« Il y a des nombres sacrés, il en existe aussi de diaboliques. »
À l’approche du débarquement, dans le paris sombre de l’occupation, des meurtres étranges portent la signature 669. Le signe de l’apocalypse ? Face à un cercle de satanistes, les héros vont devoir plonger dans les ténèbres…
669 d’Eric Giacometti et Jacques Ravenne, présentation 1447, Allemagne, Forêt Noire, trois femmes ont vu le Maître. Elles doivent garder le secret et ne jamais se revoir. Elles ont chacune un objet. Mais très vite, elles doivent faire face au Grand Inquisiteur qui va les brûler sur un bûcher.
Mars 1944, Paris est toujours occupée, mais la peur change de camp. Hitler a demandé à Gellen de détruire Paris.
Avis 669 d’Eric Giacometti et Jacques Ravenne Tome 5 du cycle de la saga du Soleil noir et n’en faire qu’une bouchée, pratiquement deux jours, de ce roman. De toutes façons, maintenant, je m’empresse d’acheter les romans des auteurs.
Dans ce roman, on retrouve Laure et Tristan. Ce dernier est toujours en Suisse. Il est antiquaire et essaie de ne plus se mêler de quoi que ce soit. Il a tellement souffert. Mais l’arrivée de Laure va changer la donne. Il retrouve une femme qu’il aime. Il retrouve une femme qui travaille pour la Résistance et qui connaît son passé d’agent pour les alliés et d’agent pour les Allemands. 1944, les Allemands savent que le vent a tourné, qu’ils sont prêts de perdre la guerre, mais ils s’accrochent, tentent de percer les mystères de ce fameux débarquement en France. Il leur faut un à deux ans pour avoir des armes de destruction massive et ainsi régner en maîtres sur l’Europe, voire plus. Hitler a décidé de détruire toutes les villes européennes, dont Paris. A Paris, il y a une enquête, notamment sur un officier allemand démembré et portant le chiffre 669, comme une femme auparavant. Le commissaire du 36 Quai des Orfèvres devra travailler avec la Gestapo et rendre des comptes à tous.
En Suisse, la mission de Laure et Tristan tournent mal. Ils sont arrêtés par les Allemands. Tristan devra, de nouveau, travailler pour eux, notamment sur le meurtre parisien, pour que Laure ait la vie sauve. Un doux rêve ? Tristan devra revêtir, une nouvelle fois, sa casquette de nazi, à son grand désespoir. Il en a tellement vu. Mais il est tenu de faire toute la lumière sur ce meurtre d’un officier allemand. Il devra donc composer avec les uns et les autres et ne pas révéler ses véritables aspirations.
Les deux auteurs nous offrent un magnifique personnage, celui du commissaire qui est à quelques années de la retraite. Il doit composer avec les SS, la Gestapo, mais aussi Tristan qui découvrira, réellement la vérité.
Personnellement, je ne me suis pas ennuyée un seul instant. La Seconde Guerre Mondiale a toujours été, pour moi, un sujet passionnant. Et depuis que j’ai découvert le duo, les société secrètes également. Ce que peut réaliser, au niveau du pire, d’idées, de pouvoir, est proprement hallucinant. Mais cela a été de tout temps. Tuer, sacrifier des humains, plus des femmes, que des hommes. J’ai retrouvé des références également connues suite à différentes lectures, notamment sur le pire tueur en série parisien, ces centres où des femmes donnaient naissance aux futurs aryens. Qu’il va être difficile d’attendre, encore un an, avant d’avoir et de lire la suite et espérer retrouver Tristan et Laure.
Révélation sur la signification du chiffre 669, retrouvé sur deux cadavres.
Sur le coup, je ne me suis pas aperçu qu'il s'agit du dernier tome de la saga du soleil noir, saga que je n'ai pas lu, ceci étant mon 1er Giacometti Ravenne. Cependant, c'est une histoire qui peut se lire de manière indépendante sans problème.
Ce roman se passe en 1944, vers la fin de la 2nd guerre mondiale. Ce côté historique est vraiment très bien documenté et maîtrisé, c'est la principale qualité de ce roman.
Cela se passe en 2 temps, d'un côté Tristan Marcas et Laure et de l'autre le commissaire Montalivet à Paris. Avec ce dernier, nous suivons l'enquête sur la mort d'un général "ennemi", tué d'une manière barbare à la tour Eiffel. J'ai aimé suivre ce commissaire que j'ai fini par apprécier, obligé de mener son enquête au milieu à la fois de la gestapo et des résistants beaucoup trop investi. Par contre, le duo Tristan/Laure je ne l'ai pas du tout aimé. Ni leur façon de penser, ni leurs méthodes, ni ce qu'ils sont, pas même leur aventure dans ce roman.
Nous sommes vraiment plongé au milieu de cette 2nd guerre entre gestapo, SS et résistants, où il ne fait pas bon mener une enquête et encore moins être policier.
Je déplore que le côté occultisme ait été à la fois si peu exploité et si mal documenté. Il y a beaucoup de clichés et de bêtises sur les cercles satanique, ce qui m'a vraiment agacé.
Tout ça pour que, au final, la résolution n'ai rien se satanique, d'occulte, rien de tout ça. Rien de transcendant, c'est au contraire très classique.
En bref, malgré le côté historique de la 2nd guerre mondiale maîtrisé, ce roman ne tient, à mon sens, pas ses promesses occultes et satanique. L'enquête est sauvé par le commissaire Montalivet auquel je me suis attaché car sinon elle n'était pas top non plus. Un avis en demi-teinte, au goût de déception.
J’étais un peu déçu des livres de la saga à un moment donné car c’était un peu trop long et même parfois des intrigues qui ne changent pas trop. Mais ce roman lui m’a redonnée envie à continuer et c’est l’avant dernier tome de la saga su soleil noir. Éric Giacometti et Jacques Ravenne nous emmènent cette fois dans le Paris occupé. Un endroit où chacun soupçonne l’autre. Différentes factions de la Résistance sont présentes, les communistes, les Collabos bref Paris est une ville meurtrie et meurtrière durant cette période. Et les Allemands poursuivaient leur projet fou de race supérieure avec leurs Lebensborn. Les auteurs allient une fois de plus authenticité et excellence. Un bon roman historico-policier qui j'imagine, encore avoir une suite, au moment du Débarquement et de l'année 1945 pour suivre les prochaines aventures de Tristan Marcas et de Laure d'Estillac.
Une suite bonus de la saga du soleil noir. On prend plaisir à retrouver les personnages, le récit est bien écrit, toujours baignant dans des éléments historiques qui ajoutent à l’intérêt de l’histoire. Cependant, comparé aux tomes précédents, quelque chose manque, peut-être que le sujet s’essouffle et qu’il serait bon de refermer le chapitre Macras 2ème GM
Quinto volume da saga do Soleil Noir. Esse se passa em Paris do printemps 44. Final surpreendente e inesperado, mas nao absurdo. Crime contra os colaboracionistas envolvidos no projeto de criacao da raca ariana pura, pela inseminacao de mulheres por oficiais SS. Fatos reais.
Début un peu poussif pour ce tome 5 de la série. Mais la fin est à la hauteur. Gestapo, Résistance, bientôt le débarquement. Tout est en place. Vivement la suite des aventures de Marcas.