I en rigt facetteret mosaik skildrer Jóanes Nielsen i Glansbilledsamlerne seks klassekammeraterfra Tórshavns katolske privatskole og deres skæbner op gennem 1960'erne, 70'erne og 80'erne. Deres livsforløb har ikke meget til fælles med de glansbilleder, de samlede på som børn. Fem af dem dør i en ung alder, den første allerede som 11-årig af meningitis og den sidste kun godt fyrre år gammel af "den sygdom, som det er forbudt at dø af på Færøerne". En del af romanen foregår i København.
Jóanes Nielsen (born April 5, 1953) is a Faroese author and poet of the 1980s generation. He has written both short stories, plays and novels. He has now published seven collections of poetry, and has been nominated for the Nordic Council's Literature Prize for the fourth time with his latest collection of poems, entitled Brúgvar av svongum orðum (Bridges of Hungry Words). One of his main influences is the writer William Heinesen. And he even features in some of his poems. But as a writer Nielsen is mainly associated with the political and often existential message that he delivers through his work. Winner of the Nordic Drama Award 2002 for Eitur nakað land week-end ?.
Ein heilt fantastisk bók! Har í Jóanes Nielsen kemur inn á nógvar samfelagstrupulleikar. Eg kann líka leggja afturat, at hendan bókin er ikki til sartar sálir. :)
Glansbilledsamlerne (the picture postcard collecters) are the stories of five lives from Tórshavn in the Faroes. Each dies, and the book then covers the five lives one by one.
Most of the book is really really good. The character of Kári is recurring in all stories, and is the closest the book gets to an "anchor" main character, but there really isn't one. the characters in each story appear in the other stories and everything and everyone is interwoven. I love that. But it does often jump in time, which sometimes work really well and other times just disconnected me from the story. The stories of Djalli, Ingimar and Staffan would individually get 5 stars, while Olaf's would get 4. Friđrikur's story would only get 2 stars because it felt much more disconnected and incoherent than the others. For that, I will give the book 4 stars.
Enfin fini ! Une longue fresque sociale qui dessine un portrait des îles Féroé des années 1950 aux années 90 à travers le récit des vies de six garçons issus de la même classe. Ce n'était pas inintéressant loin de là mais trop long pour moi, j'ai failli abandonner plusieurs fois. La fin est superbe !
Lu en français. Les îles Féroé forment une nation nordique énigmatique de moins de 55 000 personnes. Pratiquement autonome, cet État a certainement une histoire bien singulière. Par le prisme de la vie (mais surtout de la mort) d'un groupe d'enfants des années 1950, l'auteur nous intime à assister aux dynamiques qui règnent dans cette micro-société insulaire.
Le livre est divisé en multiples sections qui dressent un portrait des événements ayant causé la mort du personnage en question. C'est traité avec délicatesse, avec un fin souci de justesse (ou de justice) envers cette nation laissée-pour-compte. Il y a beaucoup de laideurs, de travers, et ce même dans ces paysages idylliques.
Même si la présence de trop nombreux personnages donnent des allures psychotroniques, je recommande fortement.
Un roman dans lequel les images collectionnées sont plus que de simples rectangles en papier glacé, ce sont des morceaux de vie qui se lisent fragment par fragment organisés de telle façon à offrir des révélations poignantes. Enjeux religieux, linguistiques et identitaires s’y entremêlent pour remettre les perspectives en place: la vie est courte, mieux vaut ne pas gâcher son temps et son énergie à se conformer aux normes des autres, l’issu n’en vaut pas la chandelle.
Une chronique de personnages, mais surtout un manière d'apprendre sur les îles Féroé, archipel perdu dans l'Atlantique Nord. Difficile au début de suivre avec tous ces noms aux consonnances nordiques. Une fois cette difficulté surmontée, alors là j'ai embarqué et savouré le récit. Encore une fois un roman qui me fait voyager, et ça, ça compte.
Bogen starter med at opremse en masse forskellige dødsfald. Det personerne havde tilfældes var at de alle gik i samme klasse på nonneskolen i Tórshavn på Færøerne. Fortællingerne er skæve, sjove, uhyggelige og rørende. Jeg elskede det.