thriller, il place les projecteurs sur notre monde, sur des faits avérés puisque cette histoire, bien que née de son imaginaire, pourrait tout simplement être une histoire vraie et c'est bien ce qui la rend plus terrible. L'intrigue devient alors secondaire et la tournure sociale prend place pour nous démontrer qu'il est un véritable caméléon.
L'auteur nous parle d'Haïti, un pays où l'on vend un enfant comme une miche de pain, où la misère est telle que les valeurs disparaissent. Il nous parle de sa politique, de ses dirigeants véreux, dont le nom de certains restent ancrés dans toutes les mémoires. Il nous parle de ses habitants, du sort des enfants et de la différence, de ses traditions et bien sûr du Vaudou qui habite chaque recoin de cette île mystérieuse.
D'ailleurs, si par hasard, tu venais à douter du modus operandi utilisé dans la trame, si tu crois que c'est un délire de l'auteur, et bien je peux t'assurer que Jerôme n'a rien fumé... C'est véridique puisque cette poudre, je la connais fort bien pour avoir suivi les différents travaux internationaux, lorsque je travaillais à l'institut de médecine légale de Lausanne. Je l'ai vue de mes propres yeux, ainsi que les résultats de ce qu'elle contenait. Et pour la petite histoire, Clairvius Narcisse aurait même la marque des clous de cercueil sur sa peau. Si tu veux en savoir plus, penche-toi sur les travaux de l'anthropologue Wade Davis, c'est saisissant !
Non seulement il nous offre un récit bouleversant et douloureux, mais nous démontre que sa plume est aussi évolutive. Je l'ai trouvée plus acérée, plus percutante, plus subtile, plus soutenue. Une plume qu'il manie définitivement comme une épée qu'il pointe sous ta gorge, en te susurrant "Touché". Il faut dire que le cliffhanger est capital dans un polar/roman noir. C'est ce petit truc en fin de chapitre qui te tient suspendu pour te pousser à continuer, mû d'un insatiable besoin d'en savoir plus. C'est donc largement utilisé, mais rarement aussi bien. Ses fins de chapitres ultra-courts d'ailleurs, ne te tiennent pas juste suspendu, ils te transforment en camé en phase de manque aigüe et vu que tu vas osciller entre la France et Haïti à différentes époques, je te dis pas dans quel état tu vas te retrouver pour avoir la suite...
Et puis, il y a l'atmosphère. Omniprésente, pesante par moment. Loubry a cet art de matérialiser les lieux comme peu en sont capables. Ils prennent vie, ils sont là, devant toi avec leurs images et leurs odeurs et ça c'est magique !
Bref, tu l'as compris, c'est un énorme coup de cœur pour moi et je n'ai rien d'autre à ajouter pour te convaincre, si ce n'est que ce roman n'a pas seulement sa place dans les rayons polars boudés par beaucoup. Il devrait se trouver dans tous les rayons: de la littérature générale à ceux du récit, mais quoi qu'il en soit, il prouve à ceux qui en douteraient que la littérature noire est le meilleur vecteur pour dénoncer !
L’action de ce roman se situe principalement à Haïti, avec plusieurs temporalités allant de 1984 à nos jours, en passant par la date du 12 janvier 2010 où un terrible séisme a tué des milliers de personnes sans épargner les enfants. L’auteur possède un véritable talent pour nous parler de l’enfance, de l’enfance abusée, maltraitée. Nous allons avec ce thriller noir, suivre l’enquête avec l’inspecteur Simon Belage et son adjoint Manus. On assiste à une série de meurtres dont le rituel n’est pas sans rappeler celui du vaudou encore très présent dans l’île. Le pays tout entier est corrompu, la pauvreté frappe d’autant plus fort les enfants. Simon lutte pour ne pas sombrer sous le poids des traditions dont il veut se libérer. Un thriller qui pourrait entrer dans la case des ethnos-thrillers mais se serait réducteur car au delà d’Haïti c’est bien la noirceur de l’être humain qu’on peut observer. Il y règne une atmosphère étouffante et dépravé, Port-au-Prince se révèle une ogresse dévorante, l’ombre de la dictature des Duvalier plane encore, le pouvoir perverti n’épargne pas les plus faibles. Le style de l’auteur nous emporte dans cette triste réalité. Les descriptions des rues, des maisons, des personnages comme « la prêtresse mamba » viennent donner de la force au récit. Lorsqu’il fait parler les enfants de la « Tombe joyeuse » c’est à la fois poignant et révoltant. J’ai trouvé se thriller excellent justement parce qu’il est profondément ancré dans la réalité aussi pénible qu’elle puisse être. La tension atteint des points culminants alors que ses personnages les plus forts ne sont pas épargnés. Chacun de ses différents romans avaient un cadre bien différent mais la place faite aux enfants reste prégnante. De soleil et de sang se révèle aussi sombre qu’étincelant et donne au lecteur matière à réflexion. Bonne lecture. http://latelierdelitote.canalblog.com...
L’inspecteur principal Simon Bélage et son adjoint Manus vont avoir du fil à retordre suite à la découverte de corps tués et découpés à la mode vaudou dans un quartier résidentiel de la banlieue de Port-au-Prince.
Dans ce quatrième opus, Jérôme Loubry nous plonge encore une fois au coeur d’une thriller construit de main de maître. Abordant le trafic avéré par lequel des enfants étaient et sont toujours achetés aux parents ou enlevés en pleine rue afin de les revendre, le détournement de fonds des ONGs, la corruption, les inégalités sociales et la place qu’à le vaudou dans la société haïtienne, Jérôme Loubry se base sur cette réalité de terrain pour construire un thriller efficace, nous faisant voyager dans le temps mais également dans l’espace entre Paris et Haïti.
De cette descente aux enfers vécues par certains personnages à la résolution de l’énigme, Jérôme Loubry nous tient en haleine tant son écriture est addictive. Il a cette aptitude à capter notre attention dès l’entame du livre et à ne nous lâcher qu’une fois le livre refermé…. A chaque nouveau roman, l’auteur a cette capacité à se renouveler, à développer son scénario de manière telle qu’aucun de ceux-ci ne se ressemblent. Si ses quatre romans sont à mille lieues l’un de l’autre, il est un thème qui reste tel une signature… la place qui y est donnée aux enfants….
C’est un vrai coup de coeur!
Je remercie les éditions Calmann-Lévy pour cette lecture.
Ik mocht dit boek lezen voor Thrillzone en kreeg het toegestuurd van uitgeverij Meulenhoff Boekerij, hiervoor heel veel dank. De cover van Verdoemd van de Franse auteur Jérôme Loubry trok mij vanaf het begin erg aan. Er staat een vervallen huis op de cover, en ik was meteen verkocht. Het debuut van deze auteur, Toevluchtsoord heb ik niet gelezen, maar na het lezen van Verdoemd, staat dit boek bovenaan mijn Nog te lezen lijst. Het boek speelt zich af in Port-au-Prince, de hoofdstad van Haïti. Als er hier binnen korte tijd rituele moorden worden gepleegd, wordt er direct gedacht aan Voodoo. Het boek leest heerlijk vlot en je wordt al vanaf het begin het verhaal in gezogen. De hoofdstuk aanduidingen geven duidelijk aan waar en wanneer het zich afspeelt. De hoofdstukken zijn redelijk kort en de spanning bouwt geleidelijk op naar het eind wat behoorlijk verrassend is. Mijn ervaring met dit boek is, dat het is origineel, spannend en het einde is volledig onverwacht. Een echte aanrader!
Avevo molte aspettative su questo autore e su questo romanzo visto che il precedente lo avevo adorato! La trama sembrava essere molto interessante e piena di suspense,ma qualcosa è andato non come annunciato secondo me… C’è da dire che la lettura è stata molto scorrevole e questo mi ha aiutata in quanto all’inizio ho fatto fatica a collegare i vari personaggi e le loro storie tra passato e presente. Continuando si riesce a capire meglio un pò tutto l’insieme e capire un pò di più,visto che nella seconda parte il romanzo si incentra maggiormente sulle credenze religiose di Haiti e soprattutto le credenze popolari sul woodoo molto forti. La storia che mi ha presa di più è stata la vicenda dei sei bambini che vengono rapiti dalle loro famiglie perché o non li volevano più o perché non sapevano più come mantenerli e questo ha portato i bambini a unirsi e creare una famiglia dove si davano supporto e protezione. Da quando vengono portati nell’orfanotrofio tutto cambia le cose che succedono lì segnano per tutta la vita e che porteranno alcuni di loro a fare scelte nel futuro che sono molto discutibili. Il finale è stato un pò così,ma ripensando alla storia non c’era altro modo secondo me… Lettura discreta
È stato un gruppo di lettura. Avevamo già letto il primo libro dell'autore e devo dire che anche questo mi è piaciuto. Il colpo di scena finale non me lo aspettavo. Nel complesso è un libro che si legge in fretta e la storia dei sei mi è piaciuta.
Verdoemd is het tweede boek van Jérôme Loubry dat in het Nederlands wordt uitgebracht. ‘Haïti wordt geteisterd door een reeks rituele moorden. Het spoor leidt naar een oud weeshuis, maar dat staat al ruim 20 jaar leeg.’
Verdoemd begint in december 2009, een maand voordat een aardbeving Haïti verwoest. In het verhaal komt het weinig naar voren, maar bijna bij elk hoofdstuk staat aangegeven hoe lang het nog duurt voordat de aardbeving komt. Dit geeft een extra dimensie aan het verhaal, je vraagt je af of deze aardbeving nog een rol gaat spelen.
De personages die je voornamelijk volgt, zijn Simon, Rachelle en Vincent. In het begin is het totaal niet duidelijk wat voor connectie Vincent heeft met de andere personages. Uiteindelijk komt er wel een connectie.
Iets wat een grote rol speelt in dit verhaal is voodoo. De godsdienst van Haïti speelt een rol bij de moorden die in het begin worden gepleegd, maar ook in de rest van het verhaal. Termen die bij voodoo horen worden kort uitgelegd. Ook worden Franse uitspraken gebruikt, voor degene die het Frans niet vloeiend zijn wordt het bijna direct ook vertaald.
Na het lezen van Toevluchtsoord, het vorige boek van Jérôme Loubry, had ik hoge verwachtingen van het boek. Helaas zijn deze hoge verwachtingen niet uitgekomen, maar al met al vond ik het geen slecht boek. De spanning wordt opgebouwd. Helaas weet je al vrij snel wie de dader zou kunnen zijn. De plottwist aan het einde kwam voor mij niet als een verrassing, maar misschien is het wel een verrassing voor jou. Verdoemd zou ik eerder een spannende roman noemen dan een thriller.
De voodoo zat mij niet in de weg, ik vind dit een interessante godsdienst en dit bestaat echt niet alleen maar uit voodoo-poppetjes met naalden inprikken. Maar wel goed om te weten dat het een grote rol speelt, als je dat vervelend vindt om over te lezen.
Résumé : Haïti, hivers 2009-2010, peu de avant le séisme. Dans le quartier chic de Pétion-Ville, un couple a été assassiné. La scène de crime révèle de manière indéniable que ce n’est pas un cambriolage qui aurait mal tourné : mains coupées, piques enfoncées dans les yeux... Ça ressemble à un meurtre vaudou, et c’est le deuxième en peu de temps. Malgré tout, l’inspecteur n’y croit pas, pour lui il y a un homme derrière cette violence. Tout semble ramener ces affaires à la Tombe Joyeuse, un orphelinat fermé depuis des décennies. Mais, à Haïti, il faut se méfier des esprits meme si on n’y croit pas.
Mon avis : Ayant adoré son précédant « Les refuges », j’ai entamé ce livre avec avidité. J’avais pourtant une petite crainte : que le côté folklorique et vaudou me dérange, rende ma lecture un peu superficielle. C’est le contraire qui est arrivé. Je me suis rapidement sentie totalement immergée, comme si j’arpentais cette île au fil des chapitres. J’ai beaucoup aimé la structure, alternant les chapitre sur Haïti en 2010, nous faisant découvrir au fur et à mesure l’histoire de la Tombe Joyeuse en 1984, et également l’histoire de Méline et Vincent, en métropole. Au début on est un peu perdu, avec ces personnages, mieux et époques différentes, mais tout fini par s’emboiter et prendre sens dans une histoire triste et grandiose, au suspense qui va crescendo jusqu’à l’explosion finale. J’ai été surprise bien sûr, mais également révoltée. Je ne connaissais pas du tout l’histoire d’Haïti, et j’en ai appris beaucoup. J’ai aimé et détesté ses personnages, cette injustice. Et même si je me suis doutée de certains détails de l’intrigue, j’ai adoré cette lecture immersive. Ça va être long d’attendre le prochain...
Toevluchtsoord vond ik echt heel goed, dus ik was heel benieuwd naar Verdoemd. Helaas heeft ie de verwachtingen niet waar kunnen maken. Ik miste een goeie plotwending, die had ik toch wel verwacht. Ook ging het teveel over voodoo. Daar heb ik niks mee, maar ik snapte het ook niet. Het geloof wordt ook niet goed uitgelegd, waardoor het een beetje vaag blijft. De schrijfstijl is wel heel fijn, het boek leest vlot. De hoofdstukken zijn kort en door de wisseling tussen heden en verleden zijn er kleine cliffhangers, waardoor je door wil blijven lezen.
Ik koos dit boek omwille van de setting: Haïti, een land waar ik nauwelijks iets vanaf weet. Het verhaal wordt goed opgebouwd, met sympathieke personages, alleen vermoed je als lezer al snel hoe de vork in de steel zit.
COUP DE CŒUR j’ai rarement été autant happée par une lecture ! la plume de l’auteur est vraiment très efficace. c’était si bien, chaque détail est maîtrisé. je ne m’attendais pas du tout aux révélations finales ! les personnages sont attachants, intelligents. rien n’est manichéen. tous les points de vue, qu’ils soient internes ou externes ou omniscients étaient captivants. le choix des différentes temporalités parfait. on découvre les horreurs et les dessous de Haïti mais également ses traditions, le vaudou, les croyances c’était à la fois terrifiant et fascinant.. tout cela dans une ambiance moite et pesante décrite à la perfection (j’avais vraiment l’impression qu’il faisait 10 degrés de plus, alors qu’il fait déjà 35 degrés bref) un sans faute, je vais de ce pas découvrir toute la bibliographie de cet auteur français !!
De Franse auteur Jérôme Loubry, die in zijn eigen land als een van de meest veelbelovende thrillerauteurs wordt gezien, brak internationaal door met het in 2020 verschenen boek Toevluchtsoord. Omdat hij per se over voodoo wilde schrijven, heeft hij onderzoek gedaan en kwam een aantal misstanden tegen die in Haïti plaatsvinden. De keuze om de in maart 2020 uitgebrachte thriller Verdoemd, dat overigens zijn tweede in het Nederlands vertaalde boek is, zich in dat land te laten afspelen was voor hem daarna een logische.
In Pétionville, een rijk deel van Haïti’s hoofdstad Port-au-Prince, vindt opnieuw een moord op een echtpaar plaats. Hun lichamen zijn gruwelijk verminkt en hun dood wordt al snel beschouwd als een voodoomoord. Inspecteur Simon Bélage gelooft daar niet in, volgens hem heeft het eerder te maken met kinderhandel en corruptie. Hij gaat op onderzoek uit en uiteindelijk komt hij terecht bij het voormalige en al twintig jaar geleden verlaten weeshuis ‘Het Gelukkige Graf’. De inspecteur duikt in de geschiedenis en komt tot een verschrikkelijke ontdekking.
Het verhaal speelt zich voor het grootste deel af in het exotische Haïti. De auteur kiest hiermee voor een originele locatie, die hij buitengewoon beeldend en bij tijd en wijle schrijnend weergeeft. Het enorme contrast tussen de rijkste en armste mensen van het land komt enigszins tot uiting, maar ook de misstanden waar het land onder gebukt ging – en nog steeds gaat – worden onder de aandacht gebracht. De plot bevat daarom veel schrijnende en aangrijpende situaties. Wat echter als een rode draad door de verhaallijn heenloopt, is de voodoo, een van de officiële religies van het land. Dit geeft het verhaal een bijzonder en lichtelijk mysterieus tintje.
Verdoemd bestaat uit een viertal delen en wordt vanuit verschillende perspectieven verteld. Behalve dat de lezer hierdoor het een en ander over de vertellers komt te weten, zorgt deze opzet eveneens voor afwisseling. Daarnaast zijn er verschillende verhaallijnen die aanvankelijk niets met elkaar te maken lijken te hebben, maar gedurende de plot almaar dichter naar elkaar toe groeien en op den duur keurig samenkomen. De subplot in het heden vindt plaats in januari 2010, de maand waarin Haïti werd opgeschrikt door een enorme aardbeving en van de schok die dit met zich teweegbrengt heeft de auteur in de ontknoping handig gebruikgemaakt.
Hoewel het verhaal zonder meer enkele scènes heeft met een iets verhoogde spanning, is het met de spannende momenten over het algemeen nogal karig gesteld. Vanaf het begin wordt je wel nieuwsgierig gemaakt naar het verloop van de plot, naar wie de moorden heeft gepleegd en wat de werkelijke reden daarvoor was. Als op een bepaald moment de identiteit van de moordenaar bekend wordt gemaakt, is dat voor de oplettende lezer niet zo heel verrassend meer. In een vroegtijdig stadium krijg je namelijk al sterke vermoedens wie de dader is. Ook van een paar andere situaties weet je eigenlijk zo goed als zeker wat er aan de hand is. Dit wil overigens niet zeggen dat het boek erg voorspelbaar is, dat is het geenszins, maar extreem verrassend is het evenmin.
De schrijfstijl van Loubry is uitermate fijn en eigentijds en in een hoog verteltempo loodst hij de lezer door zijn verhaal heen. Hij schetst een waarheidsgetrouw beeld van Haïti en de ellende die erin voorkomt, maar de zes kinderen en hun dialogen zijn desondanks onnatuurlijk. Een kind van zeven praat en denkt immers niet als een volwassene. Dit neemt allemaal niet weg dat Verdoemd uitermate interessant, boeiend en absoluut niet verkeerd is, maar je kunt je echter afvragen of het wel een thriller is.
Jérôme Loubry is internationaal doorgebroken met Toevluchtsoord, waarvan de tv-rechten verkocht zijn, en heeft verschillende thrillerprijzen gewonnen. Met Verdoemd heeft Loubry opnieuw een opmerkelijke thriller geschreven, deels fictie en deels werkelijkheid, wat nog altijd actueel is. De vertaling is gedaan door Saskia Taggenbrock. Het verhaal speelt zich af op Haïti en in Parijs.
Toevluchtsoord opent met een citaat uit de Elvenkoning van Goethe, en in Verdoemd is het onderstaand citaat uit Orpheus en Euridice van Willibald Gluck. “Wie brengt je hier, verwaande sterveling? Op deze gruwelijke plek van verwoestend schuldgevoel en gekerm, en smart.”
Bovenstaand citaat roept meteen vragen op, wat heeft het met het verhaal te maken? De mythische liefdesgeschiedenis van Orpheus en Euridice lijkt wel een beetje op die van Vincent en Méline, twee van de personages in Verdoemd, die zich met Orpheus en Euridice vereenzelvigen.
Verdoemd is opgedeeld in vier delen; Simon Bélage, Het Gelukkige Graf, De mambo en Euridice in de onderwereld.
Het Gelukkige Graf Wanneer voor de tweede keer in een week tijd een gruwelijk vermoord echtpaar in de rijke wijk Port-au-Prince wordt aangetroffen, heeft inspecteur Simon Bélage er bedenkingen bij. Want is dit nu wel een gewone moord of speelt er meer? Zoals voodoo, een rituele godsdienst op Haïti. De vondst van twee papieren origami doodskistjes leidt hem naar een weeshuis genaamd Het Gelukkige Graf. De tweede verhaallijn gaat over de dochter van Simon Bélage, Rachelle. Zij werkt voor een weeshuis dat zich het lot van de straatkinderen aantrekt en wordt regelmatig door Simon betrokken in moordonderzoeken. Samen met Simon gaat Rachelle op onderzoek uit en duiken ze in het duistere verleden van het gesloten weeshuis Het Gelukkige Graf. De derde verhaallijn is die van Vincent en Méline in Parijs. Zij noemt Vincent regelmatig haar Orpheus (daalt naar de onderwereld af om zijn geliefde te redden in de mythe). Hoe waar dit is blijkt in de loop van het verhaal als Méline naar Haïti vertrekt om als vrijwilliger in een ‘weeshuis’ te werken. De vierde verhaallijn gaat over De mambo, een Haïtaanse voodoo-priesteres, die tegenover Het Gelukkige Graf woont. In dit gedeelte wordt veel duidelijk over de geschiedenis van het weeshuis en hoe dit in het heden doorspeelt.
Aardbeving In het verhaal, dat in december 2009 begint, komt weinig over de verwoestende aardbeving in januari 2010 op Haïti voor. Bij bijna elk hoofdstuk staat aangegeven hoeveel tijd er nog is voordat deze komt. Dit geeft een spanning verhogend effect, en aan het einde van dit verhaal vol verrassingen wordt deze vermelding duidelijk. Verdoemd is een gelaagd verhaal, waarin de geheimen van Het Gelukkige Graf langzaam worden blootgelegd en de (corrupte en gewelddadige) cultuur van Haïti goed naar voren komt. Het verhaal wordt verteld door middel van korte hoofdstukken die wisselen tussen heden en verleden, dat de spanning in het broeierige verhaal verder opvoert. De personages komen realistisch over, maar niet heel erg uitgewerkt. Wel komt duidelijk naar voren in het verhaal dat officiële (overheids)instellingen corrupt zijn. Loubry heeft een beschrijvende stijl, wat maakt dat het verhaal aandachtig lezen nodig heeft.
Verdoemd is een realistisch verhaal waarin de politieke situatie, de armoede, corruptie en de situatie van de vele straatkinderen op Haïti duidelijk naar voren komen.
On se retrouve aujourd’hui avec Jérôme Loubry et son dernier roman, paru en 2020. De cet auteur, je n’avais lu jusqu’ici que Les refuges, dont j’avais adoré l’intrigue complexe et hyper bien ficelée. De quoi positionner la barre très haut et me rendre exigeante, forcément. Alors, De soleil et de sang aura-t-il su se hisser à la hauteur de son prédécesseur ? Eléments de réponse.
Nous sommes sur l’île d’Haïti, juste avant le séisme de 2010, auprès de Simon Bélage, un flic qui enquête sur une série de meurtres dont les mises en scène ont toutes les apparences d’un rituel de vaudou. Le vaudou, parlons-en justement : une religion aux pratiques occultes et très mystérieuses à laquelle tout le monde finit par croire, excepté Simon qui s’en défend de toutes ses forces. Sur une île frappée par la fatalité et le chaos, il aura fort à faire pour démêler le vrai du faux.
J’ai particulièrement apprécié la manière dont l’auteur nous fait découvrir les côtés sombres d’Haïti, où les enfants, les orphelins, sont les victimes toutes désignées de la pauvreté et de la corruption. Il pose une ambiance, une atmosphère lourde, moite, presque étouffante. Il instille son suspens à grands coups d’allers et retours entre différents lieux et époques, entre différents personnages aussi. Tous sont bien construits, avec leurs parts d’ombre et de lumière qui nous les rendent si attachants, particulièrement les enfants. Et cette maison de style gingerbread, j’avais vraiment l’impression de la découvrir !
Seul bémol, le dénouement ! Je m’attendais à une intrigue très complexe et imbriquée, comme dans Les refuges, mais Loubry ne tombe pas dans le piège de reproduire ce qu’il a déjà fait. Malheureusement, si c’est plutôt à son honneur, j’avoue avoir été un peu déçue par son classicisme. L’identité du coupable est sans surprise, je l’avais anticipée depuis un moment déjà, mais surtout, ce final terriblement abrupt m’a laissée sur ma faim. Quoi, c’est fini ? Là, comme ça ? Un sentiment d’inachevé qui n’est pas très agréable et gâche un peu tout le reste.
Un thriller sympathique, à lire pour l’atmosphère qu’il dégage, pour en apprendre un petit peu plus sur Haïti, ses inégalités sociales et ses croyances vaudous, pour son thème fort aussi. Mais une intrigue un petit peu trop classique et un final assez décevant feront qu’il ne restera probablement pas longtemps dans ma mémoire. A découvrir par vous-même au final, pour vous faire votre propre avis bien sûr.
Dès les premières pages de ce bouquin, nous sommes projetés vers un monde nouveau, dépaysement garanti. Loubry a su utiliser Haïti avec brio pour conter une histoire glaçante, à base de vaudou, de magie noire, de personnages atypiques. J'ai tout de même eu le sentiment de devoir me concentrer et m'acclimater à ce décor, à cette ambiance lourde et poisseuse.
L'histoire d'Haïti est au centre de ce bouquin, on sent la rivalité, les traces qu'ont laissé les explorateurs, l'esclavage et la libération, on sent la rivalité, la misère face à la richesse, mais plus généralement, le contexte sociétal et politique. On devine les flics véreux qui profitent des pots-de-vin et les hauts placés qui se permettent tout et n'importe quoi en toute impunité, tant qu'il y a de l'argent. L'argent achète tout... Même les enfants.
Et justement, l'histoire avance et alterne entre 1984 et 2010, juste avant le tragique séisme.
2010, des cadavres sont découverts et tout pousse à penser à des meurtres rituels qui semblent être reliés au vaudou. 1984, nous remontons le temps et faisons la connaissance de Six enfants, attachants et déchirants à la fois.
Quel est le lien entre ces deux époques ? Entre ces flashbacks et les révélations, la tension monte crescendo et nous tient en haleine jusqu'au dernières pages.
Ligt me nauw aan het hart, omdat ik in 2017 zelf in Haïti geweest ben. Port au Prince, Petionville, het wordt allemaal net iets herkenbaarder / “echter” als je er zelf geweest bent, als je het contrast tussen arm en rijk gezien hebt, als je kleine kinderen uit riolen zag komen gekropen, als je de armoede met eigen ogen gezien hebt,…
“Mooi” boek, hoewel anders dan wat ik gewoon ben van te lezen. Voodoo ed zijn niet echt mijn ding, maar in dit boek is het een evidentie dat er veel aandacht aan geschonken wordt. Ik heb blij dat ik het gelezen heb. Wellicht wel een beetje bevooroordeeld met de rating, omdat het lezen van dit boek herinneringen naar boven bracht.
Un très bon thriller sur fond de vaudou et d'orphelinat, entre Paris et surtout Haïti. Jérôme Loubry m'a entraînée dans son histoire à la recherche des causes et des auteurs de meurtres sordides. L'histoire se déroule entre 1984 et 2010, montrant que les blessures de l'enfance peuvent ne jamais se refermer.
Un bon thriller ou la culture du vaudou en Haïti est bien décrite. Ce roman n’a rien a voir avec ses précédents ce qui nous montre la versatilité de l’écrivain.
"Nelle vie i ragazzini vestiti di stracci, con i volti a un tempo teneri e minacciosi, tendevano la mano, si avvicinavano alle auto ferme al semaforo e chiedevano la carità implorando gli uomini e gli dèi. Gli adulti camminavano su quel terreno polveroso come se non li vedessero, come se, già alla loro età, fossero divenuti degli inutili fantasmi"
URGE TRADURRE ALTRI TITOLI!
Lì dove "La strana morte di Sir Lawrence Linwood" aveva fallito nel tenermi incollata alle sue pagine, "Sole e sangue" ha saputo avvincermi completamente. Da un lato ciò non mi stupisce troppo, avendo già amato "Perché hai paura?" dello stesso autore; ma dopo una sequela di letture mediocri o perfino deludenti, trovare un libro tanto valido nel suo contenuto quanto appassionante a livello soggettivo è stata una piacevolissima sorpresa. Di conseguenza, non posso che sperare nella pubblicazione in Italia di altre opere del caro Jérôme: è un peccato che uno scrittore così capace non ottenga maggior popolarità!
Come per il suo romanzo più famoso, ci troviamo di fronte ad una storia abbastanza intricata e costruita affiancando diverse prospettive, ma l'ambientazione principale rimane l'isola di Haiti. Qui la narrazione comincia tra la fine del 2009 ed i primi giorni del 2010 presentandoci l'ispettore Simon Bélage, un uomo con dei trascorsi molto negativi con la religione vuduista, che quindi adotta un approccio estremamente scettico quando il quartiere bene di Pétion-Ville viene turbato da una serie di apparenti delitti rituali. Alla minaccia incombente di un potenziale serial killer si aggiunge l'ombra di uno dei terremoti più distruttivi della Storia dell'umanità, che di lì a poco colpirà il Paese.
Da questi elementi si comincia a delineare un intreccio complesso ma per nulla caotico, in cui le rivelazioni sanno stupire senza mai lasciare interdetti. Ho apprezzato molto la maniera in cui Loubry è riuscito a struttura questa storia, accostando diverse linee temporali ed inserendo dei flashback al momento giusto per metterci al corrente del passato dei personaggi. E nonostante le molte digressioni, il ritmo non dà alcun segno di cedimento: la narrazione procede rapida e coinvolgente in ogni passaggio, non dando al lettore il tempo per annoiarsi o ritenere superflua una determinata scena.
Il caro Jérôme non è solo abile nell'ideare una trama, ma anche nel caratterizzare i suoi protagonisti, che si tratti di singoli personaggi credibili e tridimensionali oppure di individui all'interno di una relazione. Non a caso, le scene che ho trovato più emozionanti sono state quelle di confronto tra Simon e sua figlia Rachelle e le diverse interazioni tra i membri de "i sei", trasformati dall'autore in un surrogato di famiglia grazie a poche frasi ben piazzate. Più in generale, mi sono trovata ad apprezzare nuovamente la prosa di Loubry, che spesso regala delle metafore gradevoli ed intense.
Di ciò beneficia ovviamente l'ambientazione che, pur raccontando di luoghi molto lontani dal punto di vista geografico ma soprattutto sociale, accoglie il lettore e gli dà modo di scoprire anche qualche elemento storico e culturale haitiano. Non posso parlare in prima persona, ma ho avuto l'impressione che il contesto disagevole in cui si muovono i personaggi fosse reso molto bene, senza scivolare in un facile patetismo né eccedere con gli stereotipi, soprattutto in relazione alle usanze del vudù. Questi luoghi permettono inoltre all'autore di affrontare diversi temi importanti e per nulla leggeri; lui ha deciso di puntare l'attenzione sulla condizione dei bambini che spesso deborda nella tratta di esseri umani, con conseguente critica alla criminalità organizzata, al governo compiacente ma anche alla generosità egoistica degli stranieri.
Per quanto io abbia apprezzato il tono adottato per questi argomenti, capisco possano rendere la lettura molto pesante per altre persone. A parte questa ed un piccolo appunto sul bizzarro utilizzo dei paragrafi, la mia sola critica concreta al romanzo riguarda il finale, dove un'improvvisa (ma non imprevedibile) accelerazione porta Loubry a riassumere in poche parole il destino di personaggi teoricamente rilevanti, nonché a scoprire le carte in tavola senza delle spiegazioni del tutto esaustive. Bastava una manciata di pagine in più, mannaggia!
Mais vous pouvez ôter d’ores et déjà ce sourire béat de vos lèvres, nous ne partons pas en vacances. Oh que non ! Des crimes macabres nous attendent ! Et croyez-moi, « macabre » est un doux euphémisme. Je ne vous en dirai pas plus pour ne pas gâcher l’effarement que tous ces corps mutilés ne sauraient susciter.
Quelle est donc notre destination exacte ? Piéton-Ville, quartier chic de Port-au-Prince. Mais qui dit prince dit vassaux et, forcément, l’enquête nous mènera aussi à Cité Soleil, une commune d’Haïti aux antipodes de ces cartes postales qui montrent des paysages luxuriants, des demeures de style 𝑔𝒾𝓃𝑔𝑒𝓇𝒷𝓇𝑒𝒶𝒹 et une eau turquoise. Ici, règne la misère. Et ce sont les gangs qui font la loi.
Sur fond de fresque sociale et politique, où le fantôme de l’ancien dictateur Jean-Claude Duvalier, dit Baby Doc, semble errer encore dans les murs de nombreux organismes publics et se cacher derrière la façade légale d’une multitude d’ONG, Jérôme Loubry plante son intrigue dans un pays où le vaudou est une religion. Nous sommes à la veille du terrible séisme survenu le 12 janvier 2010, d’une magnitude de 7,3 sur l’échelle de Richter, qui, selon le site des Nations Unies, a fait plus de 280 000 morts, 300 000 blessés et 1,3 million de sans-abris.
L’inspecteur Simon Bélage, un homme intègre qui rejette totalement le vaudou, ne croit pas un seul instant que ces crimes soient l’œuvre de Baron Samedi. Son enquête, menée tambour battant et quasiment en secret pour ne pas éveiller les soupçons de tous ces hommes et femmes corrompus qui auraient tôt fait de lui mettre des bâtons dans les roues, ou pire, va le mener à un orphelinat fermé depuis près de vingt ans, surnommé la Tombe joyeuse.
À travers des allers-retours entre l’année 1984 et la fin de l’année 2009/début de l’année 2010, l’auteur joue ici le rôle de guide, nous montrant, comme je le disais ci-dessus, le verso de la carte postale. Finalement, je ne saurais vous dire s’il se sert de faits réels pour tisser son intrigue ou si son intrigue sert de support à la description du côté sombre de ce pays, où corruption, détournement de biens publics, blanchiment d’argent et trafic d’enfants persistent encore et toujours…
Bref, un thriller d’atmosphère qui démontre, si cela était encore nécessaire, le talent de Jérôme Loubry. Ceci dit, pour moi, son roman ℒ𝑒𝓈 𝓇𝑒𝒻𝓊𝑔𝑒𝓈 demeure indétrônable.
debuteerde in 2018 met Le douzième chapitre. Inmiddels heeft hij verscheidene thrillerprijzen op zijn naam staan en verschijnt zijn werk in elf landen. Van zijn thriller Toevluchtsoord zijn de tv-rechten inmiddels verkocht.
Wijze van lezen:
Paperback gewonnen bij Thrillzone voor deelname aan de leesclub o.l.v. Cees van Rhienen
Uitgeverij: De Boekerij
Genre: Thriller
Cover en flaptekst:
Een cover met een mooie donkerblauwe achtergrond. En een geelzwarte zonsondergang. Een vervallen villa of huis lijkt het wel. De oranje gekleurde titel die lijkt schuil te gaan achter de zwarte wolken. Het doet duister, mysterieus en onheilspellend aan. Een duidelijke en ook zeer spannende flaptekst. Nodigen mij uit om te beginnen met lezen. Ook om een antwoord te vinden op de sinistere Cover tekst: “Haïti wordt geteisterd door een reeks rituele moorden. Het spoor leidt naar een oud weeshuis, maar dat staat al twintig jaar leeg.
Verwachtingen vooraf:
Ik heb nog nooit iets Van Jérôme Loubry gelezen. Maar zijn vorige boek Toevluchtsoord sprak mij al enorm aan. Overigens ook dat boek nog niet gelezen. Ik verwacht met Verdoemd een spannend, onheilspellend en indrukwekkend verhaal. Ik ben benieuwd naar de rituele moorden. Hoe verhoudt zich dat tot Voodoo. En stapt de inspecteur nog van zijn ongeloof af of heeft hij gelijk en bevindt zich het motief in de corruptie en kinderhandel hoek? Tevens ben ik benieuwd naar de cultuur en levensomstandigheden van Haïtianen.
Mooie tekst:
Wie brengt je hier,
Verwaande sterveling?
Op deze gruwelijke plek
Van verwoestend schuldgevoel
En gekerm,
En smart.
Orfeo ed Eurodice
Opera van Christoph Willibald Gluck
Het verhaal:
In een chique wijk in de Haïtiaanse hoofdstad Port-au-Prince wordt voor de tweede keer in een week een vermoord echtpaar aangetroffen. Hun verminkte lichamen liggen aan het voeteneinde van het bed. Alles wijst op een rituele moord. In Haïti, waar voodoo een officiële godsdienst is, berichten de kranten dan ook al snel over een voodoo-seriemoordenaar.
Inspecteur Simon Bélage wil van die speculaties niets weten. In zijn ogen is voodoo puur bijgeloof en ligt het motief van de moorden eerder bij de kinderhandel en de corruptie die het land teisteren. Samen met zijn partner Manus en dochter Rachelle gaat hij op onderzoek uit. Hun zoektocht leidt naar een oud weeshuis dat de sinistere bijnaam ‘Het gelukkige graf’ draagt.
Bélage duikt in het verleden van het allang gesloten weeshuis,en ontdekt meer dan hem lief is. Wat heeft zich al die jaren geleden tussen deze muren afgespeeld? En hoeveel mensen zullen daar nu nog de prijs voor moeten betalen?
Mijn leesbeleving:
Nadat ik begonnen was te lezen kon ik niet meer stoppen zo’n boeiend emotionerend verhaal. Ik stond continu op scherp qua aandacht.
Op zich ontwikkelt de verhaallijn zich zoals ik verwachtte. Maar ik had niet zoveel verschillende invalshoeken verwacht. Enerzijds het verhaal van de inspecteur en zijn zoektocht naar de moordenaar, anderzijds het echtpaar uit Frankrijk en dan de anonieme persoon die tot de lezer spreekt. Alles komt uit in Haïti en lijkt te wijzen naar een vreselijke gebeurtenis die lang geleden plaats vond. Ik vind deze wisselingen tussen de diverse personages sterk en goed gedaan. Het maakt het verhaal nog spannender en mysterieuzer. Ook wil je doorlezen om antwoord te krijgen op je vragen.
Gaandeweg het verhaal leer je de goed uitgewerkte personages beter kennen. Met alles wat ze meemaakten in hun leven en wat hen gemaakt heeft tot de personen die ze vandaag de dag zijn.
Ik vind de schrijfstijl meeslepend en filmisch. Deze past bij het verhaal; Het is intens, eerlijk, rauw, luguber en beeldend. Jérôme Loubry schrijft prettig en in begrijpelijke taal.
De verhaallijn is continu spannend. Overal voel je gevaar. Door de wisselingen in tijd wat goed werd vermeld bleef je geboeid en las je door. Ik vind de verhaallijn goed.
De structuur van de plot is logisch en geloofwaardig. Deze is stapsgewijs opgebouwd totdat het explodeert in iets wat ik totaal niet had gezien.
Daardoor is het onthutsend, hartverscheurend maar ook mooi dat alles duidelijk werd. Alle losse eindjes kwamen samen.
Het huis op de cover is het weeshuis Het Gelukkige Graf. De donkere tinten in de lucht symboliseren de duisternis, de uitzichtloosheid, het geweld, de angst van de straatkinderen op Haïti maar ook de armoede. De lichtrode, gele witte tinten een soort hoop die gloort aan de horizon. Een uitvlucht uit de hel en het Verdoemd zijn. Maar ook een uiting van de zielen van overleden mensen, eindelijk vrij en zonder zorgen van het harde dagelijkse bestaan.
Mijn mening:
Ik geef 5 sterren.
Met een mengeling van opluchting, verdriet, ongeloof en neerslachtigheid deed ik het boek dicht.
Het verhaal is realistisch, geloofwaardig, emotioneel, hartverscheurend. Terwijl het merendeels fictie was. De personages kwamen tot leven.
Wat dit boek uniek maakt is dat hierin de corrupte en smerige wereld van kinderhandel in het daglicht gezet wordt hopelijk voor meer hulp en aandacht. Dat die kinderen niet meer zo beschadigd raken en weggerukt worden bij hun biologische ouders. Dat hulpverleners bij de bron hulp moeten bieden in het gezin.
Dit verhaal geeft slachtoffers en daders een gezicht. Maar laat ook zien hoe vernietigend wraak is. En dat je vaak gerechtigheid zoekt maar niet altijd krijgt.
Het is doorlopend spannend omdat ik continu het klamme angstzweet voelde omdat die diepe duisternis en dreiging er continu was.
Dit verhaal leest plezierig omdat de personages zo tot leven kwamen dat ik van ze ging houden. Continu wilde ik weten hoe het hen verging. Ik had de drang ze te beschermen maar tevens wilde ik hun levensverhaal graag kennen.
Door de beeldende schrijfstijl ervoer ik het verhaal als aangrijpend en vervolgens weer intens mooi. Dit verhaal is voor mij origineel. Ik las niet eerder een verhaal over dit onderwerp.
Psychologisch is dit een sterk verhaal omdat het onder je huid kruipt. Je beetpakt en niet loslaat.
De plot is realistisch en geloofwaardig maar laat je ook in stilte achter.
Toevluchtsoord ligt klaar om gelezen te worden. Ook toekomstige boeken zou ik graag van Jérôme Loubry lezen.