What do you think?
Rate this book
De Wilden
Raphaëlle leeft als boswachter in het nationale park Kamouraska in Canada. Samen met haar hond Coyote woont ze in een camper midden in het bos, mijlenver van de bewoonde wereld, zonder stromend water, elektriciteit of bereik. In de woeste natuur zit het dagelijks leven vol gevaren. En zonder bereik kan niemand je redden als een roofdier toeslaat.
Op een ochtend ontdekt Raphaëlle verse berensporen voor de deur van haar camper. Een paar dagen later verdwijnt haar hond. Ze vindt haar ernstig gewond terug in een illegaal geplaatste strik. Ze is buiten zinnen en laat een waarschuwingsbericht achter voor de stroper. Als ze dan menselijke voetafdrukken voor haar deur en een coyotehuid op haar bed vindt, begrijpt ze dat zij nu de prooi is geworden. Er ontvouwt zich een schimmige wereld van illegale stroperij en seksueel geweld. Maar Raphaëlle laat zich niet zomaar intimideren. Met hulp van haar oude vriend Lionel en de onverzettelijke Anouk, de mooie kluizenares uit het bos, zint ze op wraak.
Op een ochtend ontdekt Raphaëlle verse berensporen voor de deur van haar camper. Een paar dagen later verdwijnt haar hond. Ze vindt haar ernstig gewond terug in een illegaal geplaatste strik. Ze is buiten zinnen en laat een waarschuwingsbericht achter voor de stroper. Als ze dan menselijke voetafdrukken voor haar deur en een coyotehuid op haar bed vindt, begrijpt ze dat zij nu de prooi is geworden. Er ontvouwt zich een schimmige wereld van illegale stroperij en seksueel geweld. Maar Raphaëlle laat zich niet zomaar intimideren. Met hulp van haar oude vriend Lionel en de onverzettelijke Anouk, de mooie kluizenares uit het bos, zint ze op wraak.
246 pages, Paperback
First published October 9, 2019
65 people are currently reading
1282 people want to read
About the author
Gabrielle Filteau-Chiba
11 books148 followersGabrielle Filteau-Chiba est traductrice et auteure.
Gabrielle a quitté Montréal à la mi-vingtaine, il y a déjà cinq ans, tombant en amour avec la région du Kamouraska. La traductrice s’est installée alors dans un petit refuge sur le bord de la rivière Kamouraska à Saint-Bruno. Lors d’une vague de froid à son premier hiver, elle a dû demeurer dans son petit logis pendant 10 jours, sans cesser d’alimenter le poêle à bois. Inspirée, elle a écrit le récit de ce qui devient aujourd’hui son premier livre publié, intitulé « Encabanée ».
Gabrielle a quitté Montréal à la mi-vingtaine, il y a déjà cinq ans, tombant en amour avec la région du Kamouraska. La traductrice s’est installée alors dans un petit refuge sur le bord de la rivière Kamouraska à Saint-Bruno. Lors d’une vague de froid à son premier hiver, elle a dû demeurer dans son petit logis pendant 10 jours, sans cesser d’alimenter le poêle à bois. Inspirée, elle a écrit le récit de ce qui devient aujourd’hui son premier livre publié, intitulé « Encabanée ».
Ratings & Reviews
Friends & Following
Create a free account to discover what your friends think of this book!
Community Reviews
Displaying 1 - 30 of 175 reviews
May 4, 2020
J’avais lu auparavant Encabanée, que j'avais beaucoup apprécié d'ailleurs. J'étais donc enthousiaste à l'idée de celui-ci, sur le même thème: une jeune femme de la ville vivant en communion avec la nature, dans le dénuement et la simplicité la plus totale.
Cette fois-ci cependant, l'héroïne est une garde-chasse début quarantaine, qui passe une partie de sa vie en Gaspésie où elle a un pied-a-terre, et la forêt , près de Kamouraska, où elle y exerce son métier, pendant la belle saison jusqu'à l'arrivée de l'hiver.
L'écriture est magnifique, le sujet passionnant, et les valeurs qui sous-tendent le propos, bien nobles. J'ai lu le livre avec beaucoup de plaisir, mais il y a un mais: tout y est gros, généralisé, exagéré, sans nuances. Un genre de traité d'écoféminisme romanesque. :p
Je m'explique: il y a les chasseurs anciens respectueux de la nature et qui puisaient toute leur survivance de la capture de la bête pratiquement traquée à mains nues ou il y a le gros chasseur bedonnant assassinant de sang froid en criblant de balles la tête du pauvre animal grâce à des outils technologiques dignes de la CIA, le tout arrosé de rires gras et de liasse de cash.
Il y a le trappeur ancien, qui faisait un avec la nature, qui gérait bien son environnement, et qui transmettait des peaux de génération en génération évitant ainsi le gaspillage éhonté, ou il y a le braconnier sans scrupules trappant n'importe quand n'importe où pour vendre des tonnes de fourrure, de façon cruelle et sanglante, au détriment de la nature. Par dessus tout, ce trappeur est un tueur et un violeur, pour ne rien arranger avec son portrait... lol
Il faut donc en finir avec ce trappeur afin de sauver la nature menacée de destruction à cause d'eux et bien sûr des fameuses coupes à blanc ( et oui... manquait que ça ) et ainsi laver la femme se sentant comme une pièce de viande aux mains des hommes.... D'ailleurs l’héroïne trouve le repos et l'amour dans les bras d'une autre femme évidemment, puisque les hommes (hormis un ami qui fait figure de père) ne sont que des brutes.
Vous voyez le genre ? c'est super côté écriture, super dans la trame de fonds, on aime, ça se lit bien, mais c'est gros, trop gros, et pratiquement insultant pour une vraie amante de la nature que je suis, qui pratique aussi la chasse dans le respect des animaux. ça sent (et je m'excuse de la caricature) l'auteur du Plateau avec tous les préjugés envers les régions qui viennent avec.
Un bon livre bien écrit, mais j'ai ressenti plusieurs moments d'exaspération pour toutes les raisons décrites ci-haut. Mais pas assez pour ne pas le terminer ;)
Est-ce que je le recommande ? oui pour le plaisir de la lecture, mais non pour les préjugés, les exagérations et les clichés du discours.
P.S je répète que les valeurs sont bien nobles. Mais entre le noir et le blanc, il y a aussi le gris et dans toutes sortes de nuances... ;)
Read
August 4, 2025J'ai adoré ! La voix de l'autrice ressemble si peu à ce que j'ai pu lire auparavant, dans sa liberté, sa violence, sa douceur et toutes les nuances autour. Les messages sont beaux, le texte et les personnages aussi. Je m'y suis beaucoup retrouvée. Un roman comme j'attendais d'en lire un depuis longtemps !
August 17, 2025
Die rund 40-jährige Raphaëlle war Außenseiterin und zugleich Stolperstein ihrer Familie, weil sie mit rabenschwarzen Haaren und braunen Augen ihrer Mi'kmaq-Urgroßmutter wie aus dem Gesicht geschnitten war – und damit die Herkunft der Familie verriet. Raphaëlle hat mit der Familie gebrochen und arbeitet seit Jahren als Wildhüterin in den Wäldern von Kamouraska in der Region St. Lorenz-Strom/Québec. Als ihre Schlittenhund-Kojote-Mischlingshündin Coyote durch eine Wildfalle schwer verletzt wird und die Wildhüterin kurz darauf die Kamera eines Spanners an ihrem Wohnwagen in der Wildnis entdeckt, reicht es ihr. Vermüllung des Waldes und sinnlose Wilderei scheinen aus der Perspektive der Naturschützerin nur die komplette Abholzung vorzubereiten. Dem Staat scheint Naturschutz inzwischen so gleichgültig geworden zu sein, dass frei werdende Ranger-Stellen nicht mehr besetzt werden. Wilderer, die sich nur das Teuerste als Ausrüstung anschaffen, sind den unmittelbaren Anliegern als Geschäftsinhaber offenbar wichtiger als ihre Haustiere, die in den illegalen Fallen elend zugrundegehen. Bei ihren Ermittlungen trifft Raphaëlle auf ein Schweigekartell, dass dem Profit geschuldet ist, jedoch deutlich darauf hinweist, dass der übelste Wilderer der Region nicht nur Tiere quält, sondern dass in seinem Umfeld auffällig viele Gewalttaten an jungen Frauen vorfallen, in denen niemand zu ermitteln wagt.
Obwohl die Wildhüterin im Waschsalon des Ortes, wo man alles weiß, eine deutliche Warnung vor dem Verdächtigen und seinem Clan verpasst bekommt, findet sie – Zufall oder Absicht – Kontakt zur Außenseiterin Anouk, die weitab in der Wildnis lebt und ein wunderbares Naturtagebuch geführt hat; Abschnitte und Illustrationen daraus wechseln mit Raphaëlles Bericht in der Ichform ab. Mit Unterstützung des pensionierten Wildhüters Lionel (Ein Wildhüter geht nie endgültig in Pension) brüten die beiden Frauen einen genialen Rachefeldzug aus, um Gewalt gegen Frauen und Tiere endlich ein Ende zu machen.
Fazit
Was als persönlicher Angriff auf eine Wildhüterin beginnt, die bestimmte Kreise bereits stört, indem sie alltags verirrte Touristen aufspürt und Jagderlaubnis-Scheine kontrolliert, entpuppt sich als verstörender Genremix. Gabrielle Filteau-Chiba verknüpft zwei couragierte lesbische Frauenfiguren mit Nature-Writing, Raphaëlles Mi'kmaq-Hintergrund, Kritik an nachlässiger Arbeit von Polizei und Naturschutzbehörde mit einer krimireifen Handlung, die sie bereits durch direkte Ansprache an ihren Stalker unterbricht, bevor sie eine konkrete Person verfolgt. Ein großartiger feministischer Roman mit tragenden Rollen für Bärinnen, einen gewaltigen Uhu und eine charmante Mischlingshündin. Bitte mehr davon!
Obwohl die Wildhüterin im Waschsalon des Ortes, wo man alles weiß, eine deutliche Warnung vor dem Verdächtigen und seinem Clan verpasst bekommt, findet sie – Zufall oder Absicht – Kontakt zur Außenseiterin Anouk, die weitab in der Wildnis lebt und ein wunderbares Naturtagebuch geführt hat; Abschnitte und Illustrationen daraus wechseln mit Raphaëlles Bericht in der Ichform ab. Mit Unterstützung des pensionierten Wildhüters Lionel (Ein Wildhüter geht nie endgültig in Pension) brüten die beiden Frauen einen genialen Rachefeldzug aus, um Gewalt gegen Frauen und Tiere endlich ein Ende zu machen.
Fazit
Was als persönlicher Angriff auf eine Wildhüterin beginnt, die bestimmte Kreise bereits stört, indem sie alltags verirrte Touristen aufspürt und Jagderlaubnis-Scheine kontrolliert, entpuppt sich als verstörender Genremix. Gabrielle Filteau-Chiba verknüpft zwei couragierte lesbische Frauenfiguren mit Nature-Writing, Raphaëlles Mi'kmaq-Hintergrund, Kritik an nachlässiger Arbeit von Polizei und Naturschutzbehörde mit einer krimireifen Handlung, die sie bereits durch direkte Ansprache an ihren Stalker unterbricht, bevor sie eine konkrete Person verfolgt. Ein großartiger feministischer Roman mit tragenden Rollen für Bärinnen, einen gewaltigen Uhu und eine charmante Mischlingshündin. Bitte mehr davon!
October 14, 2025
Female Rage einer Frau mit indigenen Wurzeln! Wow!! 🤩
Raphaelle ist Wildhüterin eines riesigen Gebietes im Norden Kanadas ( Kamouraska, Québec) und muss immer wieder ohnmächtig die Spuren der Wilderei ertragen. Sie lebt zurückgezogen in einem Camper im Wald und fühlt sich bald beobachtet. Immer dichter ziehen die Spuren des Wilderers an ihre Bleibe heran.. sie ist sich bewusst, dass sie in Gefahr schwebt.
Raphaelle ist aber alles andere als ein Duckmäuschen.. so leicht lässt sie sich nicht vertreiben und ihre Schützlinge - die Tiere des Waldes- im Stich! Zur Hilfe kommt ihr der väterliche Freund Lionel und ein Tagebuch einer jungen Frau. Ihre Gedanken ähneln denen von Raphaelle sehr.. sie fühlt in der Schreiberin eine verwandte Seele! Der Wald, seine Geräusche und Gerüche kommen sehr realistisch rüber und man hat das Setting gut vor Augen. Ganz besonders ansprechend ist die Sprache der Autorin. Diese wirkt besonders kraftvoll, außergewöhnlich, spielerisch und poetisch. Zudem beinhaltet die Geschichte eine queere Liebesgeschichte mit lyrischen Beschreibungen. So wortgewandt habe ich explizite Szenen noch nie gelesen.
Raphaelle ist Wildhüterin eines riesigen Gebietes im Norden Kanadas ( Kamouraska, Québec) und muss immer wieder ohnmächtig die Spuren der Wilderei ertragen. Sie lebt zurückgezogen in einem Camper im Wald und fühlt sich bald beobachtet. Immer dichter ziehen die Spuren des Wilderers an ihre Bleibe heran.. sie ist sich bewusst, dass sie in Gefahr schwebt.
Raphaelle ist aber alles andere als ein Duckmäuschen.. so leicht lässt sie sich nicht vertreiben und ihre Schützlinge - die Tiere des Waldes- im Stich! Zur Hilfe kommt ihr der väterliche Freund Lionel und ein Tagebuch einer jungen Frau. Ihre Gedanken ähneln denen von Raphaelle sehr.. sie fühlt in der Schreiberin eine verwandte Seele! Der Wald, seine Geräusche und Gerüche kommen sehr realistisch rüber und man hat das Setting gut vor Augen. Ganz besonders ansprechend ist die Sprache der Autorin. Diese wirkt besonders kraftvoll, außergewöhnlich, spielerisch und poetisch. Zudem beinhaltet die Geschichte eine queere Liebesgeschichte mit lyrischen Beschreibungen. So wortgewandt habe ich explizite Szenen noch nie gelesen.
This entire review has been hidden because of spoilers.
February 8, 2022
Même si je partais conquise, j’ai été plus qu’agréablement surprise par la tonalité de ce roman qui file entre ses lignes un récit personnel, intimiste, empli d’un amour de la Nature et d’une traque qui frôle le polar… et par ses personnages, autant que son écriture et ses quelques illustrations, que de rage, d’amour, et de beauté 🖤
January 16, 2024
"Pourquoi a-t-on tant besoin de posséder la beauté ? Et si on la laissait vivre en paix dans l'espoir de la recroiser un jour ?"
Les forêts du Québec.
Un prédateur.
Des sorcières qui ne se laissent pas faire...
Une magnifique ode à la nature.
Les forêts du Québec.
Un prédateur.
Des sorcières qui ne se laissent pas faire...
Une magnifique ode à la nature.
February 13, 2024
J’adore l’univers de Gabrielle, la place qu’elle donne à la Nature, aux animaux sauvages, aux plantes, à l’environnement! Quand je ne lisais pas ce livre, j’y pensais constamment! Un bon indice pour comprendre qu’il m’a plu ♥️
September 28, 2025
Raphaëlle ist Wildhüterin in der tiefen Wildnis Kamouraskas im Osten Kanadas. Mit ihrer Hündin Coyote lebt sie auch mitten im Wald in einem Trailer. Als Wildhüterin hat sie einen undankbaren, schwierigen Job zwischen dem Schutz der Natur und dem Recht der Jäger auf die Jagd. Als ihre Hündin sich schwer in einer illegalen Falle verletzt und sie kurz darauf bemerkt, dass eine Kamera sie an ihrem Trailer beobachtet hat, geht sie intensiv der Sache nach und erfährt den Namen des Wilderers. Dieser ist schon mehrfach durch Einschüchterung und Bedrohung davongekommen und wird auch mit dem Verschwinden einer jungen Frau in Verbindung gebracht. Raphaëlle muss sich entscheiden, ob sie den Kampf aufnimmt und wie weit sie bereit ist zu gehen.
Die Beschreibung klingt nach einem klaren Thriller-Plot, doch die Autorin Gabrielle Filteau-Chiba bringt noch einiges mehr in dieser Geschichte. Eine Rachegeschichte, eine lesbische Liebesgeschichte. Aber allen voran ein intensives Porträt der Hauptfigur, einer 40jährigen Frau, die einsam im Wald lebt, kaum noch Kontakt zu ihrer Familie hat und zunehmend an ihrem Job zweifelt. Das Einzige, was sie noch hat, ist ihr Platz in der Natur und ihre Hündin - und dies wird nun bedroht. Raphaëlle ist bereit, den Kampf gegen männliche Einschüchterung und Gewalt aufzunehmen. Daneben ist der Roman vor allem bei den Natur- und Landschaftsbeschreibungen überzeugend. Lediglich wenn die Ich-Perspektive von Raphaëlle durchbrochen wird, fand ich das nicht optimal. Alles in allem aber ein starker Roman zwischen Noir, Nature Writing und Female Empowerment.
Die Beschreibung klingt nach einem klaren Thriller-Plot, doch die Autorin Gabrielle Filteau-Chiba bringt noch einiges mehr in dieser Geschichte. Eine Rachegeschichte, eine lesbische Liebesgeschichte. Aber allen voran ein intensives Porträt der Hauptfigur, einer 40jährigen Frau, die einsam im Wald lebt, kaum noch Kontakt zu ihrer Familie hat und zunehmend an ihrem Job zweifelt. Das Einzige, was sie noch hat, ist ihr Platz in der Natur und ihre Hündin - und dies wird nun bedroht. Raphaëlle ist bereit, den Kampf gegen männliche Einschüchterung und Gewalt aufzunehmen. Daneben ist der Roman vor allem bei den Natur- und Landschaftsbeschreibungen überzeugend. Lediglich wenn die Ich-Perspektive von Raphaëlle durchbrochen wird, fand ich das nicht optimal. Alles in allem aber ein starker Roman zwischen Noir, Nature Writing und Female Empowerment.
April 7, 2025
au test d’orientation de secondaire 5, une carrière de forestière m’était suggérée. à mes yeux, couverts d’épais traits d’eyeliner noir et de paillettes, ce résultat semblait totalement aberrant. j’ai froncé mon nez couvert de taches de rousseur dessinées alors que ma bouche croûtée de liquid lipstick prune formait un rictus de surprise (ou en était-ce un de dédain?)
*
à la dernière page, en quittant Raphaëlle, Anouk, Coyote et cet être qui a suscité chez moi de nombreuses moues de mépris – celles-ci étant impossibles à confondre avec des grimaces de stupéfaction – j’ai, comme à mon habitude avant le coucher, cliqué sur une vidéo de cohérence cardiaque. autrement, des brûlements d’estomac me pourrissent les entrailles.
inspire, expire, inspire, expire, inspire, expire : c’est aux gazouillis des oiseaux et au son du vent que je m’endors à chaque soir. j’ai réalisé que le test d’orientation était peut-être pas si con : comme Anouk, il n’y a que les bois qui me soulagent du rythme frénétique de la ville...
*
malgré l’envie de vomir récurrente ressentie lors des descriptions de corps en putréfaction, c’est la beauté de la forêt, nullement maquillée, que je retiens. celle qui fait du bien.
*
à la dernière page, en quittant Raphaëlle, Anouk, Coyote et cet être qui a suscité chez moi de nombreuses moues de mépris – celles-ci étant impossibles à confondre avec des grimaces de stupéfaction – j’ai, comme à mon habitude avant le coucher, cliqué sur une vidéo de cohérence cardiaque. autrement, des brûlements d’estomac me pourrissent les entrailles.
inspire, expire, inspire, expire, inspire, expire : c’est aux gazouillis des oiseaux et au son du vent que je m’endors à chaque soir. j’ai réalisé que le test d’orientation était peut-être pas si con : comme Anouk, il n’y a que les bois qui me soulagent du rythme frénétique de la ville...
*
malgré l’envie de vomir récurrente ressentie lors des descriptions de corps en putréfaction, c’est la beauté de la forêt, nullement maquillée, que je retiens. celle qui fait du bien.
April 20, 2025
Anouk et Raphaëlle vont me manquer <33
June 28, 2020
Un gros 4.5 pour moi. Sauvagines est l'ouvrage ultime où se ressourcer à défaut de pouvoir s'abandonner dans la nature comme on le voudrait. J'ai également appris beaucoup sur le braconnage, le métier de garde-chasse et le Haut-Pays. Bien hâte de mettre les pieds à Kamouraska.
February 1, 2023
Le coeur du livre est une belle histoire d’amour d’âmes solitaires chaleureuses. Cela dit, j’ai senti une longueur lors des 50 dernières pages.
Bonne lecture malgré tout!
Bonne lecture malgré tout!
June 27, 2023
Coup de cœur pour l'histoire et pour l'écriture de Gabrielle Filteau-Chiba ! ❤️
November 27, 2025
bien plus appréciable et apprécié qu'Encabanée qui m'avait fait lever les yeux au ciel. Le premier était faussement féministe, celui là est feminist-ish. c'est un peu gros sur tous les aspects. je trouve le rythme assez bancal, avec une montée en tension très bien maîtrisée dans les premières parties et qui tombe à plat avec l'arrivé d'un nouveau personnage. on se perd dans une romance assez longuette dans les scènes et terriblement rapide à l'échelle de l'histoire. maintenant que j'ai fait les 2/3 du chemin, je lirai probablement le dernier tome mais sans grandes attentes.
Read
September 15, 2025J’ai bien aimé ce roman, préféré au premier tome.
Encabanée c’était de la poésie, Sauvagines c’est comme un polar.
J’étais captivée de bout en bout. J’ai hâte de lire le dernier tome, Bivouac.
Bémol : pourquoi faire la distinction entre les "méchants chasseurs" et les "gentils chasseurs" ? C’est assez manichéen.
Rien ne justifie la chasse pratiquée par les hommes occidentaux, selon moi. Les animaux souffrent, c’est une raison suffisante pour condamner la chasse en général.
Encabanée c’était de la poésie, Sauvagines c’est comme un polar.
J’étais captivée de bout en bout. J’ai hâte de lire le dernier tome, Bivouac.
Bémol : pourquoi faire la distinction entre les "méchants chasseurs" et les "gentils chasseurs" ? C’est assez manichéen.
Rien ne justifie la chasse pratiquée par les hommes occidentaux, selon moi. Les animaux souffrent, c’est une raison suffisante pour condamner la chasse en général.
December 12, 2024
C'est drôle de dire que j'ai aimé un livre en sachant que ça me faisait de la peine de lire sur le braconnage.
J'ai vraiment aimé l'inclusion du personnage d'Anouk, c'était une belle pensée pour "Encabannée"!
J'ai vraiment aimé l'inclusion du personnage d'Anouk, c'était une belle pensée pour "Encabannée"!
November 12, 2025
Un peu long dans les premières pages, mais rapidement on s'accroche et les énigmes nous gardent en haleine.
August 7, 2024
Hmm inte en bok jag hade valt att läsa själv. Den var verkligen inte dålig, men ämnet ”tjuvjägare” är inget jag brinner för och inte heller skog och djur tyvärr. Protagonisten hade mycket starka och nästan överdrivna känslor för dessa ämnen vilket jag inte alls kunde relatera till. Det ända som typ väckte lite känslor var frågan om utsatta kvinnor. 1/5 stjärnor innebär inte tt den är dålig, bara att jag ej hade rekommenderat den
This entire review has been hidden because of spoilers.
April 1, 2023
Raphaëlle bor i en husvagn tillsammans med sin hund Coyote i Kamouraskas vildmark. Hon lever i samklang med naturen och de vilda djur hon har i uppdrag att skydda. Men tjuvjägarna blir bara fler och deras metoder grymma, förutom att området är nästintill omöjligt att överskåda. När Raphaëlle hittar sin hund svårt skadad i en tjuvjägares snara är måttet rågat. Istället för att dokumentera förstör hon alla fällor hon hittar och lämnar ett varnande meddelande. Snart hittar hon fotspår utanför sin husvagn och inser att hon blivit tjuvjägarens nästa mål...
Den här är klassad som spänningsroman, men jag hade nog hellre velat se den klassad som roman. Jag tror att den som är ute efter spänning och gärna läser deckare kommer att bli besviken, trots att min korta summering kanske låter lite spännande. Här finns visserligen hämndmotiv - från båda håll - och det förekommer död och mord, men jag skulle ändå säga att det här mer är läsning för den som är natur- och djurintresserad. Vildmarken i Kanada är som en egen huvudperson och genomsyrar hela boken.
Just naturen är det jag uppskattar med "Coyote". Jag upplever att jag aldrig kommer riktigt nära Raphaëlle, hon befinner sig hela tiden på ett litet avstånd. Jag tror det har med författarens sätt att skriva att göra, mer än att vi inte får veta tillräckligt mycket om viltvårdaren, för det tycker jag att att vi får. På samma sätt har jag svårt att känna kemin mellan Raphaëlle och den lite excentriska Anouk. Jag tycker om båda karaktärerna, men jag lär inte riktigt känna dem.
Liksom sin huvudkaraktär så slåss Gabrielle Filteau-Chiba för Québecs djur och natur. Under tre år bodde hon i en liten stuga mitt i Kamouraskas vildmark, så hon känner uppenbarligen till det hon skriver om. "Coyote" är hennes andra roman.
* Jag erhöll ett recensionsex via jobbet *
Den här är klassad som spänningsroman, men jag hade nog hellre velat se den klassad som roman. Jag tror att den som är ute efter spänning och gärna läser deckare kommer att bli besviken, trots att min korta summering kanske låter lite spännande. Här finns visserligen hämndmotiv - från båda håll - och det förekommer död och mord, men jag skulle ändå säga att det här mer är läsning för den som är natur- och djurintresserad. Vildmarken i Kanada är som en egen huvudperson och genomsyrar hela boken.
Just naturen är det jag uppskattar med "Coyote". Jag upplever att jag aldrig kommer riktigt nära Raphaëlle, hon befinner sig hela tiden på ett litet avstånd. Jag tror det har med författarens sätt att skriva att göra, mer än att vi inte får veta tillräckligt mycket om viltvårdaren, för det tycker jag att att vi får. På samma sätt har jag svårt att känna kemin mellan Raphaëlle och den lite excentriska Anouk. Jag tycker om båda karaktärerna, men jag lär inte riktigt känna dem.
Liksom sin huvudkaraktär så slåss Gabrielle Filteau-Chiba för Québecs djur och natur. Under tre år bodde hon i en liten stuga mitt i Kamouraskas vildmark, så hon känner uppenbarligen till det hon skriver om. "Coyote" är hennes andra roman.
* Jag erhöll ett recensionsex via jobbet *
May 12, 2022
De wilden. Door: Gabrielle Filteau-Chiba.
Als grote fan van Het moerasmeisje, Jaag je ploeg over de botten van de doden en Ik ben een eiland kan ik wel zeggen dat ik hou van ‘wilde vrouwen’. Vandaar dat ik ook heel graag De wilden wou lezen. Ik was ook geïntrigeerd door de auteursfoto; nadat ik het boek uit had (inclusief het dankwoord) werd alles eindelijk duidelijk.
Filteau-Chiba schreef een indrukwekkend boek dat zonder twijfel tot de beste boeken van 2022 behoort. Wat haar verhaal gemeen heeft met de bovenstaande boeken is het feit dat alles fout begint te gaan door toedoen van een man. Mannen lijken vrouwen niet met rust te kunnen laten, zelfs niet als ze zich uit de bewoonde wereld terugtrekken.
In 2013 zei de schrijfster haar baan op, zei ze haar familie vaarwel en ging ze 3 jaar lang midden in een bos (in Quebec) wonen. Zonder elektriciteit, zonder water, in het gezelschap van coyotes. Hoewel De wilden een roman is denk ik dat er (jammer genoeg) ook veel waargebeurd in zit. Haar liefde voor de natuur spat in ontroerend veel kleine details van elke pagina.
De wilden is een ode aan de natuur, een aanklacht tegen het misbruik in de jacht, een eerbetoon aan de (queer) liefde en een pamflet tegen de vernietiging van onze prachtige Moeder Aarde in één. Daarnaast is het ook gewoon een prachtig geschreven boek, een spannende thriller en een feministisch pareltje.
Magische dieren, magische bomen, magische seks, heksenmagie; het komt allemaal voorbij. De wilden is een boek met memorabele hoofdpersonen die ik graag als vriend zou willen hebben. Een verhaal dat ik nooit meer vergeet. Ik wil meer van Gabrielle Filteau-Chiba lezen (Uitgeverij Prometheus hoort u mij?) En Reese Witherspoon moét dit boek verfilmen.
Als grote fan van Het moerasmeisje, Jaag je ploeg over de botten van de doden en Ik ben een eiland kan ik wel zeggen dat ik hou van ‘wilde vrouwen’. Vandaar dat ik ook heel graag De wilden wou lezen. Ik was ook geïntrigeerd door de auteursfoto; nadat ik het boek uit had (inclusief het dankwoord) werd alles eindelijk duidelijk.
Filteau-Chiba schreef een indrukwekkend boek dat zonder twijfel tot de beste boeken van 2022 behoort. Wat haar verhaal gemeen heeft met de bovenstaande boeken is het feit dat alles fout begint te gaan door toedoen van een man. Mannen lijken vrouwen niet met rust te kunnen laten, zelfs niet als ze zich uit de bewoonde wereld terugtrekken.
In 2013 zei de schrijfster haar baan op, zei ze haar familie vaarwel en ging ze 3 jaar lang midden in een bos (in Quebec) wonen. Zonder elektriciteit, zonder water, in het gezelschap van coyotes. Hoewel De wilden een roman is denk ik dat er (jammer genoeg) ook veel waargebeurd in zit. Haar liefde voor de natuur spat in ontroerend veel kleine details van elke pagina.
De wilden is een ode aan de natuur, een aanklacht tegen het misbruik in de jacht, een eerbetoon aan de (queer) liefde en een pamflet tegen de vernietiging van onze prachtige Moeder Aarde in één. Daarnaast is het ook gewoon een prachtig geschreven boek, een spannende thriller en een feministisch pareltje.
Magische dieren, magische bomen, magische seks, heksenmagie; het komt allemaal voorbij. De wilden is een boek met memorabele hoofdpersonen die ik graag als vriend zou willen hebben. Een verhaal dat ik nooit meer vergeet. Ik wil meer van Gabrielle Filteau-Chiba lezen (Uitgeverij Prometheus hoort u mij?) En Reese Witherspoon moét dit boek verfilmen.
March 14, 2021
J’ai adoré ma lecture. Ça m’a fait un immense bien de replonger dans les bois de Kamouraska. Retrouver Anouk, faire la rencontre de Raphaëlle et Lionel, les suivre dans leur aventure pour protéger la faune, c’était délectable.
Encore une fois, j’ai aimé ressentir l’engagement de l’autrice envers la nature. Elle nous offre une magnifique ode à l’immensité, la beauté de celle-ci.
Et surtout, elle nous amène à réfléchir.
J’ai très hâte de lire son tout nouveau roman, Bivouac.
« Moi, j’ai bien plus peur des gens que des bêtes quand je vois, en pleine rue de Montréal, la foule s’abstenir de tout regard et de toute aide à l’égard d’un sans-abri en détresse. J’ai peur de notre indifférence. Notre peuple est certes moderne, mais d’une insupportable froideur. »
« Il ne fait pas assez froid dans le sud du Québec pour justifier un col de fourrure fait pour protéger le nez des morsures du vent arctique. Mais la mode est aux manteaux rouges ou noirs de duvet d’oie et à col de poil. Look d’explorateur pour traverser le pont Champlain en char. Parure du monde qui ne sait ni épeler ni placer un seul nom de village du Nord sur la carte de sa belle province. »
Encore une fois, j’ai aimé ressentir l’engagement de l’autrice envers la nature. Elle nous offre une magnifique ode à l’immensité, la beauté de celle-ci.
Et surtout, elle nous amène à réfléchir.
J’ai très hâte de lire son tout nouveau roman, Bivouac.
« Moi, j’ai bien plus peur des gens que des bêtes quand je vois, en pleine rue de Montréal, la foule s’abstenir de tout regard et de toute aide à l’égard d’un sans-abri en détresse. J’ai peur de notre indifférence. Notre peuple est certes moderne, mais d’une insupportable froideur. »
« Il ne fait pas assez froid dans le sud du Québec pour justifier un col de fourrure fait pour protéger le nez des morsures du vent arctique. Mais la mode est aux manteaux rouges ou noirs de duvet d’oie et à col de poil. Look d’explorateur pour traverser le pont Champlain en char. Parure du monde qui ne sait ni épeler ni placer un seul nom de village du Nord sur la carte de sa belle province. »
January 22, 2022
J'ai adoré! J'en donne un 5 étoiles.
Magnifique récit se déroulant principalement à Kamouraska, berçant à la fois avec les thèmes de la solitude, de la chasse, de la protection de la faune, de la condition féminine, mais surtout d'amour et d'ensauvagement.
Très excitée de lire tous les livres de cet auteure coup de coeur !
"Ma forêt enchantée est en train de devenir un bois de détresse et de désenchantement. Mais il y a des choses bien plus épeurantes que les bêtes sauvages dehors. Il y a les humains."
Magnifique récit se déroulant principalement à Kamouraska, berçant à la fois avec les thèmes de la solitude, de la chasse, de la protection de la faune, de la condition féminine, mais surtout d'amour et d'ensauvagement.
Très excitée de lire tous les livres de cet auteure coup de coeur !
"Ma forêt enchantée est en train de devenir un bois de détresse et de désenchantement. Mais il y a des choses bien plus épeurantes que les bêtes sauvages dehors. Il y a les humains."
Read
February 20, 2024Roman emprunt de "Nature", d'animaux sauvages, de vie dans la forêt, de braconnage, d'histoire d'amour. Ça se lit tout seul grâce à l'intrigue, ça m'est beau et saisissant car je fantasme toujours la vie en cabane isolée et l'amour est présent tout du long pour peu qu'on ne voue pas de culte au fait de tuer des animaux en masse. La plume est assez simple pour être lue rapidement et assez subtile pour être poétique. Je recommande à tout écologiste en herbe qui aime les récits au grand air.
This entire review has been hidden because of spoilers.
December 22, 2020
La mia videorecensione: https://youtu.be/fGh6VTWZp5E
May 28, 2025
3,5 étoiles.
L’avantage c’est que j’ai commencé Sauvagines en n’ayant vraiment pas aimé Encabanée. Donc je m’attendais à quelque chose du même acabit et même si c’est un peu le cas, au final c’est quand même bien mieux.
J’ai particulièrement aimé la partie enquête. Les premiers chapitres qui la mentionnent m’ont vraiment enthousiasmée parce que je ne m’y attendais pas (pourtant je jure que cette fois j’ai lu le résumé !), et l’angle choisi me paraissait vraiment prometteur. Mais je reproche à l’autrice comme à chaque fois d’user un peu trop du tell et pas assez du show dans son récit. Du coup il y a des longueurs, le rythme est un peu chaotique, l’anticipation narrative est maladroite. Et les relations humaines sont vraiment vraiment creuses.
Et peut-être que c’est moi qui ai la berlue mais j’ai trouvé une grosse incohérence entre le ton du premier roman et celui-ci concernant l’histoire d’Anouk, ce qui m’a sortie de ma lecture.
Pour finir, heureusement qu’il y a peu de dialogues car c’est vraiiiiiiiment pas le point fort. 😬
C’est un peu le fil rouge de mon problème avec les œuvres de l’autrice jusqu’ici : y a de bonnes idées, ça s’empare de sujets importants, mais ça ne va pas assez au bout de la démarche, et ça me semble au final presque superficiel. Et même quand ça essaie de creuser un sujet, ça manque d’un quelque chose pour accrocher. La dernière partie aurait dû être le pinacle de l’enthousiasme pour moi, mais c’est ultra verbeux avec un rythme aux fraises…
Pourtant, il y a une grande partie du roman qui m’a vraiment tenue en haleine dans le sens où j’avais du mal à m’arrêter de tourner les pages, et j’aurais aimé que tout le reste soit à la hauteur de cette promesse.
Ma petite déception ne m’empêchera pas de lire le dernier roman de ce triptyque, car je suis curieuse de voir où nous amènera l’autrice.
L’avantage c’est que j’ai commencé Sauvagines en n’ayant vraiment pas aimé Encabanée. Donc je m’attendais à quelque chose du même acabit et même si c’est un peu le cas, au final c’est quand même bien mieux.
J’ai particulièrement aimé la partie enquête. Les premiers chapitres qui la mentionnent m’ont vraiment enthousiasmée parce que je ne m’y attendais pas (pourtant je jure que cette fois j’ai lu le résumé !), et l’angle choisi me paraissait vraiment prometteur. Mais je reproche à l’autrice comme à chaque fois d’user un peu trop du tell et pas assez du show dans son récit. Du coup il y a des longueurs, le rythme est un peu chaotique, l’anticipation narrative est maladroite. Et les relations humaines sont vraiment vraiment creuses.
Et peut-être que c’est moi qui ai la berlue mais j’ai trouvé une grosse incohérence entre le ton du premier roman et celui-ci concernant l’histoire d’Anouk, ce qui m’a sortie de ma lecture.
Pour finir, heureusement qu’il y a peu de dialogues car c’est vraiiiiiiiment pas le point fort. 😬
C’est un peu le fil rouge de mon problème avec les œuvres de l’autrice jusqu’ici : y a de bonnes idées, ça s’empare de sujets importants, mais ça ne va pas assez au bout de la démarche, et ça me semble au final presque superficiel. Et même quand ça essaie de creuser un sujet, ça manque d’un quelque chose pour accrocher. La dernière partie aurait dû être le pinacle de l’enthousiasme pour moi, mais c’est ultra verbeux avec un rythme aux fraises…
Pourtant, il y a une grande partie du roman qui m’a vraiment tenue en haleine dans le sens où j’avais du mal à m’arrêter de tourner les pages, et j’aurais aimé que tout le reste soit à la hauteur de cette promesse.
Ma petite déception ne m’empêchera pas de lire le dernier roman de ce triptyque, car je suis curieuse de voir où nous amènera l’autrice.
March 1, 2025
Mes passages préférés :
« Dans les prochains jours, les routes entre la ville et le Haut-Pays deviendront un sale cortège. Des chasseurs qui montent y balanceront paquet de cigarettes, canettes de bière américaine, sacs pleins de viscères de gibier et vides de crottes de fromage. Les déchets que je ramasserai en dévoileront d’autres d’une autre époque. Preuve que la décomposition du plastique prend des siècles, que bien des chasseurs ne font pas le lien entre la qualité de l’habitat et la survie d’une espèce. Quelle ironie, ils polluent l’espace vital de la bête lumineuse qu’ils rêvent de griller en sauce! Ils se déguisent de textiles couleur forêt, tout en profanant les lieux et les cadavres. Et ils se disent des gars de bois. »
« Ensuite, ce sera le tour à qui, l’ours polaire? On va rationaliser la chose en affirmant que, comme la banquise fond, mieux vaut tous les tirer avant qu’ils ne descendent chez nous? Et on va continuer de faire comme si la crise climatique était une crise d’adolescence d’écolos qui exagèrent? »
« Il ne fait pas assez froid dans le sud du Québec pour justifier un col de fourrure fait pour protéger le nez des morsures du vent arctique. Mais la mode est aux manteaux rouges ou noirs de duvet et col de poils. Look d’explorateur pour traverser le pont Champlain en char. Parure du monde qui ne s’est ni épeler ni placer un seul nom de village du Nord sur la carte de sa belle province. »
« Tant qu’il y aura des vaches laitières enchaînées, des pièges qui servent à capturer des bêtes sans aucun sens du respect de la vie et de la mesure, de la machinerie lourde qui bûche à blanc la forêt boréale, mais surtout des lois vétustes qui laissent le champ libre à ces industries, il y aura des femmes comme moi qui commencent à penser que la solution est de répondre au feu par le feu. »
« Dans les prochains jours, les routes entre la ville et le Haut-Pays deviendront un sale cortège. Des chasseurs qui montent y balanceront paquet de cigarettes, canettes de bière américaine, sacs pleins de viscères de gibier et vides de crottes de fromage. Les déchets que je ramasserai en dévoileront d’autres d’une autre époque. Preuve que la décomposition du plastique prend des siècles, que bien des chasseurs ne font pas le lien entre la qualité de l’habitat et la survie d’une espèce. Quelle ironie, ils polluent l’espace vital de la bête lumineuse qu’ils rêvent de griller en sauce! Ils se déguisent de textiles couleur forêt, tout en profanant les lieux et les cadavres. Et ils se disent des gars de bois. »
« Ensuite, ce sera le tour à qui, l’ours polaire? On va rationaliser la chose en affirmant que, comme la banquise fond, mieux vaut tous les tirer avant qu’ils ne descendent chez nous? Et on va continuer de faire comme si la crise climatique était une crise d’adolescence d’écolos qui exagèrent? »
« Il ne fait pas assez froid dans le sud du Québec pour justifier un col de fourrure fait pour protéger le nez des morsures du vent arctique. Mais la mode est aux manteaux rouges ou noirs de duvet et col de poils. Look d’explorateur pour traverser le pont Champlain en char. Parure du monde qui ne s’est ni épeler ni placer un seul nom de village du Nord sur la carte de sa belle province. »
« Tant qu’il y aura des vaches laitières enchaînées, des pièges qui servent à capturer des bêtes sans aucun sens du respect de la vie et de la mesure, de la machinerie lourde qui bûche à blanc la forêt boréale, mais surtout des lois vétustes qui laissent le champ libre à ces industries, il y aura des femmes comme moi qui commencent à penser que la solution est de répondre au feu par le feu. »
June 18, 2025
Roman très intéressant et militant. On en apprend sur le braconnage et la préservation des espèces et de la nature, dans une ambiance très particulière : l'isolement dans une nature sauvage potentiellement dangereuses (mais pas que par ses espèces animales) et une traque où on ne sait plus trop qui est le plus pourchassé des deux. Un constat tout de même très pessimiste.
J'ai trouvé cependant des longueurs et un côté un peu décousu au récit et une histoire d'amour inutile pour moi (hormis le principe de deux âmes solitaires qui se trouvent). Mais je me rends compte que ce livre fait partie d'un triptyque et que c'est le 2e, et que le 1er concerne le personnage d'Anouk. Je le lirai et je pense comprendrai mieux l'intérêt de faire intervenir ce personnage.
J'ai trouvé cependant des longueurs et un côté un peu décousu au récit et une histoire d'amour inutile pour moi (hormis le principe de deux âmes solitaires qui se trouvent). Mais je me rends compte que ce livre fait partie d'un triptyque et que c'est le 2e, et que le 1er concerne le personnage d'Anouk. Je le lirai et je pense comprendrai mieux l'intérêt de faire intervenir ce personnage.
March 13, 2023
Un récit puissant, avec une plume magnifique et impactante pour transmettre des messages importants. J’adore lire des romans qui se montre engagé dans la lutte contre les violences animal et l’écologie mais celui ci avait la hargne que je recherchai. Comme Virginie Despentes peut se montrer révolter et violente dans King Kong theorie, ici Gabrielle Filteau-Chiba ne mâche pas ces mots pour partager sa révolte (sans pour autant que ce soit plein d’insultes). En résumé, ce livre a été une lecture exutoire dans lequel j’ai pus retrouver une parole qui représentait à merveille mes émotions actuelles !
Displaying 1 - 30 of 175 reviews