Un space opera d'une puissante originalité qui interroge notre hyper connectivité et notre rapport à l'environnement.
Grâce au Phytoïde De Katz, arbre prodigue et mystérieux, l'humanité a conquis une bonne partie de la galaxie. L'Égrégore, un réseau de communication tentaculaire, synchronise le temps des Hommes et fait vibrer leurs âmes sur-connectées au son du même diapason.
Recluse dans la jungle artificielle du plateau d'Okodrée, Thyra, une jeune ethnologue, étudie un peuple retourné à l'état primitif à la suite du naufrage de ses lointains ancêtres. Aux antipodes de cette petite lune, dans la banlieue d'une cité minière, Roonis bricole et fait trafic de divers gadgets « psyentifiques ». La vie suit paisiblement son cours, jusqu'à ce que les énigmatiques instances égrégoriennes exigent l'impensable : le meurtre d'un vieil autochtone. Ce crime, la jeune chercheuse ne peut s'y résoudre. Accompagnée de Roonis, traquée par l'Egrégore, Thyra embarque alors dans une incroyable aventure interstellaire.
Léafar Izen a évolué quinze ans dans le domaine des sciences et de l’ingénierie. À 35 ans, il quitte cette carrière pour s’installer au Chili, comme aubergiste et guide de montagne, sur les flancs du volcan Calbuco. Suite à l'éruption brutale de ce dernier en 2015, il décide de se consacrer à la littérature et partage son temps entre Cévennes et Patagonie.
Le courage de l’arbre, c’est un space opera plutôt original qui tente de nous faire réfléchir à notre rapport à ce qui nous entoure, à l’environnement, un rapport qui est souvent mis à mal à cause de notre hyper connectivité. Et cette hyper connectivité, elle est encore plus présente dans le monde imaginé par l’auteur.
Une bonne partie de la galaxie a été conquise par les humains, et ces différents endroits semblent tenir debout grâce à des arbres mystérieux (voir la couverture) dont personne ne comprend véritablement le fonctionnement. Tout ce qu’on sait, c’est qu’ils sont extraordinaires. De façon plutôt ironique, ces endroits vivent à la fois à l’aide d’un réseau naturel, celui des arbres, et d’un réseau de communication qui permet à tout le monde de vivre une expérience commune; il suffit simplement de rester tout le temps connecté. C’est là ce que j’ai le plus aimé dans ce roman : cette tentative de montrer les conséquences que peuvent avoir le transhumanisme sur la façon d’appréhender les choses, sur la façon de vivre les évènements de la vie de tous les jours. A un moment donné, on suit un personnage qui tente pour la première fois depuis longtemps de ressentir des émotions telles que la peur et l’incertitude, alors que d’habitude son imago stabilise son état psychique pour éviter ce genre de désagrément. J’ai trouvé ce moment de l’histoire particulièrement bien écrit. Par la suite, de nouveaux enjeux entrent en ligne de compte et cela m’a amenée à réfléchir un peu plus au transhumanisme et à l’intérêt, ou non, de certaines pratiques qui visent à immortaliser les humains.
Comme vous pouvez le deviner, c’est un roman dans lequel il y a du langage scientifique, et des mots inventés aussi. Personnellement, je m’y suis habituée rapidement car j’avais très envie de découvrir ce livre dont la thématique m’appelait. J’ai aussi beaucoup aimé le mystère autour de l’affaire principale qui implique, Tyra, une jeune ethnologue qui étudie un peuple retourné un état primitif. Je ne pense pas que ça soit un livre à lire pour ses personnages, mais bel et bien pour l’ambiance et pour les messages véhiculés !
J'ai lu Le courage de l'arbre de @léafarizen merci encore aux éditions @albinmichel et @albinmichelimaginaire pour cette belle découverte ☺️
🅲🅷🆁🅾🅽🅸🆀🆄🅴 On suit Thyra une jeune ethnologue indépendante qui vit dans la jungle du plateau d'Okodrée. Elle étudie un peuple retourné à l'état primitif. On suit en parallèle Roonis, un jeune homme bricoleur trafiquant divers gadgets. L'Égregore, un système hyperconnecté exige d'elle de tuer un vieil autochtone. Thyra ne peut s'y résoudre et pour cela elle sera traquée. Accompagnée de Roonis, ils vont s'embarquer dans une incroyable aventure interstellaire.
🄼🄾🄽 🄰🅅🄸🅂 J'ai adoré la plume de Léafar Izen très poétique et abordé avec beaucoup d'empathie. Un univers bien expliqué et imagé, on le découvre tout en finesse et délicatesse. Toutefois c'est un monde complexe, pour ma part j'ai pris le temps de lire et savourer ce space opéra. Par ailleurs, une chose m'a fascinée c'est le Phytoïde de Katz, la découverte qui a permis aux hommes de s'installer sur des milliers de planètes et les coloniser. Sans ces arbres apportant de l'eau ainsi que d'autres substances, l'air serait irrespirable et inhabitable. J'ai aimé cet univers hyper connecté mais très proche de la nature et des émotions de chacun (un peu trop parfois selon le point de vue de Thyra.
🄲🄾🄽🄲🄻🅄🅂🄸🄾🄽 Un excellent space opéra à la pointe de la technologie tout en étant connecté à la nature et aux émotions. Je suis ravie d'avoir pu découvrir cet auteur et son univers et je me ferais un plaisir de lire son précédent roman.
Ohlalalala... Première grosse déception de l'année 2023. S'il n'y avait que l'intrigue un peu bancale et que le roman regorgeait de qualités, j'aurais pu l'excuser, mais là. Les personnages n'ont pas de voix qui leur serait propre, les relations entre eux ne sont pas logiques et pas développées. Le personnage principal est creux. Il faudrait d'ailleurs que les auteurs masculins arrêtent d'écrire les personnages féminins comme des coquilles vides, merci. J'ai plusieurs fois fermé le livre pour respirer calmement face à une description ridicule de Thyra, bien trop souvent réduite à son apparence physique (et quelle façon de décrire cette apparence). Et le style, le style ! Stop à l'infinitif de narration ! Il y a bien une raison pour laquelle son usage est confiné aux Fables de La Fontaine. Et une narration au présent ? C'est vraiment quelque chose qui ne passe pas en français, ça casse le peu de dynamisme de l'écriture. En plus de cela, des longueurs, voire une absence de rythme. On ne comprend pas ce qu'il se passe, les descriptions ne nous créent pas une image mentale particulière, nous devons subir des pages et des pages de narration ou de discours indirect. J'en suis presque triste d'avoir été autant déçue par ce roman bien peu original.
Un space opera qui m’aura aussi bien enchantée que confrontée quant à notre réalité connectée. ¤ C’est le second roman de l’auteur que je lis et il est bien différent de LA MARCHE DU LEVANT. Aussi différent soit-il, j’ai adoré redécouvrir la plume de l’auteur et voir ces sciences aussi développées dans le contexte du récit. L’auteur a de nombreuses connaissances en ingénierie et en sciences et on le voit bien tant ses univers sont riches et recherchés. Dès le début du roman, l’auteur pose son décor et nous parle d’un arbre mystérieux dont les bienfaits ont permis à l’humanité de conquérir une partie de la galaxie. C’était très intéressant d’écrire dès les premières pages l’historique de la trouvaille du Phytoïde de Katz et de l’utilisation qu’en ont fait les Hommes. Cet arbre a permis d’implanter des espèces connues de notre Terre sur d’autres environnements, d’autres planètes possédant des ressources que la Terre perd petit à petit. Bref, déjà, les informations données par l’auteur sont poussées. Le vocabulaire est clinique et malgré cela, la compréhension est facile ! Ce roman était, pour moi, un appel à la découverte de nouveaux mondes, de nouvelles populations, de culture et d’espèces. J’ai été charmée par les aventures de Thyra. Thyra est loin de se douter de ce qui se joue politiquement derrière l’Égrégore, un réseau de communication qui synchronise le temps des humains. On part alors sur une quête de la vérité, du dénouement d’un complot d’envergure et d’un voyage spatial dont le lecteur, aussi bien que les personnages, ne ressort pas indemne. J’ai énormément aimé découvrir cet univers ultra connecté à cause de ce réseau envahissant, qui semble dénoncer notre relation actuelle avec la consommation et la technologie. Également, j’ai beaucoup apprécié la portée environnementale de ce roman. Le rythme était dynamique, les événements s’enchaînaient avec fluidité. J’attends le prochain roman de l’auteur avec impatience !
J’ai lu en juin Le courage de l’arbre de Leafar Izen !
Recluse dans la jungle artificielle du plateau d’Okodrée, Thyra étudie un peuple retourné à l’état primitif à la suite du naufrage de ses lointains ancêtres. Aux antipodes de cette petite lune, dans la banlieue d’une cité minière, Roonis bricole et fait trafic de divers gadgets « psyentifiques ». La vie suit paisiblement son cours, jusqu’à ce que les énigmatiques instances égrégoriennes exigent l’impensable : le meurtre d’un vieil autochtone. Ce crime, Thyra ne peut s’y résoudre. Accompagnée de Roonis, Thyra embarque alors dans une incroyable aventure interstellaire.
Le courage de l’arbre nous amène dans un futur lointain, où l’humanité s’est répandue partout dans la galaxie. Si elle a réussi cet exploit, c’est grâce au Phytoïde de Katz, un arbre dont on ne sait rien de sa nature propre mais qui est capable de créer à partir de rien nourriture, atmosphère et tout ce qu’il faut pour rendre une planète habitable. Dans ce futur, l’Egrégore, qui est à la fois un réseau de communication instantané, une référence culturelle et temporelle générale, et le nom des personnes qui règnent via ce réseau, impose sa loi.
Malgré un début assez long, l’action arrive au bout d’une centaine de pages et nous tient en haleine jusqu’à la fin. Thyra va mener son enquête et tout faire pour empêcher un crime, tout en remettant en question la société dans laquelle elle vit. Je ne me suis pas spécialement attachée aux personnages de ce roman, bien que j’ai aimé suivre leurs aventures.
Ce roman est assez difficile à saisir sur certains aspects, et je me sentais parfois un peu perdue. Cependant, il était très intéressant car il aborde des thématiques qui nous poussent à réfléchir : il s’interroge sur notre hyperconnectivité, notre quête de l’immortalité ou encore notre rapport à l’environnement.
Pour résumer, c’est un space opera très original à découvrir pour nous pousser à la réflexion !
Après ma découverte plus que mitigée de « La marche du levant » de l’auteur déjà paru aux éditions Albin Michel Imaginaire, je savais comment mieux aborder cette oeuvre, pour justement pouvoir l’apprécier à sa juste valeur. Et c’est chose faite ! Dans ce roman, nous suivons (sous différentes formes, je n’en dis pas plus ^^) une protagoniste principale qui va se retrouver au coeur d’une machination meurtrière… Elle vit sur une planète, dans un univers dans lequel les arbres sont au centre de la vie des humains car ils permettent non seulement de leur donner des sortes de pouvoirs, mais aussi d’être la source de leurs logements, emplois, nourriture… etc Les messages développés par l’auteur étaient justes magnifiques et très bien placés, évidemment sur l’environnement que nous cessons de dégrader de jours en jours mais surtout sur la dépendance aux nouvelles technologies, l’hyperconnectivité donc. En effet, sur cette planète les gens peuvent par exemple « communier » entre eux c’est-à-dire avoir une discussion sans se parler grâce à des sortes de bracelets, et cette technologie incessante peut parfois devenir problématique. En définitive, déjà deux ouvrages lus de l’auteur, qui m’auront tous deux marqué, et j’ai donc extrêmement hâte de voir ce que Léafar Izen va nous proposer à l’avenir.