UNE JEUNE FILLE SÉQUESTRÉE DANS UNE MAISON, UN FLIC PRISONNIER DE SON PROPRE CORPS, CHACUN EST PEUT-ÊTRE LA CHANCE DE L’AUTRE...
Chaque matin, derrière la lourde porte rouge et sa série de verrous, Léonie attend Raymond. Et ce depuis 5 ans, 11 mois et 30 jours.
Raymond a kidnappé la jeune fille à la sortie d’une soirée, peu avant son bac. Depuis, Léonie vit à l’étage de sa maison, la cheville enserrée dans un bracelet métallique.
Mais ce matin, Raymond s’écroule. Crise cardiaque. Pour Léonie, c’est la panique....
Un roman qui partait hyper bien. Une jeune fille enlevée et séquestrée qui retrouve sa liberté grâce à la mort par infarctus de son tortionnaire. Seulement voilà Léonie ne sait pas quoi faire, ni comment… Diane s’occupe de son frère qui étudie des dossiers de police depuis l’hôpital, dont celui de Léonie… Quand on commence à retrouver des corps j’imagine le pire mais j’en étais loin. C’est bien écrit, c’est prenant et franchement j’étais à fond car je voulais vérifier mes soupçons. Seulement la fin?! Mais what?! J’ai été un peu déçue. Ça passe mais je sais pas j’attendais autre chose de plus ou moins spectaculaire, je ne me suis pas encore mise d’accord avec mon cerveau. Lol
Correct, malheureusement sans plus. D'un côté, Léonie qui a été séquestrée pendant six ans et qui retrouve la liberté lorsque son ravisseur meurt subitement d'une crise cardiaque; de l'autre, Diane, vétérinaire au passé tourmenté, qui s'occupe de son frère devenu handicapé.
Si le roman s'était concentré uniquement sur l'une ou sur l'autre, ç'aurait été intéressant. Néanmoins, en obligeant leurs destins à se croiser, on perd en profondeur et le résultat est brouillon. Les motivations et les agissements des personnages m'ont paru invraisemblables. À ajouter à ça, une plume qui manque de sérieux, avec des métaphores parfois loufoques. Pour un récit qui aborde des sujets aussi sérieux que le meurtre, la vengeance, le viol et le séquestration, c'est raté.
J’ai vraiment hésité entre 2,5 ou 3 étoiles. L’histoire était prometteuse au départ…. J’ai adoré jusqu’à la moitié du livre puis après ça part en sucette. Manque de cohérence et de crédibilité…. La fin était WTF et très peu probable.
J’ai été déçue de la tournure du récit… et j’ai perdu l’intérêt à fur à mesure…
L’écriture est directe et fluide : tout ce que j’aime. L’enquête est palpitante bien que wtf par moment (mais en même temps j’ai quand même kiffer, donc…)
« Léonie » est le troisième livre de Marlène Charine. En trois romans, Marlène s’est fait sa place dans le paysage de la littérature de genre et s’impose parmi les voix féminines qui comptent. « Léonie » est un roman choral. Trois voix pour trois récits. Celle de Léonie d’abord, la voix phare, le cœur de l’intrigue. Enlevée par Raymond presque six ans plus tôt lors d’une soirée, elle vit ses dernières heures de séquestration au début du roman. Son kidnappeur s’écroule, victime d’une crise cardiaque. La liberté est à portée de main, il n’y a qu’à franchir la porte de cette maison qui l’a retenue captive si longtemps. Parallèlement, autre voix de femme, autre problématique, celle de Diane, vétérinaire. Six ans plus tôt, alors que son frère Loïc devait être dépêché sur l’affaire de la disparition de cette jeune femme, celui-ci a été victime d’un accident de parapente qui l’a laissé d’abord dans le coma, puis hémiplégique. Quel est le lien entre ces deux femmes ? Enfin, la voix de Jonas, nouveau flic en charge de l’affaire, se présente un peu comme un trait d’union entre Léonie et Diane.
« Léonie » alterne les chapitres et les retours en arrière pour donner des clés sur certains événements tels que ceux de l’accident ou de l’enlèvement. Les chapitres en italique concernent des péripéties du présent puisque de nouvelles disparitions secouent les esprits et replongent Jonas et Loïc dans une affaire frustrante, car non résolue. L’alternance des chapitres donne un rythme intéressant et permet au lecteur de plonger totalement dans l’histoire pour profiter d’un parfait moment de détente.
Je voudrais revenir sur la notion de « vraisemblance » et de dites « incohérences » que j’ai pu lire dans quelques retours de lecture. Détenue presque 6 ans, libre de franchir la porte de sa geôle, Léonie ne part pas. De nombreuses tergiversations entre l’ange Léonie et le démon Léonie ont lieu, tergiversations dont nous sommes les témoins. Se succèdent plusieurs réflexions : la peur d’une accusation pour non-assistance à personne à danger (Léonie n’est pas venue en aide à Raymond), la peur de l’inconnu « Bien à sa place. Comme elle et Newton. Ici, à l’intérieur. En sécurité. », le poids de l’emprise psychologique du bourreau envers sa victime « Six ans qu’elle ne rêve que ça, de se retrouver dehors, de quitter cet endroit. Six ans, et voilà qu’elle se trouve incapable de réaliser ce seul et unique objectif. Même plus besoin de cette petite voix intérieure et détestable. Bravo, Raymond. Beau boulot de destruction mentale. ». Tout cela est parfaitement expliqué par l’auteur qui plonge son lecteur au cœur des pensées de son personnage principal afin de tracer, le mieux possible, le chemin psychologique que traverse Léonie. Outre la nouvelle enquête qui rajoute de l’intérêt au roman, nous sommes bien dans un thriller psychologique dont la source part d’une séquestration puis d’un enfermement long. Dans ce cas précis, difficile de ne pas penser à de grandes affaires similaires qui ont eu lieu dans la « vraie vie », et de mettre en perspective la réalité et la fiction. J’ai lu qu’il est invraisemblable de penser qu’enfin libre, Léonie ne parvient pas à franchir le seuil de cette maison, qu’il relève de l’évidence qu’une fois son bourreau mort, elle part en courant. Revenons deux minutes à la vraie vie. Que penser alors de Natascha Kampusch qui vit aujourd’hui dans la maison de son tortionnaire ? Peut-on concevoir qu’il est thérapeutique pour elle d’être capable de vivre dans cet endroit qui a vu périr son enfance ? Est-on capable de se pencher un instant sur les souffrances psychologiques à long terme qui engendrent des actions parfois incompréhensibles pour celui qui n’a pas vécu de telles atrocités ? Je trouve que Marlène Charine a parfaitement posé le contexte afin que son lecteur puisse se faire une place dans la tête de son héroïne et que l’accuser d’invraisemblances relève à lui faire un mauvais procès.
Pour le reste, je ne peux que vous encourager à découvrir « Léonie ». C’est un personnage attachant qui malgré son vécu possède une très forte humanité, une profonde envie de venir en aide aux autres, et une empathie exacerbée. Quant à l’enquête développée ici, l’auteur prend un malin plaisir à brouiller les pistes tout en sachant parfaitement où elle va. La fin peut plaire ou non, mais elle est inédite et originale. Moi, elle m’a fait du bien au moral, et c’est assez rare dans un thriller pour être souligné.
Résumé : Léonie, alors âgée de dix-neuf ans, a été enlevée il y a presque six ans, depuis elle est séquestrée par Raymond, enchaînée. Ce matin, en préparant le petit-déjeuner, Raymond s'écroule, terrassé par une crise cardiaque. Après un premier instant de panique, Léonie comprend que c'est sa chance, enfin, de recouvrer la liberté. Diane fait tout pour que son frère Loïc, ex-flic handicapé suite à un accident de parapente, ne perde pas le moral, et ensemble ils se plongent dans d'anciennes enquêtes non résolues. Au même moment, un corps est retrouvé dans la forêt voisine.
Mon avis : Ayant adoré les deux livres précédents de l'autrice, je me suis littéralement jetée sur son petit nouveau, attendant que la magie opère de nouveau ! Il n'y a pas à dire, l'intrigue est très addictive, les pages se tournent toute seules, c'est un vrai plaisir ! Alternant les chapitres entre passé et présent, l'exercice met en lumière certains éléments que l'on ne comprend qu'à point nommé, exactement quand il le faut, nous laissant néanmoins toujours une once de doute pour nous laisser nous questionner. Ce serait trop facile, si tout nous était directement servi sur un plateau ! Comme pour ses deux précédents, les "rôles principaux" sont occupés par des femmes, fortes et indépendantes, et on vit l'histoire à travers elles. Léonie, Diane. Deux destins différents, mais tous deux parsemés d'horreurs, victimes et survivantes. Cette fois-ci viennent s'ajouter deux hommes, Loïc, et Jonas, son ancien collègue en charge de l'enquête sur le corps recraché par la forêt. Homme aux multiples facettes et plein de profondeurs, je crois que c'est le personnage qui m'a le plus touchée. Par contre, la fin m'a un peu déçue. Originale, on ne peut pas le nier. Mais un peu trop extravagante pour moi, pas assez crédible. Je serais quand même au rendez-vous pour le prochain !
Chaque matin, derrière la lourde porte rouge avec tous ses verrous, Léonie attend Raymond. Et ce depuis 5 ans, 11 mois et 30 jours. Raymond a kidnappé Léonie à la sortie d’une soirée. Depuis, elle vit là. Mais ce matin, Raymond s’écroule. Pour Léonie, c’est la panique. Elle est incapable de sortir. Est si personne ne l’attendait ? Et si tout le monde l’avait oubliée ?
Encore une lecture assez mitigée.
L’idée de base était assez intéressante : découvrir pourquoi, Léonie, prisonnière depuis presque 6 ans, n’arrive pas à sortir de la maison de son kidnappeur. Et c’était assez bien parti. On comprend bien que ce n’est pas évident de sortir de cette maison où elle a été retenue autant de temps, à subir les viols répétés de Raymond. Et surtout en se demandant ce qui s’est passé ces cinq dernières années et si sa famille a encore l’espoir de la revoir vivante. C’est un roman assez court (300 pages) mais j’aurais aimé que cette partie-là soit un peu plus développée, et que le reste, assez bizarre je trouve, le soit moins.
Puis viennent interagir dans ce roman d’autres personnages : Diane et son frère Loïc ; Jonas, le supérieur hiérarchique de Loïc ; Nella, amie de Léonie au moment de son enlèvement. Autant j’ai compris pourquoi Jonas et Nella pouvaient être là, autant Diane et son frère, absolument pas. La rencontre entre Léonie et Loïc est plus qu’improbable.
Et nous ne sommes pas à une invraisemblance près dans ce roman. Les actes de Léonie sont très discutables, le passage en mode vengeresse de Diane encore plus. Le pire c’est Nella qui ne se rend pas compte de ce que fait son chien. Et que dire de la fin ? Pas crédible du tout.
Bref vous l’aurez compris, lecture plus que mitigée alors qu’il y avait la possibilité de faire quelque chose de beaucoup mieux.
Lorsque l’on entre dans le quotidien de Léonie, les premiers termes qui me sont venus à l’esprit ont été : « pire cauchemar » et « destruction mentale ».
Le parallèle mené entre la séquestration physique et mentale est une grande réussite. Cette profondeur, cette analyse de ses personnages est des plus enrichissantes et ajoute beaucoup de relief à l’ensemble du livre.
La construction de ce thriller est très efficace. Les chapitres qui se succèdent en nous faisant sauter de passé à présent, offrent un rythme soutenu qui nous empêche absolument de fermer ce livre !
Comment interagir avec le monde lorsque notre vie a été brisée, bafouée, limitée jusqu’aux confins de la haine et de la vengeance ?
Les liens entre les personnages sont savamment construits et divulgués au compte-gouttes pour mieux nous confondre en conjectures et nous offre un dénouement intelligent et on ne peut plus réussi.
Tout au long de l’ouvrage, l’esprit et la sensibilité de l’auteure sont palpables et permettent ainsi de se connecter aux diverses personnalités dont on découvre le destin au fil des pages, et il est clairement de plus en plus difficile de délaisser ce livre tant le rythme et l’intrigue ont été soignés.
Avis écrit à chaud, je viens juste de refermer le livre … Bon, j’ai hésité entre 2 et 3/5 honnêtement … La promesse était engageante mais ça a rapidement manqué (trop) en crédibilité pour moi … 😧 Dommage ! Le style un peu trop parlé a fini par me déranger aussi (il faut dire que je lis en parallèle en audio « Ainsi résonne l’écho infini des montagnes » de Khaled Hosseini … absolument rien à voir pour l’écriture 😅) Pour conclure, je dirais quand même que l’histoire a été divertissante, alors si on ne s’attarde que sur ce point, ce livre a accompli sa mission … c’est l’argument qui m’a empêché de mettre 2/5
2,5. Début qui m’a vraiment intéressé, mais le croisement des histoires était juste pas nécessaire. Au bout d’un moment tu te demandes ce que va faire Léonie, mais dès le milieu du livre ce n’est plus vraiment le point central de l’histoire alors que clairement le plus interessant. Et j’ai eu beaucoup du mal avec l’histoire de la maison qu’elle garde, je comprends c’est parce qu’elle est fucked up mais ça m’a vraiment mis trop trop mal à l’aise.
un peu wtf la fin mais vraiment trop bien je lis jamais de thriller (même si je sais pas si on peut vraiment appeler ça un thriller) mais j’ai trop aimé y’a pas trop de pov donc c’est facile à suivre et on embarque vraiment rapidement dans l’histoire j’avais du mal à reposer mon livre donc hâte de lire d’autres livres de la même autrice !!
Un thriller différent, je ne vois pas d'autre mot pour l'expliquer. Concept innovant. Écriture fluide et agréable. Un peu plus dur pour moi de rentrer dans ce qui nous est proposé comme fin, ça part dans pas mal de directions à mon goût. Après ça a le mérite de surpendre.
Belle intrigue mais rien extraordinaire ni de surprenant. Des les premières pages je m’attendais à un excellent roman et à une intrigue puissante …. J’ai été déçue
Je sais pas quoi dire. Honnêtement je pense que le milieu du livre était meilleur que le reste. Ou peut-être le début. Pas la fin, ça c'est certain. J'ai pas trouvé que la fin était si ridicule que ça, juste... plate. Je m'attendais à une meilleure fin, avec plus de rebondissements, mais c'était une fin en 1 dimension. Dans ma tête, je savais que tout ça allais arriver.