Une vieille bâtisse en pierre aux volets bleus, perchée sur une colline, loin de tout. C’est là que Jeanne trouve refuge quand elle décide, sur un coup de tête, de partir avec sa collection de vinyles sous le bras pour fuir un mari indifférent et une existence qui ne lui ressemble pas.
Cette maison est le royaume de Raymonde, une grand-mère fantasque et rebelle à la recherche d’une dame de compagnie, et de Lucas, son petit-fils. Tandis que les chaudes journées d’été défilent, tous trois s’apprivoisent et vivent une parenthèse enchantée, hors du temps.
Hélas, le temps, lui, ne s’arrête jamais vraiment, et la vie va bientôt les rattraper pour les obliger à grandir un peu...
La vie est faite de rencontres. Durables. Ephémères. Des personnes qui vous frainent et d'autres, au contraire, qui vous aident à grandir... ne serait ce qu'un peu. Juste ce qu'il faut pour être heureux en tous cas. Et c'est ce type de rencontre que nous offre Julien Rampin, alias @labibliothequedejuju . Alors je pourrais vous parler de ces trois âmes que la vie n'a pas épargnées.De cette grand-mère excentrique au franc parler. De ce Petit Prince des temps modernes. De cette femme invisible. Mais je préfère vous laisser passer le seuil de cette maison au volet bleu et découvrir ce petit monde. De belles rencontres en perspective, je vous le garantie. . Parce que passé cette porte, c'est de l'amour qui vous attend. Vous savez cette grande dame pleine de tendresse qui vous aide à passer au dessus des petits chagrins et des grandes souffrances que la vie vous envoie. On pleure, on sourit, on râle, on rit... Les mots, légers, nous emportent dans un tourbillon d'émotions au fil des saisons. Ici, plus que jamais et bien plus qu'ailleurs, "venez comme vous êtes". Au milieu de ce trio, la différence n'existe pas et c'est pour ça qu'en 'y sent si bien. . Un cocon d'amour et de tendresse. Une ode à la vie, en tous cas à l'épanouissement personnel et l'acceptation de soi. Des rencontres inoubliables. Un juste milieu trouvé entre petits bonheurs et peines cachées. le tout porté par une plume légère et poétique. Voilà, c'est encore un coup de coeur.
Je voudrais vraiment aimer, même adorer, ce livre mais j'avoue avoir eu du mal a trouver une connexion avec les personnages principaux. C'est une jolie découverte, sans doute, un bon livre sachant que c'est le premier roman que l'auteur a écrit. J'ai bien apprécié la langue, la plume de l'auteur. Tout comme j'ai bien aimé les sujets abordés. Mais il manquait quelque chose. Parfois j'aurais aimé un peu plus de profondeur. Parfois j'aurais aimé que l'histoire aille moins vite. Malheureusement, l'histoire est un peu prévisible, et c'est surtout ça qui m'a ennuyé. Je ne regrette pas de l'avoir lu, pas du tout, mais je ne l'aurais pas choisi si j'avais su tout ça avant la lecture.
Un très bon premier roman! J'ai beaucoup apprécié cette histoire de vie, si simple mais vraie, fidèle à la réalité, à ce que sont nos existences. Egalement très sincère, émouvante. La peine est autant présente que la joie; les personnages sont abimés par la vie et consolés par les petits instant de gaieté du quotidien. La plume de l'auteur est mélancolique, nostalgique de l'enfance et retranscrit très bien la nature humaine et nos mécanismes de défense notamment. Un joli moment de lecture.
Une jolie découverte. J'avoue avoir eu un peu de mal à entrer dans ce roman que je trouvais un peu cliché. Mais j'ai poursuivi grâce à la plume de Julien Rampin que je trouvais jolie. Et puis, arrivée à la moitié, il m'a attrapée. Les émotions ont pris le dessus et je ne l'ai plus lâché jusqu'au bout. Ce roman est beaucoup plus profond qu'il n'en a l'air. Ce ne sont pas les personnages qui m'ont accrochée mais bien l'auteur. Il y a de l'expérience derrière ces mots. L'expérience des deuils de la vie qui peuvent être une source d'espoir et de sagesse. Plus qu'une belle histoire, un joli texte à découvrir. Un tres beau premier roman. A suivre...
Comme très souvent je suis partie à la découverte de ce livre à l'aveugle. C'était une petite histoire douce, mignonne, ça se lit... Mais ça m'a pas marqué plus que ça. Il manquait ce petit truc en plus pour moi.
Quel roman ! Après un incipit laborieux dont je n’étais pas plus convaincue que ça, le récit et la plume de l’auteur se fond confident et nostalgique. Un trio que j’ai progressivement apprivoisé. Ris et pleuré avec eux.
Une ode à la vie, aux mille et une vies qu’on a dans notre existence, à l’amour, à soi, à l’espoir.
Le coeur gros et serré en le refermant, comme une douce mélancolie heureuse.
L’histoire d’une femme sans but, d’une mamie loufoque, d’un homme solaire au sombre passé, pour un trio inoubliable. Un livre sincère, réaliste, touchant. Je ne le qualifierais pas d’une intrigue grandiose, mais ce genre d’histoire met du baume au cœur. La plume de Julien est très agréable à suivre, si belle et poétique. Une lecture touchante.
On y suis les vies de Raymonde, Jeanne et Louis et j'ai beaucoup aimée les thèmes qui y sont abordés (Secrets familiaux, séparation, LGBT...).
C'est la première fois que je contacte juste après de l'avoir fini, l'auteur, à chaud, car j'avais des choses à lui dire et les coïncidences existent bel et bien. Je n'en dirai pas plus à ce propos.
Ce livre m'a fait pleurer parce qu'il y a des passages qui sont écrit tel que je les ai vécu et les mots sont puissants. Rien qu'encore à y pensé en écrivant cet avis, mes yeux pleurent.
Quant à l'écriture, elle est très fluide, elle représente à merveille l'auteur et si vous ne connaissez pas encore l'auteur, filez sur ses réseaux sociaux ( labibliothèquedejuju ).
C'est une histoire, ce sont des personnages, dont je suis pas prête d'oublier et qui vont me marquer pendant un long moment.
Merci à toi Julien. Merci pour cette histoire. Merci de ne pas nous laisser indifférents face à cette lecture et ces mots.
« Grandir un peu » est le récit d’un lien : celui de Lucas et de sa grand-mère Raymonde. Ils habitent une petite maison sur une colline, loin de tout où seule la nature y a ses droits. Raymonde qui prend de l’âge se met en quête d’une dame de compagnie. Jeanne débarque alors au milieu de ce duo si fusionnel, en ce lieu où chacun vient guérir ses blessures, se comprendre et renaître.
Julien Rampin ne s’en cache pas : ce roman est un hommage à sa « mamie de la ferme, là-haut, dans les étoiles et partout où je suis. » Et moi, les manifestations de tendresse et d’amour envers nos aînés me touchent infiniment. Si cet hommage n’est mentionné que dans les remerciements, il s’est produit une chose étrange à la lecture : mon cerveau a automatiquement transformé le prénom Lucas par Julien. Plusieurs fois, j’ai remonté les pages en me disant qu’il s’était trompé, mais en vérité c’est moi qui modifiais d’instinct le prénom, comme si au fond de moi je savais…
J’avais aussi imaginé que l’arrivée de Jeanne, la future dame de compagnie, au milieu de ce duo provoquerait quelques remous, des incompréhensions, peut-être une certaine jalousie, mais je vous laisse découvrir pourquoi Jeanne a accepté ce travail et quel sera son rôle dans l’histoire. « Parce qu’il y a bien longtemps qu’on ne l’a pas regardée ainsi. Véritablement. Avec une vraie bienveillance. Un vrai regard. Une vraie envie de faire confiance. Une vraie promesse de quelque chose. Gratuitement, ou presque. » Jeanne est un être blessé, cabossé par la vie qui prend rendez-vous avec elle-même, là-haut sur la colline.
Je préfère mettre la lumière sur la relation de Lucas avec cette grand-mère un peu excentrique, au caractère entier, qui n’a pas sa langue dans sa poche. Elle est le symbole d’une femme libre, autant dans ses pensées que dans ses actes, et elle transmet cette ivresse de liberté, ce droit fondamental à son petit-fils. Elle a pris la place d’une mère, tolérante, ouverte d’esprit, encline à la discussion : « C’est toi qui décides, Lulu. Tu décides ce que tu aimes, tu décides qui tu aimes, tu décides ce que tu aimes faire. Il n’y a que toi qui peux savoir qui est tu es vraiment. Ne laisse personne te dire qui tu es, mon Lulu. (…) Il n’en avait pas eu conscience durant ces heures d’enfance, mais elle lui traçait le chemin. (…) Elle construisait pierre après pierre, un mur qui le tiendrait à l’abri des bruits du monde. À l’abri de ces choses qui vous empêchent. Qui heurtent le vrai bonheur. Elle se voulait tolérante et lui montrait comment se tenir loin des jugements hâtifs. »
« Grandir un peu » vient frapper à la porte de nos souvenirs, de nos enfances, de nos idéaux négligés, de toutes ces petites choses qu’on avait oubliées, de nos rêves d’enfant, de nos liens avec nos aînés. Julien Rampin raconte l’amour, le vrai, le pur, celui qui n’attend rien en retour, celui qui tombe comme les paillettes d’une boule à neige et se répand sur le monde. Son texte tendre, émouvant, entrecoupé de souvenirs d’enfance laisse entrevoir les blessures sans qu’elles ne viennent prendre toute la place. Ici, tout n’est qu’émotion, empathie, vulnérabilité du cœur, apprentissages et guérison. À travers ce roman, Julien parvient à créer du lien : celui qui nous unissait à nos grands-parents, mais aussi celui qui nous rassemble grâce aux souvenirs.
Ma Raymonde à moi s’appelait Gabrielle, comme l’ange au féminin, mais elle détestait son prénom, elle préférait Gaby. Elle était la bienveillance incarnée, profondément optimiste et même par temps de gros vent, elle tenait la barre sans s’arrêter de sourire. Elle avait connu la guerre, alors tout le reste n’était pas si grave… Quand je venais en vacances chez elle, on faisait des tartes de sable dans le jardin et on posait des pâquerettes dessus pour la déco. S’il faisait chaud, elle dormait par terre, au pied de mon lit, les mollets sur le balcon. Elle cuisinait comme personne. À Noël, elle passait 3 jours à mitonner tous ses petits plats, je me souviens encore de son chapon truffé et de ses palourdes farcies. Quand elle était anxieuse elle chantait « Dans la vie, faut pas s’en faire, moi je ne m’en fais pas », quand elle se disputait avec papi elle sifflotait « tu me pompes pompes pompes l’air… » Rien ne semblait pouvoir l’atteindre, sauf peut-être la disparition de sa moitié, le grand amour de sa vie, en 1999. Elle s’est éteinte le 12 octobre 2020, et le « bon vieux » n’a pas été magnanime. Elle n’avait pas mérité ça. Jusqu’au bout, elle a tenu une place de mère, s’enquérant toujours d’un « Tu es heureuse, ma chérie ? Tu sais la vie, ça va, ça vient, mais il faut être heureux. J’ai été heureuse, maintenant c’est à ton tour, les plus belles années sont devant toi. »
La vie nous impose de « Grandir un peu » sans devenir trop raisonnable, sans perdre le petit grain de folie qui en fait le sel. « Grandir un peu » c’est aussi être confronté à l’existence sans perdre son âme d’enfant. « Nos rires d’enfance sont la seule chose qui vaille la peine d’être regrettée. » La mère n’est pas toujours celle qui nous met au monde, c’est aussi celle qui nous comprend, nous aime et contribue à nous rendre meilleurs, nous tient gentiment par la main en nous montrant le chemin, puis nous lâche pour s’émerveiller de qui nous sommes devenus. Avoir une grand-mère bienveillante dans sa vie offre un atout supplémentaire dans la construction de soi.
Merci, Julien, pour ce moment de tendresse, d’avoir su ouvrir les vannes du souvenir, d’avoir permis les rires et les larmes, d’avoir si bien décrit cette intimité solide et inoubliable qui lie deux êtres et qui rend la vie plus belle et plus supportable.
Les grands-parents. Du point de vue d’un jeune enfant, c’est une extension de ses parents, en plus permissifs et plus promptes à céder aux petits caprices du quotidien. Ainsi quand faire un gâteau se transforme en ennuagement farineux de la cuisine, ça n’a aucune importance. Ce sont aussi eux qui ont le temps de la transmission. Transmission des souvenirs, de ceux qui ont été et de ceux qu’ils ont été.
Les grands parents. Du point de vue d’un jeune adulte, ce sont ceux qui se sont occupés d’eux, aux vacances surtout. A l’instar des parents, ils voient toujours ce petit enfant, fragile et docile, qui trébuchent sur un obstacle, parfois imaginaire, lorsqu’il fait plus de cinq pas. Ce sont avec eux que sont forgés les souvenirs qui forgent une personnalité qui posent les fondements de qui nous sommes.
Etre grand parent, ça signifie de faite être un très grand enfant, comme Raymonde, la grand mère haute en couleur de Lucas dans Grandir un peu de Julien Rampin: « Vieille dame un peu loufoque loue appartement meublé à dame de bonne compagnie. Loyer modéré contre menus services. » Il suffit parfois d’une petite annonce dans un journal pour faire basculer une vie. Dans le sud de la France, Jeanne Jambon, jeune femme peu sûre d’elle, décide sur un coup de tête de fuir une existence qui ne lui ressemble pas. Elle va trouver refuge auprès de Raymonde, une vieille dame fantasque et rebelle et de son petit-fils, Lucas, garçon solaire, beau comme un astre.Tous les trois vont alors tenter de s’apprivoiser et vivre une parenthèse enchantée, à l’abri du monde, et apprendre les uns des autres. Jusqu’au jour où la vie va finir par les rattraper et les obliger à grandir un peu… Un roman sur la différence, les regrets et le temps qui passe, lorsque l’enfant qui sommeille en chacun de nous décide de revenir à la surface. »
C’est avant tout une histoire d’Amour. Celui qu’on ne reçoit pas, qui nous pousse à grandir sans tuteurs. Celui dont l’absence fait de nous des êtres tordus. Celui qu’on aspire à donner mais qui trouve porte close. Celui là même qui vous brise un peu plus. Et puis enfin, celui qu’on reçoit au détour d’un moment inattendu, et que l’on accepte de partager car il nous fait rayonner, nous et ceux qui nous le prodigue. C’est une histoire d’Amour qui nous aide à mûrir, et à avancer. A panser ses plaies et à ne plus se retourner. Ce livre c’est l’histoire d’amour d’une grand mère à son petit fils, d’un petit fils à son amie, d’une amie envers une vieille femme. C’est une histoire d’amour qui nous apprend à aimer et de ne plus avoir peur de le faire.
A travers son premier roman qu’est Grandir un peu, Julien Rampin nous dresse trois portraits intenses, de personnes qui avaient besoin d’un coup de pied du destin pour se prendre en main et embrasser pleinement leurs responsabilité, à savoir être de grands enfants heureux et épanouis. Une jolie lecture, pleine de promesse et surtout intemporelle, portée par une plume douce et délicate, que je vous conseille.
Ce livre.... je n'ai pas de mots, quelle claque j'ai pris à la lecture de ce livre. D'ailleurs je ne l'ai pas lu, je l'ai dévoré, je l'ai vécu, inhalé, absorbé. Je l'ai refermé avec un sourire aux lèvres et des larmes aux yeux, et c'est ce mélange d'émotions qui m'a accompagnée pendant toute ma lecture.
Ce livre c'est l'histoire de trois personnages qui vont vivre ensemble pendant un bout de chemin, c'est des secrets de famille, de l'amour, de l'amitié, c'est la vie.
Tout d'abord Jeanne, 35 ans, mariée mais pas heureuse, elle se complait dans son mariage parce qu'elle se dit qu'elle ne mérite pas mieux de toutes façons, qui pourrait l'aimer elle qu'on n'a jamais vraiment regardé, et qui a grandit persuadée que l'invisibilité était son pouvoir. Alors un jour quand son mari ne l'embrasse même plus sur la bouche, elle décide de partir. Elle prend son sac, ses vinyles, et s'en va. Elle trouve une petite annonce d'une dame âgée cherchant une dame de compagnie et se dit pourquoi pas. Elle se retrouve à travailler pour Raymonde, 88 ans. Raymonde.... je n'ai pas de mots pour Raymonde, qu'est-ce que je l'ai aimée Raymonde. Elle m'a fait rire, elle m'a fait pleurer, Raymonde c'est la grand mère qu'on voudrait tous avoir. Et dans cette maison vit aussi Lucas "Lulu", le petit fils de Raymonde. Lucas qui est venu se réfugier chez mamie après une grosse peine de coeur et n'est jamais reparti. Qu'est-ce qu'il m'a émue aussi Lucas. On suit ces trois là, on les voit apprendre à se connaître, devenir amis, accueillir Jeanne dans leur famille.
Je les ai tellement aimés ces personnages j'ai l'impression qu'ils font partis de moi, que je les ai rencontrés en vrai. Pour un premier roman quelle réussite. Il m'a rappelé la plume de Virginie Grimaldi que j'aime tant, il m'a emportée en seulement 250 pages mais il aurait pu continuer encore et encore je ne voulais pas que ça s'arrête, je veux continuer de partager leur vie.
(quand l'insomnie est là, les chroniques arrivent plus tôt que prévu... 😉)
Si je vous dis @labibliothequedejuju, cela vous parlera peut-être plus que le véritable nom de l'auteur. Ça y est : celui qui nous délecte avec ses succulents avis de lecture est rentré dans la "cour des grands" en étant publié chez @lillycharleston. 👏
Mais cela créé toujours un peu d'appréhension chez moi : quelqu'un que je suis, même virtuellement, j'ai envie d'aimer son roman, de l'aider à le porter... Cette pression (que je me mets toute seule, on est d'accord) que j'ai beaucoup moins avec un roman d'un auteur inconnu. Évidemment.
Je vous rassure, tout de suite, le pari est réussi. Julien nous raconte l'histoire d'une cohabitation improbable entre l'excentrique mais âgée Raymonde, son sublime mais éternel ado Lucas, et notre Jeanne, arrivée sur un coup de tête et complètement perdue. Cela paraît incroyable et impossible. Pourtant, cette cohabitation devient rapidement une évidence une évidence aux yeux de tous.
Julien Rampin arrive à trouver un équilibre entre légèreté et réflexion, sans oublier quelques pointes d'humour tombant à point. (#teamchocolatine et #teamescargot, comprendra qui pourra et qui voudra).
"Grandir un peu" n'est pas un roman d'amour mais sur l'amour, sur celui qu'on porte à sa famille, à son amoureux (ou son amoureuse, ne froissons personne), ses ami(e)s. En le lisant, on se prend une immense vague de bienveillance. J'ai tellement reconnu derrière cette histoire, l'image que Juju me renvoie à travers Instagram.
D'une plume poétique, l'auteur nous dépeint un trio ensoleillé: Raymonde, cette grande mère un peu rude mais avec le cœur sur la main; Jeanne, une jeune femme mal dans sa peau et dans sa vie; et Lucas, petit fils solaire mais fragile de Raymonde. .
Ces 3 là ne se quittent plus, entre fou rires et déclarations leur nouvelle vie semble parfaite. . La fin est magnifique, les surprises autant présentes que l'émotion.
Julien Rampin nous raconte la vie. Celle qui fait sourire, pleurer, chanter, danser, celle qui fait du mal, qui met de belles rencontres sur notre chemins, des moins belles, celle qu'on ressent.
énorme COUP DE CŒUR ! j’ai lu ce livre en étant persuadée de bien apprécier mais je ne pensais pas autant l’adorer. les personnages sont justes incroyables ! Raymonde, Jeanne et Lucas forment un trio vraiment génial :) ils ont tous leur part d’ombre et c’est réel et touchant. je me suis attachée à eux et je suis tellement triste de devoir les quitter :( l’écriture de l’auteur est vraiment splendide. le livre est bourré de citation tellement poétique que mon exemplaire est rempli de post-it. bref cette histoire était vraiment incroyable avec une ambiance et des personnages géniaux vraiment s’il vous plaît foncez pour le lire si il vous tente !
J'étais tellement impatiente de découvrir le premier roman de notre Juju national. Et j'ai découvert une plume pleine de sincérité, de simplicité et de générosité. Une jolie plume, parfois poétique, parfois crue. On ressent la chaleur du Sud, l'excentricité de Raymonde, la détresse de Lucas et Jeanne. Un roman tout en émotion et en humour. Ce fut trop court, j'aurais voulu en avoir plus, ne pas quitter ces trois personnages abîmés par la vie mais qui apprennent à grandir ensemble. Une ode à la vie ! Merci pour ce roman ! 😊 À quand le prochain?
Un livre que j'ai trouvé très bon, une lecture vraiment agréable, en dépit des nombreuses fautes de grammaire/orthographe détectées (publication à compte d'auteur, ce qui explique (un peu) cela..). Drôle souvent, pertinent tout le temps, un chouette moment passé en la compagnie de ce livre.
Un joli coup de cœur. Un roman "feel good" qui nous rappelle qu'il faut savourer chaque instant, tel un enfant. De beaux personnages hauts en couleurs, une écriture fluide, un très beau premier roman.
🇫🇷 J’ai tout d’abord connu le bookstagrammeur labibliothequedejuju ,une personne tellement sympa qui fait des stories si rafraichissantes et qui écrit des chroniques uniques !
J’ai de suite acheté son premier roman (je pense avoir été sa première cliente sur Amazon 😋)
J’ai voulu retrouver ses idées dans sa propre histoire et sa façon enchantante de tisser les mots dans des tournures si simples mais si touchantes!
Je me suis donc laissée emporter par la magie de ses mots, la sincérité de ses idées et ses personnages tellement humains, vers une campagne paisible où tout n’est finalement pas si paisible ... À chacun son histoire et ses soucis, que ce soit la grand-mère Raymonde qui est toujours là pour son petit fils Lucas et lui, Lulu, qui ne cherche qu’à vouloir être ce qu’il est et vivre en paix, sans être jugé, et puis Jeanne qui a besoin de reprendre goût à la vie. Ensemble ils vont franchir un bon bout de chemin et ils vont grandir un peu, ou beaucoup!
L’histoire commence en douceur, on fait la connaissance de ces personnages et on s’incruste dans leur quotidien, puis, petit à petit, les émotions nous gagnent. Tantôt on sourit, tantôt on a le cœur qui se serre. On s’indigne, on réfléchit, on a les larmes aux yeux ... et ensuite on comprend.
Que la vie est courte, qu’il faut en profiter, surtout de la présence des gens qu’on aime et qui nous aiment tels qu’on est. Et comme dirait Raymonde, parfois il faut désobéir!
La vieillesse, l’amour, l’amitié, la famille, le rejet de la différence, les préjugés ... tout y est !
Je dois avouer que j’ai imaginé Julien en train de lire certains passages avec son accent 😉!
C’est vraiment sympa et d’autant plus touchant de “conna��tre” l’auteur avant de lire son livre !
✍🏻“On ne lui a pas bien appris à dire l’amour alors elle le cuisine dans ses jolies marmites, elle l’enferme dans des bocaux stérilisés, elle l’aplatit au rouleau à pâtisserie, elle le fait bouillir et le met à rôtir avec tout son cœur à l’intérieur“ “Il sent bon son amour”
🇺🇸 A touching story about friendship, family, love, loss, grief, and tolerance, written by a wonderful book blogger. He has a way with words, twisting them into beautiful ideas and creating characters who seem so real. This story is a whirlwind of emotions!
L'histoire se déroule sur une année, et nous fait découvrir un trio improbable :
👩🦱 Jeanne, une femme effacée qui décide de quitter son mari et sa vie monotone. Elle part avec sa valise et sa collection de vinyles de variété française dont elle est fan. Elle acccepte, en échange d'un appartement à faible loyer, de devenir la "dame de compagnie" de
👩🦳 Raymonde, une vieille dame de 88 ans, dynamique, exubérante et qui ne mâche pas ses mots.
👱♂️ Dans la grande maison vit aussi Lucas, le petit-fils de Raymonde, un jeune homme sympathique et un peu rêveur.
Au fil des semaines, ces personnages a priori si différents vont s'apprivoiser et développer des liens d'amitié fort malgré leurs différences de caractère et de générations. Chacun d'entre eux va évoluer grâce aux autres, et puiser dans cette rencontre la force d'affonter les événements de la vie, de "grandir un peu".
📗 Ce premier roman de Julien Rampin (@labibliothequedejuju) m'a beaucoup touchée : il est rempli d'émotion et de tendresse, que la plume de l'auteur décrit admirablement.
📗 Même si de prime abord les personnages semblent un peu caricaturaux, on s'y attache rapidement : ils dévoilent peu à peu leurs failles, de façon très pudique, mais aussi la force intérieure qui les animent.
📗 Des thèmes très actuels sont présents dans le roman, mais je préfère vous les laisser découvrir...
📗J'ai ri, j'ai eu les yeux embués, j'ai rêvé, bref, toute une palette d'émotions.
📗 La seule chose qui m'a empêché de le classer en coup de coeur, c'est l'histoire de Raymonde, dont les différentes périodes de vie m'ont parues un peu trop poussées à l'extrême. Le trait était pour moi un peu trop forcé, dans un livre par ailleurs si délicat. Cela ne m'empêchera nullement d'attendre avec impatience le prochain roman de l'auteur !
Une jolie plume mais je ne me suis pas tant attachée que cela aux personnages. Il ne manquait pas grand chose pourtant, la plume est légère et pleine d'humour. Un auteur à suivre.
Un matin, Jeanne se rend compte qu'il n'y a plus de sentiments entre son mari (Bernard) et elle. Ils ne s'aiment plus. Mais ce sont-ils seulement déjà aimé ? La vie et le quotidien de Jeanne ne lui offrent aucunes perspectives. Femme au foyer, elle reste gentiment à la maison pour faire le ménage et la cuisine. Elle décide donc de faire ses valises et de tourner le dos à cette vie qui n’a plus grand chose à lui offrir.
C’est en tombant sur une annonce plutôt originale « Vieille dame un peu loufoque loue appartement meublé à dame de bonne compagnie. Loyer modéré contre menus services. » qu’elle se retrouve dans une vieille ferme rénovée, en compagnie de Raymonde, une octogénaire au caractère bien trempé, et de Lucas, son petit-fils plutôt beau gosse.
Jeanne, Raymonde et Lucas vont s’apprivoiser et se dévoiler au fils des mois et des saisons qui passent.
Jeanne : - une femme au foyer trop docile - elle est même carrément effacée - et elle va mettre du temps à sortir de l’ombre - une maman qui lui portait peu d'intérêt, voir même de l'indifférence - sa maman Mme Marty était prof et l'un de ses élèves était Bernard (béat d'admiration devant elle), est-ce pour cela qu'il s'est intéressé à Jeanne
Raymonde : - une grand-mère loufoque et rebelle - elle respire la liberté et la sincérité - son chien s'appelle "Pétasse" - un franc-parler peu courant - une octogénaire au caractère bien trempé - engage Jeanne pour avoir de l'aide (courses, ménage) - elle est très proche depuis toujours de son amie Ginette bien qu'elles très différente l'une de l'autre - elle a des problèmes de santé, son cœur vacille, elle le sait
Lucas : - le petit-fils de Raymonde - 29 ans, homosexuel - sa maman est décédé dans un accident de voiture avant ses 2 ans - il a vécu avec son père, un homme triste en permanence mais il s'est toujours occupé de son fils - lorsqu'il était étudiant il a annoncé à son père son homosexualité et celui ci a couper les ponts - à 20 ans, premier amour, chargrin d'amour avec Valentin : un abandon de plus après sa maman, son papa ... - il avait appelé sa grand-mère Raymonde à l'aide et depuis il est auprès d'elle
Tous les 3, vont évoluer et grandir au contact les uns des autres et construire une belle amitié tout en délicatesse. Progressivement chacun lève le voile sur son passé, tout en se libérant des boulets qu’ils traînent derrière eux et qui les empêchent de grandir. Il y a des blessures qu’il faut soigner avant de pouvoir grandir…
Au décès de Raymonde, Jeanne a pour mission de mettre de veiller sur Lucas et de lui remette un carnet. Ce carnet écrit par Raymonde avant sa mort est destiné à Lucas afin de tout lui dire, de tout lui raconter. L'histoire de sa maman depuis sa naissance, mais aussi la vérité sur sa mort. Lors de l'accident de voiture dans lequel elle est décédée, c'est Raymonde qui était au volant et Lucas était à l'arrière.
Jeanne a commencé à travailler dans le magasin où elle faisait les courses avec Raymonde et s'est rapprochée de Samir l'un des employés en caisse. Une histoire débute entre eux et ils décident de quitter la France ensemble pour vivre à Montréal. Après leur départ, Lucas est allé frappé à la porte de son père après tant d'années.
L'été suivant, Lucas se marie avec Benjamin. Jeanne est présente avec Samir pour ce grand événement. Ils sont heureux, ils savourent ce bonheur, ils ont grandit aussi. La fête a lieu à la ferme. Le père de Lucas est présent.
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Dans ce roman nous suivons Louise qui fuit un mari ennuyeux, et une vie dans laquelle elle ne se retrouve pas. Sans trop de calculs, elle trouve un point d'encrage dans la vieille ferme de Raymonde, sans savoir que cette dernière a des attentes qui dépasse celle de la simple "dame de compagnie" pour laquelle Louise pense être là. Lucas, le petit-fils de la vieille dame habite également la demeure, et le "joyeux" trio compose notre aventure.
J'ai croisé les doigts pour qu'il ne s'agisse pas d'une romance clichée entre Lucas et Louise, et ce n'est pas le cas... mais on tombe tout de même dans les clichés, ce qui, pour ma part, ne m'a permis de m'attacher réellement aux personages malgré les drames qu'ils ont traversés. Raymonde est excentrique, elle s'est affranchie des règles, mais elle est autocentrée et finalement n'a d'intérêt que pour le bien-être de Lucas. Ce dernier est touchant dans sa manière de se débattre avec sa tristesse et son deuil, et pourtant, il faut l'intervention de Ginette pour qu'il admette se défouler sur Louise, seule amie à être présente pour lui lors d'une autre épreuve. Et Louise... personnage sans beaucoup de caractère, qui crie toute sa frustration lors d'une scène sur la plage dont on devra se contenter. Qui ne partage pas ses problèmes lorsque son mari la harcèle... et qui règle ça en une conversation au resto. "Magique". Bien trop irréaliste ! Le plus gros de ma déception se situe là, dans le rôle qui est donné à Louise, celui d'accompagnante. Elle est "la fille de sa mère', puis "la femme de son mari", puis "la dame de compagnie" de Raymonde, puis "l'ange gardien" de Lucas, puis un dernier rôle mais je ne spoile pas. La conclusion c'est qu'elle n'a pas de rêve propre. Elle fait ce qu'on lui demande de faire, même si ça finit par la rendre malade... comme cette scène improbable sous la pluie à Lourdes. Mais pourquoi ? finalement j'ai cette impression que les sentiments de Louise n'importe pas réellement pour ses amis, et que sa présence n'est justifiée que pour aider les autres à traverser les épreuves, mais qu'en ce qui la concerne, elle se débrouille seule, tout comme Raymonde avant elle. Un trait typiquement féminin, une injonction sociétale aussi... que je regrette de voir érigée comme une mission héroïque au prix de sa santé mentale et de l'oubli de soi, ce qui arrive à Louise. Il faut attendre que tout rentre dans l'ordre, comprenez que le deuil soit fait, pour qu'elle puisse penser à elle. Son ami Lucas pense alors à l'aider dans la recherche d'un emploi... Wahouw... Après avoir littéralement mis approximativement plusieurs mois (année(s) ?) de sa vie entre parenthèse pour lui... C'est...
Bref. En surface, c'est joli, c'est très bien écrit, mais transposé dans la vie réel, pas du tout équilibré, ni représentatif de thématiques abordées comme le harcèlement ou la reconstruction de soi.
Un roman feel good sympa qui a eu un joli succès, mais je ne suis pas la cible.
•Quoique de plus idyllique que de célébrer son mariage sur une île à quelques kilomètres des côtes du Connemara. Je ne sais pas pour vous mais si c'était à refaire l'idée me plairait. •C'est là que Will et Julia ont décidé de faire venir famille et amis afin d'y célébrer leur mariage qui se fait peu de temps après leur rencontre. Julia veut la perfection ce qui paraît simple lorsque l'on est beau, riche et aisé. Est-ce que cela donne le pouvoir de tout maîtriser ? •La Folie est une sublime bâtisse sur cette île irlandaise d'aspect farouche. Freddy et Aoife en sont les propriétaires et Aoife vêtira le rôle de wedding planner, Une tâche qui ne va pas être de tout repos. La veille du grand jour, les amis privilégiés et la petite famille d'olivia débarquent !séparément dans cet endroit magique
-En toute honnêteté, j'ai failli abandonner. C'était long au départ certains détails n'étaient pas nécessaire et n'auraient pas empêché la lecture mais heureusement j'ai bien fait de persister, la longueur fait place au rythme. une noirceur se dessine et les événements s'enchaînent.. -Je me suis crue en plein jeu de la chaise musicale. Les soupçons se multiplient et chaque personnage y passe. La gourmande que je suis fait que les pages me gorge de cette ambiance malfaisante. -J'ai apprécié l'originalité et la construction de la narration. Un bon thriller que j'ai eu beaucoup de plaisir à découvrir.
Cela fait quelques temps que je souhaite découvrir la plume de Julien Rampin, et quand l'occasion s'est présentée dans ma bouquinerie, je n'ai pas hésité. J'ai donc découvert sa plume avec son tout premier roman, et je ne vais pas mentir que ce n'est pas forcément celui-là que je cherchais car le résumé me parlait moyennement.
Et ma lecture me laisse un avis plutôt mitigé.
Je n'ai pas du tout accroché aux personnages de l'histoire, je les ai trouvés assez clichés et irréalistes. Et j'ai eu du mal à croire à leurs aventures qui allaient parfois trop vite à mes yeux.
Dans la première partie du roman, j'ai failli abandonner à plusieurs reprises mais les mots de Julien Rampin m'ont tenu malgré le côté 'décousu' à mes yeux du roman, et surtout je voulais connaître le dénouement. Et cela aurait été dommage d'abandonner, car j'ai été happé par la seconde partie du roman même si je n'ai pas su m'attacher plus aux personnages malgré que j'ai trouvé qu'ils devenaient un peu plus réels sur certains aspects.
Malgré tout, la plume de Julien Rampin est très jolie, touchante et pleine d'humanité, à l'image de l'auteur que je suis depuis quelques temps sur les réseaux en temps que blogueur littéraire.
Même si ce roman n'a pas répondu à mes attentes, je découvrirai avec grand plaisir les autres romans de l'auteur.