Sommes-nous ce que nous lisons ? présente quatre courts textes de George Orwell écrits pour la presse anglaise entre 1936 et 1946, traduits pour cette édition inédite par Charles Recoursé : Souvenirs de librairie, Les bons mauvais livres, Confessions d’un critique littéraire et Des livres ou des cigarettes. « C’est lorsqu’on commence à entretenir une relation professionnelle avec les livres que l’on découvre à quel point ils sont généralement mauvais. » Ce recueil inédit présente quatre textes sur le livre et la lecture écrits par l’auteur de 1984. Nourri de ses expériences de lecteur, de critique littéraire et de libraire, George Orwell y déploie son génie visionnaire allié à un humour ravageur.
Eric Arthur Blair was an English novelist, poet, essayist, journalist and critic who wrote under the pen name of George Orwell. His work is characterised by lucid prose, social criticism, opposition to all totalitarianism (both fascism and stalinism), and support of democratic socialism.
Orwell is best known for his allegorical novella Animal Farm (1945) and the dystopian novel Nineteen Eighty-Four (1949), although his works also encompass literary criticism, poetry, fiction and polemical journalism. His non-fiction works, including The Road to Wigan Pier (1937), documenting his experience of working-class life in the industrial north of England, and Homage to Catalonia (1938), an account of his experiences soldiering for the Republican faction of the Spanish Civil War (1936–1939), are as critically respected as his essays on politics, literature, language and culture.
Orwell's work remains influential in popular culture and in political culture, and the adjective "Orwellian"—describing totalitarian and authoritarian social practices—is part of the English language, like many of his neologisms, such as "Big Brother", "Thought Police", "Room 101", "Newspeak", "memory hole", "doublethink", and "thoughtcrime". In 2008, The Times named Orwell the second-greatest British writer since 1945.
De quoi vous faire passer l'envie de bosser dans le domaine des livres... Si vous les aimez ! 😅 Plus sérieusement, petit tour d'horizon du monde du livre, avec une note d'humour acerbe, j'adore. Beaucoup trop court, mais j'adore.
Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Sommes-Nous ce que Nous Lisons ? "Shaun Bythell, dans The Diary of a Bookseller (le Libraire de Wigtown), que j'adore, cite George Orwell à chaque début de chapitre et avait déjà plus qu'éveillé mon intérêt. J'ai donc été ravie de d'apprendre la sortie de ce petit opus."
Dites-nous en un peu plus sur son histoire... "Ce recueil rassemble quatre textes (essais, articles) sur les livres, la lecture, les lecteurs..."
Mais que s'est-il exactement passé entre vous ? "Dès les premières pages, le ton est donné et personne ne sera épargné, ni le lecteur, ni le critique, ni les auteurs. J'ai beaucoup aimé l'humour de George Orwell et le texte est truffé de pépites. Certaines idées sont toujours d'une grande modernité, d'autres en revanche, semblent malheureusement dépassées, comme le fait que rien ne pourra jamais concurrencer les librairies. Je me demande vraiment ce qu'il aurait à dire aujourd'hui du grand méchant A., mais aussi du fait que Dracula et Sherlock Holmes sont devenus des classiques, ou encore des auteurs actuels grand public que nous connaissons tous."
Et comment cela s'est-il fini ? "Entre le petit prix et le petit nombre de pages, ça ne vaut vraiment pas le coup de s'en priver. Quant à moi, je découvrirai avec plaisir d'autres textes de George Orwell à l'avenir."
George Orwell devient facilement l’un de mes auteurs préféré après être tombé amoureuse de " La ferme des Animaux". Ce recueil court et facile à lire sur ces “souvenirs de libraire, confession d’un critique littéraire, les bons mauvais livres, des livres et des cigarettes” où il démasque la scène et les coulisses du monde de l’édition et leurs valeurs. Orwell arrive à te faire réfléchir, rire en quelques mots sa démontre son talent qui est plus que présent dans sa plume et son pouvoir qu’il a à atteindre son lecteur est impressionnant voilà ce que je trouve super sur cet auteur.
I didn't like the first 3 chapters. I'm not saying they're not any good... I just didn't get hooked and was simply uninterested. But the last chapter was really nice! I enjoyed that one a lot.
Le titre de cet ouvrage n’est pas le plus représentatif du contenu : « Sommes-nous ce que nous lisons ? » C’est d’autant plus des extraits d’articles écrits dans les années 40, qui relatent son expérience dans les métiers du papier. Par moments c’est drôle. Puis il a des paroles assez justes et met en exergue des expressions qui n’ont pas lieu d’être du fait que « les livres ça coûte cher, je peux pas me permettre de dépenser dedans ». Puis mon passage préféré est certainement celui où il parle des « bons mauvais livres ». Parfois on aime des livres que l’intellect ne peut tolérer !
Je trouve que c'est le genre d'ouvrage qui ne se note pas vraiment. Ce petit opuscule réunit quelques articles que Georges Orwell a réalisé lorsqu'il était chroniqueur. Le plus drôle, c'est que ce qu'il dit sur les chroniques de livres est totalement vrai et toujours d'actualité. De même que la surproduction d'ouvrages oubliables qui noient les bons dans la masse de la médiocrité. A lire car toujours très actuel ! En plus, le monsieur a également été libraire quelque temps, même s'il n'a pas franchement aimé, son point de vue est également intéressant.
Ça aurait probablement été mieux si lu en anglais... C'était sympathique mais un peu simplet. J'ai appris que George Orwell n'était pas son vrai nom !! C'est son nom de plume 🤯
J'ai adoré ! Lecture rapide qui n'a pas vieilli d'un iota, cynique à souhait et qui se lit très facilement. J'ai particulièrement aimé "les bons mauvais livres". "des livres ou des cigatettes" était vraiment très intéressant et les "souvenirs de librairie" m'ont beaucoup fait rire car pour le coup rien n'a changé depuis et j'avais l'impression de lire le récit de l'espace culturel où je travaillais étudiante. Le titre n'est pas très bien choisi en revanche je trouve, c'est davantage sur la relation que l'on entretient aux livres. J'aurais aimé en lire davantage et cela m'a donné envie de (re)lire du Orwell ! A lire vraiment !
Intéressant de suivre la réflexion de l'intemporel Orwell. Ce n'est pas avoir de la personnalité d'être parfois en désaccord avec sa pensée, mais ça la forge ! Je plaisante bien sûr : essai relativement court, se lit de paire avec "Sommes-nous ce que nous disons ?" qui est tout de même bien différent. Il met en comparaison le pour et le contre, les deux façons de voir les choses, mais ne tranche pas forcément. Pour lui, des prédispositions vont forcément influencer le moi et surtout que la littérature ne fait pas tout, merci Bourdieu !
To read as a quick reminder of a book's value in every sense of the word. Thanks for saying that it isn't because an amount of papers is stated a "masterpiece" that it is actually a good book. Sometimes, "good bad books" are better. Well, one last word : effective, even though - that's the bad point of this compilation - the title is more come-hither than significant.
I-N-C-R-O-Y-A-B-L-E! Évidemment la plume d’Orwell m’a encore une fois conquise, mais lorsque l’œuvre parle de livres et d’écriture, je l’aime encore plus. Très court et donc rapide à lire. 4 récits. Tous incroyables les uns que les autres. Je valide. Je recommande.
Ah clairement le moment où il fait la comptabilité du nombre de livres par catégorie qu’il a et le total de ce qu’il a pu dépenser, je me suis bien reconnue.
Petit achat compulsif de librairie, sans grand intérêt à part l’ironie corrosive d’Orwell qui détruit absolument tout et tout le monde. C’est d’une grande gratuité, mais on s’amuse un peu.
Réflexion pertinente, ancrée dans son époque qui semble cependant laisser de côté le simple manque de goût pour s'adonner à la réfutation de simples excuses.