Une île de l'Atlantique battue par les vents, le brouillard et la neige. Un flic qui a disparu depuis six ans et dont les nouvelles missions sont classées secret défense. Sa résidence surveillée, forteresse imprenable protégée par des vitres pare-balles. Une jeune femme qu'il y garde enfermée. Et le monstre qui les traque. Dans les brumes de Capelans, la nouvelle aventure du capitaine Coste se fera à l'aveugle.
Era da tempo che volevo leggere questo autore. Affascinata dal titolo evocativo ho deciso di leggere “Il pesatore di anime”.
Ho letto che il protagonista Victor Coste compare nella trilogia della banlieue di Norek: questa non è stata ancora tradotta in Italia.
Ed è Coste che dovrà “pesare” le anime, di scandagliare la psiche dei criminali e delle vittime coinvolte per mettere a nudo la verità, senza sconti.
“Quando il vecchio capì che il vicino, oltre alla sua esperienza criminale, era un «pesatore di anime» e che la casa dove risiedeva era top secret, il rifugio per pentiti sul punto di pentirsi – il che spiegava le lunghe settimane durante le quali il capitano era inavvicinabile –, la maschera dell’ossigeno si incollò alla bocca per lunghe inspirazioni, talmente la felicità gli aveva mozzato il fiato.”
Il romanzo è ricco di colpi di scena e come stile è simile a quello del grande Raymond Chandler (che cita più volte)
“Di notte, Coste era andato a prendere una sedia in una stanza vicina e l’aveva posta accanto al suo amico, per condividere con lui un’ultima conversazione. «Avresti gradito una citazione del tuo autore preferito, lo so. Ma non ce l’ho. Né di lui né di un altro, del resto.» «La tua vita è un romanzo, Victor. Non hai bisogno di questi artifici. Io leggo per paura di avere da raccontare solo le mie storie personali, ma ora ho un gran finale che Chandler avrebbe apprezzato» gli avrebbe risposto Bisset.”
La trama di questo romanzo è ben costruita e questo autore per me è stata una bella scoperta. Lo sarà anche per gli amanti dei noir: leggere questo romanzo sarà come bere un calice di pregiato vino rosso d’annata.
Dans les brumes de Capelans Español/Français 4'5 estrellas
Muy buena novela de Norek que recupera seis años después a su personaje más importante en su carrera. Después de dejar su puesto de capitán en la policía judicial de Saint-Denis por sentirse culpable de la muerte de uno de los suyos, Víctor Coste se aleja de todo el mundo y acepta un puesto en una isla recóndita al sur de Terranova.
Seis años para olvidar, para recuperarse en un trabajo de aparente rutina. Saint-Pierre, una isla de cinco mil habitantes donde todos se conocen, a 4000 km de Francia, solo accesible por barco o avión. Los pasajeros que llegan están todos controlados al entrar.
En la isla hay una Safe House, una casa vigilada dedicada a testigos protegidos. Ahí es dónde está Coste, y es dónde va a recibir a la única persona que puede reconocer a un secuestrador que durante diez años ha escapado a la policía. En este tiempo ha retenido a diez mujeres y asesinado a nueve. La décima, que en realidad es la primera, es la que recibe Coste en la Safe House.
Una novela que rompe con las anteriores, es diferente. Norek demuestra que puede cambiar su registro haciendo evolucionar a su personaje emblema sacándolo de su entorno habitual, fuera de la selva de Saint-Denis, para mostrar otra persona más vulnerable e íntima.
No es que perdamos a Coste, en realidad sigue siendo el mismo, es más bien una demostración de que un personaje duro puede hacer otros papeles y conservar su carisma. Así como su autor puede tomarse un descanso y experimentar con su actor principal.
De todas formas, creo que volveremos a ver al Coste de siempre en la próxima novela.
Français
Un très bon roman de Norek qui, six ans plus tard, fait revenir le personnage le plus important de sa carrière. Après avoir quitté son poste de capitaine de la police judiciaire de Saint-Denis parce qu'il se sentait coupable de la mort d'un des siens, Victor Coste s'éloigne de tous et accepte un poste sur une île isolée au sud de Terre-Neuve.
Six ans pour oublier, pour se remettre d’un travail apparemment routinier. Saint-Pierre, une île de 5 000 habitants où tout le monde se connaît, à 4 000 km de la France, accessible uniquement par bateau ou par avion. Les passagers qui arrivent sont tous contrôlés.
Sur l'île se trouve un Safe House, une maison surveillée dédiée aux témoins protégés. C'est là que se trouve Coste, et c'est là qu'il va recevoir la seule personne capable de reconnaître un kidnappeur qui pendant dix ans a échappé à la police. Pendant cette période, il a kidnappé dix femmes et en a assassiné neuf. La dixième, qui est en fait la première, est celle que Coste reçoit dans la Safe House.
Un roman qui rompt avec les précédents, il est différent. Norek montre qu'il peut changer de registre en faisant évoluer son personnage emblématique, en le sortant de son environnement habituel, de la jungle de Saint-Denis, pour montrer une autre personne, plus vulnérable et plus intime.
Ce n'est pas que nous perdons Coste, en fait il reste le même, c'est plutôt une démonstration qu'un personnage dur peut jouer d'autres rôles et conserver son charisme. Tout comme son auteur peut faire une pause et expérimenter avec son acteur principal.
En tout cas, je pense que nous retrouverons l’ancien Coste dans le prochain roman.
Discreto thriller con trama non originalissima ma con vari colpi di scena altresì intuibili se avvezzi a tali letture. Personaggi ben costruiti a cui difetta forse una maggiore introspezione psicologica. Il titolo mi ha fuorviato, mi aspettavo qualcosa di diverso ,ma tutto sommato una piacevole lettura
Olivier Norek extirpe de son placard volontaire Victor Coste, son flic bourru, cassé, désespéré et (quasi) solitaire, assez logique. Son job: Anna. Seule rescapée de 10 filles (9 donc, en fait) assassinées par un violeur-prédateur, qui n'hésite pas à ajouter, si utile, quelques figurants à sa liste macabre. Anna: miraculée traumatisée? Ou manipulatrice diabolique? C'est ça, le job du flic cassé qui renaît à la vie (un peu), au combat(davantage): Anna, victime ou démon? Un cadre adapté à Coste: St Pierre, un caillou français planté dans l'Atlantique, à 4.000 kilomètres de Paris, à droite du Canada (Saint Laurent), à gauche, mais loin, du Groenland, comme le précise Norek. Froide, venteuse, colérique, plus brumeuse encore que Coste, des ciels et des lumières à se pâmer, Norek nous fait adorer cette île à la réputation inhospitalière... Même s'il intervertit parfois le décalage horaire entre St Pierre et la métropole Détail.
« Dans les brumes de Capelans » suit la trilogie commencée avec code 93 grâce à son personnage récurrent Victor Coste. Pourtant, c’est bien une nouvelle ère qui s’ouvre ici. Autre lieu, autre ambiance, autre job, le Capitaine Coste est lui aussi un autre homme. Flingué. Psychologiquement cabossé. Émotionnellement verrouillé. Dans ces conditions, enclenchement du réflexe d’autoprotection. Mission ? Ne pas laisser le dehors s’immiscer dans le dedans, ne pas risquer la moindre empathie, choisir son « public », les ordures, les monstres à balader sur le Styx de la justice. « Moi, je suis juste une balance. Je pèse les âmes de ceux qu’on m’envoie. Je vérifie s’ils méritent d’entrer dans le programme. Des informations utilisables en échange d’une nouvelle vie. Nouvelle identité, nouvelle adresse. C’est le deal. » Loin, très loin de la métropole, loin du 93 et de son ancienne vie, Coste intègre une forteresse retranchée sur une falaise à Saint-Pierre-et-Miquelon « à gauche du Groenland, à droite du Québec, juste en dessous de Terre-Neuve. » Un job facile, une légende crédible, une routine bien installée. Jusqu’à ce que Fleur Saint-Croix lui envoie Anna. Anna n’est pas une criminelle, Anna est une âme à protéger. C’est une rescapée, détenue pendant plusieurs années par un monstre qui a fait d’autres victimes. Anna est dangereuse parce qu’elle suscite des émotions et risque fort de réveiller ce qui était parfaitement enterré : un souffle de vie.
Il n’a certainement pas été aisé de trouver la bonne manière de faire revenir Victor Coste après le drame subi dans « Surtensions », ni de sortir du cadre d’un endroit bien connu, le 93. Olivier Norek prend le pari de se mettre en danger, de mettre en danger ce flic bien connu de ses lecteurs pour le placer en terre inconnue. Ce Coste vacillant a toute sa place dans ce nouveau paysage incertain, où l’atmosphère comme la météo humaine est versatile. Les surprises réservées par le climat de Saint-Pierre-et-Miquelon sont parties intégrantes du récit, un personnage qui tantôt facilite l’existence de ses habitants, tantôt la complique. Vents, neige, phénomène de surfusion, brouillard sont autant d’allégories des états psychiques de Coste, et des métaphores de son existence. Un vrai travail sur son état mental a été effectué par l’auteur. Il ne m’a jamais semblé aussi proche de nous, aussi accessible que « Dans les brumes de Capelans », plus homme, moins flic au fil du roman. Peu à peu, sa capacité d’analyse froide et détachée laisse place aux émotions, avec tous les dangers que cela comporte. Le lecteur assiste aux balbutiements d’une renaissance, aux stupeurs et tremblements d’un flic matraqué par les horreurs de sa vie passée et de ses anciennes enquêtes qui ont laissé des cicatrices purulentes. Il y a une vraie connivence qui se crée entre le lecteur et Coste, comme si, en révélant un peu plus de lui, l’auteur incitait le lecteur à l’aimer davantage. Les fractures deviennent des caresses, les failles des points d’ancrage, la sécheresse apparente des douceurs à cueillir. Je n’ai jamais autant aimé Coste que lorsqu’il est moins Coste et plus Victor. Le soin apporté à l’écriture dans ce quatrième opus n’est pas étranger à ces constatations : Les descriptions de l’île permettent une visualisation très précise des lieux, les émotions de Coste sont décrites avec minutie et justesse, un vrai relief a été donné aux personnages secondaires, qu’il s’agisse d’Anna ou de Russo. Olivier Norek a créé un jeu de miroir avec ses personnages, ils sont tous « double ». Ils ont tous deux faces, celui qui se regarde et son reflet. Le brouillard qui aveugle l’île quelques semaines par an les rend non seulement incapables de voir au-delà d’eux, mais aussi inaptes à lire à l’intérieur d’eux-mêmes.
Je ne voudrais pas que vous ayez l’impression de lire un essai de psychologie parce que « Dans les brumes de Capelans » est avant tout une enquête dont les ramifications se trouvent dans le passé. Autre flic, autre enquête. L’auteur utilise différents espaces-temps dans ce roman à la construction originale. J’ai par exemple beaucoup aimé les prologues en 3 prénoms. Coste est bien sur une nouvelle mission : faire parler Anna pour retrouver son bourreau et celui des autres victimes. Mais cette enquête est indissociable du vécu de chaque protagoniste, et ce sont bien les émotions qui la font avancer. Le récit est rythmé, les révélations sont données à point nommé, le puzzle se construit progressivement. Lorsque les brumes frappent Saint-Pierre-et-Miquelon et aveuglent ses habitants, le lecteur, lui, y voit beaucoup plus clair. Dans cette confusion atmosphérique, quand les scénarios se font plus précis, que la silhouette du monstre apparaît, que tous les possibles sont ouverts et que la vérité éclate, il ne reste pas vraiment d’air à respirer. Simplement une douleur, un supplice, une agonie qui laisse le lecteur exsangue, terrassé par l’acharnement du destin. « Il essaie de se reconstruire ici. Il essaie de redevenir solide, et nous, on est ses faiblesses. C’est pour ça qu’il est si solitaire. (…) Je crois qu’il y a plusieurs versions de lui. (…) je l’imagine comme un bouclier cassé qui ne peut plus parer que quelques coups. Je ne sais pas combien il peut encore en recevoir avant de s’effriter. »
Il ne m’appartient pas de juger de l’écriture d’un auteur, de son évolution, mais il m’est autorisé à partager mes émotions. Or l’écriture et le déclenchement de ces émotions sont indissociables pour moi. Ce qui est exprimé avec finesse me va droit au cœur. Ce qui interroge notre humanité me touche. Ce qui provoque l’empathie me fait me sentir vivante. « Dans les brumes de Capelans » est en ce sens une réussite totale. Je lis pour vibrer et Olivier Norek me fait vibrer.
Quatrième et meilleur opus des "aventures " de Victor Coste à mon avis. Participent à cette appréciation le paysage et l'ambiance particulière de Saint Pierre, le fait que Coste soit toujours Coste, même après une longue absence mais aussi que tous les personnages, du plus important (Anna) aux plus secondaires soit si justement brossés. Ce qui le rend triste c'est que j'ai vraiment l'impression que cette fois ci Coste est définitivement perdu pour nous, lecteurs.
Il pesatore di anime, il quarto libro con Victor Coste, il primo tradotto in italiano, è un grande polar che si legge con gusto. Colpi di scena a raffica, attorno a questo capitano di polizia che lascia la sua squadra a Parigi e si rifugia a due passi dalla Groenlandia, in un’isola immersa nella nebbia, per proteggere una giovane testimone in un caso durissimo, con nove ragazze uccise senza traccia dei cadaveri e un serial killer a caccia di prede. La trilogia di Coste l’ho letta in francese ma questo si può benissimo leggere da solo per poi tornare indietro non appena (spero presto!) verranno tradotti.
No, un buon polar non è mai consolatorio. Presenta un mondo reale, cupo, doloroso e violento ma in cui c’è ancora spazio per l’amore e Coste è davvero un grande personaggio, un uomo che si toglie l’armatura e rischia di spezzarsi per sempre, pur di salvare chi gli sta a cuore. Consigliatissimo!
Veramente un bel romanzo, un thriller psicologico fatto bene, che vi tiene incollati alle pagine, letteralmente, dalla prima all’ultima. Avevo proprio voglia di un libro così, per il piacere di godere di una buona lettura. Quando tutto sembra finito, ecco che all’ultimo si vive un ulteriore colpo di scena, il più grande, che capovolge l’intera storia. La curiosità maggiore me l’ha lasciata la figura di Victor Coste. Avrei voluto leggere di più sulla sua storia personale, sul suo passato, che viene sì nominato ma non evidenziato abbastanza. Mi sarebbe piaciuto comprendere maggiormente questo personaggio così disincantato dalla vita. Comunque, decisamente 5 stelle meritate, punteggio che non sono solita attribuire. Qui tuttavia sono d’obbligo, c’è suspense in ogni pagina!
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Attribuisco cinque stelle perché è un libro che mi ha tenuto sveglia x finirlo,ha creato la giusta suspense,perché ho adorato il personaggio di Victor, e credo che la trama sia abbastanza originale. I dialoghi sono semplici,ma secondo me perfetti per delineare il quadro generale psicologico di Anna senza troppi tecnicismi, equilibrate le descrizioni del paesaggio e soprattutto di questa atmosfera nebbiosa che contribuisce a mantenere il mistero e anche le scene d'azione non mancano. Per me ha le caratteristiche di un buon giallo,da leggere nelle notti d'estate con spensieratezza.
Le capitaine Coste a disparu des radars depuis six ans et ses nouvelles missions sont classées secret défense : il vit dans l’île rêvée de Saint-Pierre, au large du Canada et accueille dans une résidence surveillée des « repentis » ou des personnes devant bénéficier d’une protection du gouvernement français. C’est le cas d’Anna, une jeune femme au passé très lourd. Abusée par son père, elle est tombée dans les griffes d’un « prédateur » qui l’a séquestrée durant dix ans. L’homme aurait par ailleurs kidnappé et tué neuf autres jeunes filles. Victor Coste doit convaincre cette miraculée de lui raconter tout ce qu’elle sait de son ravisseur pour parvenir à l’identifier et à retrouver les corps des autres disparues. Une relation de confiance s’établie entre ces deux êtres brisés par leur passé. De nouveaux évènements vont les mettre à l’épreuve.
J’ai aimé tout ce que j’ai lu d’Olivier Norek jusqu’à présent, mais celui-ci m’a moins convaincu que les précédents en raison d’une lecture en dents de scie, durant laquelle j’ai connu des hauts et des bas. Les premiers chapitres m’ont surprise par un style condensé: on ressent l’envie de l’auteur d’en découdre avec ses personnages, mais j’ai eu un peu de mal à entrer dans le roman et à m’imprégner des protagonistes. La lecture est ensuite devenue plus fluide, et m’a passionnée: le passé d’Anna, l’arrivée sur l’île, j’ai dévoré les pages jusqu’à la moitié du roman. Puis le récit prend une tournure à laquelle je ne m’attendais pas, et les personnages tout comme l’intrigue m’ont semblés perdre de leur intérêt. Cette surprise n’a pas été très positive pour moi, je m’attendais à autre chose sans savoir à quoi exactement. Pourtant, le dénouement, bien qu’un peu trop rapide est surprenant. Je reste mitigé sur ce dernier opus d’Olivier Norek, qui redonne du service à un Victor Coste esseulé mais qui n’a rien perdu de son tempérament impulsif. Tout est subjectif dans cet avis, pour un roman qui en ravira plus d’un!
Si je pouvais donner 6/5 je le ferais sans hésiter ! Un des meilleurs romans que j’ai lu ces dernières années. L’ambiance maritime de Saint-Pierre et Miquelon, les personnages, leur psychologie, l’intrigue et surtout la fin… wow ! L’écrire de Norek dans ce roman est envoûtante et addictive.
J’ai dévoré ce thriller haletant voire angoissants à certains moments. Découverte de Saint Pierre. Les personnages sont touchants et très bien décrits, je recommande !
Norek è un ex poliziotto, ed è stato molto bravo ha infondere realismo ad una trama che di per sé non ha particolari guizzi di originalità. Il centro della trama sono le scelte che il protagonista Victor Coste(Pesatore di Anime) si trova a dover fare, il che riflette molto su come spesso il nostro vivere le nostre emozioni ci pongano delle strade da percorrere, che siano sbagliate o meno dobbiamo percorrerle( che poi sbagliate non esistono, ma esistono solo varianti). Il tutto viene ambientato in una atmosfera noir fredda e nebbiosa dell'isola di Saint Pierre(anche la nebbia una metafora che riflette che non esistono mai certezze). Una lettura forse un po' troppo lineare nell'evolversi anche se ben congeniata nei ritmi narrativi. Un noir moderno in pieno stile francese che sa come intrattenere il lettore. Ma che pecca un po' dal punto di vista dell'originalità. Comunque consigliato agli amanti del genere.
Se vi chiedessi se siete capaci di riconoscere dove si nasconde davvero il male oggi, cosa rispondereste? Probabilmente, in un mondo in cui le sfumature si dissolvono progressivamente giorno dopo giorno, la risposta può essere una e una sola: sì. D’altronde anche solo ammettere di riconoscersi incapaci di distinguere tra bene e male, tra giusto e sbagliato, tra vittima e carnefice sarebbe di per sé vergognoso. Il mondo oggi, la semplificazione che lo pervade, impone di pensare per categorie, di identificarne i confini, di marcarli in maniera netta. O si è nel giusto o nello sbagliato. O si è vittime o si è carnefici. O si è nel bene o si è nel male. Il male che “lavora attraverso il fascino”. Quel male che è “impossibile” non riconoscere immediatamente quando ci si ha a che fare. Siete capaci di riconoscere dove si nasconde davvero il male? Il pesatore di anime si apre come uno dei tanti libri del genere finendo per scavare dentro di voi. Il pesatore di anime di Olivier Norek, pubblicato da Rizzoli con la traduzione di Maurizio Ferrara, racconta una storia che si svolge ai confini del mondo, un isolotto al largo del Canada, poco lontano da Terranova, in pieno Oceano Atlantico, che fa parte del territorio metropolitano della Francia. Lì è stato installato una sorta di fortino inaccessibile, una casa protetta da una tecnologia inattaccabile, in mezzo alla nebbia fitta che avvolge l’isola, a cui è stato assegnato un vecchio poliziotto, Victor Coste, che sotto la copertura di capo della polizia locale, in realtà deve occuparsi di dare nuova identità, nuovo volto e destinazione ai pentiti che hanno deciso di collaborare con la giustizia. E l’isola di Saint-Pierre è forse la vera protagonista del romanzo. Quasi un non-luogo, un paradiso naturale incontaminato nel quale gli uomini sono posti di fronte alla natura senza filtri. Per essere considerati per le loro pulsioni animali fondamentali. Analizzati e valorizzati nelle loro componenti psicologiche essenziali. Fino a coglierne il lato oscuro, che spesso nemmeno loro sono in grado di conoscere fino in fondo. Per questo, le soluzioni di Norek sono sempre radicali, mai politically correct, estreme. Per descrivere questo libro, credo sia importante cominciare da quello che, a mio parere è l’obiettivo dell’autore. L’autore vuole inchiodarci senza remissione alle sue parole. Man mano che si legge, si inizia a dubitare di qualunque particolare, fino ad arrivare a spaventarsi di se stessi, perché, ovviamente, ci sono dettagli che sono proprio quello sembrano essere! Il lettore non ha elementi: è inchiodato alla storia e l’unico modo per conoscere la verità è attraversarla tutta, capitolo dopo capitolo. Mentre all’interno della casa protetta va avanti il dialogo tra la vittima e il poliziotto, Olivier Norek ci porta sulle tracce dell’assassino, che continua a impossessarsi di altre identità lasciando una scia di morti ammazzati dietro di lui. Il tema di fondo è la volontà di sondare le anime, in fondo alla psiche delle persone. Scavare, non essere superficiali, capire tutte le nostre dimensioni. Fare questo esercizio per capire cosa c’è di buono in ognuno di noi, ma anche cosa si annida in noi ed è al servizio del male, cosa rappresenta la nostra anima oscura. Perché Norek non fa sconti e la sua visione della natura non è quella del buon selvaggio, con esseri umani che la società corrompe nella loro originaria purezza. Piuttosto Norek ci parla di una natura ambivalente, che incanta e custodisce, ma che sa essere matrigna e devastatrice. Ne risulta che, grazie al suo talento fortemente impregnato di verità, di vissuto e di capacità narrativa e stilistica del tutto peculiari e altrettanto forti e mature, Oliver Norek consegna un thriller dal quale è impossibile sconnettersi, mettersi in pausa, dove nulla è assodato, tutto è in divenire, tutto può avere una spiegazione diversa e perfettamente plausibile rispetto a quella cui si tenderebbe a credere. Libro assolutamente affascinante, adrenalinico, pieno di una suspense che ci fa dubitare di tutti i personaggi di contorno che si contendono la scena dei delitti atroci che si continuano a scoprire. In chiusura, una menzione al linguaggio di Norek. Evocativo, talvolta iperbolico, mai banale. Profondo, da grande conoscitore delle cose che racconta. Un libro da gustare fino in fondo, compresi i ringraziamenti nei quali ci fa capire che nei suoi lavori nulla è lasciato al caso. Il pesatore di anime è un gran bel romanzo. Costruito benissimo per colpi di scena successivi, che ogni volta stimolano il lettore a cercare un altro lato della vicenda che non avevano considerato, è congegnato per avere un ritmo che cresce con la narrazione. Se fosse una sinfonia diremmo che parte con un adagio e si chiude con un andante con brio, anche questo nello stile di Norek. Una matrioska di stanze chiuse, dalla più inaccessibile interiorità dei personaggi, agli appartamenti dove erano segregate e recintate le vittime, all’inespugnabile residenza protetta di Coste, alla stessa isola di Saint-Pierre-et-Miquelon: tutti luoghi, fisici o dell’anima, feticci di vita, dai quali pare impossibile evadere, ma laddove evadere rappresenti l’unica salvezza possibile, a costo della propria vita. Poliziesco intrigante, intelligente, bella indagine sociologica e psicologica su personaggi del nostro tempo in cui si mescolano poliziotti fragili ma determinati a raggiungere l’obiettivo di giustizia. A qualunque prezzo.
C'est assurement mon livre favoris ! Je l'ai dévoré et je suis toujours aussi émue à la fin. Je l'ai recommandé a mes proches qui l'on également adoré !
Origineel politieverhaal met een verrassend einde. De stijl is vlot en direct. De afwisseling van korte en langere hoofdstukken creëert een leuke drive in het verhaal.
4,5. Bello, mi sono divertito. Il personaggio del poliziotto è un po' stereotipato però la storia non è affatto banale, così come l'ambientazione. Ad un tratto sembra prendere una piega cinematografica ma si riscatta velocemente tornando ad essere un racconto originale. Per rilassarsi ottimo.
Semblable aux brumes qui s'installent progressivement sur l'île de Saint Pierre, ce roman s'obscurcit au fil des pages, en particulier dans son dernier tiers. Et ce n'est pas pour me déplaire ! C'est du bon Norek. Si Les brumes de capelans est moins trash que la trilogie 93, il n'en est pas moins bon. Une enquête qui semble à priori plutôt simple et (presque) facilement ficelée nous permet dans un premier temps de renouer avec Coste, de retrouver ce flic cassé. Mais au fil du temps la pression monte et ce qui paraissait simple se complexifie. Et puis il y a ce long épilogue. La fin après la fin. Le truc qui dans 99% des cas, ne sert à rien. Enfin, si, ça sert souvent aux auteurs à rattraper quelques boulettes, à répondre à des questions non élucidées, à se rattraper, ou même à guider le lecteur vers...vers quoi en fait ? Mais je m'égare. Bref, quand l'épilogue arrive, je lève les yeux au ciel. Et là, je me ravise, je poursuis et ... Vous lirez, vous comprendrez. Bref, j'ai pris beaucoup de plaisir à lire. Ce n'est pas un coup de cœur mais une excellente lecture. Lire les Brumes de Capelans en pleine canicule, c'était une expérience !
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Livre du moment "Dans les brumes de Capel ans" de Olivier Norek. Depuis le temps que j'attendais le retour du héros fétiche de Olivier Norek, le capitaine Coste ! Nous l'avions laissé, à la fin de la trilogie 93, totalement brisé, se sentant responsable de la mort d'un collègue. Nous le retrouvons loin, très loin, du 93 et plus précisément sur St Pierre et Miquelon, en tant que membre du service de protection des témoins. Mais une nouvelle venue va totalement chamboulé sa pseudo retraite et remettre en question toutes ses certitudes. On y retrouve certains points communs avec des faits divers reels.
Un roman addictif, vrai page turner, qui nous balance entre intimisme et polar dur. Un scénario diabolique et une fin très... Capitaine Coste... En mode huit clos sur cette île hostile.
Après le décevant "Impact", qu'on se le dise, Olivier Norek est de retour !!!
Après un épisode dramatique, le capitaine Victor Coste a tout quitté. Il s’est réfugié sur l’île de Saint-Pierre, loin du 93, tout près du Canada. Il est officiellement chef de la police des frontières. Mais ce n’est qu’une couverture. Il fait partie du programme de protection des témoins qu’il accueille dans sa maison sur la falaise, afin de les faire parler avant que ces derniers ne partent vers leur nouvelle vie. Mais dans le cadre d’une affaire particulière, on lui envoie une victime, pas un témoin. Pourtant Coste l’a dit, il ne veut plus protéger de victimes…
Une trame originale et parfaitement ficelée, une ambiance tout à fait particulière, une très belle plume et du suspense de bout en bout. Rien n'est prévisible ni convenu ! Je l'ai dévoré et vous le recommande.
Tuve el gusto de asistir a la presentación de este libro, en un festival de Novela negra en Lyon. El autor me cautivó también por sus grandes habilidades de oratoria y capacidad didáctica.
Tanto el público como el autor nos dimos cuenta que quien moderaba el encuentro no había leído los libros anteriores; con gran diplomacia, elegancia y humildad, el autor hizo un breve recorrido de la saga para facilitar la “comodidad” de todos.
Recuerdo con especial admiración la hora que dedicó a responder las preguntas y consultas del público, así como su paciencia y cariño en todas las firmas que concedió al final.
Quel cachottier cet Olivier Norek ! Depuis 6 ans,il avait planqué son héros fétiche, le charismatique Victor Coste. Mais ouf, il s’est enfin décidé à le faire émerger de la brume. Aucun de ses lecteurs, je pense, n’a oublié le ténébreux capitaine de la SRPJ. Celui-ci avait disparu après le drame vécu dans le 9-3, il avait besoin d’isolement. Et pour être isolé, il ne pouvait guère faire mieux car il vit maintenant dans une maison ultra sécurisée au bout de l’île de Saint Pierre, au sud de Terre Neuve. Il n’est cependant pas à la retraite mais semble devenu bien « pépère » ! Dorénavant, notre ermite est chargé de protéger et de faire parler des détenus repentis. Mais pour sa nouvelle mission, changement de clientèle, sa cheffe lui demande d’accueillir et d’apprivoiser Anna. Elle a 24 ans et a été victime d’un monstre qui l’a séquestrée pendant 10 ans et qui est soupçonné d’avoir tué 9 autres jeunes filles. Notre flic doit accompagner et soutenir cette nouvelle Natascha Kampusch (comment ne pas penser à cette petite autrichienne qui avait tant défrayer la chronique ?) mais surtout l’inciter à divulguer le plus d’informations possible sur son tortionnaire. Voilà une tâche bien complexe. Bien entendu, on n’est pas dans un long fleuve tranquille mais dans le golfe du Saint Laurent et démêler les mystères dans ce climat austère est tout aussi ardu qu’en Seine St Denis. Norek a bien fait de réveiller Coste, il a produit un bon thriller, captivant, bien rythmé et bien construit, avec un final plein de surprises. Mais le plus dans cette nouvelle histoire, c’est le décor de l’île de St Pierre et Michelon, dont on ne parle jamais. J’ai aimé en apprendre un peu plus sur ce bout de France perdu dans les brumes. Un polar qui me laisse moins bête, ça ne se refuse pas !