Originaire de Gaspésie, Camille Aubry habite la ville de Québec où elle complète, à 25 ans, un doctorat en psychologie. Hantée par un drame familial survenu neuf ans plus tôt, Camille soulage les souffrances de ses patients psychiatriques tout en tentant de réparer son propre traumatisme.
Survient Léo, son jeune voisin, à qui elle offre un refuge apaisant quand ça s’agite trop chez lui. Au fil de leurs échanges se tisse une amitié précieuse et salvatrice entre le garçon négligé et la femme abîmée.
L’enfant découvre aussi que les amis peuvent devenir aussi précieux qu’une famille, car Dieudonné, Ariane, Alix et Kiara deviendront pour lui, comme ils le sont pour Camille, de solides ancrages. D’ailleurs, cet encombrant Gaël, qui s’immisce doucement dans la vie de Camille, devrait-il être considéré comme une menace ou un allié?
Un roman d’une beauté qui chavire, et qui illustre bien que les humains brisés peuvent aussi être magnifiés et rendus encore plus solides par leurs blessures…
J’ai été très émue par l’histoire. De la reconstruction et des relations qui se renforcent. Camille et Léo est un duo qui fait sourire. L’enfant n’a pas sa langue dans sa poche et apporte du réconfort dans la vie de la jeune adulte, endeuillée depuis presque dix ans du suicide de son jumeau.
Certains stéréotypes s’envolent, d’autres sont nécessaires. J’ai trouvé le texte doux.
Cependant, j’ai enlevé des points, car j’ai trouvé la fin inachevée. On ne sait pas comment s’en sort Hugo, le père de Léo. Qu’en est-il de Jessica et de son bébé à naître ? On se concentre sur Camille, ses patients et sa famille, mais cette fin en a oublié Léo, un personnage extrêmement important au récit. C’est mon seul point négatif.
Je recommande ce livre, mais soyez prêt à accueillir de l’amour dans votre coeur, Camille et Léo en ont besoin.
3.75/5 𝓛𝓮𝓼 𝓰𝓻𝓪𝓷𝓭𝓼 𝓬𝓱𝓪𝓿𝓲𝓻𝓮𝓶𝓮𝓷𝓽𝓼, c’est l’histoire de Camille, une jeune femme qui tente de réparer son cœur et sa tête suite à un drame familiale.
Ce que j’ai adoré de ce récit, c’est sa complicité avec son petit voisin, Léo. Léo voit la vie avec ses yeux d’enfant et, malgré la difficulté de son quotidien, ne retient que les sourires et les moments d’amour. Grâce à lui, Camille tentera d’en faire autant 🫶🏼
C’est un duo hors du commun que j’ai pris plaisir à suivre. Une relation salvatrice pour ces deux personnages amochés.
L’histoire touchantes de deux âmes abimées qui se trouvent et se completent. Un roman d’amour sans être une histoire d’amour à proprement parler. Je me suis énormément attachée aux personnages et je serais ravie de les retrouver dans un autre roman.
Il y avait beaucoup de potentiel dans cette histoire, mais à mon avis c’était mal ficelé et donc, ça n’a pas eu l’effet escompté pour ma part.
J’aime le fait qu’on voit le quotidien/ point de vue de Claire et Grégoire, mais que nos personnages principaux restent Camille et Léo. Parcontre, on parle très peu de Hugo et Jessica et les chapitres de leur point de vue n’apportent rien à l’histoire.
De plus, Léo a 9 ans. Ses pensées et son dialecte laisse croire une maturité beaucoup plus grande que 9 ans, quasiment un début d’adolescence. J’ai trouvé que ça ne fonctionnait pas du tout. Et comment il parle aux adultes, mais que personne ne dit jamais rien de son impolitesse ? C’est louche.
Par contre, on va toucher à des sujets plus profonds tout au long du roman comme le suicide, le deuil, l’alcoolisme, l’amitié, la relation de confiance entre un adulte et un enfant.
Très belle lecture. Inspirant de voir les différents personnages se reconstruire de leurs épreuves respectives. Voir l’humain évolué malgré les drames. C’était beau de voir l’entraide entre les personnages. Je recommande!
J’ai beaucoup apprécié ce livre, j’en aurais même pris plus! 🥲❤️ J’ai aimé les relation entre les personnages. Je croise les doigts pour une potentielle suite! 🤞🏻
Très touchant. La beauté de l’imparfait et la reconstruction des âmes. De belles relations qui évoluent au fil des pages. Des personnages attachants et des dialogues qui nous donnent l’impression d’être dans la pièce à côté d’eux. Un roman qui fait du bien que j’ai dévoré !
Camille, une rouquine originaire de la Gaspésie, complète un stage dans le cadre de son doctorat en psycho. Elle habite le même immeuble que Léo, un garçon de 9 ans trop souvent laissé à lui-même. Hugo, le père du petit s’évade dans l’alcool alors que Jessica, sa mère de 27 ans, oublie son quotidien et gagne sa dope dans un bar de danseuses. Un hasard de la vie fait que Camille et Léo vont se rencontrer. Le jeune va découvrir les bienfaits de la sollicitude et de l’amitié. De son côté, Camille s’occupe de ce jeune esseulé en pensant au manque qu’elle ressent depuis le décès de son frère jumeau Romain.
En parallèle, on assiste à la peine de Claire et de Grégoire, des parents qui se remettent difficilement du suicide de leur fils décédé à l’âge de 16 ans.
Un petit roman sur les bienfaits de l’attachement, sur les conséquences de la perte et du deuil. L’histoire se déroule avec un brin de tendresse, de la compréhension, de la bonté et de la générosité qui sont insufflés aux personnages principaux. Des tranches de la vie de Camille et de Léo permettent à l’autrice d’illustrer comment la qualité des rapports humains peut faire la différence. Cet improbable duo lui sert à faire l’éloge des bienfaits de l’amitié.
Citations :
« Le silence est fécond de mille souvenirs. » p. 81
« Le suicide ne fait pas taire la souffrance, il la multiplie. » p. 194
« Il faut dire les choses, même si on pense que ça ne servira à rien. » p. 222
On n’a pas entendu beaucoup parlé de ce roman et c’est dommage! Une belle histoire de reconstruction et d’amitié. C’est doux, touchant et lumineux malgré le drame. On s’attache aux personnages principaux, Camille et Léo, et secondaires, ses amis et ses parents. Bonus: On se promène à Québec et en Gaspésie. Quelques expressions régionales en prime! Tout pour me plaire.
Petite parenthèse: Camille appelle Léo, son « gros malcommode ». Ça m’a fait tiquer un peu au début. Mais ça se veut amical. Quand elle finit par dire mon p’tit snoreau, là j’ai sourit. Ça me rappelle ma mère qui appelle mon frère et mon père ainsi à l’occasion! 😉
🌟 4.5 J'ai absolument adoré ce livre. J'ai ri, j'ai pleuré, j'ai été émue par la résilience et la vulnérabilité des personnages. Étant une ancienne intervenante en santé mentale, cela m'a ramené des souvenirs, des bons et des plus difficiles. J'ai ressenti énormément d'empathie pour Camille et pour les autres personnages aussi. La seule raison pourquoi je n'ai pas donné 5 étoiles est que la fin semble inachevée. Plusieurs personnages auraient "mérités" une fin plus définie. Je recommande fortement cette lecture qui "chavire" 🤍
Impossible de donner moins de cinq étoiles à un roman qui réussit à me faire pleurer. 🥺 Magnifiquement construit, il est à la fois sensible et ancré dans la réalité, abordant les grands drames de la vie avec une douceur désarmante. L’autrice parvient à recoller quelques morceaux de nos cœurs, en nous rappelant la beauté de la fragilité humaine. 💗 Seul hic: le vocabulaire parfois peu commun m’a poussée à relire certaines phrases plusieurs fois. Mais c’est vraiment une superbe œuvre, portée par un français d’une rare justesse!
Roman extrêmement émouvant planté à Québec et mettant en scène une doctorante en psychologie hypersensible au passé d’écorchée vive. Tout m’a plu dans cette œuvre, le ton, le style, les personnages, retrouver ma ville sous la plume d’une autrice que je découvre. J’ai été particulièrement touchée par le kintsugi, art japonais de magnifier de la vaisselle japonaise cassée avec de l’or. Avec ses cicatrices dorées, l’objet parle de la force qui naît de la survie.
Quelle belle découverte! J'ai adoré la relation de Camille et du petit Léo. J'ai trouvé intéressant d'entrer dans le monde professionnel de Camille, étudiante en psycho, qui fait son stage à mon propre milieu de travail à l'Institut en santé mentale. C'est rare d'avoir accès à l'ensemble de la vie d'un personnage de cette manière, autant de sa vie familiale, amicale, amoureuse et professionnelle. Les personnages sont tous attachants. La fin reste inachevée, ce qui me fait espérer une suite.
Petite histoire douce, je me suis souvent sentie comme si j'étais réellement dans l'histoire et je me suis accroché aux personnages. J'avais justement besoin de cette simplicité (malgré les lourds sujets touchés). Ne vous attendez pas à une histoire remplis de rebondissements. Aussi, la fin ma déplu, ne sachant pas ce qui se passe avec plusieurs personnages.
J‘ai adoré suivre l‘histoire de Camille et de Léo.
Leur histoire est touchante. Particulière. Leur relation l‘est tout autant. Deux versions humaines du kitsungi, cet art japonais qui consiste à réparer la céramique brisée en la soulignant avec de l‘or. Deux personnes brisées mais si fortes à la fois.
"Elle pourrait avoir échappé une part pourtant essentielle d'elle-même en chemin et pas s'en être encore aperçue. Quand l'anesthésie du choc se dissipera, peut-être qu'elle se rendra compte qu'il lui manque un bout de coeur ou d'estomac."
J’ai adoré suivre Camille et Léo ainsi que tous les personnages qui gravitent autour d’eux. Les drames sont présents, mais la lumière l’est tout autant.
J'avais initialement mis 3 étoiles, mais j'en ajoute une pour la singularité de la relation entre Léo et Camille. J'ai trouvé cette relation si belle, humaine et bienveillante.